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  • La vraie face cachée de Félix-Antoine Tshisekedi Tshilombo (FATSHI) : Le ‘‘Soldat’’ du petit peuple

    La vraie face cachée de Félix-Antoine Tshisekedi Tshilombo (FATSHI) : Le ‘‘Soldat’’ du petit peuple

    Un libéral-démocrate aux allures martiales de ‘‘Chef de guerre’’

    ‘‘La paix et la victoire sont les juges de la guerre’’ Proverbe français

    -Par Joël Asher Lévy-Cohen *

    Depuis septembre 1996, la République démocratique du Congo, sise au cœur du continent africain et de la région des Grands Lacs, est littéralement en proie à une guerre de pillage de ses immenses ressources minérales et naturelles autant que précieuses et stratégiques. Contribuant pleinement à la liquéfaction de l’État, ce conflit armé dont la violence inouïe n’a d’égal que sa réelle propension à détruire le tissu national et à sacrifier l’unité politique du territoire, a vu naître une multitude de groupes armés[i]. Ces forces aussi bien néfastes pour la bonne marche du pays que nocives pour la paix sociale et la sécurité juridique des Citoyens ont naturellement pour mission la rétrocession des ressources nationales aux puissants intérêts des univers économique et industriel, financier et bancaire.

    C’est, donc, dans ce contexte de guerre interminable, de crépitement des armes sans fin pour les militaires et sans répit pour les masses que le président Félix-Antoine Tshisekedi Tshilombo élu en 2019 par la grâce de la Cour constitutionnelle entame son règne quinquennal. Bien entendu un règne souventes fois assombri par des meurtres de masse, des liquidations physiques à répétition de populations sans défense dans l’Est du pays, et ce en dépit de la présence, quoi qu’imposante, du corps expéditionnaire des Nations unies plus enclin à la contrebande des matières premières qu’à la protection ‘‘formelle’’ des individus ou groupes d’individus. C’est, évidemment, dans cette atmosphère totalement empreinte de délitement national et de désarmement moral, de morosité et de défaitisme que le chef de l’État de la RDC décide finalement de ‘‘prendre le taureau par les cornes’’. C’est dans cette ambiance empreinte de pessimisme ou sinistrose délirante que celui-ci ‘‘se fait un point d’honneur’’ dans la réponse à apporter urgemment aux défis majeurs de l’insécurité permanente et de la violence armée quotidienne susceptibles d’emporter aussi bien la Nation que le territoire.

    Cette déstabilisation délibérément provoquée des parcelles orientales du territoire national pour les besoins de la spoliation sauvage des richesses minières et naturelles fait réellement découvrir un nouveau visage du président de la République démocratique du Congo (RDC). En effet, dans l’ensemble, les Congolaises et Congolais sont, plutôt, accoutumés à un chef de l’État à la posture diplomatique au niveau de la gestuelle, aux accents pédagogiques au niveau du langage politique et démocratique. Donc, cette guerre de l’Est qui fait, sans aucun doute, partie des préoccupations nationales, dévoile la dimension ‘‘chef de guerre’’ du magistrat suprême. Elle lui fait porter les habits  de soldat ou lui fait endosser le treillis d’un militaire aguerri[ii].

    Ce faisant, cette ambiance de conflit armé sans issue a nettement poussé Félix-Antoine Tshisekedi Tshilombo à décréter, à la faveur de la nomination d’un nouveau gouvernement[iii], l’état de siège dans le dessein d’éradiquer les groupes armés qui font la terreur dans les régions de l’Est[iv]. Ce qui signifie en langage éminemment clair, que ‘‘le temps de négociation est complètement révolu’’. Et, Dieu seul sait combien ce chef d’État qui privilégie généralement dans sa démarche le dialogue en vue de trouver un compromis politique, avait largement ouvert cette fenêtre d’opportunité aux inciviques armés afin de revenir au bon sens, à des meilleurs sentiments. En effet, il avait nettement offert à toutes ces factions armées cette éventualité ou cette occasion en or afin de retourner dans le giron de la légalité républicaine pour ce qui est des groupes armés locaux ou de retourner dans leurs pays d’origine moyennant double protection internationale et africaine pour ce qui est des groupes armés étrangers.

    Ce virage à 3600 au niveau de l’attitude du chef de l’État congolais signifie réellement que le retour de la paix et de la sécurité dans les régions de l’Est se fera, sans concession et sans atermoiement, au prix des armes. Pourquoi pas au prix fort des larmes. Cette bifurcation au niveau du discours présidentiel signifie que les armes deviennent un des piliers de la politique intérieure dans le but de protéger l’intégrité du territoire national et, par voie de conséquence, garantir de manière ferme l’unité politique de la Nation. En d’autres termes, ‘‘le pragmatisme politique ou la realpolitik prend le dessus sur l’idéalisme qui lui colle fréquemment à la peau’’.

