Tag: Mali

  • Le chef de la faction Al-Mansour Ag Alkassim visé dans un raid de Barkhane

    Le chef de la faction Al-Mansour Ag Alkassim visé dans un raid de Barkhane

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  • Mali: début des concertations sur la réforme territoriale

    Mali: début des concertations sur la réforme territoriale


    Par
    RFI

    Publié le 14-11-2018
    Modifié le 14-11-2018 à 13:02

    Au Mali, des concertations régionales ont débuté le 13 novembre sur tout le territoire national pour évoquer la réorganisation territoriale. La crise malienne multidimensionnelle de 2012 a montré que la politique nationale de décentralisation pouvait être approfondie. Plusieurs associations, organisations et partis politiques maliens participent à ces rencontres mais plusieurs partis d’opposition les boycottent cependant.

    Les concertations régionales se tiennent pour trois jours dans dix localités maliennes, y compris dans la ville de Kidal, aux mains des ex-rebelles. Les associations et les partis politiques qui participent à ces rencontres vont passer au peigne fin les avant-projets de loi préparés par l’Etat, notamment sur le redécoupage territorial dans le vaste territoire du Mali.

    Lors de la cérémonie d’ouverture de la rencontre dans la capitale Bamako, le Premier ministre malien, Soumeylou Boubèye Maïga, a détaillé les objectifs des concertations : « Rendre irréversible la nature de centralité de notre République, approfondir la proximité de l’administration avec les administrés, de manière à rendre plus efficace l’action publique dans les différents secteurs et de manière à rendre aussi plus rationnelle l’organisation administrative. »

    Mais plusieurs partis politiques de l’opposition malienne boycottent la rencontre. « Nous considérons que les réformes envisagées sont incontournables », explique Maître Mountaga Tall, le président du Congrès national d’initiative démocratique (CNID) et candidat à la dernière présidentielle.

    « Mais nous pensons en notre âme et conscience que le délai imparti est très insuffisant. Nous ne pensons pas que ces réformes majeures pour notre pays puissent se faire en si peu de temps. C’est pour cela que nous avons suggéré que l’on mette les choses à l’endroit, en commençant par le dialogue politique inclusif. »

    ►A lire aussi: Mali: le nouveau découpage administratif au cœur d’une polémique

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  • Mali: la première étape du DDR commence timidement

    Mali: la première étape du DDR commence timidement


    Par
    RFI

    Publié le 10-11-2018
    Modifié le 10-11-2018 à 04:26

    Au Mali, la première étape de la démobilisation, le désarmement et la réinsertion (le DDR) des anciens combattants a commencé timidement, notamment à Gao et Kidal, au nord du pays. Les premiers combattants ont été enregistrés. Alors que mardi 6 novembre la cérémonie de lancement du programme de DDR s’était déroulée sans engouement.

    A Gao, 32 anciens combattants ont été enregistrés vendredi selon le colonel Fousseini Keita alors que le DDR a ouvert dans la cité des askia avec deux jours de retard. A Kidal, des membres des groupes armés se sont présentés dès le milieu de semaine, tandis qu’à Tombouctou, personne n’a encore pointé, les combattants ne sont pas attendus avant lundi, explique Zahabi Ould Sidi Mohamed, le président de la commission du DDR.

    Gao, Kidal et Tombouctou sont les premières localités ciblées par ce programme de démobilisation, désarmement et réinsertion des anciens rebelles, qui jusqu’au 30 novembre concerne les éléments des patrouilles mixtes, les MOC.

    Si ce programme est en retard, c’est parce que la question des grades reste sensible. Après deux réunions à Bamako ce jeudi, au moins une inquiétude a été résolue : les bataillons du MOC garderont leurs grades acquis dans les groupes non-étatiques lors de leur intégration dans l’armée, à condition de passer les tests, l’enregistrement biométrique et l’audition devant la Commission des droits de l’homme.

    Mais pour les chefs du MOC qui se sont attribué des galons, les discussions sont en cours, assure Zahabi Ould Sidi Mohamed.

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  • Mali: l’armée rétablit la situation à Banamba après une poussée jihadiste

    Mali: l’armée rétablit la situation à Banamba après une poussée jihadiste


    Par
    RFI

    Publié le 08-11-2018
    Modifié le 08-11-2018 à 06:46

    Arrestations de présumés jihadistes, réouvertures d’écoles… L’armée malienne a déployé un important dispositif à moins de 200 km à l’ouest de Bamako où la pression de terroristes présumés avait contraint à la fermeture de quelques dizaines d’écoles qui dispensaient les cours en français.

