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  • Rwanda:”Procès de la terreur”- Mutabazi, l’ancien garde du corps de Kagamé, devant les tribunaux

    Rwanda:”Procès de la terreur”- Mutabazi, l’ancien garde du corps de Kagamé, devant les tribunaux

    Paul Kagame du Rwanda
    Paul Kagame du Rwanda

    -Le “procès de la terreur” s’est ouvert au Rwanda le 28 janvier, dont l’enjeu, selon Kigali, est de mettre au jour un réseau terroriste impliquant les rebelles hutu des Forces démocratiques de libération du Rwanda et les opposants en exil du Congrès national rwandais. Au centre de ce procès, Joel Mutabazi, un ancien garde du coprs de Paul Kagamé.

    Après l’assassinat de l’opposant rwandais et ancien chef du renseignement Patrick Karegeya à Johannesburg le 1er janvier, le président rwandais Paul Kagamé avait eu cette saillie restée célèbre : “La trahison a des conséquences […] tous ceux qui trahissent notre cause ou souhaitent le mal de notre peuple deviendront des victimes”.

    Celle-ci avait choqué jusqu’à Washington, qui avait fait part de sa réprobation. Mais elle avait aussi suscité des interrogations au Rwanda où, explique un observateur, “la population n’a pas compris comment on pouvait se réjouir de la mort d’un homme. La plupart des gens ne savaient pas exactement qu’avait fait Karegeya”.

    Démontrer l’existence de lien entre des attentats commis sur le sol rwandais et l’opposition rwandaise en exil : voici tout l’enjeu du procès qui s’est ouvert le 28 janiver à Kigali, et que le gouvernement rwandais surnomme déjà le “procès de la terreur”.

    Ce procès devant la justice militaire et auquel comparaissent 16 personnes jugé pour sept chefs d’accusations (dont terrorisme, meurtre et complot pour attenter à la vie d’un chef d’État) a pour principal accusé le lieutenant Joel Mutabazi, un ancien membre de la garde présidentielle de Paul Kagamé. Après avoir été détenu, ce dernier avait fait défection et fui en Ouganda en octobre 2011. De là, il avait obtenu le statut de réfugié ce qui n’a pas empêché son arrestation, par des policiers ougandais, qui l’ont remis au Rwanda.
    Kigali l’accuse d’être au centre d’un réseau responsable des attaques à la grenade dans la capitale rwandaise, lors des élections législatives de septembre dernier. Il aurait, en outre, fourni des informations sur les déplacements du président devant permettre de l’assassiner.

    >> Lire aussi : Kagamé a-t-il échappé à un attentat en 2010 ?

    “Selon les confessions et les preuves que nous avons, Joel Mutabazi se réunissait à Kampala avec deux complices, Innocent Kalisa et Runkundo [tous deux des co-accusés], affirme une source proche de l’enquête. Ce dernier était un ancien membre des  FDLR [Force démocratiques de libération du Rwanda, rébellion hutu rwandaise opérant en RDC] recruté par le RNC [Congrès national rwandais, parti d’opposition en exil auquel appartenant Karegeya]”.

    Lors des trois premiers jours d’audience, le procureur a surtout tenté de démontrer comment Mutabazi aurait manœuvré pour obtenir le statut de réfugié en Ouganda. Selon lui, Mutabazi aurait lui-même tiré avec une arme à feu sur son domicile pour appuyer sa demande d’asile. Le procureur affirme encore qu’il avait payé des membres de sa famille pour faire venir du Rwanda l’arme en question, dissimulée dans un jardin plusieurs mois plus tôt. Les accusations ont été également formulées par des membres de la famille de Mutabazi, qui comparaissent également.

    Face à ses accusations, Mutabazi a plaidé non-coupable et a décidé de ne pas coopérer, citant notamment ses conditions d’arrestation (qualifiées de “kidnapping”) et remettant en cause la justice rwandaise. Son avocate, Antoinette Mukamusoni, a quant à elle renoncé à le défendre.

    De son côté, le RNC nie tout lien avec les personnes incriminées. “Il peut y avoir des liens personnels entre des individus, admet le porte-parole du parti, Jean-Paul Turayishimye. J’ai moi-même été en contact avec Mutabazi quand il était encore en Ouganda.  Mais les personnes citées lors de ce procès ne sont pas membres de notre parti et nous n’utilisons pas la violence. Ce procès est une tentative pour discréditer notre mouvement sur la scène internationale” .

    À Kigali, l’accusation promet de produire des éléments de preuve pour appuyer sa thèse au cours du procès, dont les audiences, ajournées doivent reprendre le 12 février.
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    Pierre Boisselet– Jeune Afrique

  • Winnie Mandela: “sans moi, il n’y aurait pas eu de Mandela”

    Winnie Mandela: “sans moi, il n’y aurait pas eu de Mandela”

    Nelson-and-Winnie-Mandela-en-1990– Winnie Madikizela-Mandela, ex-épouse de l’ancien président sud-africain décédé en décembre, estime que sans le combat qu’elle a mené, “il n’y aurait pas eu de Nelson Mandela”, dans un entretien avec le Journal du Dimanche.

