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  • comment le TP Mazembe est devenu un géant du football en Afrique

    comment le TP Mazembe est devenu un géant du football en Afrique

    charles-musonda-nomme-selectionneur-adjoint-du-tp-mazembe-Le TP Mazembe affrontera ce samedi, à Lubumbashi, un autre mastodonte du football, le Zamalek SC (Égypte). Retour sur la trajectoire le club congolais qui s’est hissé, au cours de ses 80 années d’existence, parmi les meilleurs d’Afrique.

    Les supporters des Corbeaux s’en donneront à coeur joie. L’occasion ? Un match de Ligue des Champions à… Lubumbashi samedi 30 novembre. Le TP Mazembe affrontera ce jour-là un autre grand d’Afrique, le Zamalek SC (Égypte), qui détient lui aussi cinq titres remportés dans cette compétition.

    Alors que le TP Mazembe fête son 80e anniversaire, l’affiche entre les deux mastodontes est la meilleure des publicités. Moïse Katumbi, s’il ne boude pas son plaisir lorsque son club remporte le championnat de la République démocratique du Congo (RDC) aux dépens de l’AS Vita Club et du DC Motema Pembe, le chairman vibre surtout pour la Ligue des Champions.

    Cinq Ligues des Champions

    Quand Moïse Katumbi est né, en 1964, la Ligue des Champions était alors appelée Coupe des clubs champions. En 1967, le TP Mazembe éjecte de la plus haute marche du podium les Ghanéens de l’Asante Kotoko (1-1, 2-2) et en 1968, il ravit la victoire aux Togolais de l’Etoile Filante de Lomé (5-0, 1-4).

    Ensuite, pendant plus de trente ans, le club se contentera de quelques « sucreries ». plusieurs titres nationaux (sept championnats, trois coupes), et une victoire en Coupe d’Afrique des vainqueurs de coupe en 1980, une compétition aujourd’hui défunte, viendront rassasier les fans des Corbeaux.

    Quand le Français Diego Garzitto accepte de s’engager avec Mazembe en 2003, le club vivote. « J’avais rencontré Katumbi , qui avait repris le club en 1997, à Bruxelles, où il était déjà en exil. On sentait qu’il avait de l’ambition, mais pas beaucoup de moyens. Cependant, il voyait à long terme, il savait qu’il lui faudrait du temps ».

    À Lubumbashi, Garzitto gagne alors 4 000 euros, et les joueurs rarement plus de 400 ou 500 euros. Les structures d’entraînement sont quasi inexistantes, les équipements pour les joueurs rares et précieux. « Je suis resté un an. Quand Katumbi m’a demandé de revenir, en 2008, les choses avaient changé », poursuit-il.

    Évolution

    Le Boss est sur place, et les moyens augmentent. Garzitto empoche « trois ou quatre fois plus qu’en 2003 », les joueurs touchent des salaires très confortables. « Ce n’était pas encore l’opulence, mais ce n’était plus comparable. On voyait qu’il y avait eu du travail, que le président mettait de l’argent dans le club. Lors de mon premier passage, on avait recruté certains jeunes joueurs. Cinq ans plus tard, la plupart était toujours là, avec de l’expérience en plus ».

    Et 31 ans après la conquête de la dernière Ligue des Champions, le TP Mazembe se réinstalle sur le toit de l’Afrique, face aux Nigérians de Heartland FC (1-2, 1-0).

    Kidiaba, Mputu, Mihayo (l’actuel entraîneur) ou Kaluyituka rejoignent leurs aînés Kalala, Tshinabu, Nyembo ou Saidi, au rang des héros locaux.

    La nouvelle histoire des Corbeaux est en marche, et Katumbi poursuit son entreprise de consolidation d’un édifice adulé, détesté ou envié.

    En 2010, les Congolais conservent leur titre contre l’Espérance Tunis (5-0, 1-1) et atteignent quelques semaines plus tard la finale de la Coupe du Monde des clubs à Abu Dhabi, où l’Inter Milan d’un certain Samuel Eto’o, buteur ce jour-là, fracasse les rêves des Africains (3-0).

