Tag: congo Brazza

  • La coalition FCC- CACH sous tension: Felix lance “un appel au Calme”

    La coalition FCC- CACH sous tension: Felix lance “un appel au Calme”

    Le président Felix Tshisekedi lance un appel “au calme et au rassemblement” au sein de la coalition FCC/Cach.  Les deux camps s’affrontent sur  la désignation d’un nouveau président de la Ceni et sur la reforme de la magistrature.

    Alors que la tension continue a montee au sein de la coalition au pouvoir le President  Félix Tshisekedi a lancé jeudi un appel « au calme et au rassemblement » a partir du Congo Brazzaville.

    Il a declaré l’or d’un point de presse: « La démarche du président que je suis est celle d’appeler toujours au calme et au rassemblement … Nous n’allons pas vers une rupture de la coalition ». Et d’ajouter:  « des délégués des deux camps se voient et discutent. … Donc nous allons trouver une solution ».

    Le conflit frontatlier entre la R.D.C. et la Zambie a été aussi evoqué .  Le President de la R.D.C. repondant a une question de la presse a dit c’est qui suit: « Nous n’avons jamais compris l’attitude de la Zambie avec qui nous avons eu d’ailleurs plusieurs explications ».

    Dans la province de Tanganyika, l’armée congolaise a été placée en « état d’alerte » face aux forces zambiennes accusées d’occuper quelques villages. Et Felix Tshisekedi de poursuivre:  « On va dire que la situation est calme en attendant que la Sadc (Communauté des États de l’Afrique australe) nous aide à retracer les frontières qui datent de l’époque coloniale et à nous débarrasser définitivement de ce problème ».

    En guise de conclusion sur ce chapitre d’occupation de la R.D.C. par la Zambie, Felix Tshisekedi a evoqué egalement l’effort du Médiateur régional, le président du Congo-Brazzaville, Denis Sassou Nguesso qui accompagne les deux pays « par ses conseils » et « ses appels à la retenue » pour resoudre ce probleme a l’amiable.

  • Congo-Brazza: Antoinette Sassou-Nguesso convoquée par des avocats aux Etats-Unis

    Congo-Brazza: Antoinette Sassou-Nguesso convoquée par des avocats aux Etats-Unis

    sassou-La femme du chef de l’Etat, Antoinette Sassou-Nguesso, est convoquée lundi 27 juin par le cabinet d’avocats White and Case, agissant suite à une décision de justice américaine. Selon l’avocate de l’Etat congolais, la Première dame ne devrait pas se rendre à cette convocation faisant valoir son immunité diplomatique. Cette assignation n’est que le dernier épisode d’un bras de fer judiciaire qui oppose Denis Sassou-Nguesso à l’homme d’affaires anglo-libanais Mohsen Hojeij.

    Le feuilleton débute dans les années 1980. Mohsen Hojeij dirige alors une importante société privée baptisée Commisimpex. Il connait bien le chef de l’Etat et remporte d’importants marchés publics. Problème : à la fin des travaux, Brazzaville ne lui verse qu’une petite partie de l’argent promis.

    Une bataille judiciaire commence pour récupérer la créance, menée sur plusieurs fronts : Royaume-Uni, Belgique, Suède, Etats-Unis, et France. A deux reprises (en 2000 et 2003), la justice donne raison à l’homme d’affaires anglo-libanais. Mais Brazzaville refuse toujours de payer la dette et tente en 2012 de la faire annuler en déclarant la société Commisimpex en faillite.

    Une dette d’un milliard d’euros

    Les tribunaux américains et français rejettent cette liquidation, mais sachant qu’il a peu de chances de récupérer son argent au Congo, le patron de Commisimpex tente par tous les moyens de faire saisir les biens de l’Etat congolais à l’étranger. En 2015, l’équivalent de six millions d’euros ont pu été glanés à Paris sur des comptes bancaires appartenant aux autorités congolaises.

    Mais aux yeux de l’équipe d’avocats de l’homme d’affaires, ce n’est pas assez. Ils promettent de poursuivre leur traque jusqu’au bout. D’autant qu’au fil des ans, la créance n’a cessé d’augmenter : passant de 100 millions d’euros en 1990 à un milliard aujourd’hui, soit près de 20 % du budget de l’Etat congolais l’an passé.

