Tag: Nouvelles Africaines

  • Madagascar: lancement de la mission d’observation électorale de la SADC

    Madagascar: lancement de la mission d’observation électorale de la SADC


    Par
    RFI

    Publié le 30-10-2018
    Modifié le 30-10-2018 à 03:59

    A Madagascar, les observateurs électoraux de la SADC (Communauté de développement d’Afrique australe) sont arrivés. Elle a lancé officiellement sa mission d’observation lundi 29 octobre dans la capitale malgache en présence notamment de candidats ou de leurs représentants et de la société civile. A J-9 du premier tour de l’élection présidentielle, 53 scrutateurs originaires de 11 pays du continent vont être déployés ce mardi 30 octobre sur le territoire malgache. Une mission qui se déroulera dans les régions qui concentrent le plus grand nombre d’électeurs.

    Les observateurs de la SADC scruteront 10 des 22 régions de Madagascar. Parmi elles, l’Analamanga, région où se trouve la capitale, Anosy, Atsimo Andrefana dans le sud du pays ou encore Atsinanana dans l’Est. Des observations qui se concentreront notamment sur la fin de la campagne électorale, pendant le jour du scrutin et lors du dépouillement et du comptage des bulletins de vote.

    Mais lundi, ce sont surtout les inquiétudes concernant la liste électorale qui ont été rapportées aux représentants de la mission de la SADC. 25 candidats à la présidentielle demandent la réouverture de cette liste qu’ils jugent défaillante et le report de l’élection.

    « La Céni a donné l’opportunité à chaque citoyen de s’enregistrer pour voter, de vérifier si leur nom était sur la liste électorale, a déclaré Joseph Malanji, ministre des Affaires étrangères de la Zambie et chef de cette mission d’observation. Il faut maintenant prendre du recul et se demander comment obtenir rapidement l’apaisement à Madagascar plutôt que de continuer à enregistrer les électeurs jusqu’en 2020. Il fallait clôturer cette liste à un moment donné pour que les institutions aient le temps de mettre en place la logistique pour mener à bien cette élection. Si nous repoussons cette élection jusqu’à ce que tout le monde soit satisfait… vous savez qu’il y a un nombre de candidats sans précédent, 36. Le gouvernement et la Céni ont fait du mieux qu’ils pouvaient à notre connaissance. »

    La liste électorale a été clôturée au mois de mai. Quelque 9,9 millions de Malgaches y sont inscrits sur une population estimée à 24 millions d’habitants. 

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  • RCA: Laurent Ngon Baba élu nouveau président de l’Assemblée

    RCA: Laurent Ngon Baba élu nouveau président de l’Assemblée

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  • Rwanda: le géant de la bière Heineken a-t-il joué un rôle dans le génocide?

    Rwanda: le géant de la bière Heineken a-t-il joué un rôle dans le génocide?


    Par
    RFI

    Publié le 30-10-2018
    Modifié le 30-10-2018 à 02:37

    C’est un livre qui a fait beaucoup parler. Le journaliste néerlandais, Olivier Van Beemen vient de publier « Heineken en Afrique », une enquête sur les méthodes de ce géant de la bière, très présent sur le continent. Agressions sexuelles, viols, corruption, l’auteur y multiplie les accusations contre le brasseur néerlandais. Des accusations très graves que Heineken conteste. Le journaliste néerlandais accuse même le groupe d’avoir joué un rôle durant le génocide rwandais de 1994.

    Selon Olivier Van Beemen, Heineken aurait joué un rôle important dans ce génocide, et ce en continuant à produire de la bière. « Le problème, c’était que cette bière servait à motiver, à récompenser les génocidaires. En même temps, Heineken continuait aussi à payer des taxes au régime génocidaire », déclare l’auteur du livre.