    Voilà brièvement la nouvelle philosophie du président de la République démocratique du Congo. Celle-ci rompt substantiellement avec son image bienveillante et douce – autant apaisante que rassurante – de fin ‘‘négociateur’’ et d’habile ‘‘diplomate’’. Une philosophie qui met, désormais, en avant l’image d’un chef de guerre qui sait absolument manier les armes. L’image d’un chef de guerre qui fait appel aux armes, donc à la violence physique et légitime, pour rétablir dans ses droits légitimes et dans ses frontières historiques, – donc internationalement reconnues – la République démocratique du Congo.

    À cet égard, il importe de souligner la signification du postnom ‘‘Tshilombo’’ officiellement attribué au chef de l’État de la République démocratique du Congo. Dans le contexte de l’état de siège qu’il vient de décréter, celui-ci met en lumière toute la charge symbolique de la personnalité qui est ou qui doit être la sienne en cas de très dure ou très lourde épreuve et, surtout, d’agression physique. En effet, ce postnom met naturellement en relief ce côté ‘‘bagarreur’’, à plus forte raison ‘‘lutteur’’, voire même ‘‘leader’’ qu’on se devrait de lui reconnaître dorénavant[v] lors de très grandes difficultés.

    Ce qui est clair et, de surcroît, indéniable, la persistance de ce conflit armé autant dévastateur pour les ressources physiques que meurtrier pour les êtres humains dévoile une autre facette du premier des Congolais. Celui-ci est, dorénavant, capable de manier, et ce à la perfection, le langage militaire. Il est, certes, capable de s’imprégner des expressions et formules métaphoriques propres à l’univers des armes.

    À titre d’exemple, dans sa toute dernière adresse à la Nation, le chef de l’État, plus connu pour sa propension à user d’une terminologie relative à la lutte politique et démocratique, fait appel, dans le contexte approprié à l’état de siège, à des expressions telles que le ‘‘terrorisme[vi]’’ en vue de justifier la politique musclée du gouvernement en matière stratégique de défense nationale. Aussi évoque-t-il la nécessité d’une ‘‘riposte foudroyante’’ pour mettre fin à l’agression physique de différents pans territoriaux et à la violation somme toute criante des droits fondamentaux de citoyens congolais dans l’Est. Toutes ces expressions qui n’ont, visiblement, rien d’anodin témoignent, en réalité, de l’esprit belliciste qui anime en ce moment précis le dirigeant congolais littéralement transformé en soldat du petit peuple et prêt à en découdre avec les forces terroristes ou puissances négatives.

    Par ailleurs, dans l’optique de prouver sa grande détermination et, surtout, manifester sa pleine et entière volonté de poursuivre une guerre sans merci contre toutes les forces négatives qualifiées sans détour de ‘‘puissances terroristes voire même islamistes’’, contre des groupuscules armés accusés à juste titre de ‘‘barbarie’’ à l’endroit des populations sans défense, le chef de l’État nomme à la tête des entités publiques territoriales très lourdement ravagées des autorités militaires[vii]. Assistées dans leur action ‘‘administrative’’ par des policiers à la fois expérimentés et de haut rang, celles-ci suppléent – momentanément[viii] – des autorités civiles[ix] mises ‘‘hors cadre’’ pour les besoins de l’état de siège[x].

    Joël Asher Lévy-Cohen

    Journaliste indépendant

    joelasherlevy@aol.com

    www.joelasherlevycohen.centerblog.net

    www.joelasherlevycohen.over-blog.com

    www.joelasherlevycohen1.wordpress.com

    [i] La République démocratique du Congo est, en fait, devenue un lieu de rendez-vous nocturne de tous les charognards internationaux dont le véritable mobile est de dépecer des États indépendants et souverains pour en faire des coquilles vides, des États ratés ou manqués. Elle est également devenue un lieu de rendez-vous des requins maffieux qui reluquent des richesses naturelles et minérales afin d’engranger des plus-values exorbitantes aux dépens des populations locales.

    [ii] L’uniforme d’un homme résolument déterminé, volontariste; la tenue d’un homme prêt à en découdre avec les diverses forces négatives qu’il qualifie sans ambages de terroristes; le casque d’un homme prêt à livrer bataille pour permettre à l’ensemble de ses Concitoyens meurtris de goûter, en vertu de sa promesse de campagne électorale, la paix et la sécurité, la liberté et la dignité, la justice et l’harmonie sociale, la démocratie et l’équité’’.