    Assignation de la Première dame

    Lundi 27 juin, la femme du chef de l’Etat est convoquée par le cabinet d’avocats White and Case. Objectif de cette assignation : pousser Antoinette Sassou-Nguesso à coopérer en fournissant au cabinet d’avocat américain toute information en sa possession sur les sources de revenus de sa famille, l’emplacement de ses biens, ainsi que ceux de l’Etat congolais. Des biens, qui selon les avocats de l’homme d’affaires sont « connus pour faire l’objet de pratiques et de transferts frauduleux ».

    Le document d’assignation relève la liste des personnes auxquels l’entourage de l’homme d’affaires s’intéresse pour récupérer leur créance. Au total, ce sont 63 personnes, parmi lesquelles des enfants du couple présidentiel, le chef des services de renseignement congolais ou encore le négociant en pétrole Lucien Ebata. « Des personnalités, explique-t-on dans l’entourage de Mohsen Hojeij, susceptibles de détenir des informations importantes ou d’avoir servi de possible prête-nom », dont certaines ont été citées par le passé dans des affaires de détournement de fonds.

    « Cette assignation est contraire aux règles de la diplomatie et de la courtoisie internationale. On n’assigne pas une Première dame, personnellement ça me choque. Madame Sassou n’a rien à voir avec ce problème étatique, les personnes physiques elles-mêmes ne sont pas concernées », a déclaré au micro de RFI, Simone Bernard Dupré, avocate de l’Etat congolais.

    RFI

  • Congo: le président Sassou Nguesso réélu au premier tour (officiel) avec 60%

    Congo: le président Sassou Nguesso réélu au premier tour (officiel) avec 60%

    sassou-Le président congolais sortant, Denis Sassou Nguesso, qui cumule 32 ans de pouvoir à la tête de son pays, a été réélu dès le premier tour lors du scrutin présidentiel de dimanche avec 60% des voix, a annoncé jeudi le ministre de l’Intérieur Raymond Zéphyrin Mboulou.

    M. Mboulou a fait cette annonce à la télévision nationale peu après 03h30 du matin (O2h30 GMT), après avoir égrené pendant plus de deux heures et demie les résultats locaux à l’échelle des circonscriptions du pays.

    Selon le décompte officiel, Guy-Brice Parfait Kolélas arrive deuxième avec un peu plus de 15% des voix, et le général Jean-Marie Michel Mokoko troisième avec environ 14%.

    Mercredi, ces deux candidats d’opposition avaient contesté les résultats partiels publiés la veille par la Commission nationale électorale indépendante (CNEI), qui donnait M. Sassou Nguesso en tête avec 67% des voix.

    “Comment voulez-vous qu’on accepte un tel résultat?”, a déclaré le général Mokoko en appelant à “un recompte des voix”.

    “Je savais d’avance que les dés étaient pipés, mais nous avions accepté de jouer le jeu”, a ajouté celui qui était jusqu’en février conseiller du président Sassou Nguesso pour les affaires de paix et de sécurité, déplorant que les résultats publiés par la CNEI n’aient fait qu’avérer, selon lui, ses “présuppositions”.

    Vivien Manangou, porte-parole de M. Kolélas, a estimé pour sa part que la réélection de M. Sassou Nguesso relevait d’une “fraude massive” et de la “magie”.

    La candidature de M. Sassou Nguesso, né en 1943, a été rendue possible après un récent changement de constitution qualifié de “coup d’Etat constitutionnel” par les détracteurs du président sortant.

    La consultation électorale de dimanche, pour laquelle concouraient neuf candidats, s’est déroulée en l’absence de télécommunications dans l’ensemble du pays.

    Les autorités avaient déclaré avoir ordonné ce black-out à la veille du scrutin pour des raisons de “sûreté nationale” afin d’empêcher l’opposition de commettre une “illégalité” en publiant elle-même les résultats de l’élection.

    M. Sassou Nguesso a dirigé le Congo, petit pays pétrolier d’Afrique centrale, sous le régime du parti unique de 1979 à 1992. Battu cette année-là par Pascal Lissouba à l’élection présidentielle organisée après l’instauration du multipartisme, il est revenu au pouvoir en 1997 à l’issue d’une violente guerre civile. Il a été élu président en 2002 puis en 2009.

