Tag: gouvernement

  • Trop des cas de malnutrition dans les prisons en RDC

    Trop des cas de malnutrition dans les prisons en RDC

    Dans la province de l’Ituri, à l’Est de la République démocratique du Congo, plus de 500 cas de malnutrition ont été rapportés dans la prison centrale de Bunia.

    Deux détenus sont même morts de faim en début de semaine. Le directeur de l’établissement pénitentiaire a lancé un appel au gouvernement congolais pour qu’il libère des crédits permettant d’acheter les rations alimentaires des détenus.

    Cela fait déjà quatre mois que les détenus incarcérés dans le centre pénitentiaire de Bunia lancent un cri de détresse aux autorités par manque de nourriture et de  médicaments.

    Un des prisonniers de Bunia avoue qu’il traverse un des pires moments de sa vie. Celui-ci, comme ses codétenus, n’a droit qu’à un seul gobelet de bouillie tous les trois jours :

    Nous souffrons beaucoup ici en prison. Nous n’avons pas de nourriture,  pas de médicaments et nous n’avons rien ou dormir. Nous ne recevons qu’un seul gobelet de bouillie toutes les 72 heures. Nous demandons l’implication des autorités. C’est vrai que nous sommes prisonniers mais l’Etat doit prendre ses responsabilités pour résoudre cette grave carence alimentaire.

    Selon le directeur de la prison : la faute est de l’Etat congolais qui tous les trois mois devrait envoyer une subvention pour l’achat des rations alimentaires mais depuis le début de  cette année, aucune somme n’a été virée par les autorités congolaises pour la nourriture en faveur des prisonniers de Bunia :

    La seule solution à ce problème revient aux autorités du pays c’est-a dire le gouvernement doit envoyer le fond alloué aux prisonniers comme il le faisait avant. Cela aidera ces gens qui sont en détresse.

    En plus du problème alimentaire, la prison centrale de Bunia fait face à une surpopulation carcérale. Cet établissement qui devait accueillir 220 détenus en abrite désormais plus de 1300.

    Cette promiscuité a été à la base de plusieurs épidémies comme la diarrhée qui a causé en 2018 le décès de onze détenus dans cette même prison.

    Cette situation est générale dans toutes les prisons de la R.D.C. Prenons le cas de la prison centrale de Makala à Kinshasa, la situation n’est pas du tout meilleure. Avec une capacité initiale de 1500 détenus, elle en héberge actuellement plus de 8000.

    Les O.N.G. s’inquiètent du sort des prisonniers et accusent le gouvernement congolais  de ne pas accorder d’attention aux prisons du pays.

    Le vice-ministre de la Justice, Bernard Takahishe, affirme que le gouvernement a pourtant débloqué les fonds et qu’il va nommer une commission d’enquête pour faire la lumière sur leur utilisation.

    Avec DW

  • DGI: Reprise du prélèvement des impôts sur le revenu des ce mois de Mai

    DGI: Reprise du prélèvement des impôts sur le revenu des ce mois de Mai

    Le gouvernement se rétracte et renoue avec la perception de l’impôt sur le revenu (IPR) en pleine crise de coronavirus. Depuis avril dernier, les autorités, voulant atténuer les effets néfastes de la pandémie sur les fonctionnaires, avaient décidé de suspendre le prélèvement de 15% du salaire et les primes des fonctionnaires et agents de l’État.

    La mesure avait été prise en fin mars par le gouvernement. La suspension du prélèvement de l’impôt sur le revenu devait durer trois mois, à partir de la paie d’avril. L’IPR sera donc rétabli dès ce mois de mai.  Pour la direction générale des impôts, ce sera la fin d’un manque à gagner. Selon l’un des directeurs de cette régie financière, cette mesure avait déjà coûté plus de 11 millions de dollars aux caisses de l’État, qui enregistre déjà d’énormes déficits.

    Dans sa lettre qui annonce la reprise du prélèvement, le ministre des Finances, José Sele Yalaghuli mentionne les relations entre le gouvernement et Fonds monétaire international.  Kinshasa avait promis au FMI d’accroître ses recettes, notamment en élargissement de l’assiette de l’IPR.