    [iii] Le gouvernement dirigé par Jean-Michel Sama Lukonde Kyenge est qualifié de gouvernement de Warriers (guerriers ou batailleurs). En d’autres termes, il s’agit d’un gouvernement de guerre, dont les membres sont potentiellement des soldats.

    [iv] L’objectif de l’état de siège est l’éradication de l’insécurité devenue une anomalie, une pathologie endémique.

    [v] Parmi les surnoms du président Félix-Antoine Tshisekedi Tshilombo (FATSHI) de la RDC, il y a certes ‘‘Rangers’’ en référence à sa forte corpulence et masse corporelle qui n’est pas sans rappeler la musculature imposante des GI’s US. Il y a aussi ‘‘Béton’’ qui fait pratiquement référence à un ouvrage solide, à une structure qui ne se détériore pas malgré l’intensité des intempéries qui peuvent l’affecter ou nuire à son usage effectif. Il y a lieu de souligner que ‘‘Tshilombo’’ en langue luba signifie ‘‘guerrier intrépide, prêt à faire face à l’adversité’’.

    [vi] Il y a manifestement glissement dans le discours des animateurs politiques et institutionnels, des acteurs administratifs et gouvernementaux de la République démocratique du Congo au premier rang desquels le chef de l’État Félix-Antoine Tshisekedi Tshilombo. Ceux-ci n’évoquent plus les inciviques et déstabilisateurs en termes de forces rebelles ou forces négatives. En lieu et place, ils évoquent plutôt le terme ‘‘terroriste’’. Celui-ci est naturellement suivi de l’épithète ‘‘islamiste’’. Ce qui, en vérité, en dit pratiquement long sur le type de guerre que mène sur le front de l’Est la République démocratique du Congo. Il s’agit, en fait, d’une guerre totale voire même sale. Par ailleurs, cette terminologie atteste, par sa gravité, le fait que cet État majestueux et richissime d’Afrique centrale et de la région des Grands Lacs africains est stratégiquement placé sous la coupe de l’OTAN.

    [vii] Le Nord-Kivu et l’Ituri sont, en vérité, devenus des nids de groupes armés. Force est de souligner que l’ambassadeur italien accrédité auprès du chef de l’État congolais Félix-Antoine Tshisekedi Tshilombo, le très regretté Luca Attanasio, a trouvé la mort dans la province du Nord-Kivu le 22 février 2021. Il a été tué par balles lors d’une attaque attribuée aux Forces démocratiques de libération du Rwanda (FDLR) par les autorités gouvernementales de la République démocratique du Congo. Mais, cette rébellion armée farouchement opposée au gouvernement de Paul Kagame du Rwanda avait largement démenti sa participation directe ou indirecte à la froide exécution du diplomate italien.

    [viii] L’état de siège débute le vendredi 6 mai 2021 et dure 30 jours. Il peut être renouvelé si les conditions sur le terrain du conflit armé l’exigent pertinemment. Cette évaluation est faite par le parlement chargé de décider de l’opportunité du renouvellement.

    [ix] Jean Bamanisa Saïdi de l’Ituri et Carly Nzanzu Kasivita du Nord-Kivu.

    [x] Des autorités militaires, a fortiori de très hauts gradés des FARDC, disposant de pleins pouvoirs, ont été nommés par le président Félix-Antoine Tshisekedi Tshilombo dans le cadre de l’état de siège à la province de l’Ituri (le lieutenant général Luboya Nkashama Johnny, un ancien cadre militaire du RCD-Goma, secondé par le commissaire divisionnaire Alonga Boni Benjamin) et au Nord-Kivu (le lieutenant général Constant Ndima Kongba, un ancien cadre militaire du MLC, secondé par le commissaire divisionnaire Ekuka Lipopo).

     

  • Apres les consulataions: Fathsi vers une renégociation d’un nouvel accord avec Kabila?

    Apres les consulataions: Fathsi vers une renégociation d’un nouvel accord avec Kabila?

    -Commencer le 2 Novembre, les consulations du President Felix Tshisekedi  ont durees quatre semaines . Il a fait une large serie des consultations de la classe politique congolaise , de la société civile et autres membres de toutes les couches de la population congolaise de Kinshasa jusqu’aux represntants venus de toutes les provinces. Les resultats c’est pour bientot. Les Congolais seront bientôt fixés sur les intentions du président  de la republique Felix Tshisekedi pour sortir la République démocratique du Congo de la profonde crise politique qui l’oppose à son predecesseur  et allié de circonstance, Joseph Kabila Kabange. Une crise, il faut le dire, qui a paralyse l’ensemble des institutions du pays.