    Avec AFP)

  • Urgent: Congo-Brazzaville: Denis Sassou Nguesso en tête du premier tour de la présidentielle avec 67% des voix (résultats provisoires et partiels)

    Urgent: Congo-Brazzaville: Denis Sassou Nguesso en tête du premier tour de la présidentielle avec 67% des voix (résultats provisoires et partiels)

    sassou-Denis Sassou Nguesso, au pouvoir à Brazzaville depuis 32 ans, arrive en tête du premier tour de l’élection présidentielle avec 67,02% des voix, selon des résultats provisoires et partiels de la CNEI, sur 72 des 111 districts et arrondissements du pays, hors Pointe Noire. Guy-Brice Parfait Kolélas est à 16,81%, et le général Mokoko à 7,50%. La participation s’élève à 65,74%.

  • Présidentielle au Congo: appels au calme avant l’annonce des résultats

    Présidentielle au Congo: appels au calme avant l’annonce des résultats

    brazza-Après l’ONU, l’Union européenne les Etats-Unis ont appelé au calme en République du Congo, où la population attendait mardi les résultats de la présidentielle de dimanche, privée de télécommunications pour le troisième jour de suite sur ordre des autorités

    La Commission nationale électorale indépendante (CNEI) a convié les journalistes à une conférence de presse sur “les première grandes tendances” du vote mardi à 18H00 (17H00 GMT). L’équipe de campagne du président sortant, Denis Sassou Nguesso, comptait tenir un point de presse à l’issue de celui de la CNEI.

    M. Sassou Nguesso, qui a passé plus de 32 ans à la tête du pays, a brigué dimanche un nouveau mandat face à huit autres candidats, quelques mois après un changement de constitution lui ayant permis de se représenter et que ses détracteurs ont qualifié de “coup d’Etat constitutionnel”.

    Jugeant à l’avance le scrutin biaisé, cinq candidats d’opposition ont appelé le peuple à “exercer sa souveraineté” dans le cas où le président sortant l’emporterait dès le premier tour, comme celui-ci l’a promis à ses partisans.

    Ils ont créé une “commission technique” parallèle (CTE) pour surveiller le déroulement du vote et compiler les informations à la sortie des bureaux afin de les comparer aux résultats que doit fournir la CNEI à l’Etat.

    Accusant les dirigeants de l’opposition de visées “insurrectionnelles”, le pouvoir a qualifié d’”illégale” cette initiative.

    Invoquant des raisons de sûreté nationale, le gouvernement a annoncé samedi la coupure des télécommunications dans le pays pour 48 heures, samedi et dimanche, pour empêcher l’opposition de publier “ses” résultats.

    Mardi à la mi-journée, l’internet mobile, les services de sms et de téléphonie cellulaire étaient toujours indisponibles, selon les journalistes de l’AFP présents à Brazzaville.

    Selon une source proche du pouvoir, ils ne seront pas rétablis avant la proclamation officielle des résultats.

    – ‘Burundisation’ du Congo –

    L’Union européenne a encouragé “tous les acteurs politiques à recourir aux voies légales pour résoudre leurs différends” et appelé les autorités à rétablir les moyens de communication. Auparavant, elle avait renoncé à envoyer des observateurs électoraux, estimant que les conditions d’un scrutin “démocratique” et “transparent” n’étaient pas réunies.

    Vendredi, déjà, l’ONU avait appelé au calme, exhortant “les partis politiques, les candidats et leurs partisans à résoudre les différends qui pourraient survenir par le dialogue et les procédures légales établies”.

    Affirmant avoir noté “de nombreux rapports d’irrégularités qui constituent une source d’inquiétude quant à la crédibilité du processus” électoral, le département d’Etat américain a demandé “à tous les dirigeants politiques (congolais de) renoncer à la violence et appeler leurs partisans au calme”, et plaidé lui aussi pour le rétablissement des communications.

    Pour M. Moungalla, au contraire, “malgré toutes les craintes ou toutes les spéculations (…) le peuple congolais s’est rendu massivement aux urnes de manière très calme et sereine”. “Cette élection va marquer d’abord l’élection d’un président à la légitimité incontestable”, a-t-il ajouté, disant souhaiter “que l’ensemble des acteurs politiques (ne gâchent) pas la belle fête démocratique du 20 mars”.