    “Si je ne m’étais pas battue, il n’y aurait pas eu de Mandela, le monde entier l’aurait oublié et il serait mort en prison comme le souhaitaient ceux qui l’y ont jeté”, affirme son ancienne épouse.

    Revenant sur son propre rôle pendant les 27 années d’incarcération de Mandela, Winnie, 77 ans, explique s’être volontairement exposée à la violence de l’apartheid.

    “Ce que j’ai fait délibérement, c’est de continuer à faire vivre le nom de Mandela et de ses compagnons en prison. Pour faire vivre la lutte, il fallait donc que je m’expose à la violence et à la brutalité de l’apartheid”, explique-t-elle.

    “Eux, en prison n’ont jamais été torturés comme nous l’avons été”, affirme encore Winnie Madikizela-Mandela, jugeant que les épreuves qu’elle a subies pendant l’apartheid n’avaient rien de commun avec ce qu’ont vécu Mandela et les leaders de l’ANC, le Congrès national africain (au pouvoir).

    “Lorsque j’ai été placée en détention solitaire, j’ai connu une brutalité incomparable par rapport à celle exercée à Robben Island”, où a été longtemps détenu Nelson Mandela, affirme-t-elle, jugeant que le premier président noir de l’Afrique du sud et ses co-détenus n’étaient “politiquement pas au diapason avec ce qui se passait dans le pays”.

    “Il était libre de croire en la paix tandis que nous, qui subissions la violence de l’apartheid, nous n’étions pas à l’aise avec cette notion”, estime-t-elle, ajoutant n’avoir pas eu d’autre choix que de “répondre à la violence par la violence”.

    Revenant sur les années de pouvoir de Mandela, président de 1994 à 1999, Winnie se montre plutôt sévère. “Tout au long de ces 20 dernières années nous avons vu que les valeurs qu’incarnait Mandela avaient du mal à s’ancrer dans la réalité”, juge-t-elle en prenant pour exemple la “jeunesse de ce pays sans emploi”, véritable “bombe à retardement”.

    “C’est le résultat de cette négociation avec le pouvoir il y a 20 ans et qui avait fait l’impasse sur cette indispensable libération économique. La richesse de ce pays est toujours entre les mains d’une minorité”, regrette-t-elle.

    Winnie et Nelson Mandela ont divorcé en 1996, deux ans après qu’il soit devenu le premier président noir d’Afrique du Sud.

    Elle l’avait épousé en 1958, six ans avant que le militant ne soit condamné à la prison à vie par le régime de la minorité blanche. Pendant ses 27 ans de détention, elle a poursuivi le combat, ce qui lui a valu d’être emprisonnée, astreinte à domicile, et bannie dans un bourg à l’écart du monde. Radicale, elle est condamnée en 1991, pour complicité dans l’enlèvement et le meurtre d’un jeune militant, à une peine de prison commuée en amende. Elle a également été condamnée pour fraude en 2003.

    AFP

  • Kadhafi:Découverte d’un des donjons du sexe du Colonel Kadhafi: il y a violé des centaines d’enfants

    Kadhafi:Découverte d’un des donjons du sexe du Colonel Kadhafi: il y a violé des centaines d’enfants

    chambre-Le colonel Mouammar Kadhafi utilisait plusieurs chambres de ses palais pour en faire des donjons du sexe. L’une d’entre elles vient d’être découverte. C’est ici que le tyran libyen a violé des centaines de jeunes filles, et garçons, devenus ses esclaves sexuels.

    Cela fait aujourd’hui plus de deux ans que le dictateur lybien, Mouammar Kadhafi a été capturé et tué. Pendant plus de quarante ans, il aura fait régner la terreur sur son peuple.

    Mais, parmi toutes les horreurs commises par le Colonel Kadhafi, c’est certainement le viol de plusieurs centaines d’adolescents qui restera sa pire abomination.

    Dans ses différents palais, Mouammar Kadhafi transformait plusieurs de ses chambres à coucher en véritables donjons du sexe. L’une d’entre elles vient d’être découverte par les journalistes du Daily Mail et de la BBC.

    C’est dans cette chambre, décorée dans un style années 70 que le tyran abusait sexuellement de jeunes filles et jeunes hommes, d’environ 14 ans.

    À côté de cette chambre, se trouvait également un cabinet gynécologique. Là, les jeunes filles étaient examinées par les médecins du tyran. Ils vérifiaient qu’elles n’aient attrapé aucune maladie sexuellement transmissible avant de devenir les esclaves sexuelles de Kadhafi. Si elles tombaient enceintes, c’est également dans cette pièce qu’elles avortaient.