    Culture du succès

    La décennie qui s’ouvre consacre le TP Mazembe au niveau continental. Arrivé en 2013, Patrice Carteron, qui restera à Lubumbashi jusqu’en décembre 2015, a été à la fois un acteur actif et un observateur attentif de l’évolution du club subsaharien le plus titré sur la scène africaine.

    « Il y a une culture du succès. Pour beaucoup de Congolais, Katumbi est un exemple de réussite, dans un pays immense, où il y a à la fois d’énormes richesses et une grande pauvreté. Faire du TP Mazembe une formation capable de rivaliser avec les équipes d’Afrique du Nord, ce n’était pas gagné. On sent que c’est un club respecté. Le fait d’arriver dans un avion privé, aux couleurs du club, ça en impose. Quand on voyageait en RDC, moi qui n’ai jamais voulu me mêler de politique interne, j’ai quand même compris que le TP Mazembe, au moins à l’époque de Joseph Kabila, était perçu comme le club de l’opposition, en raison de la personnalité de son président, et qu’on lui mettait parfois des bâtons dans les roues, car ses victoires gênaient », explique le Français, qui a remporté la dernière Ligue des Champions des Corbeaux en 2015 (2-1, 2-0 face à l’USM Alger).

    « Il a construit un stade de 20 000 places, et a annoncé qu’il allait en faire un nouveau de 50 000. L’effectif dispose d’un centre d’entraînement moderne, il y a une académie qui fonctionne bien. Ce qu’il a réussi à faire en si peu de temps, doter le TPM de structures comparables à celles d’un bon club européen, nouer des partenariats avec Anderlecht ou Clermont Foot, cela prouve qu’il y a une vision.»

    « Le TP Mazembe doit être un exemple »

    Pendant l’exil européen de Moïse Katumbi, les Corbeaux ont tout de même gagné deux fois la Coupe de la CAF (2016, 2017) et le championnat national à trois reprises (2016, 2017, 2019).

    Le budget (entre 7 et 8 M€ selon certaines sources) n’est plus aussi élevé qu’avant son départ forcé, mais le train de vie du club est assuré. Les joueurs perçoivent des salaires très confortables, pouvant grimper jusqu’à 15 000 ou 20 000 euros, et les primes sont parfois généreuses.

    « Katumbi est un président très présent, mais qui, contrairement à d’autres, connaît bien le football. On pouvait ne pas être d’accord, mais il n’a jamais cherché à m’imposer des joueurs », ajoute Carteron.

    Aujourd’hui, le TP Mazembe « devrait être pris comme exemple par d’autres clubs subsahariens, ce qui favoriserait le développement du football en Afrique. C’est une fierté pour les Congolais qu’il soit au niveau où il est et qu’il soit devenu un fleuron sur le continent », conclut Constant Omari, le président de la fédération Congolaise de Football (FECOFA).

    Avec JA

  • Mondial 2018 : fin de la 2e journée des éliminatoires dans la zone Afrique

    Mondial 2018 : fin de la 2e journée des éliminatoires dans la zone Afrique

    Léopards 6-GROUPE A : la RDC se place première du groupe

    La RD Congo et la Tunisie se partagent la 1ère place. Les 2 sélections doivent cette performance À leur succès en déplacement. La Tunisie en Algérie face à la Libye 1-0 et les léopards 2-1 à Conakry devant la Guinée.

    GROUPE B : Le Nigéria au top, l’Algérie en grand danger.

    Le Nigéria a poussé un peu plus l’Algérie dans la crise en la dominant 3-1 samedi et est en bonne voie pour la qualification pour le Mondial-2018, tandis que l’autre choc de la soirée Maroc-Côte d’Ivoire a accouché d’un petit nul (0-0) qui arrange les Ivoiriens.