    Du côté de l’opposition, des divergences notables semblent apparaître. Dans l’équipe de campagne du candidat Guy-Brice Parfait Kolélas, on fait part d’”inquiétudes” face au discours de certains qui disent être prêts à en découdre avec le pouvoir dans la rue.

    M. Kolélas a promis de contester les résultats, si besoin était, par des voies légales.

    “La crainte, c’est que le pays implose. Nous ne voulons pas d’une burundisation du Congo”, explique un de ses proches, alors que, devant la presse étrangère, Charles Zacharie Bowao, coordonnateur de la plate-forme soutenant les cinq candidats d’opposition affirme : “Nous défendrons les résultats des urnes, y compris au risque de notre vie. Nous ne laisserons pas la victoire du peuple être confisquée”.

    Dans les rues de Brazzaville, comme la veille, l’affluence était moindre qu’à l’habitude mardi. Plusieurs habitants font part des craintes d’une partie de la population toujours hantée par le spectre des guerres civiles de la décennie 1990 et du début des années 2000, ou marquée par le souvenir plus récent des troubles meurtriers ayant accompagné la campagne référendaire d’octobre.

    Avec AFP

  • Présidentielle au Congo : Sassou Nguesso veut un nouveau mandat face à huit candidats

    Présidentielle au Congo : Sassou Nguesso veut un nouveau mandat face à huit candidats

    sassou-Neuf candidats sont en lice pour le scrutin du 20 mars. Denis Sassou Nguesso, qui cumule plus de 32 ans au pouvoir à Brazzaville, a promis à ses partisans de l’emporter dès le premier tour.

    Les électeurs congolais sont appelés aux urnes dimanche pour élire le premier président d’une Nouvelle République instituée par un changement de Constitution ayant permis au président Denis Sassou Nguesso de se représenter.

    Neuf candidats sont en lice. M. Sassou Nguesso, qui cumule plus de 32 ans au pouvoir à Brazzaville, a promis à ses partisans de l’emporter dès le premier tour.

    Le jour du vote, “ça sera un penalty tiré et marqué et puis c’est la victoire”, a-t-il assuré lors de sa première réunion de campagne.

    Les choses se présentent cependant différemment que lors des scrutins de 2002 et 2009, où il avait obtenu respectivement près de 90% et 78% des suffrages pour rester à la tête de ce pays d’Afrique centrale de 4,5 millions d’habitants.

    L’opposition avait largement boycotté ces scrutins. Cette fois-ci, après avoir tenté en vain de faire barrage au changement de constitution, elle a décidé majoritairement de participer.

    La nouvelle loi fondamentale est entrée en vigueur en novembre, après son adoption par référendum. L’opposition, qui avait qualifié de “coup d’Etat constitutionnel” le projet de changement de constitution, avait appelé à boycotter cette consultation, dont elle a rejeté les résultats.

    Pour justifier la présence de l’opposition à ces élections, Vivien Manangou, porte-parole du candidat Guy-Brice Parfait Kolélas, cite l’exemple du président français Mitterrand qui avait dénoncé en son temps “le coup d’Etat permanent” du général de Gaulle avant de jouer le jeu des institutions de la Ve République.

    “Les principes juridiques sont très éloignés de la réalité politique”, dit-il.

    “Soupçons de fraude”

    Ancien ministre de M. Sassou Nguesso, M. Kolélas a signé avec quatre autres candidats une charte dont les membres s’engagent à soutenir au deuxième tour le mieux placé d’entre eux pour affronter le président sortant.

    Pour eux, le “rejet” du président Sassou qu’ils disent sentir dans un pays, quatrième producteur de pétrole d’Afrique sub-saharienne mais dont la majeure partie de la population vit dans la pauvreté, est si fort que celui-ci ne peut l’emporter dès le premier tour sans tricher.