    La plupart des victimes étaient des jeunes filles, vierges, kidnappées à la sortie de leurs écoles.

    Le tyran battait également ces jeunes filles et les forçait à regarder des films à caractère pornographique.

    SudInfo.be

  • Guinée: le gouvernement remanié en profondeur

    Guinée: le gouvernement remanié en profondeur

    Alpha Conde-Le président guinéen Alpha Condé a procédé ce lundi 20 janvier à un important remaniement de son gouvernement, deux jours après avoir reconduit à son poste son Premier ministre Mohamed Saïd Fofana. Ce remaniement est sanctionné par le départ de la plupart des ministres chefs de partis politiques alliés qui l’avaient aidé à prendre le pouvoir en 2010.

    Le nouveau gouvernement guinéen compte 34 ministres et ministres délégués, parmi lesquels 15 nouveaux venus, dont cinq femmes. Quatorze ont été confirmés à leurs postes, tandis que cinq autres ont changé de département. Seize n’ont pas eu les faveurs d’Alpha Condé.

    Le président guinéen a distribué des primes et félicité particulièrement deux de ses ministres : Kerfalla Yansané, ancien ministre des Finances qui hérite de celui des Mines, et Mohamed Diaré qui, de ministre délégué au Budget, devient ministre d’État à l’Économie et des Finances. Les hommes se sont particulièrement distingués ces trois dernières années, a jugé le président guinéen. Par leur efficacité, ils ont amené le pays à renouer avec les institutions de Bretton Woods et l’Union européenne.

    D’autres, à l’inverse, n’ont pas eu cette chance et ont été remerciés. Les ministres d’État à l’Energie, Papa Coly Kourouma, aux Travaux publics, Ousmane Bah, et à la Justice, maître Christian Sow, figurent ainsi parmi les grands absents de ce nouveau gouvernement. Beaucoup pourtant avait parié sur le maintien de Papa Coly Kourouma, compte tenu des grands projets hydroélectriques qu’il a initiés depuis 2011.

    Ceux qui avaient misé sur une ouverture du gouvernement à l’opposition ont pu être déçus. Une déception encore plus grande lorsqu’ils ont entendu parmi les nominés des noms d’activistes du parti présidentiel, adeptes de la non-compromission.

    rfi

  • CÔTE D’IVOIRE :  LE FPI ANNONCE LA CANDIDATURE DE LAURENT GBAGBO POUR L’ÉLECTION PRÉSIDENTIELLE DE 2015.

    CÔTE D’IVOIRE : LE FPI ANNONCE LA CANDIDATURE DE LAURENT GBAGBO POUR L’ÉLECTION PRÉSIDENTIELLE DE 2015.

    Gbagbo Laurebt-Laurent Gbagbo peut-il retourner en Côte d’ivoire en cette année 2014 afin de pouvoir prendre par aux élections présidentielles de 2015 ? Difficile de l’affirmer quand on sait qu’il est détenu par la « Cour Pénale Internationale (CPI) » à la Haye depuis plus de deux ans et qu’il est en instance de jugement. Mais ses partisans ne désespèrent pas. Ils continuent de croire dur comme fer que l’ancien Président de la Côte d’ivoire peut toujours opérer un retour au pays dans le cadre de la prochaine élection présidentielle d’octobre 2015 pour laquelle il devra être théoriquement candidat du « Front Populaire ivoirien (FPI) ».

    Et ils l’ont fait savoir samedi à Abidjan dans la Commune de Yopougon au cours d’un meeting marquant le premier anniversaire de l’arrestation de Charles Blé Goudé et qui a rassemblé environ 500 mille militants et sympathisants de Laurent Gbagbo. En effet, Charles Blé Goudé, le leader des jeunes patriotes a été arrêté le 17 janvier 2013 au Ghana, puis extradé le lendemain à Abidjan où il est depuis lors, gardé dans un lieu tenu au secret par les autorités ivoiriennes. Sa situation n’est pas encore clarifiée par les autorités ivoiriennes. Abidjan doit indiquer le 13 avril 2014 ce qu’il compte faire de l’ancien ministre de la jeunesse de Laurent Gbagbo et clarifié où il sera jugé.

    La « CPI » exige son transfert vers la Haye depuis quelques mois. Egalement au menu du meeting l’actualité politique du pays. Le meeting a été présidé par le Président du « Front populaire ivoirien (FPI) », Pascal Affi N’guessan et Michel Gbagbo, le fils de l’ancien Chef de l’État. M. N’guessan a fait remarqué l’échec de la dictature du pouvoir d’Alassane Ouattara et considère le dialogue politique en cours dans le pays comme un « processus de rétrocession du pouvoir » que le « FPI » a perdu en novembre 2010. Michel Gbagbo pour sa part a souligné que la libération de son père, Laurent Gbagbo est une « question d’intérêt national ».