    C’est le chef d’état-major des armées maliennes lui-même qui a coordonné les préparatifs de l’intervention militaire. Le général M’Bemba Moussa Keita a dépêché des troupes dans les environs de Banamba. L’opération a été qualifiée « de grande envergure » : les témoins civils sur place parle de « plusieurs dizaines de militaires », ainsi que du matériel.

    Ecoles sécurisées

    Dans deux localités, très rapidement, les écoles fermées par de présumés jiahdistes, ont été sécurisées par les forces armées maliennes. Selon des témoins, dans une autre localité, l’armée a piégé l’ennemi en arrivant de l’est, alors qu’elle était attendue à l’ouest. L’ennemi rapidement pris ses jambes à son cou. A pied ou à moto, ce fut une véritable débandade.

    Maintenir le calme

    Au moins quinze personnes soupçonnées d’avoir participé aux opérations qui ont conduit à la fermeture des écoles ont été arrêtées et conduites à Bamako. Ce mercredi, des élèves ont repris calmement le chemin de l’école, pour retrouver leurs enseignants.

    Afin de maintenir le calme retrouvé, le ministère malien de la Défense a décidé d’installer un dispositif de sécurité dans plusieurs localités de l’ouest, notamment à Toubakoro Dandougou et Balala.

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  • Mali: de présumés jihadistes font leur loi dans la région de Banamba

    Mali: de présumés jihadistes font leur loi dans la région de Banamba


    Par
    RFI

    Publié le 06-11-2018
    Modifié le 06-11-2018 à 09:12

    Inquiétude à moins de 200 km à l’ouest de Bamako, la capitale du Mali. Non loin de la localité de Banamba, de présumés jihadistes, proches du prédicateur radical Hamadoun Koufa, ont exigé et obtenu, au cours des dix derniers jours, la fermeture d’une vingtaine d’écoles dispensant les cours en français. C’est une première dans cette région. Les jihadistes exigent l’application de la charia et l’enseignement religieux. Du coup, près de 2 000 élèves sont à la maison et ont, par peur, délaissé le chemin de l’école.

    A moto, enturbannés et armés, les jeunes qui se sont présentés comme des jihadistes, fidèles au prédicateur radical Hamadoun Koufa, entendent désormais faire régner leur loi dans plusieurs localités, notamment à Toubacoro, Dondougou, Ingonado et Balala. Nous sommes là, à moins de 200 kilomètres à l’ouest de Bamako, une première.

    Un témoin raconte ce qu’il a vu : « Ils venaient, ils appelaient les gens vers la mosquée. Ils faisaient leurs prêches et puis ils fixaient leurs conditions. Ils exigeaient la fermeture des écoles et la couverture de la tête des femmes avec des voiles, puis de ne pas écouter de la musique, des exigences quoi. »

    Déjà, près de 2 000 élèves ne peuvent plus aller à l’école où les cours sont dispensés en français dans cette zone située non loin de la frontière mauritanienne. Des enseignants menacés par des présumés jihadistes ont de leur côté pris leurs jambes à leur cou pour rallier Bamako ou d’autres localités.

    Les populations et élus locaux réclament plus de présence de l’Etat, plus de présence des forces de sécurité pour faire face à la situation.

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  • Mali: annonce d’une conférence sociale sur fond de revendications

    Mali: annonce d’une conférence sociale sur fond de revendications


    Par
    RFI

    Publié le 03-11-2018
    Modifié le 03-11-2018 à 12:27

    Au Mali, depuis la réélection du président Ibrahim Boubacar Keita, les grèves, les revendications se multiplient dans plusieurs corps de métiers. Le Premier ministre, Soumeylou Boubeye Maïga, a lancé une série de rencontres avec les syndicats, le secteur privé et la société civile. Ces rencontres visent à préparer la conférence sociale prévue en janvier 2019. Il s’agit aussi d’une tentative d’apaisement.

    Il y a bien sûr les magistrats qui viennent de mettre fin à 100 jours de grève. Le syndicat des collectivités territoriales réclame, dans certaines localités, des arriérés de salaire, tout comme des enseignants de la région de Kayes en grève depuis plusieurs jours.