    Outre M. Kolélas, les signataires du pacte électoral anti-Sassou sont deux anciens ministres de M. Sassou Nguesso, André Okombi Salissa et Claudine Munari – seule femme à se présenter -, Pascal Tsaty Mabiala, héritier politique du président Pascal Lissouba – chassé du pouvoir par les armes en 1997 par l’actuel chef de l’Etat -, et le général Jean-Marie Michel Mokoko, qui était il y a quelques semaines encore conseiller du président sortant pour les affaires de sécurité.

    Contrastant avec ce qui s’était passé en octobre lors de la campagne référendaire, marquée par des violences meurtrières, des entraves à la liberté d’expression et des interdictions de manifester, la campagne pour la présidentielle s’est déroulée calmement, dans un climat apaisé.

    Pour autant, l’opposition craint des fraudes électorales.

    Jugeant que les conditions pour un scrutin transparent et démocratique ne sont pas réunies, l’Union européenne a renoncé à missionner des observateurs électoraux.

    L’Union africaine n’a pas ces réticences. Mais ses observateurs n’inspirent cependant aucune confiance aux candidats de l’alliance contre M. Sassou Nguesso, qui disent ne pas croire à l’indépendance de la commission électorale nationale et ont créé leur propre “commission technique” chargée de surveiller le scrutin et de compiler les résultats.

    Envoyé par la Francophonie pour une “mission de contact et d’observation” avant le scrutin de dimanche, l’ancien président de transition au Burkina Faso (2014-2015), Michel Kafando, dit avoir reçu du pouvoir l’assurance que les élections seraient “ouvertes”, et des représentants des autres candidats celle que les éventuels contentieux électoraux seraient réglés par la voix légale.

    “Les choses devraient bien se passer”, estime-t-il, prévenant néanmoins d’un risque de troubles post-scrutin en cas de “trop grande différence” entre les résultats publiés et ceux que compte compiler l’opposition à l’issue du premier tour.

    AFP

  • Congo: Denis Sassou-Nguesso investi candidat à la présidentielle

    Congo: Denis Sassou-Nguesso investi candidat à la présidentielle

    sassou-Sans surprise, le Parti congolais du travail (PCT), au pouvoir, a désigné ce lundi le président Denis Sassou-Nguesso comme son candidat à la présidentielle anticipée du 20 mars. Ce choix a été fait à l’unanimité, selon le comité d’investiture qui a tenu son conclave pendant deux jours.

    Comme en 1992, 2002 et 2009, le président Sassou-Nguesso sera le candidat du Parti congolais du travail (PCT) à la prochaine présidentielle. Il briguera donc un troisième mandat le 20 mars prochain, comme le lui permet la nouvelle Consitution entrée en vigueur en novembre.

    « C’est le meilleur choix », a déclaré Pierre Ngolo, secrétaire-général du PCT qui a présidé les travaux du comité d’investiture. « Nous avons fait le bon choix, le meilleur choix qui dans les pays à tradition boursière, ferait s’envoler les bourses, parce que les citoyens sont conscients, les investisseurs rassurés et l’économie sûre d’être dynamisée », a-t-il déclaré.

    Denis Sassou-Nguesso est présenté comme l’homme de la situation par Alain Moka et Jean-Pierre Manoukou-Kouba, membres du bureau politique du PCT. « Vous savez que la conjoncture internationale est très délicate. Il y a du vent, il y a de la tempête. Il faut quelqu’un d’avéré pour pouvoir tenir le bateau et l’amener à bon port, et c’est Denis Sassou-Nguesso », a déclaré Alain Moka.

    « Il a tout ce qu’il faut pour rassurer, surtout en ces temps tumultueux », a pour sa part estimé Jean-Pierre Manoukou-Kouba.

    Pour son parti, c’est « un acte de loyauté et de responsabilité. Le chef de l’Etat incarne le rassemblement, la paix et l’unité nationale ».

    « Un faux événement »

    Pour l’opposition congolaise, « c’est la chronique d’une décision déjà annoncée. Un faux événement : le PCT n’a qu’un seul chef ». Il faut dire que le suspense n’avait rien d’insoutenable. Depuis les premiers appels à une nouvelle candidature du président congolais, le scénario est écrit d’avance : un dialogue boycotté par une grande partie de l’opposition ; puis en octobre, un référendum pour faire sauter le verrou constitutionnel. Les contestations de l’opposition n’y changeront rien. Denis Sassou-Nguesso a désormais la possibilité de faire trois nouveaux mandats lui qui cumule déjà plus de 30 années à la tête du pays.