    Félix Tshisekedi se voit contraint par un parlement et un Sénat totalement surplombés par le Front Commun pour le Congo (FCC) de l’ancien président et senateur a vie JKK. Dernier épisode en date :  la nomination de trois nouveaux juges à la Cour constitutionnelle  boudee par le FCC et que le parlement a refusé d’investir et que le FCC ne reconnait toujours pas.  Ceci a cree clairemebt une crose ouverte et d’aucun pourrait dire que le divorce semble cette fois-ci bel et bien consommé  entre Felix Tshiskedi et  Joseph Kabila. 

    A l’issu de ces longues consultations, Félix Tshisekedi semble avoir tres peu de manoeucre ou mieux peut difficilement renverser la table… du moins pas tout de suite. Le président  Tshisekedi a également, selon certaines indiscretions,  longuement consulté ses partenaires occidentaux pour prendre la température et savoir jusqu’où il pouvait aller dans la rupture avec l’ancien president Joseph Kabila. Les reponses semblent ne pas etre resssurantes. Mais le chef de l’Etat espère alors et  surtout que ces consultations pourront lui permettre de faire pression sur le FCC de Kabila pour renégocier un nouvel accord politique et obtenir une overture plus grande dans l’exercice et la mise en oeuvre de sa politique. Il compte sur le super ambassadeur américain Hammer ( Nzita) et ses collègues européens, mais aussi sur la CENCO pour amener Joseph Kabila à la table des négociations et trouver un new deal plus favorable.

    Ces larges consultations ont également permis de montrer au FCC qu’il y avait un large consensus national pour remettre en cause sa mainmise sur les institutions du pays. Ce qui explique la raison pour laquelle le président Tshisekedi a voulu passer par la case consultations pour envoyer des messages au camp Kabila plutôt que de discuter directement avec son prédécesseur. Le signal envoyé au FCC par le président est sans ambiguïté : vous avez certes tous les pouvoirs, mais j’ai avec moi la société civile congolaise, l’opposition et la communauté internationale.

    Pour que ces consultations soient finalement en faveur du president Félix Tshisekedi, celui-ci a juge bon de mettre deux noms dans la balance : Sylvestre Ilunga, le Premier Ministre et Jeanine Mabunda, la présidente du parlement nationale. Deux têtes qui risqueraient tomber si le président obtenait un rééquilibrage du rapport de force. Mais pour l’insant, le FCC reste arc bouté sur son accord initial de coalition entre FCC- CACH et ne semble toujours pas prêt à faire des concessions.

    Seule une négociation Tshisekedi-Kabila pourrait faire bouger les lignes, disent le radicaux du FCC.  La grande inconnue reste les effets et  la pression des consultations nationales et des partenaires occidentaux suffiraient à ramener les deux coalisés autour de la table. Sinon la RDC risque de retourner dans le cycle sans fin des négociations, dialogues, concertations, et conférence nationale qui n’ont servi à résoudre aucune crise, mais juste à préparer la suivante.

     

  • Reflection sur la proposition du FCC pour les élections présidentielles au suffrage indirect en RDC :Trop de risques , moins de bons!

    Reflection sur la proposition du FCC pour les élections présidentielles au suffrage indirect en RDC :Trop de risques , moins de bons!

    Les cadres du FCC militent pour l’élection du président de la République au second degré . Deux raisons motivent leur point de vue: Premièrement, éviter les contestations comme celles qui ont suivi la présidentielle de 2006 et 2011.                                                                    Et deuxièmement, cela réduirait les dépenses financières.  

    Pour l’instant, c’est l’ancien Gouverneur du Kasaï Oriental et député National Alphonse Ngoy Kasanji qui, a porté haut la réflexion des cadres du FCC visant à ramener au second degré l’élection du Président de la République pour le processus électoral de 2023 et éventuellement pour toujours. Sur les ondes de la radio Okapi ce député nationale membre du FCC a indiqué que cela éviterait les contestations comme c’était le cas lors des élections précédentes, et ceci réduirait aussi les dépenses.

    A l’UDPS, l’on ne veut même entendre parler de cette affaire. Pour le parti présidentiel, ‘’chercher à réviser la loi électorale aujourd’hui et évoquer des difficultés financières pour ne pas élire le Président de la République au suffrage universel direct n’est qu’un prétexte du FCC’’. Augustin Kabuya estime que leurs partenaires en coalition veulent tout tailer sur mesure pour plaire à leur autorité morale.

    Les risques de corruption sont très élevés avec comme conséquence des candidats présidents ne seront plus élus sur base de leurs projets de société pour le développement du pays mais seront élus en fonction de la capacite elevee de corruption.

    Ceci avait été démontré lors des élections des gouverneurs et des sénateurs. Les soi- disants élus du peuple (députés ou grand électeurs) ont donné leur voix aux candidats les plus offrants aux postes de gouverneurs et des sénateurs.