    Quant au dialogue entre le gouvernement et le « FPI », il pense qu’il n’est pas possible tant que son père est en prison. C’est alors qu’Abou Cissé, présenté comme l’oncle de l’actuel Président ivoirien Alassane Ouattara, annonce que

    « Laurent Gbagbo sera libéré avant la fin de l’année (2014) » avant d’ajouter « qu’il sera candidat à l’élection présidentielle d’octobre 2015 ». Mercredi dernier 15 janvier 2014, le gouvernement ivoirien et le « FPI » ont exprimé le leur détermination à trouver « des consensus » pour un contexte électoral « crédible » en 2015.

     

    Cordialement,
    La Direction du « RÉSEAU NERRATI-PRESS ».

  • BURKINA FASSO :  DÉMONSTRATION DE FORCE DE L’OPPOSITION CONTRE LA RÉFORME CONSTITUTIONNELLE.

    BURKINA FASSO : DÉMONSTRATION DE FORCE DE L’OPPOSITION CONTRE LA RÉFORME CONSTITUTIONNELLE.

    burkinabe-Très forte mobilisation dans les rues de plusieurs villes du Burkina Faso ce samedi 18 janvier 2014. Si la police parle de 10 000 manifestants, selon l’« Agence France-Presse », les organisateurs parlent, eux, de 250 000 personnes à Ouagadougou et 500 000 à travers le pays. L’opposition dénonce la révision de l’article 37 de la Constitution limitant à deux quinquennats les mandats présidentiels. Elle permettrait au président Blaise Compaoré de se présenter pour un troisième mandat en 2015. La manifestation s’est déroulée dans le calme à Ouagadougou, en présence des leaders historiques du parti présidentiel qui viennent de démissionner du « Congrès pour la démocratie et le progrès (CDP) ».

     Ils sont arrivés ensemble ce samedi matin 18 janvier 2014, ils étaient assis l’un à côté de l’autre pendant le meeting, Zéphirin Diabré, le chef de file de l’opposition et Roch Marc Christian Kaboré, l’ancien président de l’Assemblée nationale qui a été ovationné par la foule. C’était impensable il y a quelques semaines encore.

    Derrière eux, des dizaines de milliers de personnes sous une pluie battante, une pluie hors saison qui fait dire aux manifestants que la journée est bénie. La marche s’est déroulée dans le calme. Beaucoup de détermination dans la foule. « On n’est pas là pour plaisanter, il faut que Blaise Compaoré renonce à son projet, qu’il termine son mandat et qu’il parte », lance un manifestant. « Depuis que je suis né, je n’ai connu qu’un seul président et j’ai un fils aujourd’hui », explique-t-il. « Vingt-sept ans, ça suffit ! », renchérit un jeune, sifflet à la bouche. « Nous sifflons la fin du match, pas question d’accepter qu’il joue les prolongations ».

    Ce samedi soir 18 janvier 2014, Zéphirin Diabré parle d’un jour « historique ». C’est la plus grande manifestation qu’ait connue le pays, selon lui. « Quelque chose est en train de se passer, ici, fait observer un leader de la société civile. L’opposition n’est plus petite au Burkina Faso ».

    Pour l’opposition, cette marche est déjà un succès et marque une nouvelle étape importante dans sa lutte : « Désormais, rien ne sera plus comme avant, car le pouvoir de Blaise Compaoré a tremblé ». Mais, rassure Hama Arba Diallo, « il n’y aura pas de chaos » si Blaise quitte le pouvoir, en réplique à « ceux qui agitent le chiffon rouge du chaos ». « Le changement n’entraînera aucun chaos », a aussi lancé Zéphirin à l’endroit des partenaires du Burkina Faso.

    La marche de ce 18 janvier 2014 intervient à un moment où les faiblesses se font voir au grand jour chez les adversaires de l’opposition, notamment le parti au pouvoir. Il se lisait dans les discours du jour un sentiment de victoire définitive sur le parti au pouvoir dont des anciens membres, démissionnaires, ont grossi les rangs des manifestants. Beaucoup les attendait à cette marche. Ils ont répondu présents, Roch et le Laarlé Naaba, dernier démissionnaire en date, aux côtés des autres chefs de partis d’opposition, Simon Compaoré un peu plus en retrait.

    Les démissionnaires du « CDP » ont été accueillis par la foule des manifestants et par les chefs de partis d’opposition, ce samedi 18 janvier 2014 Dans les discours, les allusions à la chute du « CDP », jusqu’à un passé récent qualifié de méga parti, se faisaient avec ironie et délectation. « Le caleçon du « CDP » est dehors, et c’est même un caleçon déchiré », a ironisé Zéphirin, qui a pour l’occasion salué  le courage des démissionnaires et invité   »tous ceux qui, au « CDP », sont saisis par le doute, et qui hésitent encore, à prendre leur courage à deux mains […] et à quitter le navire pendant qu’il est encore temps ».