    L’institution internationale avait aussi demandé au pays, avant de l’accepter dans un nouveau programme, de mieux gérer ses dépenses et de faire preuve de plus de transparence. La RDC manque aujourd’hui cruellement de recettes, avec la fermeture des frontières et la réduction de la production minière. Cette explication du Premier ministre, Sylvestre Ilunga, devant l’Assemblée nationale est loin de satisfaire les syndicats. En janvier, ils avaient menacé de faire grève, notamment du côté de la fonction publique, qui a vu réduire de 15%, le montant de ses primes, principales sources de revenus.

    Pour l’un de ces responsables syndicaux, le volte face du gouvernement est « non seulement suicidaire, mais aussi discriminatoire ». Plutôt que de prélever 11 millions sur les maigres salaires des fonctionnaires, ce responsable suggère au gouvernement de réduire le train de vie des institutions. Selon la société civile congolaise, la présidence, les gouvernements et assemblées au niveau national comme provincial coûteraient chaque année plus d’un milliard de dollars à l’État.

    lavdc avec rfi

  • Les évêques catholiques haussent le ton contre le pouvoir

    Les évêques catholiques haussent le ton contre le pouvoir

    -Anciens médiateurs entre l’opposition et le pouvoir, les évêques ont fait une déclaration musclée. S’ils se sont dits satisfaits de quelques actions du président Tshisekedi, ils ont émis des critiques acerbes contre la coalition au pouvoir.

    Avec notre correspondant à Kinshasa, Pascal Mulegwa

    Les évêques congolais se sont réunis du 24 au 28 février pour plancher sur la situation du pays. Ils ont notamment salué la mise en œuvre de la gratuité de l’enseignement primaire et des « avancées significatives » en matière de liberté d’expression, ainsi que le retour de la RDC sur le plan international.
    Mais ils ont aussi listé leurs inquiétudes, tout particulièrement les dysfonctionnements au sein de l’appareil d’État. « Beaucoup de problèmes auxquels le pays est confronté restent sans solution adéquate, à cause de la crise qui mine la coalition. Il est inacceptable que le pays soit pris en otage par un accord qui, du reste, est occulte », a estimé l’abbé Donatien Nshole, le secrétaire général de l’épiscopat congolais.
    La Conférence épiscopale nationale du Congo (Cenco) dit ne pas être intéressée par les contours de l’accord entre Félix Tshisekedi et son prédécesseur, mais elle reste convaincue que cet accord est à l’origine des tensions actuelles. Les prélats sont d’autant plus préoccupés qu’ils disent avoir constaté une mauvaise gestion des finances publiques et redoutent des détournements.

    « Nous assistons à un enrichissement injustifié et scandaleux d’une poignée d’acteurs politiques, au détriment de la grande majorité de la population. La corruption et le détournement de deniers publics persistent. Ces détournements sont l’œuvre de ceux-là mêmes qui sont appelés à être des garants du bien commun », ajoute Donatien Nshole.
    Les évêques, déjà irrités par la non-tenue des élections locales, ont appelé les populations à « demeurer vigilantes » dans l’exercice du contrôle citoyen des institutions.

    Avec RFI

     

  • Le Gouvernement réduit son budget de moitié

    Le Gouvernement réduit son budget de moitié

    -La République démocratique du Congo (RDC) doit revoir son budget 2020 à la baisse de près de moitié, a annoncé lundi le ministère des Finances. Un coup dur pour les grands projets anti-pauvreté du président Félix Tshisekedi.

    « La loi de finances 2020 » prévoyait un budget de 10,59 milliards de dollars (au taux actuel du franc congolais) pour quelque 80 millions d’habitants, dont les 2/3 vivent avec moins de deux dollars par jour, sans la moindre protection sociale.

    Cependant, le « plan de trésorerie », qui tient compte de l’exécution du budget, ne prévoit plus que 5,45 milliards de dollars de dépenses, selon un communiqué du ministère des Finances, et des recettes un peu moindres. Ce « plan de trésorerie » prend en compte « des tendances défavorables de la conjoncture actuelle », note le ministère. Et notamment « les effets décalés résultant de l’effondrement au dernier trimestre 2018 du cours du cobalt », un minerai dont la RDC est le premier producteur mondial.

    Le budget initial de 11 milliards manquait de « réalisme », avait prévenu le Fonds monétaire international (FMI), qui a accordé en décembre à la RDC une ligne de crédit d’urgence de 368,4 millions de dollars pour « ses besoins urgents en matière de balance des paiements ».

