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  • De la CNS au dialogue, l’aveuglement de la classe politique et l’élite congolaises

    De la CNS au dialogue, l’aveuglement de la classe politique et l’élite congolaises

    mufuncol_bis-La CNS, la Conférence Nationale Souveraine, au nom de laquelle beaucoup de congolais ont perdu leur vie, avait principalement pour mission de chasser Mobutu du pouvoir. Mais une fois arrivés à la CNS et à la fin de ses travaux, des personnalités politiques du pays ont, et ce de leur propre chef, décidé d’accorder ou de rallonger de deux ans de plus le mandat d’un Mobutu finissant presque. C’est pour dire, et c’est l’argument le plus entendu, que dans tout dialogue ou toute rencontre de ce type, des concessions sont prévues. Et ce de part et d’autre. Bien sûr que c’est souvent le cas, mais comme personne ne se dévoile avant, je me demande qui, et ce parmi des acteurs, devrait assumer en cas d’échec comme celui de victoire la responsabilité de certains actes qui sont posés devant l’histoire. Je trouve bien beau de toujours solliciter le soutien d’une masse à qui, pour son adhésion à une démarche quelconque ou à un processus politique donné, qu’on lui raconte une chose alors qu’au moment de compte à rendre, personne ne se montrât prêt à assumer quoi que ce soit devant elle. C’est pourquoi je m’interroge qui, et aujourd’hui, peut, ce avec courage et honnêteté, donner l’identité de ceux qui s’étaient engagés, et ce contre quoi en retour, à consentir des concessions à Mobutu à la CNS quand de mémoire du trotskyste Saul Alinski, « l’excuse du provisoire n’est jamais en réalité qu’une ruse du diable pour se faire accepter ».

    C’est presque dans les mêmes perspectives que mon second questionnement intervient. Qui, à l’Union Sacrée de l’Opposition Radicale, et pourquoi, s’était accordé avec le cardinal Monsengwo, à l’époque Monseigneur et président de la CNS, pour refuser que les rapports des commissions sensibles, notamment biens mal acquis et assassinats, ne soient lus en séances plénières, en public et radio-télévisés ? De mémoires d’hommes, et si seulement cette lecture publique eut lieu, l’UDI, les Tambwe Muamba, les Pay Pay, etc., auraient momentanément été exclu de la scène politique congolaise. J’ai souvent herche à savoir ce qui s’était réellement passé, qui a cherché à couvrir le personnel politique de l’UDI et d’autres dont les noms furent cités dans ces rapports ? Concessions, me dira-t-on ? Mais en échange de quoi quand plus tard on saura que l’UDI et le défunt Mobutu, des requins, dont certains manœuvrent encore aujourd’hui, ont torpillé des actions, et il me semble que c’est de bonne guerre, du gouvernement de « consensus » qui était issu de la CNS. Rien n’a marché avec ce gouvernement en dehors de l’élection de son premier ministre.

    C’est le même scepticisme qui se poursuit quant à l’attitude à prendre devant l’Occident. On a l’impression de faire face à une naïveté de la classe politique et d’une partie de l’élite congolaise qui souvent se montrent peu regardant avec l’occident. Et même quand il ne le faut. En 2011, des hommes politiques congolais ont fait le tour de l’Occident. Ils ont eu à rencontrer, à Londres par exemple, le ministre des affaires étrangères du gouvernement britannique de l’époque. Et tout juste après cette entrevue, ils déclarèrent, ces congolais, que l’occident leur avait prêté cette fois-ci l’oreille. Il y aurait, semblerait-il, une promesse ferme de sa part que ce dernier les laissera gagner les élections de 2011 et gouverner la RD-Congo. Vinrent les élections. Je le dis pour ceux qui ont appelé le peuple à y prendre part. Mais au moment de la proclamation de la victoire, c’est le même occident qui avait soi-disant promis aux uns et autres de les laisser gouverner la RD-Congo qui ne se gêna d’accompagner la fraude transformée en victoire du candidat de son libre choix. Sauf qu’il le fut de telle manière que la pilule à avaler ne fut si amère. Les élections de 2011furent bien sûr frauduleuses mais passables. Et pourtant, la fraude eut lieu sous ses regards. Je dirais même avec sa bénédiction sinon « son » candidat, celui de l’occident, « Joseph Kabila » qui les avait perdues, n’aurait été proclamé vainqueur. Pour les uns, l’Occident n’avait rien à voir avec ces fraudes. Le bouc émissaire, et c’est comme d’habitude, fut gentiment désigné, et ce, avec l’approbation du fraudeur se prêtant au jeu.