     

    Cordialement,
    La Direction du « RÉSEAU NERRATI-PRESS

  • Blé Goudé dans un état critique-Malmené et privé de soins

    Blé Goudé dans un état critique-Malmené et privé de soins

    ble Goude-Arrêté au Ghana et extradé le 17 janvier 2013, le président du Congrès panafricain pour la justice et l’égalité des peu- ples (Cojep), Charles Blé Goudé, continue de souffrir le martyre dans les geôles du régime d’Abidjan. Les dernières informations relatives à son état de santé ne sont pas rassurantes.
    Suite aux pressions des organisations de défense des droits de l’homme qui ont exigé d’avoir accès aux détenus politiques afin de s’enquérir de leurs conditions de détention, Charles Blé Goudé, selon une source policière, a été transféré d’une villa isolée – pillée durant la crise post-électorale – dans la capitale administrative à la Direction de la surveillance du territoire (Dst). L’ex-leader des jeunes patriotes n’a en réalité séjourné que deux mois «en résidence protégée» que lui avait ‘‘louée’’ le ministre de l’Intérieur Hamed Bakayoko.
    Ecroué dans une cellule de la Dst, l’état de santé de Charles Blé Goudé n’a cessé de se détériorer. Depuis plusieurs semaines, l’ex-ministre de la Jeunesse du président Laurent Gbagbo, selon des sources crédibles, pique des crises. A ce sujet précis, Charles Blé Goudé a déjà connu quatre épisodes de crise en deux mois à la Dst. Son état était tel qu’une équipe de médecins a dû être sollicitée, dans la nuit du jeudi dernier, par des autorités compétentes en la matière. Des indiscrétions font cas de montée de tension, de stress, d’angoisse, etc. des éléments inhérents à ses conditions de détention, qui pourraient occasionner une hausse de tension et provoquer des attaques cardiaques ou un accident cardio-vasculaire. Face aux vox qui s’élevaient pour dénoncer ses conditions de détention depuis son arrestation le jeudi 17 janvier 2013 au Ghana et son extradition, le ministre de l’Intérieur Hamed Bakayoko avait eu la réaction sui- vante : «Beaucoup s’interrogent sur le lieu de détention de Charles Blé Goudé, il n’est pas détenu de façon clandestine, il est en résidence protégée. Vous connaissez égale- ment la personnalité de Charles Blé Goudé. Un ministre de l’Intérieur, il a un certain nombre d’informations, ce n’est pas évident d’assurer sa sécurité dans une maison d’arrêt ordinaire. On l’a fait pour plusieurs personnalités. Et ce n’est pas la première fois dans le monde. Dans tous les grands pays, les prisonniers d’une certaine catégorie bénéficient de protections particulières». Mais contrairement aux dires sur superflic de la République, la «catégorie» de l’ex-leader de la galaxie patriotique n’est pas à la hauteur de l’assistance sanitaire dont il devrait bénéficier. Et c’est inquiétant !

    Par Gilles Naismon

    Le Nouveau Courrier

  • Consécration de la dictature, en l’occurrence celle de Kagame

    Consécration de la dictature, en l’occurrence celle de Kagame

    Paul Kagame du Rwanda
    Paul Kagame du Rwanda

    – Des Hutus (AbaHutu) existent parce que des rwandais s’identifient Hutus, quelles que soient leurs conceptions ‘d’être Hutu’. Des Tutsis (AbaTutsi) existent parce que des rwandais s’identifient Tutsis, quelles que soient leurs conceptions ‘d’être Tutsi’. Ceci n’est guère un problème en soi car l’identification de soi est un phénomène universel. Tout être humain s’identifie à sa façon. Cela fait partie de son existentiel. Le respect de l’auto-identité de la personne est impératif en accord avec le droit fondamental d’expression qui inclut nécessairement l’expression de soi. Tous les problèmes commencent lorsqu’un acteur de la politique rwandaise entreprend de classifier les rwandais en catégories Hutu et Tutsi, puis la catégorie des Hutu en sous-catégories ‘Hutu-modérés’ et ‘Hutu tout court’. Comme il n’y a pas de critères objectifs reconnus et acceptés de classification de la population rwandaise en ces diverses catégories, cette classification est laissée à la discrétion de chacun, la raison du plus fort, aujourd’hui Kagame, étant évidemment la meilleure. Avec la présentation des tueries au Rwanda en 1994 comme ‘le génocide des Tutsis et massacres de Hutus (modérés)’, personne n’est victime de fait et personne n’est criminel de fait. Pour être classé victime ou bourreau, indépendamment des crimes subis ou commis, le rwandais ou la rwandaise doit au préalable passer à travers le filtre ethnique, la décision ultime revenant au chef suprême, en l’occurrence Kagame, de façon tout à fait discrétionnaire. C’est ainsi que ceux classés Tutsis ou Hutus modérés par les plus forts, en l’occurrence Kagame et son entourage, ont droit à la vie et ceux classés Hutus tout court constituent le bassin des ‘génocidaires’, tout au moins potentiels, que l’homme fort peut tuer, emprisonner, laisser mourir de faim, priver de soins de santé à sa guise avec la bénédiction, l’assentiment voire l’assistance de la communauté internationale. Remarquons que dans ce contexte, même ceux s’identifiant et/ou réputés Tutsis n’ont aucune garantie de rester dans la catégorie des ayants droit à la vie. Pour faire passer tel réputé Tutsi de la catégorie des ayants-droit à la vie dans celle des ayants-droit à la mort, il suffirait de l’accuser d’association avec les génocidaires et pourquoi pas l’accuser d’avoir changé d’ethnie (Icyihuture). Ainsi, la présentation des tueries au Rwanda en 1994 comme un ‘génocide des Tutsis et massacres de Hutus (modérés)’ confère à Kagame le droit de vie et de mort sur tout rwandais et ainsi lui donne les moyens d’exercer sa dictature atroce sur le peuple rwandais. La qualification ‘génocide des Tutsis’ est donc le socle, la fondation, la colonne centrale, de la dictature de Kagame. Ce dernier et son entourage définiraient le ‘Hutu-modéré’ comme le Hutu qui reconnaît que les tueries de 1994 constituent un génocide des Tutsis (Umuhutu modéré ni uwemera jenoside y’abatutsi). Pourquoi cette définition? Parce que celui qui souscrit à la présentation des tueries de 1994 comme un ‘génocide des Tutsis’ donne automatiquement à Kagame les moyens de sa dictature, les autres divergences devenant accessoires et dès lors négociables.