    Si bien que  la proposition a ses avantages avérés , le milieu politique congo n’est pas favorable pour une telle option.Re

     

    DK

  • Trop des cas de malnutrition dans les prisons en RDC

    Trop des cas de malnutrition dans les prisons en RDC

    Dans la province de l’Ituri, à l’Est de la République démocratique du Congo, plus de 500 cas de malnutrition ont été rapportés dans la prison centrale de Bunia.

    Deux détenus sont même morts de faim en début de semaine. Le directeur de l’établissement pénitentiaire a lancé un appel au gouvernement congolais pour qu’il libère des crédits permettant d’acheter les rations alimentaires des détenus.

    Cela fait déjà quatre mois que les détenus incarcérés dans le centre pénitentiaire de Bunia lancent un cri de détresse aux autorités par manque de nourriture et de  médicaments.

    Un des prisonniers de Bunia avoue qu’il traverse un des pires moments de sa vie. Celui-ci, comme ses codétenus, n’a droit qu’à un seul gobelet de bouillie tous les trois jours :

    Nous souffrons beaucoup ici en prison. Nous n’avons pas de nourriture,  pas de médicaments et nous n’avons rien ou dormir. Nous ne recevons qu’un seul gobelet de bouillie toutes les 72 heures. Nous demandons l’implication des autorités. C’est vrai que nous sommes prisonniers mais l’Etat doit prendre ses responsabilités pour résoudre cette grave carence alimentaire.

    Selon le directeur de la prison : la faute est de l’Etat congolais qui tous les trois mois devrait envoyer une subvention pour l’achat des rations alimentaires mais depuis le début de  cette année, aucune somme n’a été virée par les autorités congolaises pour la nourriture en faveur des prisonniers de Bunia :

    La seule solution à ce problème revient aux autorités du pays c’est-a dire le gouvernement doit envoyer le fond alloué aux prisonniers comme il le faisait avant. Cela aidera ces gens qui sont en détresse.

    En plus du problème alimentaire, la prison centrale de Bunia fait face à une surpopulation carcérale. Cet établissement qui devait accueillir 220 détenus en abrite désormais plus de 1300.

    Cette promiscuité a été à la base de plusieurs épidémies comme la diarrhée qui a causé en 2018 le décès de onze détenus dans cette même prison.

    Cette situation est générale dans toutes les prisons de la R.D.C. Prenons le cas de la prison centrale de Makala à Kinshasa, la situation n’est pas du tout meilleure. Avec une capacité initiale de 1500 détenus, elle en héberge actuellement plus de 8000.

    Les O.N.G. s’inquiètent du sort des prisonniers et accusent le gouvernement congolais  de ne pas accorder d’attention aux prisons du pays.

    Le vice-ministre de la Justice, Bernard Takahishe, affirme que le gouvernement a pourtant débloqué les fonds et qu’il va nommer une commission d’enquête pour faire la lumière sur leur utilisation.

    Avec DW

  • Milices de Kingabwa: Abbe Pierre MUTANGA, Directeur Administratif à la Maison civile du Chef de l’Etat, placé sous  MAP

    Milices de Kingabwa: Abbe Pierre MUTANGA, Directeur Administratif à la Maison civile du Chef de l’Etat, placé sous MAP

    Affaire formation militaires illégale d’une milice imputée a l’U.D.P.S,  L’O.N.G , Association congolaise pour l’accès à la justice (ACAJ), revèle que l’abbé  Pierre Katumpa  Mutanga qui gère la maison civile du Chef de l’Etat congolais est sous mandat d’arrêt provisoire (MAP) et retenu depuis deux jours à la Prison de Makala par la Justice militaire pour notamment “entretien d’un mouvement insurrectionnel” .

    C’est dans la Commune de Limeté, au  Quartier Kingabwa, dans une concession gérée par un Directeur de la Maison Civile du Chef de l’Etat, M. l’Abbé Pierre Katumpa  Mutanga ayant sous sa protection des éléments de la Garde Républicaine que ces dits 23 hors-la-loi  recevaient  leur entrainment militaire.

    Informée depuis une semaines avant, d’un mouvement suspect, la police nationale Congolaise (PNC), est allée le jeudi 27 août 2020 dernier, en vue d’aller neutraliser  les 23 jeunes qui suivaient illégalement une formation militaire assurée par certains éléments de la Garde Républicaine (GR).

    A l’arrivée sur le lieu de la PNC,  les éléments de la Garde Republicaine ont ouvert le feu contre  ceux de la Police Nationale , blessant grièvement le Colonel/PNC Freddy Lifenge.

    Selon certaines indiscrétions, ces candidats à la formation militaire de Kingabwa seraient  minutieusement triés  par une Cellule de l’UDPS dirigée par un certain Diyoka qui serait  en cavale, selon des premiers éléments recueillis mais  non encore confirmés de source officielle.