    Aujourd’hui et encore, c’est le même occident qui revient. Il pousse au dialogue entre des hommes politiques congolais. Une façon de prétexter que la problématique serait ou reste uniquement congolaise. Le mal est que tout le monde s’y embarque. Des affirmations du genre, « ce n’est pas « nous » qui avons souhaité le dialogue, mais c’est l’occident », se relayent dans le milieu. C’est la « communauté internationale » qui, par les accords d’Addis-Abeba, a prévu et exige la tenue du dialogue. Et ce peu importe la nature de ces accords. Alors dans l’entretemps, personne n’est capable de démontrer au peuple c’est quoi qui aurait effectivement changé pour que l’on puisse croire, une fois de plus, en l’Occident. Je me demande pourquoi personne ne se dit, et ce sans qu’il ne soit accusé de tous les noms, soupçonné et insulté, que l’Occident n’a jamais voulu donner le pouvoir à Tshisekedi. Sinon, il l’aurait déjà fait depuis longtemps. Et je ne refuse de connaître ses raisons acer la RD-Congo appartient aux Congolais. Mais chaque fois, quand l’occident est bloqué dans sa démarche au Congo, il ramène le même Tshisekedi dans son jeu, mais juste pour l’utiliser, s’en servir et lâcher prise ensuite. Herman Cohen cite des potentialités que regorge la RD-Congo. Il oublie de dire que l’Occident en fabrique et à sa guise, les finance alors que Tshisekedi qui lui a bien servi et qui vit encore est bien là en chair et en os. Si seulement si l’occident voulait de lui comme président pourquoi se mettrait-il à en fabriquer, même de faux, à citer des noms tels que Katumbi et d’autres que des congolais récitent en longue de journée. Mais c’est quoi que l’on refuse de voir, et par qui, alors que l’Occident n’a jamais été sincère en dehors de ses propres intérêts, de lui-même. Le comprendre éviterait déjà la perte de temps. Il aiderait à rentrer dans le jeu des rapports de forces avec l’Occident, à mobiliser la masse pour une lutte d’intelligence et un défi à relever. C’est bien triste, je trouve même révoltant, insultant face à la cécité qui a élu domicile chez beaucoup.

    Finalement, quelles sont des garanties à donner à la jeunesse congolaise quand la Kabilie, malgré la fin de ce qui est appelé chez nous ses deux mandats constitutionnels, et voilà encore une autre aberration, engage de nouvelles manœuvres qui signe son refus de s’en aller. Son refus ou l’accord voilé de ses maîtres de se maintenir à la tête de la RD-Congo. Je sais, car je l’ai souvent entendu, les mêmes tenteront de me faire comprendre que cette fois-ci tout le monde serait contre « Joseph Kabila ». N’est-ce pas que hier Les Anglo-saxons et la même « communauté internationale », les Belges et autres, furent tous contre Mobutu ? Le temps du dialogue arrive, tous les requins sortent de leurs cachettes.

    Je termine en citant Georges Bataille, « une conscience sans scandale est une conscience aliénée »
    Likambo ya mabele Likambo ya makila

    Mufoncol Tshiyoyo
    Le Président National du Rassemblement pour l’Alternative Politique en RDC. R.A.P-en sigle Mouvement Politico-militaire,
    mufoncol_tshiyoyo@yahoo.com,
    004745007236, Facebook : Mufoncol Tshiyoyo

  • Monusco: Des armes et de la drogue saisies dans un bateau de la Monusco en direction de la RD Congo

    Monusco: Des armes et de la drogue saisies dans un bateau de la Monusco en direction de la RD Congo

    monusco-Les armes et la drogue étaient cachés dans une cargaison de véhicules des Nations Unies, a déclaré la société norvégienne, Hoegh Autoliners, propriétaire du navire, Hoegh Transporter.
    La cargaison a été trouvée par la police kenyane la semaine dernière alors que le bateau venait d’amarrer au port de Mombasa (Ocean Indien).

    La cargaison venait de Mumbai (Inde) et était destinée à la mission de maintien de la paix des Nations Unies en République démocratique du Congo.
    “Ces armes appartiennent au propriétaire des véhicules de l’ONU dans lesquels ils ont été trouvés et étaient pour une utilisation par les Nations Unies au cours de leur mission de maintien de la paix,” a indiqué la compagnie dans un communiqué sur son site Internet.