    Remarquons que n’importe quel dirigeant qui gouvernerait le Rwanda dans les mêmes conditions aurait ce droit de vie et de mort sur tout rwandais. Il serait donc un dictateur. Ce dirigeant pourrait bien, pour ses raisons propres, notamment ses besoins politiques, choisir de ne pas exercer ce droit de vie et de mort. Dans ce cas, il serait un dictateur bienveillant mais toujours un dictateur. Eh oui! Dans ce contexte, la vie du rwandais dépend uniquement de la bienveillance du dictateur.
    Sur le plan international, l’opinion publique occidentale a été marquée, à juste titre, par l’holocauste des juifs à telle enseigne que décrier tout ce qui est présenté comme ‘génocide’ est devenu un réflexe. Le groupe présenté comme victime de ce ‘génocide’ est automatiquement adopté. En présentant les tueries au Rwanda en 1994 comme le ‘génocide des tutsis …’ Kagame et ses alliés dans la communauté internationale ont repris à leur compte le modèle binaire, manichéen d’une société rwandaise constituée d’un côté les bons, cette fois-ci ‘les tutsis’ et d’un autre côté les mauvais jusqu’à preuve du contraire, cette fois-ci ‘les hutus’. Pour rendre acceptable cette vision raciste, autrement inacceptable, une nouvelle classe de rwandais, les ‘hutus modérés’, fut inventée. Ce faisant, Kagame, parce que réputé tutsi, de criminel qu’il est en réalité, a été tourné en héros qui aurait sauvé son ethnie de l’extermination. En prime, le concept de ‘hutus modérés’ a cultivé l’image que Kagame est non seulement un héros mais, qu’en plus, il est si magnanime qu’il repêche le peu de bons hutus qu’il y aurait dans cette masse de hutus autrement mauvais. Dès lors, aux yeux de l’opinion publique occidentale, appuyer le régime Kagame revient à être empathique avec les victimes, ‘les tutsis’. Parallèlement, décrier et combattre tout ce qui est présenté comme hutu est une obligation morale où le zèle ne peut avoir de limite. Les bonnes consciences dans l’opinion publique occidentale ont été ainsi gommées. Quelques rares esprits ne sont restés critiques qu’à leur corps défendant contre les accusations constantes de négationnisme et de révisionnisme.
    Pour le régime Kagame, cette présentation des tueries au Rwanda en 1994 comme le ‘génocide des tutsis …’ a rapporté des dividendes au-delà de toutes les prévisions : Les chancelleries occidentales déroulent le tapis rouge à cet homme, Kagame, commandant en chef de l’armée réputée la plus disciplinée au monde et donc directement responsable de la mort de plus de cinq millions d’êtres humains (5.000.000: plus de 2.000.000 de rwandais et plus de 3.000.000 de congolais). Ce dictateur des plus sanguinaires dans l’histoire de l’humanité est, parmi les chefs d’état africains, un des grands alliés de Washington. Kagame, parce que réputé tutsi, est présenté comme victime de cette tragédie rwandaise dont pourtant il est le principal planificateur et exécuteur.
    Tout ceci met en évidence une grande contradiction chez ceux qui prétendent lutter pour la paix et la justice et contre la dictature, en l’occurrence celle de Kagame et sa clique, tout en souscrivant à la présentation des tueries de 1994 comme un ‘génocide des Tutsis et massacres de Hutus (modérés)’. En réalité, ils soutiennent cette même dictature qu’ils disent combattre. 
     
