Tag: Éthiopie

  • Satellite : l’Éthiopie se lancera à la conquête du ciel en septembre 2019

    Satellite : l’Éthiopie se lancera à la conquête du ciel en septembre 2019

    L’Éthiopie aura à partir de septembre 2019 son propre satellite, grâce à l’aide de la Chine, qui doit prendre en charge 75 % des 8 millions de dollars nécessaires au développement de la capsule.

    Le tout premier satellite éthiopien devrait être lancé depuis le territoire chinois au mois de septembre 2019, a annoncé le directeur général du Ethiopian Space Science and Technology Institute (Essti) d’Addis-Abeba, Solomon Belay Tessema, cité par le journal The East African.

    Si la Chine va contribuer massivement à la réalisation de ce projet – Pékin a promis 6 millions de dollars (5,3 millions d’euros) quand le coût total du satellite est évalué à 8 millions de dollars -, les commandes et le contrôle resteront en Éthiopie. « Le transfert de technologie induit permettra aux scientifiques éthiopiens de designer, construire et lancer eux-mêmes leur deuxième satellite, de manière indépendante », assure en outre Solomon Belay Tessema.

    Données environnementales

    20 ingénieurs éthiopiens en aérospatiale sont impliqués dans le projet, qui sera aussi suivi par une soixantaine d’étudiants de master et de doctorants de l’Essti et de l’Observatoire astronomique et centre de recherche d’Entoto, le premier de son genre en Afrique de l’Est, opérationnel depuis 2015.

    Avec cet engin, destiné selon Solomon Belay Tessema à recueillir des données sur l’eau, l’agriculture, le changement climatique et l’environnement, l’Éthiopie rejoint l’Afrique du Sud, l’Égypte, le Nigeria, l’Algérie, le Maroc, le Ghana et le Kenya, tous détenteurs de leurs propres satellites d’observation. Luanda a aussi tenté l’aventure en décembre 2017, mais a perdu quatre jour plus tard le contrôle de son appareil, Angosat-1, lancé depuis le cosmodrome de Baïkonour au Kazakhstan.

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  • Ethiopie: une femme, ancienne exilée, élue à la tête de la Commission électorale

    Ethiopie: une femme, ancienne exilée, élue à la tête de la Commission électorale


    Par
    RFI

    Publié le 22-11-2018
    Modifié le 22-11-2018 à 14:19

    En Ethiopie, une femme, qui plus est opposante, vient d’être élue à la tête du National Electoral Board of Ethiopia (NEBE), la Commission électorale nationale. Birtukan Mideksa était rentrée il y a deux semaines en Ethiopie après sept ans d’exil. C’est le Premier ministre, Abiy Ahmed, qui a proposé sa candidature. Le jeune chef du gouvernement prouve une fois de plus ses vues progressistes.

    Abiy Ahmed a encore frappé et prouve une nouvelle fois l’importance des femmes dans sa vision de l’Ethiopie. Le Premier ministre avait déjà nommé un gouvernement paritaire inédit le mois dernier. Il avait ensuite choisi, pour la première fois, une femme, la célèbre avocate Meaza Ashenafi, à la tête de la Cour suprême.

    Abiy Ahmed a finalement proposé Birtukan Mideksa pour diriger la très sensible Commission électorale. Même si plusieurs parlementaires ont questionné son impartialité vu son rôle passé dans l’opposition, les députés l’ont finalement élue. Tout un symbole, elle a d’ailleurs prêté serment devant la nouvelle plus haute magistrate du pays, Maeza Ashenafi.

    Opposante, fondatrice du parti UDJ, Birtukan Mideksa avait été arrêtée après les élections de 2005. Condamnée à perpétuité, emprisonnée pendant 18 mois, l’ancienne juge fédérale avait dû quitter le pays pour un exil de sept ans, notamment aux Etats-Unis. A l’invitation du gouvernement, Birtukan Mideksa est rentrée en Ethiopie il y a deux semaines.

    Elle aura la lourde tâche de préparer les élections de 2020. Elle devra notamment restaurer la confiance des Ethiopiens en leurs institutions judiciaires, souvent vues comme des instruments du pouvoir. Elle ne s’y est d’ailleurs pas trompée. Ce jeudi matin, elle a déclaré que « la Commission électorale devait lutter pour que son travail soit transparent et crédible ».

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  • Ethiopie: une soixantaine d’officiers arrêtés par les autorités

    Ethiopie: une soixantaine d’officiers arrêtés par les autorités


    Par
    RFI

    Publié le 13-11-2018
    Modifié le 13-11-2018 à 15:58

    En Ethiopie, les autorités ont arrêté 63 officiers de l’armée et des services de renseignement. Des officiers accusés de corruption et de violation des droits de l’homme. Ce genre d’arrestation est assez rare dans le pays et représente une nouvelle inflexion de la politique du Premier ministre Abiy Ahmed.