    Guy-Romain Kinfoussia, porte-parole de la principale coalition d’opposition (Frocad-IDC), n’est pas du tout surpris.

    M. Sassou-Nguesso n’a pas tordu le cou à la Constitution du 20 janvier 2002 pour laisser passer quelqu’un d’autre. (…) C’est un simulacre pour donner l’impression à tous les démocrates du monde qu’au Congo il y a une démocratie qui s’exerce.
    Guy-Romain Kinfoussia Porte-parole du Frocad-IDC

    Qui pour lui faire face ?

    Ce qui était moins attendu en revanche, c’est la décision annoncée fin décembre sur l’avancement au 20 mars du premier tour de la présidentielle qui devait initialement avoir lieu en juillet. Une manière peut-être de déstabiliser davantage l’opposition. Une manière aussi de ne pas laisser les polémiques s’installer dans le pays.

    Le président sortant est le deuxième candidat déclaré à la présidentielle anticipée après l’indépendant Joseph Kignoumbi Kia-Mboungou. Les deux principales plateformes d’opposition devraient faire connaître dans les prochains jours le ou leurs candidats à la présidentielle.

    (RFI)

  • [Exclusif] RFI dévoile le texte du projet de Constitution au Congo

    [Exclusif] RFI dévoile le texte du projet de Constitution au Congo

    Congo Brazza-RFI vous propose en exclusivité le texte intégral du projet de Constitution qui sera soumis à un référendum le 25 octobre au Congo-Brazzaville. Ce texte de 54 pages comporte 246 articles répartis en 21 titres.

    Ce texte définit le cadre juridique des partis politiques, des collectivités locales et des institutions. Concernant le pouvoir exécutif, il consacre la réduction du mandat du président de la République, qui passe de sept à cinq ans. D’après l’article 65, ce mandat est renouvelable deux fois. Pour être éligible, il faut désormais être âgé de 30 ans révolus, contre 40 ans dans l’actuel texte. La limite d’âge, jusque-là fixée à 70 ans, disparaît. Tout candidat doit toutefois jouir « d’un état de bien-être physique et mental constaté par un collège de trois médecins assermentés désignés par la Cour constitutionnelle ».

    Autre changement : le retour de la fonction de Premier ministre. Enfin, concernant le pouvoir judiciaire, le Conseil supérieur de la magistrature est présidé par le président de la République. Le texte précise que le pouvoir judiciaire « ne peut empiéter ni sur les attributions du pouvoir exécutif ni sur celles du pouvoir législatif ».

    Un projet déjà contesté à Brazzaville

    L’opposition estime que ce projet de Constitution est taillé sur mesure aux ambitions politiques du président sortant, soupçonné de vouloir se maintenir au pouvoir. En atteste, selon l’opposition, la disparition de la limite d’âge, qui empêche Denis Sassou-Nguesso de se présenter au prochain scrutin. Depuis fin septembre, l’opposition a organisé deux grandes marches pour protester contre la tenue de ce référendum.

    De son côté, le porte-parole du gouvernement, Thierry Mungala, estime que la « limite d’âge n’a pas de raison d’être ». Ce ministre dénonce une « personnalisation à outrance du débat ». « Je n’ai, assure-t-il, jamais entendu le président exprimer une quelque intention que ce soit ». A ce stade, ajoute ce responsable, « l’enjeu c’est la modification de la gouvernance ».
    RFI
    [Le document débute à la page 3]

  • Congo-Brazzaville: la police accusée d’exactions envers les étrangers

    Congo-Brazzaville: la police accusée d’exactions envers les étrangers

    brazza-En République du Congo, les autorités congolaises sont de nouveau accusées d’exactions envers les étrangers. Un an après l’opération à Brazzaville, la police a lancé depuis jeudi 14 mai une nouvelle opération « Mbata Ya Bakolo », cette fois-ci à Pointe-Noire, destinée à arrêter les immigrés en situation irrégulière et lutter contre la criminalité. Or la Commission diocésaine justice et paix (CDJP) et la Rencontre pour la paix et les droits de l’homme (RPDH) dénoncent ensemble toute une série de manquements.