    Dans des vidéos postées sur les réseaux sociaux, ces hommes disaient être d’un groupe dénommé “Gardiens de la paix” et clamaient vouloir assurer la sécurité du président Tshisekedi.

    L’UDPS, le parti de Tshisekedi, avait mis en garde toute personne qui tenterait de lui faire porter le chapeau de l’affaire.

  • Une gestion opaque de 92 Millions de dollars US: Bukanga Lonzo un elephant blanc

    Une gestion opaque de 92 Millions de dollars US: Bukanga Lonzo un elephant blanc

    Le Parc agro industriel de Bukanga Lonzo a été créé sur des objectifs suivants et non atteints : La lutte contre la sous-nutrition et l’insécurité alimentaire, réduire les importations alimentaires et assurer une croissance économique.

    Il faut aussi rappeler que c’était  le 20 février 2014 que le gouvernement de la République démocratique du Congo de l’époque, sous la direction d’Augustin Matata Ponyo, avait signé un contrat de gestion avec le partenaire Sud-africain Africom COMMODITIES portant sur la gestion du parc agroindustriel de Bukanga-Lonzo.

    Selon le cabinet Ernest & Young consultée par le Ministère de finance pour faire l’audit de ce projet, le montant total alloué par le gouvernement Congolais au projet Bukanga-Lonzo est de plus de92 Millions Dollars Américains  à la période arrêtée au 31 mars 2015, soit une année après la mise en œuvre du projet.

    Les résultats de cet audit révèlent nombre des manquements grave tant sur le plan de sa gestion, de l’utilisation des fonds alloués par le gouvernement de la R.D.C, les procédures d’acquisitions des équipements du projet ou même dans la passation des marchés, sur la gouvernance d’entreprise eu sein du projet et même de risque de fraude.

    L’audit d’Ernest & Young  indique qu’au niveau de la gestion, le partenaire sud-africain  Africom  COMMODITIES n’a pas mis sur place en R.D.C. de système comptable et financier, d’organisation administrative encore moins de gestion de stock et informatique afin d’assurer une gestion permanente et transparente des opérations du projet.

    Dès lors, toutes les opérations de passation de marchés, de gestion financière et comptable relatives aux activités du projet étaient effectuées directement depuis le siège d’Africom Commodities en Afrique du Sud. Ce qui est une violation de la loi congolaise qui impose aux sociétés opérant sur le territoire national d’y tenir également leur comptabilité.

    En ce qui concerne l’utilisation des fonds alloués par le gouvernement Congolais, Ernest & Young révèle dans son audit que le rapport financier préparé par Africom COMMODITIES n’a pas été élaboré sous le format des états financiers du régime Ohada pratiqué en R.D.C depuis janvier 2014. Et ce rapport financier ne comprenait pas les recettes générées par le projet pendant la période sous examen.

    “Les paiements effectués par le gouvernement Congolais en faveur du projet Bukanga-Lonzo n’ont pas été soutenus par des pièces justificatives devant nous permettre de vérifier l’authenticité, la sincérité et l’exactitude de ces montants. La Direction du trésor et de l’ordonancement (D.T.O.) n’a mis en notre disposition que des certificats  de transfert d’un ordre de paiement informatisé”, écrit Ernest & Young dans son rapport d’audit.

    De même, l’examen des procédures et de passation de marché a révélé que les règles de transparence et d’équité dans l’acquisition des matériels et équipements n’ont pas été respectées. Ainsi, il a été observé que les équipements acquis dans le cadre du projet Bukanga-Lonzo l’ont été à des prix « excessivement supérieurs » par rapport aux concurrents sur le marché international.

    Le gestionnaire du projet n’était pas en mesure de fournir les appels d’offre pour sélectionner les fournisseurs d’équipements, selon l’audit. A ce propos, EY indique que les fournisseurs des équipements du projet Bukanga-Lonzo ont été tous des sociétés sœurs à AFRICOM COMMODITIES notamment Michigan Equipment, B.P.I Manufacturing, Triomph Fertilizer et Desticlox.

    Il n’y avait pas non plus un Comité d’achat pour approuver les acquisitions. Seul le C.E.O d’AFfricom COMMODITIES, M. Grobler, approuvait les achats.

    Selon Ernest &Young, aucune exigence non plus n’a été donnée à la société gestionnaire en ce qui concerne la gestion des impacts environnementaux suite à l’utilisation des produits chimiques à savoir les engrais.