    Cette accusation est formellement rejetée par le groupe néerlandais qui affirme avoir perdu le contrôle de sa brasserie. « Des employés de Heineken se sont révélés être des extrémistes, extrêmement connectés au gouvernement, ce qui a fait tourner la brasserie. Donc, la question c’est : est-ce que Heineken a apporté un support à cette brasserie pour qu’elle puisse tourner ? Nous avons fait une enquête véritablement approfondie et ce qui ressort, de manière assez évidente, c’est qu’il n’y a eu aucun support qui a été apporté. J’ai même regardé un peu les chiffres. C’est vraiment extrêmement clair. Les volumes se sont totalement effondrés et les profits sont arrivés quasiment à zéro », a précisé Patrick Villemin, directeur des relations institutionnelles pour le groupe Heineken en Afrique.

    Il y a cependant un problème. Cet argument de la perte de contrôle n’a pas tout de suite été mis en avant par Heineken, au contraire. En juin 1994, une porte-parole du groupe justifie le maintien de la production par ces mots : « Tant qu’il y a de la demande et que nous pouvons produire, ça ne me semble pas à l’ordre du jour », sous-entendu d’arrêter la production. Une déclaration dont le brasseur se démarque totalement aujourd’hui.

    « Les déclarations qu’a faites cette porte-parole sont en déconnexion totale avec ce qui se passait dans la réalité », rétorque Patrick Villemin.

    Si Heineken qualifie les accusations de l’auteur « d’inacceptables », le groupe n’a toutefois pas porté l’affaire en justice. Aucune plainte en diffamation n’a en effet été déposée contre le journaliste néerlandais.

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  • Terrorisme : quand le kamikaze est une femme

    Terrorisme : quand le kamikaze est une femme

    Afrique

    Terrorisme : quand le kamikaze est une femme

    Texte par Alcyone WEMAËRE

    Dernière modification : 30/10/2018

    L’attentat-suicide perpétré au cœur de Tunis, le 29 octobre, a remis sur le devant de la scène les femmes kamikazes. Fatima Lahnait, auteure du rapport “Femmes kamikazes, le djihad au féminin”, revient sur leur engagement dans les conflits armés.

    Le corps sans vie d’une femme voilée, et portant des lunettes noires sur le front, gît sur l’avenue Habib-Bourguiba, l’artère principale de Tunis. Lundi 29 octobre, le premier attentat-suicide à secouer la capitale tunisienne depuis 2015 a été commis par une femme. Au moins 20 personnes, dont 15 policiers, ont été blessées dans l’attaque, pour l’heure non revendiquée, qui visait des forces de l’ordre. Le fait que le kamikaze soit une femme est une première en Tunisie. Pourtant, si les femmes kamikazes sont moins nombreuses que les hommes, les attentats-suicides commis par celles-ci n’ont rien d’exceptionnel.

    En l’absence de tout décompte officiel ou précis, Fatima Lahnait*, chercheuse, auteure du rapport “Femmes kamikazes, le djihad au féminin” estime “de l’ordre de 15 %” le nombre d’attentats-suicides commis par des femmes. D’après son propre décompte, en 2017, 137 attentats-suicides ont été commis par des femmes dans 23 pays (contre 77 en 2016 et 118 en 2015). L’augmentation significative en 2017 est due à Boko Haram, selon la chercheuse.

    Libanaises, Tchétchènes, Palestiniennes…

    “Au Proche-Orient, la première femme à commettre un attentat-suicide est une Libanaise de 16 ans, Sana Khyadali, qui s’est fait exploser au volant d’un véhicule piégé près d’un convoi militaire israélien”, rappelle Fatima Lahnait. C’était le 9 avril 1985, et dans l’année qui suivit, cinq autres femmes commirent des attaques similaires au Liban.

    La chercheuse, qui refuse de parler de “phénomène” concernant les femmes kamikazes, évoque dans son rapport certaines attaques-suicides marquantes menées par des femmes. C’est une kamikaze tamoule, membre des Black Tiger, qui, rappelle-t-elle, est responsable, en 1991, de l’assassinat du Premier ministre indien, Rajiv Gandhi. Elle avait dissimulé sa bombe dans un panier de fleurs. Il y eut aussi en 2002, la spectaculaire prise d’otages du théâtre Doubrovka par 19 femmes kamikazes tchétchènes, en vêtements de deuil. Et comment ne pas parler de cette vague d’attaques-suicides menées par 67 femmes palestiniennes entre 2002 et 2006…

    “Il n’y a pas de profil type de la femme kamikaze si ce n’est que, comme pour les hommes, ces femmes sont rarement mûres”, souligne Fatima Lahnait. Quant à leurs motivations, elles sont diverses et fluctuantes : “les femmes sont des kamikazes comme les autres”.