    Abiy Ahmed veut rompre avec le passé autoritaire du pays. Le Premier ministre enchaîne les mesures d’assouplissement depuis son arrivée au pouvoir, en avril dernier. Levé de l’état d’urgence, libération de milliers de prisonniers politiques, signature de la paix avec l’Erythrée pour ne citer que les plus exemplaires.

    Donc, ce lundi, les autorités ont annoncé l’arrestation de 63 officiers du puissant appareil de sécurité : 27 arrêtés pour corruption présumée et 36 écroués pour violation présumée des droits de l’homme. Berhanu Tsegaye, le procureur général, n’a pas précisé l’identité des suspects, mais il a indiqué que certains faits avaient eu lieu à la Metals and Engeneering Corporation (Metec), une entreprise dirigée par l’armée.

    La Metec est notamment impliquée dans la construction du méga-barrage éthiopien de la renaissance, sur le Nil Bleu. Les responsables auraient acheté des biens pour le montant de 1,8 milliard d’euros. Des achats sans appel d’offres.

    Pour ce qui est des violations des droits de l’homme, elles auraient lieu dans les prisons secrètes où les détenus subissaient divers sévices tels que viol en réunion, sodomie, exposition prolongée à une chaleur et à un froid extrêmes, simulacre de noyade et privation de lumière naturelle.

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  • Meaza Ashenafi devient la première femme à diriger la Cour suprême en Éthiopie

    Meaza Ashenafi devient la première femme à diriger la Cour suprême en Éthiopie

    Afrique

    Meaza Ashenafi devient la première femme à diriger la Cour suprême en Éthiopie

    Texte par FRANCE 24

    Dernière modification : 02/11/2018

    L’avocate et militante des droits des femmes Meaza Ashefani a été désignée jeudi à la tête de la Cour suprême éthiopienne, une première dans le pays qui a récemment nommé une femme présidente et un gouvernement paritaire.

    Le Parlement éthiopien a désigné jeudi 1er novembre, pour la première fois, une femme à la tête de la Cour suprême, le dernier poste en date d’une série de nominations de femmes à de hautes fonctions, a annoncé un haut fonctionnaire.

    La nomination de Meaza Ashenafi fait suite aux décisions, en octobre, du Premier ministre Abiy Ahmed de désigner une femme à la présidence du pays, et, dans son gouvernement de 20 ministres, de donner la moitié des portefeuilles aux femmes.

    >> À lire : dix hommes, dix femmes, l’Éthiopie se dote d’un gouvernement paritaire

    “La marche de l’Éthiopie vers la parité entre les sexes aux postes clés de direction se poursuit sans relâche”, a écrit sur Twitter un conseiller d’Abiy, Fitsum Arega. “Meaza Ashenafi est l’une des avocates les plus expérimentées d’Éthiopie et une militante des droits des femmes.”

    Ancienne juge de la Haute Cour, Meaza Ashefani a également participé à la rédaction de la Constitution éthiopienne et a fondé l’Association des femmes avocates éthiopiennes (Ethiopian Women Lawyers Association, EWLA), selon le média d’État, Fana.

    >> À lire : Sahle-Work Zewde, une diplomate francophile élue cheffe d’État

    Elle a notamment défendu avec succès une jeune fille de 14 ans, accusée d’avoir tué un homme qui l’avait violée pour pouvoir ensuite l’épouser. Cette histoire a été relatée dans le film “Difret”, sorti en 2014, et dont Angelina Jolie a été productrice exécutive.

    Avec AFP

    Première publication : 01/11/2018

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  • Ethiopie: HRW dénonce l’envoi de centaines de jeunes en camps de réhabilitation

    Ethiopie: HRW dénonce l’envoi de centaines de jeunes en camps de réhabilitation

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  • Éthiopie : Sahle-Work Zewde, une diplomate francophile élue cheffe d’État

    Éthiopie : Sahle-Work Zewde, une diplomate francophile élue cheffe d’État

    Afrique

    Éthiopie : Sahle-Work Zewde, une diplomate francophile élue cheffe d’État

    Texte par Hermann BOKO

    Dernière modification : 26/10/2018

    Diplomate de carrière, Sahle-Work Zewde a été désignée présidente de l’Éthiopie le 25 octobre. Retour sur le parcours de cette francophile, que rien ne prédestinait à une carrière politique dans son pays.

    Tout le monde la croyait proche de la retraite après une carrière de diplomate bien remplie. Mais c’est peu connaître Sahle-Work Zewde qui, avant de devenir la première femme à la tête de l’Éthiopie, était la représentante spéciale du secrétaire général de l’ONU auprès de l’Union africaine.