    Le parc agro-industriel de Bukanga-Lonzo s’étend sur 70 milles hectares dans la province du Kwilu. Le projet a employé 428 personnes dont 14 expatriés et 414 Congolais. Avec son départ du gouvernement fin 2016, Matata Ponyo soutient que ce projet n’a plus été financé. Il est depuis à l’arrêt. Il y a même un procès entre le gouvernement Congolais et son partenaire. Lors de sa visite il y a une semaine à Bukanga-Lonzo, le premier ministre, Sylvestre Ilunkamba, a découvert un spectacle désolant sur les sites. Des matériels cannibalisés et laissés à l’abandon depuis plus de 3 ans.

    Pour rappel, en 2013, le gouvernement lançait avec pompe son Plan national d’investissement agricole doté de 5,7 milliards de dollars. Pour atteindre ses objectifs, il adopta une double stratégie, censée soutenir les exploitations familiales et les grandes entreprises agroalimentaires. C’est dans ce contexte qu’il a été créé, en 2014,  22 Parcs agro-industriels pour couvrir 1000 à 150 milles hectares. Le projet pilote a été lancé à 260 km de Kinshasa, en partenariat avec africom, une firme sud-africaine pour la production de maïs et autres produits pour 92 millions de dollars. Ce plan ambitieux n’a jamais été mis en œuvre.

  • La reprise de la coopération militaire des Etats Unis avec la R.D.C

    La reprise de la coopération militaire des Etats Unis avec la R.D.C

    La reprise de la coopération militaire des Etats Unis avec la R.D.C

    L’armée américaine annonce la reprise de la coopération militaire et sécuritaire avec les Forces Armees de la republique Democatique du Congo.  La coopération portera sur la formation des officiers congolais par l’armée américaine. Les États-Unis pourraient aussi relancer la question de l’installation en R.D.C. de la base de l’Africom, selon le message adressé au President Felix Tshisekedi par led U.S.A.

     Le gouvernement des États-Unis vient de relancer sa coopération avec la République Démocratique du Congo, après plusieurs années de relations tendues avec le régime de l’ex-président Joseph Kabila. Kabila s’opposait à la demande de l’armée américaine d’installer en R.D.C. la base du commandement militaire américain pour l’Afrique,dite Africom. Mais avec l’arrivee au pouvoir du President Felix Tshisekedi, les relations entre les deux pays se sont réchauffées. Aujourd’hui, la relance de la coopération militaire se traduira par la formation d’officiers congolais aux Etats-Unis.

    Dans sa lettre au président Félix Tshisekedi, le lieutenant-général James Vechery, commandant en second de l’Africom, l’a félicité pour le statut de niveau 2 qu’occupe désormais la République démocratique du Congo dans le rapport annuel des États-Unis sur la traite des personnes.

    En conséquence, les États-Unis peuvent désormais relancer des programmes de coopération en matière de sécurité avec la République démocratique du Congo, notamment en envoyant des officiers des F. A. R.D.C suivre des cours internationaux d’éducation et de formation militaires aux États-Unis », peut-on lire dans la correspondance du lieutenant-général James Vechery.                                                    Signalons que des troupes de l’Africom sont engagées dans des opérations contre les rebelles ougandais de l’Armée de résistance du seigneur, la L.R.A, dans le nord-est de la République démocratique du Congo.

  • La mise a l’ecart de  John Numbi de l’armee divise au sein de la présidence congolaise et au sein de l’armee

    La mise a l’ecart de John Numbi de l’armee divise au sein de la présidence congolaise et au sein de l’armee

    Les nouvelles mises en place au sein des Forces  Armées de la R.D.C (Fardc) n’ont pas eté acceuillies avec enthousiasme par les militaires en general. Il se dit qu’une premiere liste qui aurait eté confectionnee et validee par le conseiller du chef d l’etat en matiere de securité Francois Beya et le chef d’Etat- Major General Celestin Mbala a eté remaniée par le President Felix Tshisekedi car les noms lus a la Television Nationale ne correspondaient pas avec la liste initiale. Et donc ces nominations sont loin de faire l’unanimité dans la Fardc, elle nous divise selon certains officiers.

    Selon d’autres sources bien introduites, il se dit que la seconde mouture de ces nominations avait été rediscutée et validée autour du President Félix Tshisekedi lui meme, avec le général Franck Ntumba et des membres de l’Udps. A la suite de cette réunion, Franck Ntumba sera d’ailleurs nommé à la tête de la « maison militaire », où il remplace Jean-Claude Yav. Un poste stratégique qui à l’oreille du président Tshisekedi.