    “La compagnie ignorait la présence à bord de ces armes au moment où la cargaison a été embarquées, et le fait que les armes étaient dans les véhicules est en violation avec nos conditions de transport, qui stipule clairement qu’aucune arme ou munition n’est acceptée pour l’expédition”, a déclaré à Reuters Francis Wanjohi, le commandant de la police kenyane, qui n’a pas donné plus de détails sur la nature des armes et des drogues saisis.

    Personne ne sait si toute la cargaison était destinée à la Monusco mais, indique l’agence de presse Reuters, l’Afrique de l’Est est devenue une plaque tournante du transit de l’héroïne afghane à destination de l’Europe.

    En Juillet, la police kenyane a effectué sa plus importante saisie, 341 kg d’héroïne cachée dans le réservoir d’un navire au port de Mombasa.

    (Avec Reuters)

  • UDPS:des frondeurs de l’UDPS se choisissent un président par intérim

    UDPS:des frondeurs de l’UDPS se choisissent un président par intérim

    President Etienne Tshisekedi
    President Etienne Tshisekedi

    -C’est une étape de plus dans la crise de leadership qui agite l’Union pour la démocratie et le progrès social, le parti fondé par l’opposant historique Etienne Tshisekedi en République démocratique du Congo. En août dernier, déjà, dans une lettre ouverte, 25 membres influents de la diaspora de ce parti avaient pour la première fois directement désavoué leur président, absent de la scène politique depuis le début de sa convalescence en Belgique il y a plus d’un an. Cette fois, ils sont allés plus loin en désignant à sa place un président intérimaire.

    A la tête des frondeurs, il y a notamment André Kalonzo Ilunga, désigné président de l’UDPS par intérim. Sa mission : préparer un congrès extraordinaire d’ici novembre pour élire une nouvelle direction. Originaire du Kasaï, autrefois représentant de l’UDPS aux Etats-Unis et à l’ONU, André Kalonzo Illunga est à l’image de ce groupe de frondeurs composé en grande partie de cadres ou d’anciens cadres du parti aujourd’hui en exil.

    Pour eux, il faut définitivement tourner la page Etienne Tshisekedi, qu’ils accusent d’avoir falsifié les statuts du parti et dont l’absence prolongée a entraîné une terrible cacophonie sur la ligne politique de l’UDPS. Au point, craignent-ils, de menacer sa place sur l’échiquier politique. Mais quel peut-être l’impact d’une telle initiative, à laquelle aucun Congolais de l’intérieur n’a officiellement adhéré ? Rapahel Kashala, qui est au nombre des frondeurs, dit avoir le soutien de la base, même si, explique-t-il, beaucoup au Congo n’osent pas afficher leur soutien.

    « Ils ne sont pas légitimes », récuse Valentin Mubaké, l’un des conseillers du numéro 1 du parti. Rappelant que ces frondeurs sont tous depuis très longtemps à l’étranger, coupés de la base donc, et ce même si leur geste témoigne d’un « désarroi » partagé par beaucoup. Pour le porte-parole de l’UDPS, Bruno Tshibala, il s’agit tout simplement d’une « comédie de mauvais goût ». « S’ils ont des choses à dire, qu’ils les disent lors de notre prochain congrès », qui doit être convoqué promet-il d’ici la fin de l’année.

    (RFI)