    Guillaume Murere
  • L’adieu de Winnie à son “homme”( Nelson Mandela)

    L’adieu de Winnie à son “homme”( Nelson Mandela)

    Par2877447-” Seule, je te revois dans ce township d’Alexandra où, au détour d’une ruelle, j’aperçus ta longue silhouette au milieu d’une bande de jeunes. Seule, je pense à ce jour où tu m’as proposé de devenir ta femme. Seule, je pense à ces petits rares moments d’évasion dont nous pouvions profiter. Seule, je pense à ce jour où tu as rencontré mon père pour demander ma main. Seule, je pense à cette phrase de mon père « Nelson est un garçon charmant, tu peux l’épouser mais le choisir c’est épouser un combat et non un homme ». J’ai compris aujourd’hui que j’ai épousé le combat, ton combat, le combat de ta bande avec les BUTHELEZI, SISULU Walter, Oliver Tambo et autres. J’ai appris à lutter à vos côtés. J’ai intégré le système très tôt. J’ai, inconsciemment peut-être, décidé de jouer ma partition. J’ai, peut-être pour prouver à tes compagnons que tu avais choisi la femme qu’il fallait, opté pour l’incarnation de l’aile dure. Puis arriva ce jour sombre de ton arrestation. Jour sombre, ai-je dit ! Il l’était pour moi or c’était le jour de gloire puisque tu me disais lors de mes visites bien surveillées à Roben Island que « ta victoire a commencé le jour de ton arrestation ». Plus tard, après plus de quinze années de bagne, tu n’as pas hésité à me dire « Winnie, tu te bats bien pour ma libération mais tu m’abats avec ton comportement. Je suis au courant pour le jeune avocat et je te comprends : la solitude peut être le lit de la débauche pour une femme qui n’a jamais pu savourer son mariage. Je ne t’en voudrai jamais. Je te porte dans ma chair Winnie ». Oui, Nelson, tu avais vu juste. Tu me comprenais seulement la compréhension ne doit pas être une légitimation et c’est ce que je n’ai pas pu comprendre assez tôt d’où mon escapade nocturne le jour de ta sortie de prison devant les caméras du monde entier. A ta libération, j’étais fière de toi, fière de ton endurance, fière de ta victoire et indigne voire indignée d’autant que je ne méritai plus d’être à tes côtés ou de te prendre la main. J’étais une étrangère à tes côtés. Je te sentais plus comme un père. Ta décision de partir, de t’éloigner de moi, de divorcer ne m’a point surpris. Je voulais ce divorce. Je n’osais pas prendre l’initiative par peur de te faire souffrir encore. J’ai applaudi lorsque tu as choisi MACHEL. Pleine de grâce, de douceur, dévouée, câline, discrète, profondément amoureuse de toi, fidèle et généreuse avec notre progéniture, j’ai tout de suite compris qu’elle allait t’offrir toute cette affection qui t’a tant manquée. Mon cher époux, Je ne prie pas pour toi, Dieu a donné des signaux rassurants quant à ta place dans l’au-delà. Je veux ici et pour toujours te dire combien je t’aime. Je n’aurai pas la chance de prononcer un discours devant ces 80 milles personnes réunies à Sowéto pour te rendre hommage. Si cette chance m’était offerte, je t’aurai simplement demandé pardon car tu avais choisi Winnie pour gagner à tous les niveaux. Tu avais choisi Winnie pour réussir ta vie. Malheureusement, la femme que je suis a confondu « la victoire du bonheur » et « le bonheur de la victoire ». Tu as eu le second par ton propre combat et je n’ai pas su t’offrir le premier. Mea culpa, Nelson. Je te demanderai simplement dans les cieux de ne pas penser à ce jour où tu m’as dit « nous ne vieillirons pas ensemble ». Pense plutôt Nelson à ce jour où tu m’as dit « je veux mourir tout contre toi ». C’est vrai Nelson, le bonheur se conjugue souvent au passé. Bon voyage. Love you, my husband.
    Article publié le: 16 Décembre 2013 – Auteur: Winnie Mandela – Source: Winnie Mandela
  • L’interprète des funérailles de Mandela s’explique: “J’ai vu des anges tomber sur le stade”

    L’interprète des funérailles de Mandela s’explique: “J’ai vu des anges tomber sur le stade”

    interprete-Pourchassé par les médias, le malheureux Thamsanqa Jantjie semble victime de lui-même, et d’une maladie.

     l’interprète en langue des signes de l’hommage à Nelson Mandela? La question était dans tous les esprits jeudi en Afrique du Sud, partagée entre pitié, rire et indignation après que son charabia gestuel a fait le tour du monde.