    Les parlementaires ont désigné, jeudi 25 octobre, à l’unanimité, Sahle-Work Zewde présidente du pays, après la démission de Mulatu Teshome, qui occupait cette fonction depuis 2013. Hasard du calendrier ? C’est un peu plus d’une semaine après la nomination d’un gouvernement paritaire composé de dix hommes et dix femmes dont certaines à des postes stratégiques de ministres de la Défense ou de la Paix.

    La seule chef d’État femme en exercice en Afrique a d’ailleurs donné le ton lors de son investiture. Elle a salué les réformes réalisées par le Premier ministre éthiopien, Abiy Ahmed, depuis son arrivée au pouvoir en avril. “Si les changements réalisés actuellement en Éthiopie sont menés à la fois par des hommes et des femmes, leur élan aboutira à une Éthiopie libre de toute discrimination religieuse, ethnique ou basée sur le genre”, a déclaré la sexagénaire. “Les femmes sont les premières victimes de l’absence de paix”, a-t-elle ajouté. “Durant mon mandat, je me concentrerai sur le rôle des femmes en vue d’assurer la paix, ainsi que sur les bénéfices de la paix pour les femmes. J’appelle le gouvernement à éradiquer la pauvreté avec la pleine participation des femmes, car c’est une source d’instabilité”.

    En Éthiopie, la fonction de chef de l’État est symbolique et honorifique. C’est le Premier ministre qui concentre tous les pouvoirs. “ Les présidents éthiopiens, ils ne font rien. Ce sont des éléments de décor. Mais au regard de la grande expérience de Sahle-Work Zewde et de la confiance que lui accorde Abiy Ahmed, je doute qu’elle reste une potiche représentative”, estime Gérard Prunier, chercheur spécialiste de la Corne de l’Afrique et un proche de la nouvelle cheffe d’État.

    Francophone et francophile

    Issue de la communauté Amhara, Sahle-Work-Zewde, née en 1950, débute sa carrière de diplomate sous le régime militaire communiste dans les années 80, après des études à l’Université de Montpellier, en France. Parlant couramment français, elle exerce l’essentiel de ses fonctions dans des pays francophones. D’abord au Sénégal où elle est nommée en 1989.

    Entre 1993 et 2002, elle occupe à Djibouti le poste d’ambassadrice et de représentante de l’Éthiopie auprès de l’Autorité intergouvernementale pour le développement. “C’est une période où elle a beaucoup appris sur le commerce et le monde somali. C’était un poste important pour l’Éthiopie. Parce qu’après la perte de l’Érythrée et de son unique façade maritime en 1993, le pays s’est tourné vers Djibouti où transitent aujourd’hui 95 % des échanges éthiopiens”, affirme le chercheur.

    Puis elle revient à Paris comme ambassadrice de l’Éthiopie. “C’était le bonheur pour elle. Parce qu’elle adore la France et le français. Elle est totalement francophone”, précise Gérard Prunier. En 2006, elle est rappelée à Addis-Abeba où elle se charge de la direction Afrique au ministère des Affaires étrangères. À partir de 2009, elle connaîtra une traversée du désert avant de se relancer, deux ans plus tard, au sein de l’ONU, en tant que directrice générale du bureau des Nations unies à Nairobi, avec le statut de sous-secrétaire général de l’ONU.

    Rien ne la prédestinait donc à un poste politique en Éthiopie. “La politique intérieure ne la passionnait pas plus que cela. Mais elle connaissait presque tout le monde. Cela pourrait bien être un atout pour elle. Parce qu’elle n’a pas d’ennemis et qu’elle est neutre”, explique Gérard Prunier.

    D’ailleurs, son premier chantier sera sans doute la gestion des conflits politiques internes au sein de la grande coalition au pouvoir, le Front démocratique révolutionnaire du peuple éthiopien (EPRDF), composée de quatre partis ethnocentés. “Sahle-Work Zewde est une Amhara, l’ethnie qui a régné durant le régime communiste et qui a été marginalisée pendant longtemps. L’élite issue de cette communauté voudrait revenir aux affaires. Et les Amharas ont soutenu le Premier ministre Abiy Ahmed. Elle jouera un peu le rôle de l’ambassadrice interne pour atténuer les divisions qui pourraient y avoir au sein de cette communauté”.

    Une alliée pour la France ?

    Dans le même temps, ses absences répétées du territoire peuvent être aussi un handicap. “On l’aime bien. Mais on ne la prend pas très au sérieux. C’est la dame qui a longtemps été à l’étranger. Elle n’a pas vraiment tissé d’alliances productives et efficaces”.

    À l’international, la France pourrait bien tirer profit de ce nouveau visage francophile de l’Éthiopie. Dans un contexte où la deuxième économie de l’Union européenne perd des parts de marché sur le continent, et que l’économie éthiopienne est en plein boom, Sahle-Work Zewde pourrait bien être un atout et jouer de son influence auprès du Premier ministre éthiopien. “Pour la France, elle peu être une bonne alliée. C’est un pays qui est dans le futur parce qu’il est au croisement de deux zones d’influence très différentes et très compliquées. Les Chinois d’un côté et de l’autre l’Arabie saoudite”.