    “Cependant, a contrario des hommes, des raisons personnelles, comme venger la mort d’un proche, sont d’abord mises en avant pour expliquer l’action des femmes kamikazes. Leurs motivations d’ordre politique ou d’engagement pour une cause sont moins facilement évoquées”, souligne la chercheuse. Fatima Lahnait y voit “un déni de leur capacité à raisonner” mais aussi le signe que “se tuer en tuant lorsqu’on est une femme touche à davantage de tabous”.

    Une fascination-effroi utilisée à des fins tactiques ou de propagande

    “La participation de femmes à des actes de carnage suscite un mélange de stupéfaction, de révulsion et d’intérêt public”, explique Fatima Lahnait dans son rapport. Corollaire de cette fascination-effroi, le recours à des femmes kamikazes alors que les volontaires masculins ne manquent pas peut être une stratégie.

    “En période de tensions, une femme pourra plus facilement atteindre la cible en s’approchant de forces de l’ordre sur le qui-vive par exemple”, pointe la chercheuse. De même, recourir à des femmes a pu être un moyen d’accentuer l’attention des médias et de pousser à la médiation politique comme ce fût le cas pour les kamikazes palestiniennes du début des années 2000.

    Alors que ces dernières années, l’organisation État islamique a reçu le monopole de l’attention médiatique, les femmes y sont cantonnées à un rôle domestique : “Au sein de l’EI, le rôle des femmes est d’être au foyer, d’être une bonne épouse et une bonne mère. Les femmes kamikazes sont une stratégie de dernier recours comme cela a été le cas à la fin de la bataille de Mossoul”.

    *”Pasionarias. De l’engagement des femmes dans les mouvements violents et les conflits armés”, à paraître chez L’Harmattan

    Première publication : 29/10/2018

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  • “L’annonce de la candidature de Bouteflika à la présidentielle, rassurante mais insuffisante”

    “L’annonce de la candidature de Bouteflika à la présidentielle, rassurante mais insuffisante”

    Afrique

    “L’annonce de la candidature de Bouteflika à la présidentielle, rassurante mais insuffisante”

    Texte par Bahar MAKOOI

    Dernière modification : 29/10/2018

    Le FLN a annoncé, dimanche, la candidature d’Abdelaziz Bouteflika à la présidence algérienne. Une décision qui masque mal les craintes de la sphère politique, qui, au vu de la santé dégradée du chef d’État, essaye de préparer l’après-Bouteflika.

    L’annonce du Front de libération nationale (FLN), dimanche 28 octobre, n’a pas calmé les spéculations sur la candidature du président algérien Abdelaziz Bouteflika au scrutin présidentiel prévu en avril 2019 en Algérie. Lui-même n’a pas confirmé sa participation à l’élection, pas plus que son entourage.

    À 81 ans, diminué par les séquelles de l’accident vasculaire cérébral (AVC) dont il a été victime en 2013, le chef d’État algérien ne correspond pas au profil idéal d’un candidat à la présidentielle. Pour ne rien arranger, la récente crise au Parlement, où un nouveau président a été élu alors même que le mandat de l’ex-chef de l’Assemblée populaire nationale (APN) est encore valable, est venue rajouter à l’inquiétude politique ambiante.

    Pour le sociologue algérien Nacer Djabi, la candidature d’Abdelaziz Bouteflika est loin d’être acquise étant donné son état de santé. Sa capacité physique à assurer le pouvoir pour un cinquième mandat sera la grande inconnue de cette campagne électorale. Une mise à l’écart de l’homme d’État pourrait ouvrir la voie à une crise politique redoutée par le FLN et la population.

    France 24 : Abdelaziz Bouteflika bénéficie-t-il encore de soutiens au sein de la population algérienne ?