    Après leur succès en Zambie, les Nigérians se sont imposés à domicile 3-1 face à l’Algérie sur un doublé de Victor Moses et un but de John Obi Mikel (42e). Avec six points, le Nigéria est idéalement placé pour aller décrocher l’unique billet qualificatif pour le Mondial russe. Chez les Fennecs, l’arrivée du Belge Georges Leekens en remplacement du précédent sélectionneur Milovan Rajevac n’a pas servi de déclic. Déjà tenus en échec lors de la réception du Cameroun (1-1), les Algériens ont toujours les mêmes difficultés en défense et sont en grand danger avec un seul petit point, à égalité avec la Zambie.

    Le Cameroun est 2e, avec 2 points et des regrets, après le nul à domicile face aux Zambiens (1-1). Les Lions indomptables ont poussé pour arracher la victoire en fin de match, sans y parvenir.

    GROUPE C : La Côte d’Ivoire se place !

    On attendait beaucoup des retrouvailles des Ivoiriens avec Hervé Renard, l’ancien sélectionneur des Éléphants désormais à la tête du Maroc. Finalement, le match s’est conclu sur un petit 0-0 à Marrakech. Un nul à l’extérieur qui arrange la Côte d’Ivoire, privée samedi d’un joueur majeur dans chaque ligne: Bailly en défense, Seri au milieu, et le capitaine Gervinho en attaque. Avec quatre points, les Eléphants sont toujours seuls en tête de leur groupe C, puisque le Mali (1 point) et le Gabon (2e, 2 pts) de Pierre-Emerick Aubameyang ont fait match nul eux aussi 0-0.

    Rien n’est fait dans ce groupe resserré mais décevant, où ni les Marocains (2 pts) ni les Gabonais n’ont réussi à marquer depuis le début des Éliminatoires.

    GROUPE D : Coup d’arrêt pour le Sénégal

    Le Sénégal, qui restait sur une série de six victoires internationales de rang, a connu une désillusion en Afrique du Sud. Les Lions de la Teranga étaient bien entrés dans la partie, mais ne se sont pas remis d’un penalty contestable accordé par l’arbitre pour l’ouverture du score des Bafana Bafana (43e). Ils ont encaissé dans la foulée un deuxième but (45e+1) et se sont finalement inclinés 2-1. Les voilà troisièmes de leur groupe D avec leurs trois unités.

    L’Afrique du Sud (4 pts) est en tête, a égalité avec le Burkina qui a réussi le bon coup de la soirée en s’imposant 2-0 sur le terrain du Cap-Vert, lanterne rouge. La double confrontation entre le Burkina et le Sénégal fin août et début septembre s’annonce cruciale.

    GROUPE E : L’Egypte est en tête.

    Les pharaons n’ont pas tremblé devant les black stars en s’imposant 2-0 grâce à Mohamed Salah sur penalty et Abdallah El Said, une victoire qui les placent en tête de ce groupe E avec 6 points. L’Ouganda a réalisé une belle opération à domicile en battant le Congo 1-0 sur un but de Farouk Miya. Les Ougandais qui avaient créé la surprise en tenant tête au Ghana lors de la première journée (0-0) sont à la 2ème place avec 4 points.

    Elisée Hounkpatin- VOA

  • Coupe du monde 2018: les dates du 2e tour aller en Afrique

    Coupe du monde 2018: les dates du 2e tour aller en Afrique

    Fifa-Le 2e tour des éliminatoires africaines pour la Coupe du monde 2018 se déroule du 9 au 17 novembre 2015. Voici les dates des vingt matches aller, dont Niger-Cameroun, Burundi-RD Congo, Bénin-Burkina Faso, Madagascar-Sénégal et Mauritanie-Tunisie.