    Première publication : 26/10/2018

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    Sahle-Work Zewde, première femme à la tête de l’Éthiopie

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  • Sahle-Work Zewde, première femme à la tête de l’Éthiopie… et seule cheffe d’État du continent africain

    Sahle-Work Zewde, première femme à la tête de l’Éthiopie… et seule cheffe d’État du continent africain

    Afrique

    Sahle-Work Zewde, première femme à la tête de l’Éthiopie… et seule cheffe d’État du continent africain

    Vidéo par Sandro LUTYENS

    Texte par Alcyone WEMAËRE

    Dernière modification : 26/10/2018

    Pour la première fois, une femme, Sahle-Work Zewde, a été désignée jeudi comme présidente de l’Éthiopie. Diplomate de carrière, cette ancienne ambassadrice en France de 68 ans est la seule femme chef d’État sur le continent africain.

    Le poste a beau être honorifique, le symbole est là. Les parlementaires éthiopiens ont élu une femme, Sahle-Work Zewde, jeudi 25 octobre, comme présidente de la République démocratique fédérale d’Éthiopie. Une première dans cette société traditionnelle qui fait suite à la démission de Mulatu Teshome quelques jours après la formation d’un gouvernement paritaire par le Premier ministre réformateur Abiy Ahmed,entré en fonction en avril. Dans la constitution éthiopienne, seul le Premier ministre détient le pouvoir politique.

    “Dans une société patriarcale comme la nôtre, les deux chambres du Parlement ont élu Sahle-Work Zewde présidente de l’Éthiopie. Elle est la première femme chef de l’État de l’Éthiopie moderne”, a saluésur Twitter Fitsum Arega, le directeur de cabinet du Premier ministre. “Dans une société patriarcale comme la nôtre, la désignation d’une femme chef de l’État n’est pas seulement un standard pour le futur mais banalise le rôle des femmes dirigeantes dans la vie publique”, a-t-il encore commenté.

    Lors de son discours d’investiture, l’intéressée n’a pas manqué de saluer l’ouverture en faveur des femmes voulue par Abiy Ahmed. “Si les changements réalisés actuellement en Éthiopie sont menés à la fois par des hommes et des femmes, leur élan aboutira à une Éthiopie libre de toute discrimination religieuse, ethnique ou basée sur le genre“. Les ministères de la Défense et le nouveau ministère de la Paix, notamment, ont été attribués à des femmes.

    Les femmes, Sahle-Work Zewde en a justement fait la priorité de son mandat de six ans (renouvelable une fois). “Durant mon mandat, je me concentrerai sur le rôle des femmes en vue d’assurer la paix, ainsi que sur les bénéfices de la paix pour les femmes. J’appelle le gouvernement à éradiquer la pauvreté avec la pleine participation des femmes, car c’est une source d’instabilité”, a t-elle déclaré jeudi.

    Seule cheffe d’État en exercice du continent

    À 68 ans, la nouvelle présidente a derrière elle une longue carrière de diplomate. Elle était jusque-là représentante spéciale du secrétaire général de l’ONU Antonio Guterres auprès de l’Union africaine (UA). Auparavant, elle avait été ambassadrice en France, à Djibouti, au Sénégal, et la représentante permanente de l’Éthiopie auprès de l’Autorité intergouvernementale pour le développement (Igad), le bloc régional est-africain.

    Francophone et francophile, Sahle-Work Zewde est une ancienne élève du lycée franco-éthiopien Guébré-Mariam et a fait une partie de ses études à Montpellier.

    La nouvelle présidente de l’Éthiopieestla seule femme actuellement chef d’État sur le continent africain. Avant elle, Ellen Johnson Sirleaf était devenue, en 2005, la première présidente élue du Libéria et d’Afrique (avant de céder le pouvoir à George Weah début 2018). Par la suite, il y eut aussi l’ancienne présidente mauricienne Ameenah Gurib-Fakim emportée par un scandale financier il y a quelques mois, et Joyce Banda au Malawi de 2012 à 2014.

    La nomination de Sahle-Work Zewde a été saluée par le Conseil de sécurité à New York où la nouvelle a suscité les applaudissements des diplomates réunis pour un débat du Conseil sur “les femmes, la paix et la sécurité”.

    “Félicitations Madame la présidente ! Les femmes font vraiment la différence. Nous sommes fiers de vous !”, s’est pour sa part enthousiasmée sur Twitter la présidente de l’Assemblée générale des Nations unies,Maria Fernanda Espinosa Garces.

    Avec AFP

    Première publication : 25/10/2018

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