    Nacer Djabi : Un président de la République en Algérie n’a pas besoin de soutien. Le point de vue des Algériens compte peu, car c’est une machine électorale qui produit leurs élus depuis 1962. La population n’est pas dupe et avec le temps la grande majorité s’est désintéressée du scrutin, elle ne vote pas. Mais cette fois, c’est un peu différent. Les Algériens ont peur de cette élection car il y a une incertitude quant à la candidature de Bouteflika, au vu de son état de santé qui ne s’améliore pas. Il ne s’est pratiquement pas exprimé depuis 2012, il ne bouge pas, il ne voyage pas, il reçoit très peu, le conseil des ministres a quasiment disparu… Les gens se demandent s’il est encore possible d’avoir un président candidat dans cet état. Que se passera-t-il dans le cas où il se retrouve en incapacité totale, sans même pouvoir se maintenir sur un fauteuil ? Et s’il est élu en avril 2019, combien de temps parviendra-t-il à tenir, sachant que le mandat présidentiel dure cinq ans ? Nous avons l’habitude des annonces de dernière minute. En 2014, Abdelaziz Bouteflika n’avait confirmé sa candidature que deux mois avant le scrutin. Mais cette fois, on a senti un doute s’installer. Les Algériens préféreraient rester avec un homme qu’ils connaissent, assez prévisible, plutôt que de vivre une crise politique, où les décideurs ne parviendront pas à s’entendre.

    Justement, l’Algérie vit une crise parlementaire avec l’élection anticonstitutionnelle d’un nouveau président à l’Assemblée populaire nationale (APN, chambre basse du Parlement) pour remplacer Saïd Bouhadja. Que révèle cette crise sur la situation politique algérienne ?

    En elle-même, cette crise ne paralyse pas du tout la vie politique algérienne. Il faut dire que le rôle de l’APN est assez minime. C’est une machine à valider des textes que le gouvernement propose. Il y a très peu de vie législative propre. Ce que dit cette crise, c’est surtout que la caste politique prépare le scénario post-Bouteflika, dans le cas où il ne se présenterait pas à l’élection. On ne peut pas dire que Saïd Bouhadja [président de l’APN jusqu’à 2022 selon la Constitution, NDLR] soit connu pour être un anti-Bouteflika. S’il se représente, Bouhadja est acquis. Dans le cas contraire, il n’est pas certain qu’il soutiendra un autre candidat. Les tenants du pouvoir préfèrent avoir quelqu’un à la tête de l’APN qui n’opposera aucune réticence, une personnalité dont ils sont sûrs de la fidélité le moment venu, au cas où il faudrait se mettre d’accord sur le nom d’un autre candidat.

    Si Bouteflika ne confirme pas sa candidature, qui pourrait se présenter à la présidence algérienne ?

    C’est loin d’être clair, car la classe politique est d’accord avec un scénario selon lequel Bouteflika sera maintenu pour un cinquième mandat. Et si ce n’est pas le cas, il faudra alors travailler très dur pour arriver à un consensus. Le système politique algérien ne produit pas d’élite politique. Il ne permet pas à des personnalités de se distinguer. On a pensé à un certain moment au général Abdelghani Hamel, l’ex-directeur général de la Sûreté nationale (DGSN). Il avait quelques éléments en sa faveur : il est jeune, issu d’une nouvelle génération, c’est un ancien militaire, il commençait même à acquérir une dimension internationale. Il avait beaucoup d’atouts, mais il a été limogé dans des conditions troubles qui ont sonné la fin de sa carrière politique.

    >> À lire : Abdelaziz Bouteflika limoge le patron de la police

    Première publication : 29/10/2018

    L’origine de l’article >>

  • Algérie: pour la presse, la candidature Bouteflika en 2019 est quasiment actée

    Algérie: pour la presse, la candidature Bouteflika en 2019 est quasiment actée


    Par
    RFI

    Publié le 29-10-2018
    Modifié le 29-10-2018 à 17:24

    Il n’y a pas de confirmation, de la part de la présidence, que le président Abdelaziz Bouteflika sera candidat pour un cinquième mandat. Djamel Ould Abbès, le chef du FLN, a affirmé dimanche soir que le président algérien sera bel et bien candidat. Il était cité par l’Agence de presse algérienne (APS). L’entourage d’Abdelaziz Bouteflika ne s’est pas non plus exprimé sur la question. Comment la presse algérienne a-t-elle traité le sujet ?