     
    L’homme qui a pu se tenir près de cinq heures à côté des plus puissants dirigeants du globe et des membres de la famille Mandela dont il ponctuait les discours de mouvements inarticulés des mains, “n’est pas un interprète professionnel“, a admis jeudi la vice-ministre aux Personnes handicapées Hendrietta Bogopane-Zulu.
     
    Mais on ne l’a pas ramassé dans la rue“, s’est-elle défendue, admettant “la possibilité d’une erreur à partir du moment où les autres gens n’ont pas compris l’interprète” et affirmant que le gouvernement aurait été “floué” par l’entreprise de l’interprète. “Ils ont disparu dans la nature“, a-t-elle dit.
     
     
    Des accents d’homme traqué 
     
    Confus, Thamsanqa Jantjie, le malheureux interprète, a tenté de son côté de se défendre, pourchassé par les médias, alors que la communauté des sourds criait à l’”imposteur“. Ses propos sont assez incohérents au début, mais voici ce qu’on peut comprendre: 
     
    Ce qui est arrivé ce jour-là, je ne sais pas comment je peux le décrire. J’ai vu des anges tomber sur le stade. Et j’ai commencé à réaliser que le problème était ici. (…)
     
    Parfois, je vois des choses qui me poursuivent et j’étais dans une position très très difficile. Je souffre d’une maladie très difficile. Une maladie qui vous met dans une position que vous ne comprenez pas vous même certaines fois. Et que je ne peux pas changer. Parfois, vous voyez des personnes qui vous parlent ou vous entendez des voix que vous ne comprenez pas… et à la fin vous perdez votre contrôle.
     
    Je voudrais dire à tout le monde que si j’ai offensé quelqu’un, s’il vous plait, pardonnez-moi“, a-t-il déclaré dans une interview télévisée. Plus tôt dans la journée, à la radio, il a avoué qu’il souffrait de schizophrénie. 
     
     
    “Gesticuler sans règle” 
     
    En direct, Mme Delphin Hlungwane, porte-parole de la principale association de sourds d’Afrique du Sud (Deaf SA) qui la veille encore ne décolérait pas, l’accusant de “gesticuler dans l’air sans grammaire, ni structure, ni règle“, l’a pris en pitié et invité à la recontacter pour lui proposer de l’aide, sous-entendu une formation.>”Pas matière à embarras”
     
    La ministre sud-africaine a nié qu’“il y ait là matière à un embarras national” avant de dire à l’AFP qu’elle “s’excusait auprès des sourds“.
     
    La Fédération mondiale des sourds (WFD) comme celle des interprètes de langue des signes (WASLI) ont réagi, rappelant “l’importance d’avoir des interprétations de qualité pour tout événement public“.
     
     
    Comparer avec un pro 
     
    Un téléspectateur entendant mais attentif pouvait se rendre compte que le pauvre Thamsanqa racontait n’importe quoi.
     
    Il suffisait de comparer ses gestes avec ceux produits dans une incrustation ovale, en bas des écrans de télévision par un interprète officiel de la chaîne publique SABC, pour voir que les deux versions n’étaient pas d’accord.
     
    Ça a été un choc et une surprise quand on l’a vu à la cérémonie d’hommage“, a raconté Bruno Druchen, le directeur de Deaf SA sur le plateau de la chaîne d’information eNCA.
     
    Les piètres prestations de M. Jantjie avaient déjà été remarquées lors d’autres événements de l’ANC, notamment son centenaire en janvier 2012, et Deaf SA avait envoyé un rapport au gouvernement, resté au placard.
      
    Imaginez que vous êtes dans un pays de langue espagnole, que le président Barack Obama est là pour s’exprimer et que quelqu’un prétend faire l’interprétation mais ne connaît pas un mot d’espagnol, tout le monde serait désespéré“, soulignait Myriam Vermeerbergen, une linguiste belge spécialisée.
     
     
    Il existe 130 langues des signes 
     
    Les langues des signes –il en existe 130– sont les langues naturelles créées et transmises parmi les sourds, soulignent ses écrits universitaires.
     
    Elles possèdent une grammaire et une syntaxe, sont indépendantes des langues parlées, et le plus souvent apprises à l’école par les enfants sourds qui naissent en majorité de parents entendants.
     
    L’Afrique du Sud a attendu la présidence de Mandela en 1994 pour avoir des interprètes durant les journaux télévisés faisant des sourds “des citoyens” à part entière, souligne Mme Hlungwane.
     
    Pour les personnalités, ou bien on épelle leurs noms, ou bien on recourt à un corpus de signes établis: la pipe pour désigner l’ancien président Thabo Mbeki, la main repliée devant le front pour évoquer la forme de crâne du président Zuma ou un doigt indiquant la raie des cheveux sur le côté pour Mandela, telle qu’il la portait avant d’être emprisonné en 1962.
    rtl.be