  • UDPS:DÉCLARATION POLITIQUE DE LA PRÉSIDENCE DU PARTI

    UDPS:DÉCLARATION POLITIQUE DE LA PRÉSIDENCE DU PARTI

     
     Logo_UDPSLa Présidence du Parti, Exécutif national de l’Union pour la Démocratie et le Progrès Social, s’est réunie ,sous la conduite du Secrétaire Général du Parti, ce mardi 22 Septembre 2015 au siège national sise 546, Zinnias Limete 10eme Rue ,pour examiner les agissements déplorables des prétendus 26 membres du Parti résidant à l’étranger ,en quête de positionnement et de gloriole, qui ont multiplié des rencontres et se  sont rendus coupables  de déclarations insolites au mépris des textes qui régissent l’UDPS ;
    Après analyses, échanges et délibérations,  rend publique la Déclaration suivante :
    1.    Concernant le soit disant CONCLAVE : aucune disposition des Statuts ne prévoit un tel forum, donc il est illicite ;
    2.    Il n’a jamais existé de vacance à la tête du Parti ; et les instances dirigeantes et compétentes de l’UDPS n’ont jamais constaté un tel fait insolite.
    Son Excellence Dr Etienne TSHISEKEDI WA MULUMBA, Président Elu de la RD CONGO et Président du Parti, en qui tous les cadres et membres du Parti ont leur confiance, continue à diriger, de main de Maitre, aux destinées de l’UDPS, principale force politique de la République Démocratique du Congo ;
    La tenue dudit Conclave relève donc de la pire rébellion dans le chef de ses organisateurs qui ont violé intentionnellement les dispositions pertinentes de l’Article 19 des Statuts ;
    3. Pour ce qui est de la désignation du Candidat du Parti à l’élection présidentielle,  seul le Congrès, Organe Suprême,  en a la compétence ;
    4. Par conséquent, à dater de ce jour, la Présidence du Parti :
    a)    Prend acte de l’auto-exclusion du Parti les personnes dont les noms suivent :
    1.      André KALONZO
    2.      Raphael KASHALA
    3.      François TSHIPAMBA MPUILA
    4.      Leonard MPOYI MWADIAMVITA
    5.      Ange KALONJI TSHIDIMBA
    6.      Madame KASHIKA
    7.      Sylvain NSENDA KALALA
    8.      Raymond KABALU KADIMA
    9.      Urbain NDONDO
    10. Oscar MUTOMBO
    11. Marcelin KWILU MONDO
    12. Papy BISUNGU
    13. Touré KABONGO
    14. Nono ILUNGA BUKASA
    15. André KABEMBA
    16. Eddy BOZINGA
    17. Sage GAYALA
    18. Bernard KABEYA TSHILUMBAYI
    19. Liévin TSHIEMBE NTAMBUE
    20. Philippe MANDANGI
    21. Albert MUKENDI
    22. Placide KANEMA
    23. Felix MULAMBA
    24. Georges MBOA
    25. Marie TSHIBWABWA
    26. Jean Claude MAKENGA BOF
     
    b)    Prononce leur radiation de  tous les registres du Parti ;
    c)     Conformément à l’article 7 du Règlement Intérieur leur interdit, sous peine de poursuites judiciaires, d’utiliser  la dénomination du Parti, ses insignes, logos et  de parler en son nom ;
    d)    Invite toutes les combattantes et tous les combattants à la vigilance pour mettre hors d’état de nuire toutes ces brebis égarées.
            Fait à Kinshasa, le22/09/2015
     
    Pour  La Présidence du Parti
                                                                                                      
     
                                                                     Bruno MAVUNGU PUATI,
  • RD Congo : les milliards de Gbadolite-«Dans les secrets des palais présidentiels africains»

    RD Congo : les milliards de Gbadolite-«Dans les secrets des palais présidentiels africains»

    Mobutupalace-Dans les somptueux palaces du maréchal Mobutu, au Congo, on dépensait sans compter. Une aubaine pour les intendants. Suite de notre série sur les secrets des palais présidentiels en Afrique     Quelques années après s’être installé à Gbadolite, dans le palais éléphantesque érigé sur 15 000 m2 par l’architecte Olivier-Clément Cacoub, Mobutu Sese Seko est saisi de remords : « J’ai vu un peu trop grand. Je préfère vivre à côté, au palais de Kawele. » Le maréchal avait fait construire cette demeure privée, « plus intime », disait-il, par le Sénégalais Pierre Goudiaby Atepa sur une petite colline à une dizaine de kilomètres de Gbadolite – village de sa région natale transformé en ville par le maître de Kinshasa, avec son aéroport international et ses larges routes goudronnées.

    Si Kawele se voulait moins tape-à-l’œil que le palais de Cacoub, son fonctionnement coûtait des sommes folles au pays.

    Pour autant, si Kawele se voulait moins tape-à-l’œil que le palais de Cacoub, son fonctionnement coûtait des sommes folles au pays : pas moins de 150 millions de dollars par an. En examinant ses comptes afin de rendre service à son beau-père (qu’il appelait papa sur ordre de ce dernier) – contre une rémunération équivalant à 10 % du budget, tout de même -, Pierre Janssen, un industriel belge, relève que tout est facturé deux, trois ou quatre fois le prix réel. C’était notamment le cas du champagne rosé Laurent-Perrier, la boisson préférée du « Léopard », dont dix mille à douze mille bouteilles étaient bues chaque année par la présidence. En réalité, Mobutu ne signait aucun chèque et se désintéressait totalement de l’argent, pour le plus grand bonheur de ses intendants.