    Il n’y a pas que les grévistes du moment qui sont insatisfaits. Dans le secteur de la santé, les médecins dénoncent toujours le manque de moyens, de matériel et de médicaments dans les hôpitaux publics. Les cheminots exigent la reprise du train. Les cahiers de doléances s’empilent sur les bureaux des ministères de tutelle.

    « Il y a une concentration des mécontentements. Nous n’avons pas vu ça depuis cinq ans », résume Hamadoune Amion Guindo, de la Conférence syndicale des travailleurs du Mali.

    Ce syndicaliste faisait partie de la délégation qui a rencontré le Premier ministre jeudi. Soumeylou Boubeye Maïga a initié une série de rencontres avec les partenaires sociaux. Celles-ci prendront fin la semaine prochaine. Le gouvernement espère sortir ainsi de cette spirale de revendications.

    En janvier 2019, une grande conférence est annoncée, d’abord « pour répartir de façon plus équitable les fruits de la croissance » et ensuite « pour la trêve sociale », affirme-t-on à la Primature.

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  • En Centrafrique, un projet multiconfessionnel réconcilie musulmans et chrétiens

    En Centrafrique, un projet multiconfessionnel réconcilie musulmans et chrétiens

    Afrique

    En Centrafrique, un projet multiconfessionnel réconcilie musulmans et chrétiens

    Vidéo par Pierre AKPRO , Zigoto TCHAYA

    Texte par FRANCE 24

    Dernière modification : 02/11/2018

    En voyage en Centrafrique, le chef de la diplomatie française Jean-Yves Le Drian a assisté à un projet de reconstruction dans un quartier de Bangui, où musulmans et chrétiens travaillent main dans la main.

    Le ministre français des Affaires étrangères Jean Yves Le Drian est arrivé en Centrafrique, vendredi 1er novembre, pour un voyage express de deux jours. Le contexte est tendu dans le pays après la destitution du président de l’Assemblée Nationale et l’ultimatum lancé au Gouvernement par les rebelles de l’ex-Séléka.

    “Aider à ce que ce pays reprenne espoir et se revitalise”

    Malgré ces tensions, le chef de la diplomatie française a pu visiter un projet multiconfessionnel dans le quartier de Boeing, à Bangui. Des déplacés chrétiens et musulmans travaillent ensemble à la rénovation de leur quartier.

    Alors que le spectre d’un conflit politico-religieux est toujours présent dans le pays, l’ONG française Acted s’est lancée pour défi de ressouder la population en aidant les habitants à reconstruire leurs maisons détruites pendant la guerre. Elle a déjà fait rebâtir près d’un millier d’habitations depuis quatre ans.

    “Je suis ému par ce que je vois renaître ce quartier de Boeing, Bimbo 3, avec le soutien de la France pour aider à ce que ce pays reprenne espoir et se revitalise”, a souligné Jean-Yves Le Drian.

    La situation humanitaire reste inquiétante en Centrafrique. D’après les ONG, trois millions de Centrafricains sont en attente d’une aide humanitaire d’urgence. Depuis 2013 – et le déferlement de haine entre rebelles de la coalition Séléka, à dominante musulmane, et groupes antibalaka, prétendant défendre les chrétiens –, la quasi-totalité des habitants de ce pays de 4,5 millions d’habitants, parmi les plus pauvres au monde, vit sous la coupe de groupes armés.

    Première publication : 02/11/2018

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  • Mali: vers une sortie de crise au sein de la magistrature?

    Mali: vers une sortie de crise au sein de la magistrature?


    Par
    RFI

    Publié le 31-10-2018
    Modifié le 31-10-2018 à 03:08

    Un accord partiel a été trouvé au Mali entre magistrats et gouvernement ce mardi. Les représentants de la magistrature malienne réclament depuis le 25 juillet une amélioration des conditions sécuritaires ainsi que des augmentations de salaire. Les magistrats semblent avoir obtenu quelques promesses. Mais pour l’heure, la grève n’est toujours pas levée.

    Les audiences vont-elles bientôt reprendre dans les tribunaux maliens, totalement à l’arrêt depuis plus de 3 mois ? Mardi, à l’issue d’une nouvelle réunion entre syndicats et quatre ministères, celui de la Sécurité, de la Justice, de la Fonction publique et des Finances, les négociations ont avancé; au moins sur l’une des deux revendications, celle de la sécurité, notamment dans les zones instables, au centre et au nord du Mali. « Plus d’agents et des dispositifs renforcés ont été assurés », indique un représentant du ministère de la Justice.