    La police congolaise est une nouvelle fois épinglée pour son traitement des immigrés. Selon les deux organisations, les étrangers en situation irrégulière à Pointe-Noire, subiraient intimidations, menaces, violences, traitements dégradants et arrestations arbitraires.

    Franck Loufoua-Bessi, chargé de programme à la Rencontre pour la paix et les droits de l’homme (RPDH), parle de clandestins pris en charge, selon lui, dans des conditions inhumaines, sans accès aux soins, ni alimentation et sans sanitaires décents. « Il y a beaucoup de manquements. Ils sont traités comme des malfrats, à la vue du public. C’est comme un phénomène de foire », estime Franck Loufoua-Bessi, qui se dit surpris du déploiement de force, en ville avec« des engins et des armes de guerre ».

    Selon la radio publique, quelques 600 étrangers, surtout ouest-africains, ont été arrêtés jeudi et vendredi, principalement dans le 1er arrondissement, quartier cosmopolite de Pointe-Noire. Interrogé, le porte-parole de la police s’estime serein. Le colonel Jules Monkala Tchoumou parle d’une guerre des communiqués, tout en annonçant une conférence de presse, mardi 19 mai.

    L’an dernier, à Brazzaville, la même opération avait suscité un tollé suite à des exactions, en nombre, contre les ressortissants de République démocratique du Congo. Lors de cette opération, 250 000 d’entre eux avaient alors quitté le pays, jetant un froid diplomatique avec Kinshasa.

    (RFI)

  • La Tunisie supprime le visa d’entrée pour six pays africains

    La Tunisie supprime le visa d’entrée pour six pays africains

    -Dans le but de relancer le tourisme et d’encourager les déplacements entre la Tunisie et les pays du continent, il a été décidé de supprimer le visa d’entrée pour six pays africains.

    Touhami Abdouli, secrétaire d’Etat aux Affaires étrangères chargé des affaires arabes et africaines, dans une déclaration accordée lundi à Jawhara Fm, a annoncé la levée du visa pour les citoyens du Burkina Faso, du Congo démocratique, du Congo Brazzaville, du Zimbabwe, du Botswana et de la Centrafrique.

    La Tunisie se démène pour sauver son tourisme et oriente désormais ses efforts vers l’Afrique, un vaste marché à explorer et à exploiter à tous les niveaux, ce qui pourrait relancer l’économie nationale et la croissance. Touhami Abdouli a estimé que cette ouverture de la Tunisie sur le marché africain lui permettrait de générer 2 points de croissance économique supplémentaires.

    Le secrétaire d’Etat a également annoncé que les Jordaniens, qui voyagent énormément et ont un gros pouvoir d’achat, seront aussi exemptés de visa d’entrée. « Les ressortissants de pays comme la Jordanie, le Botswana, le Zimbabwe, le Burkina Faso et les deux Congo ont un pouvoir d’achat élevé, sachant qu’une coopération économique solide avec ces pays pourrait faire augmenter le taux de croissance de deux points », a indiqué Touhami Abdouli.

    Il a par ailleurs précisé que la décision, déjà prise lors d’un récent conseil des ministres, sera mise en vigueur à partir du début du mois de mai prochain.

    En difficulté depuis la révolution du Jasmin de 2011 et la montée en puissance du djihadisme et des actes terroristes, le tourisme, reste l’une des principales ressources de la Tunisie.

    Après l’attaque du 18 mars contre le musée du Bardo, qui a coûté la vie à 22 personnes dont 21 touristes étrangers, le pays tente de sauver son tourisme en rassurant les visiteurs sur leur sécurité et en lançant une campagne de publicité en Europe.

    La ministre du Tourisme, Salma Elloumi Rekik, a annoncé, la semaine dernière, « des mesures exceptionnelles » pour renforcer le secteur touristique après l’attentat du Bardo. Parmi ces mesures phares : la protection des sites et circuits ainsi que le renforcement des contrôles dans les aéroports, les routes et tous les moyens de transport.

    Après l’attentat, la Tunisie n’hésite pas à surfer sur la vague de la solidarité, une campagne d’affichage à l’international intitulée #TUNISIEMOIJYVAIS, a également été organisée.

    (Afrik)