    Mêmes dépenses somptuaires pour le mariage de sa fille Yaki avec Janssen, le 4 juillet 1992. Parmi les 2 500 invités, ceux du Belge, environ 150, venus des quatre coins de la planète à bord de trois avions présidentiels, ont eu un cadeau surprenant à leur arrivée à l’hôtel : dans chacune des chambres, le maréchal avait fait livrer une boîte remplie de zaïres, la monnaie locale de l’époque. Un milliard de zaïres par invité exactement.

    En fait, le zaïre ne valait rien, et cette somme correspondait, au mieux, au prix d’une cartouche de Marlboro.

    (Jeune Afrique)

  • RDC : Gabriel Kyungu encerclé

    RDC : Gabriel Kyungu encerclé

    Kyungu wa Kumwanza parle du vole d’argent de l’etat, mais veut la nomination pour aller voler comme eux.-La basilique de Lubumbashi a été encerclée par des hommes armés en uniforme alors que le président de l’assemblée provinciale Kyungu wa Kumwanza assistait à la messe avant un point de presse annoncé.

    Des nombreux fidèles étaient également bloqués dans cette paroisse de l’église catholique désormais interdite d’accès par les soldats en faction.

    Gabriel Kyungu par ailleurs président de l’union nationale des fédéralistes (Unafec) du Congo devrait s’adresser à la presse à la fin de la messe.

    Selon un correspondant de la BBC, les paroissiens ont cédé à une panique générale à l’arrivée des soldats autour de la basilique.

    L’Unafec fait partie du G7, le goupe des 7 partis politiques de la majorité présidentielle qui ont appelé le président Kabila à respecter la constitution et à ne pas se présenter pour un troisième mandat en 2016.

    Les ministres faisant partie de ce G7 avaient été démis de leurs fonctions par le pouvoir de Kinshasa.

    Les cadres de la majorité présidentielle signataires de la lettre ouverte du 14 septembre dernier au président Kabila réclamaient notamment des élections dans les délais constitutionnels afin de parvenir à l’alternance démocratique en 2016.

    Le porte-parole du gouvernement Lambert Mende, par ailleurs membre du bureau de la majorité présidentielle, a conclu à une “auto exclusion” des signataires de la lettre ouverte, précisant que leur départ de la majorité entraine celui de leurs formations politiques sauf expression d’un point de vue contraire des instances de ces partis.

    BBC

  • RDC: Kinshasa va nommer des commissaires dans les nouvelles provinces

    RDC: Kinshasa va nommer des commissaires dans les nouvelles provinces

    Nouvelle carte RDC-En République démocratique du Congo, les provinces de création récente seront gérées par des commissaires spéciaux et des commissaires spéciaux adjoints. Une décision du gouvernement annoncée par son porte-parole. A Kinshasa, l’opposition dénonce une violation de la Constitution de plus.

    Selon Lambert Mende Omalanga, porte-parole du gouvernement congolais, cette option a été choisie pour se conformer à l’arrêt de l’accord constitutionnel, en attendant les élections des gouverneurs et de leurs adjoints.

    La demande avait en effet été faite à l’exécutif de prendre des dispositions transitoires et exceptionnelles, en vue de faire régner l’ordre public et la sécurité, d’assurer également la régularité et la continuité des services publics dans les nouvelles entités.

    D’où viendront les commissaires spéciaux et leurs adjoints ? Réponse de Lambert Mende : « Le gouvernement va désigner des personnes qu’il estime capables de gérer les nouvelles provinces. » L’opposition, elle, dénonce une violation de la Constitution. Le titre de commissaire spécial n’est prévu par aucun texte, explique Baudouin Mayo Mambeke, député de l’Union pour la nation congolaise (UNC).

    Pour lui, le gouvernement doit se fonder sur l’arrêt de la Cour constitutionnelle. Cette cour, estime Baudouin Mayo Mambeke, a pour rôle de juger de la constitutionnalité et non d’attribuer aux institutions des compétences qu’elles n’ont pas reçues de la Constitution. En tout cas, l’opposition soupçonne la majorité de vouloir nommer des personnes de son obédience.

    RFI