    Le quotidien algérien Liberté écrit ce matin, en citant le porte-parole du Rassemblement national démocratique (RND), que l’option d’un cinquième mandat pour le président Bouteflika « découlerait de l’impossibilité pour les clans du régime de s’entendre sur un autre candidat que lui. » Pour le quotidien, « c’est une prolongation de règne par défaut ».

    Dans son éditorial, Mustapha Hammouche écrit, que la principale raison de ce prolongement indéfini du règne Bouteflika, malgré son état de santé, est là : « le pouvoir tire sa cohésion du seul fait que toutes ses composantes ont (…) un même leader de référence ». Le journal Al-Khabar paraît du même avis : « le FLN n’a qu’un seul candidat, Bouteflika ».

    En avril 2014, le président Bouteflika avait été réélu pour un quatrième mandat. A l’époque, il n’avait mis fin aux spéculations que deux mois avant la date des élections. TSA pose s’est posé la question : « Cinquième mandat : décision actée ou simple surenchère des soutiens de Bouteflika ? »

    L’éditorialiste Makhlouf Mhenni écrit dans le même journal : « Si le schéma devait se répéter, Bouteflika annoncera officiellement sa candidature vers la mi-janvier, au plus tard début février, et sa réélection ne sera qu’une simple formalité. »

    De nombreux observateurs algériens et étrangers se disent persuadés que l’actuel président algérien sera à nouveau candidat pour 2019. Si l’annonce d’hier est censée relancer le débat, autour de cette candidature, les Algériens semblent se résigner à l’inéluctable.

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  • Tunisie: attentat-suicide sur l’avenue Bourguiba

    Tunisie: attentat-suicide sur l’avenue Bourguiba


    Par
    RFI

    Publié le 29-10-2018
    Modifié le 29-10-2018 à 20:27

    La capitale tunisienne a été frappée par un attentat-suicide ce lundi 29 octobre. Cela fait plusieurs années que le pays n’avait pas connu d’acte terroriste. Le bilan est de neuf blessés.

    Il était 14 heures lorsqu’une femme d’une trentaine d’années a activé la charge explosive qu’elle transportait sur l’avenue Bourguiba, artère symbolique au cœur de la capitale tunisienne. Avant d’actionner sa bombe, la terroriste s’était approchée d’un groupe de policiers. Huit ont été blessés, ainsi qu’un civil.

    La scène s’est déroulée à quelques mètres du théâtre municipal, non loin de l’ambassade de France. Très rapidement, la plus grande avenue du pays a été bouclée, quadrillée par des centaines de membres des forces de l’ordre.

    Le mouvement de panique des passants a duré quelques minutes, chacun se demandant ce qu’était cette explosion entendue à plusieurs centaines de mètres à la ronde. Les commerces ont massivement baissé leurs rideaux et ce lundi soir encore, cette avenue, habituellement très animée, vit au rythme du passage des véhicules de police.

    Pas de revendication

    L’attaque n’a, pour l’heure, pas été revendiquée. Les explosifs artisanaux, le mode opératoire et l’absence d’autres morts semblent souligner une forme d’amateurisme, selon plusieurs spécialistes.

    En 2015, après les attaques très meurtrières du musée du Bardo et de la plage de Sousse, un kamikaze s’était fait exploser, en novembre, visant un bus de la garde présidentielle tuant douze agents. Cette attaque, qui avait été revendiquée par le groupe djihadiste Etat islamique, s’était produite à quelques centaines de mètres seulement de l’attentat de ce lundi et, comme aujourd’hui, elle avait ciblé des forces de l’ordre. La nouveauté, et non des moindres, c’est que l’attaque s’est produite sur la célèbre avenue Bourguiba et a été perpétrée par une femme.

    Les forces de sécurité ont pu identifier l’auteure de l’attentat. Elle vient de la région de Mahdia et n’est pas connue des Services de la police. Diplômée en management et en anglais, elle n’avait jamais réussi à travailler dans ces domaines.

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    RCA: coups de feu à l’Assemblée lors de l’élection du nouveau président

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