    Ce budget devait financer le chantier titanesque de la gratuité de l’enseignement primaire dans les écoles publiques lancé en septembre 2019. Son coût a été estimé à 2,6 milliards de dollars. Vendredi, le président Tshisekedi a aussi lancé un « plan national stratégique » pour « la couverture santé universelle », en présence du patron de l’Organisation mondiale de la Santé (OMS).

    « Les citoyens de la RDC sont confrontés à de nombreux problèmes sanitaires: paludisme, rougeole – avec l’un des plus terribles épisodes depuis 50 ans -, malnutrition et maladie à virus Ebola », a rappelé le directeur général de l’OMS Tedros Adhanom Ghebreyesus. « Nous sommes en train de chercher les financements », a assuré le ministre de la Santé Eteni Longondo, envisageant une couverture totale « peut-être après cinq, dix, quinze ans ».

    La RDC est producteur de métaux très convoités (cobalt, cuivre, or, coltan). Sa population est pourtant l’une des plus pauvres du monde, dans ce pays où le président a fait de la lutte contre la corruption un de ses objectifs.

    Avec Libre Afrique

  • La composition du nouveau gouvernement toujours attendue

    La composition du nouveau gouvernement toujours attendue

    -Toujours aucune annonce. Le Premier ministre Sylvestre Ilunga doit rencontrer le président de la République pour lui transmettre la liste des personnes proposées au gouvernement. La nomination de l’équipe ministérielle est attendue cette semaine. Au moins une certitude, les chefs des 21 regroupements et parti politique que compte le FCC ont rencontré le sénateur à vie Joseph Kabila, qui est leur autorité morale pour parler répartition des responsabilités au sein du prochain exécutif.

    Selon des sources proches du FCC, la répartition des postes ministériels s’est faite au prorata du nombre des députés dont dispose chaque entité à l’Assemblée nationale.

    Ainsi, avec ses 118 élus nationaux, le PPRD se réserve la part du lion :11 ministres et 3 vice-ministres. Suivi du regroupement politique AAB qui, lui, pourrait avoir trois ministres et un vice-ministre, les autres devant  se contenter d’un ou deux ministres ou encore un vice-ministre, selon la même source.

    Trois regroupements qui ne sont pas représentés au parlement, ne pourront donc pas siéger dans l’exécutif. Par contre, les dissidents de l’AFDC et Alliés qui sont restés fidèles à Kabila pourront intégrer le gouvernement, l’ex-président devant bénéficier d’un quota de 10 % sur les 42 postes réservés à sa famille politique.

    Cependant, la confection des listes des candidats au gouvernement a provoqué une scission dans le regroupement politique Palu et Alliés. Son premier vice- président, Elvis Mutiri et deux autres responsables, Henri Thomas Lokondo et Richelieu Lumumba, ne sont pas d’accord avec le secrétaire général du Palu qui n’a transmis à la coordination de la famille politique que des noms des candidats du seul parti de feu Antoine Gizenga pour faire partie du gouvernement..

  • Samy Badibanga publie son gouvernement

    Samy Badibanga publie son gouvernement

    -Le premier ministre, Samy Badibanga a publié, lundi 19 décembre, son gouvernement composé de trois vice-premiers ministres, sept ministres d’Etat, trente-quatre ministres et vingt-trois vice-ministres. Parmi les vice-premiers ministres, She Okitundu s’occupe des Affaires Etrangères et Intégration regionale. Emmanuel Ramazani Shadari et José Makila s’occupent respectivement de l’Intérieur et Transport et Voies de communication.

     

     

    7 ministres d’Etat font partie du gouvernement Badibanga. Il s’agit de

    1. Alexis Thambwe Mwamba : Justice et Garde des sceaux

    2. Kangudia Mbayi Pierre : Budget

    3. Bahati Lukwebo : Economie nationale

    4. Jean Lucien Bussa : Plan

    5. Lambert Matuku : Emploi Travail et prévoyance sociale :

    6. Azarias Rubrewa :Décentralisation et Reforme institutionnelle :

    7. Michel Bongongo Ikoli : Fonction publique.

    Voici la liste complète des membres du gouvernement :

    Vice-premiers ministres :

    1. Affaires Etrangères et Intégration régionale : M. She Okitundu
    2. Intérieur : M. Emmanuel Ramazani Shadari
    3. Transport et Voies de communication : M. José Makila

    Ministres d’Etat

    1. Justice et Garde des sceaux : Alexis Thambwe Mwamba
    2. Budget : Kangudia Mbayi Pierre
    3. Economie nationale : Bahati Lukwebo
    4. Plan : Jean Lucien Bussa
    5. Emploi, Travail et prévoyance sociale : Lambert Matuku
    6. Décentralisation et Réforme institutionnelle : Azarias Rubrewa
    7. Fonction publique : Michel Bongongo Ikoli.