    Toutefois, l’autre revendication, centrale, celle de l’augmentation des salaires, n’a pas reçu d’écho pleinement favorable. Seule la promesse du chef de l’État qu’un effort sera fait pour les magistrats est sur la table. Et leur patience a été sollicitée ; « sans calendrier et sans autre indication », explique un syndicaliste.

    Pour l’heure, un accord partiel a donc été trouvé. Il doit-être soumis pour approbation ou rejet à l’assemblée générale des juges ce jeudi.

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  • Mali: les dessous financiers de la crise de la Céni

    Mali: les dessous financiers de la crise de la Céni


    Par
    RFI

    Publié le 30-10-2018
    Modifié le 30-10-2018 à 05:18

    La crise au sein de la Commission électorale nationale indépendante (Céni) du Mali se poursuit. La semaine dernière, certains membres n’avaient pas hésité à briser la porte du bureau du président officiel Amadou Ba pour assister à un entretien qu’il accordait à la presse. Il y a eu des blessés. Dans la foulée, les frondeurs qui reprochent notamment au président et aux questeurs officiels « une indiscipline budgétaire » ont désigné un nouveau président et un nouveau questeur, non reconnus par les autorités maliennes. Ce lundi, les dessous financiers de la crise se précisent.

    La première affaire concerne l’achat des véhicules des membres de la Céni. D’après nos informations, les 17 véhicules ont coûté environ 715 millions de francs CFA. Une partie de cette somme a été payée car le fournisseur s’impatientait pour le règlement du reliquat. Alors, de l’argent destiné à payer les salaires des représentants de la Céni à l’intérieur du pays a été mobilisé pour éponger cette dette.

    Mais des dessous de table ont-ils été versés ? Certains n’hésitent pas à dire « oui ». Qui sont ceux qui ont touché ? Qui sont ceux à qui, selon une expression locale, « on a mouillé la barbe » ? L’enquête en cours le dira, avec précision. Mais d’ores et déjà, des noms circulent.

    Autre affaire : on cherche toujours à connaître la direction prise par plusieurs centaines de millions de francs CFA confiés à des membres de la Céni dans le cadre de l’organisation de la dernière présidentielle malienne. Un document officiel que nous avons pu consulter laisse des cases vides devant la mention « justifications fournies ».

    L’image de l’institution chargée de veiller à la transparence des élections prend un coup. Et du côté du gouvernement, même si on ne reconnaît pas « le président et le questeur » désignés par les frondeurs, certains n’hésitent à se dire « inquiets » de la tournure des événements.

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  • Mali: deux casques bleus tués dans une attaque dans le Nord

    Mali: deux casques bleus tués dans une attaque dans le Nord


    Par
    RFI

    Publié le 28-10-2018
    Modifié le 28-10-2018 à 08:44

    Deux casques bleus burkinabè ont perdu la vie dans une attaque perpétrée samedi 27 octobre, dans le nord du Mali, par des assaillants non encore identifiés. Une autre attaque a fait trois blessés chez les soldats de la paix dans le centre du pays.

    L’attaque la plus meurtrière s’est déroulée dans la localité malienne de Ber, située près de Tombouctou. Les assaillants ont mené une double opération communément appelée dans le jargon « une attaque complexe ». D’abord contre les positions de la mission de l’ONU avec des tirs à l’arme lourde venant de plusieurs pickups armés de lance-roquette. Ensuite les mêmes assaillants, cette fois à pied, ont poursuivi l’attaque contre les casques bleus.

    Les soldats de la paix les ont finalement repoussés, même s’ils semblent avoir été un peu surpris dans un premier temps. Bilan de l’attaque et de la riposte : deux casques bleus originaires du Burkina Faso tués et cinq autres blessés. Côté assaillants, on dénombre également des victimes.

    Enfin, selon une source médicale à Ber, des enfants ont été blessés par balles.

    Quelques heures après les évènements de Ber, à environ 300 kilomètres au sud de Tombouctou, d’autres casques bleus ont été l’objet d’une attaque à l’engin explosif improvisé : trois d’entre eux, de nationalité togolaise, ont été blessés. Les deux attaques n’ont pas encore été revendiquées, mais les observateurs les qualifient déjà d’attaques terroristes.

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