    COUPE DU MONDE 2018: 2e TOUR ALLER DES ELIMINATOIRES

    Mercredi 11 novembre

    Soudan – Zambie, à Khartoum
    Mozambique – Gabon, à Maputo

    Jeudi 12 novembre

    Maroc – Guinée équatoriale, à Agadir
    Burundi – RD Congo, à Bujumbura
    Bénin – Burkina Faso, à Cotonou
    Togo – Ouganda, à Lomé
    Namibie – Guinée, à Windhoek

    Vendredi 13 novembre

    Comores – Ghana, à Moroni
    Madagascar – Sénégal, à Antananarivo
    Libye – Rwanda, à Sfax (Tunisie)
    Mauritanie – Tunisie, à Nouakchott
    Liberia – Côte d’Ivoire, à Monrovia
    Kenya – Cap-Vert, à Nairobi
    Angola – Afrique du Sud, à Benguela
    Swaziland – Nigeria, à Lobamba
    Niger – Cameroun, à Niamey

    Samedi 14 novembre

    Botswana – Mali, à Francistown
    Tchad – Egypte, à Ndjamena
    Tanzanie – Algérie, à Dar es Salaam
    Ethiopie – Congo, à Addis Abeba

    (Sources : fédérations et fifa.com)

    NB : les 20 matches retour auront lieu entre le 15 et le 17 novembre. Les vingt équipes qualifiéesseront réparties dans cinq groupes de quatre. A la fin d’un mini-championnat, disputé entre octobre 2016 et novembre 2017, le premier de chaque groupe sera qualifié pour la Coupe du monde 2018 en Russie.

    rfi

  • Joseph Blatter réélu à la tête de la Fifa

    Joseph Blatter réélu à la tête de la Fifa

    Joseph-FIFA-Joseph Blatter a été réélu ce vendredi président de la Fifa lors du 65e congrès de l’organisation, après le retrait du second tour de l’élection de son unique adversaire, le prince jordanien Ali Bin Al Hussein. A la tête de l’instance dirigeante du football mondial depuis 1998, Joseph Blatter entame à 79 ans son cinquième mandat.

    « Je promets de donner à mon successeur une Fifa plus forte ». Tels ont été les premiers mots de Joseph Blatter après sa réélection à la tête de l’organisation en pleine tempête, suite à la révélation mercredi d’un vaste scandale de corruption. Le Suisse a été réélu pour un cinquième mandat de quatre ans.

    Lors de son discours, Joseph Blatter s’est vu en capitaine d’une fédération dont il n’entend pas faire dévier le cap : « Je vous remercie d’avoir accepté de me laisser pour quatre nouvelles années les commandes de ce bateau nommé Fifa. Ce bateau, nous allons l’amener en mer, l’amener sur la plage, l’amener partout où l’on peut jouer au foot, mais nous devons y travailler et travailler pour l’avenir de la Fifa. Et je vous promets qu’à la fin de mon mandat, je laisserai une Fifa forte à mon successeur. Mais nous devons travailler ensemble. »

    Son unique adversaire, le prince jordanien Ali Bin Al Hussein, avait pourtant réussi à le pousser vers un second tour. Au premier, Sepp Blatter avait obtenu 133 voix, soit sept de moins que les 140 voix nécessaires pour obtenir la majorité des deux-tiers synonyme de victoire. Mais, coup de théâtre, alors que les votants s’apprêtaient à se rediriger vers les isoloirs, le prince Ali est venu à la tribune pour annoncer qu’il n’irait pas plus loin. Avec 73 voix, il avait pourtant obtenu un résultat bien meilleur que ce qu’il aurait pu mathématiquement espérer.

    Cette victoire de Sepp Blatter était attendue, bien que le président de l’UEFA Michel Platini ait appelé jeudi 28 mai à voter pour le candidat jordanien. Les résultats du premier tour sonnent tout de même comme un avertissement pour l’ensemble de sa gestion. Il sera donc particulièrement surveillé pour les quatre prochaines années.

    Lors du scrutin précédent, en 2011, Joseph Blatter avait été élu avec près de 90 % des voix. Il était le seul candidat en lice, après le forfait du président de la Confédération asiatique Mohammed Bin Hamman. Celui-ci avait dû se retirer quelques jours avant l’élection et avait été suspendu à vie pour des achats de voix dans sa campagne.
    (rfi)