    Ministres

    1. Défense nationale, anciens combattant et Réinsertion : Crispin Atama Tabe
    2. Finances : Henri Yav Mulang
    3. Communication et médias : Lambert Mende
    4. Postes, télécommunication et NTIC : Ami Ambatombe Nyongolo
    5. Portefeuille :Wivine Munga
    6. Relation avec le Parlement: Justin Bitakwira
    7. Affaires foncières : Felix Kabange Numbi
    8. Infrastructures, Travaux publics et reconstruction: Thomas Luhaka Lusaka
    9. Urbanisme et Habitat : Joseph  Kokonyangi
    10. Mines : Martin Kabwelulu
    11. Hydrocarbures : Aimé Ngoy Mukena
    12. Industrie : Marcel Ilunga Lehu
    13. Energie et ressources hydrauliques : Pierre Anatole Matusila
    14. Tourisme : André Moke Sanza
    15. Petites et moyennes entreprises : Eugène Serufuli Ngayabaseka
    16. Coopération au développement : Clément Kanku Bukasa
    17. Commerce extérieur : Boji Sangara Bamanyirue Aimé
    18. Agriculture: Patrick Mayombe Mumbioko
    19. EPSP: Gaston Musemena
    20. Genre, enfant et famille : Marie Louise Mwange
    21. Affaire sociales, solidarité et action humanitaires : Paluku Kisaka Yereyere
    22. Sports : Willy Bakonga
    23. Environnement et développement durable : Atis Kabongo Kalonji
    24. Enseignement supérieur universitaire : Steves Mbikayi Mabuluki
    25. Formation professionnelle, métiers et Artisanats : Guy Mikulu Pombo
    26. Recherche scientifique : Bamboka Lobendi
    27. Développement Rural : Martine Ntumba Bukasa
    28. Droits Humains : Mme Marie Ange Mushobueka
    29. Santé : M. Holly Ilunga Kalonga
    30. Jeunesse et Initiation à la nouvelle citoyenneté : Mme Maguy Kiala Bolenga
    31. Pêche et élevage : Jean Marie Bulambo Kilosho
    32. Affaires coutumières : Venant Tshipasa Vangi
    33. Cultures et Arts : Sylvain Maurice Masheke
    34. Ministre Délégué auprès du Premier ministre : Fidèle Ntingu Bayi.

    Vice-ministres :

    1. Affaires Étrangères : M. Yves kisombe
    2. Congolais de l’étranger : M. Emmanuel Ilunga Kasongo
    3. Intérieur : M. Basile Olongo
    4. Transports et voies de communication : M. Samy Adubango.
    5. Justice: M. Kiove kola Edouard
    6. Budget: M. Willy Ngoposs Sunzel
    7. Environnement : M. Agée Matembo
    8. Plan : M. Franck Mwedi Apenela
    9. Travail et prévoyance sociale : Arthur Sedea
    10. Décentralisation et réforme institutionnelle : M. Montana Mpuku Autaine
    11. Défense nationale : M. Corneille Maswaswa.
    12. Finances : M. Tharcisse Loseke Nembalemba
    13. Télécommunications et Nouvelles technologies de l’Information et de la communication : M. Isidore Omari Kampene
    14. Portefeuille : M. Omer Egbake Yangembe
    15. Infrastructures : M. Papy Matenzolo
    16. Urbanisme : M. Zachée Rugabisha
    17. Énergie et ressources hydrauliques : M. Willy Mishiki
    18. Coopération au développement : M. John Kwete
    19. Commerce extérieur: Mme Nathalie Mbul
    20. Agriculture : M. Noël Botakile
    21. Économie : Mme Bishumu Akupendayi
    22. Enseignement Supérieur et universitaire : M. Christophe Mboso Nkodia
    23. Santé : Mme Maguy Rwakabuba.