    S’agissant de la mise a l’ecart du Général John Numbi, la decision avait été prise dès la première réunion entre François Beya, le conseiller du chef de l’Etat en matiere de Securité et Célestin Mbala, chef d’Etat- Major General .  Selon certaines indiscretions,  certains avaient suggéré au President Félix Tshisekedi de lui conserver un poste de conseiller. Ce qui n’a pas été fait. « Ecarter John Numbi sans s’assurer d’avoir la capacité de le neutraliser serait une erreur » releve une source sécuritaire. Un choix d’autant plus étonnant que John Numbi « avait joué le jeu » après l’arrivée de Félix Tshisekedi à la présidence, notamment en intervenant pour calmer les ardeurs du milicien Gédéon Kyungu dans le haut Katanga.

    « Félix Tshisekedi fait un mauvais calcul » se mumure-t-il au sein des Fardc. « En ecartant John Numbi, le président Tshiseledi le ramène de nouveau dans les bras de Joseph Kabila ». D’autant que si John Numbi n’a plus de poste officiel au sein de l’armée, il garde de nombreux relais au sein des Fardc, comme Philémon Yav ou Jean-Claude Yav, tous deux proches de l’ancien chef de la police congolaise. Sans oublié qu’avec Numbi, c’est Joseph Kabila qui reste influent.

    Numbi : « Je ne suis pas un agneau »

    C’est dans sa bation Katangaise que, sans tardé John Numbi a lancé la riposte sulfusereuse ” Le President Felix Tshiseldi a eté induit en erreur. Avec un soutien de nombreux notables du garand Katanga devant  la presse, il a dit: “Au Katanga, j’ai arrêté beaucoup de désordres qui pouvaient arriver. Je me suis engagé à stopper même la criminalité, et le président Félix le sait »  avant de se montrer plus menaçant : « Je ne suis pas un agneau ! ». En connexion avec toutes les rébellions de la région, John Numbi possède clairement une forte capacité de nuisance. Reste à savoir si il en usera.

    Au sein des Fardc, beaucoup se disent déçus par ces nominations. « Un casting raté ». « Félix Tshisekedi est perdant, nous confie une source sécuritaire. Tout le monde s’attendait à des nominations plus justes, fondées sur les compétences. En fin de compte, ce remaniement divise l’armée ». Quant aux nouveaux rôles de Gabriel Amisi à la tête de l’inspection générale et de Muhindo Akili Mundos, son second, tous les deux sous sanctions internationales, des officiers réfutent leurs rôles « moins opérationnels ».

    L’inspection générale constitue le coeur de l’armée congolaise, « la tour de contrôle ». « C’est le gendarme de l’armée, qui enquête, sanctionne, mais aussi attribue et dispatche les effectifs ». Ceux qui pensaient que ces deux généraux, accusés de nombreuses violations des droits de l’homme et de corruption, étaient rangés dans un placard, loin du terrain, en seront donc pour leur grade.

     

  • La coalition FCC- CACH sous tension: Felix lance “un appel au Calme”

    La coalition FCC- CACH sous tension: Felix lance “un appel au Calme”

    Le président Felix Tshisekedi lance un appel “au calme et au rassemblement” au sein de la coalition FCC/Cach.  Les deux camps s’affrontent sur  la désignation d’un nouveau président de la Ceni et sur la reforme de la magistrature.

    Alors que la tension continue a montee au sein de la coalition au pouvoir le President  Félix Tshisekedi a lancé jeudi un appel « au calme et au rassemblement » a partir du Congo Brazzaville.

    Il a declaré l’or d’un point de presse: « La démarche du président que je suis est celle d’appeler toujours au calme et au rassemblement … Nous n’allons pas vers une rupture de la coalition ». Et d’ajouter:  « des délégués des deux camps se voient et discutent. … Donc nous allons trouver une solution ».

    Le conflit frontatlier entre la R.D.C. et la Zambie a été aussi evoqué .  Le President de la R.D.C. repondant a une question de la presse a dit c’est qui suit: « Nous n’avons jamais compris l’attitude de la Zambie avec qui nous avons eu d’ailleurs plusieurs explications ».

    Dans la province de Tanganyika, l’armée congolaise a été placée en « état d’alerte » face aux forces zambiennes accusées d’occuper quelques villages. Et Felix Tshisekedi de poursuivre:  « On va dire que la situation est calme en attendant que la Sadc (Communauté des États de l’Afrique australe) nous aide à retracer les frontières qui datent de l’époque coloniale et à nous débarrasser définitivement de ce problème ».

    En guise de conclusion sur ce chapitre d’occupation de la R.D.C. par la Zambie, Felix Tshisekedi a evoqué egalement l’effort du Médiateur régional, le président du Congo-Brazzaville, Denis Sassou Nguesso qui accompagne les deux pays « par ses conseils » et « ses appels à la retenue » pour resoudre ce probleme a l’amiable.

  • Bic Rouge: Le General John Numbi déboulonné

    Bic Rouge: Le General John Numbi déboulonné

    Le President de la RDC, M. Felix Tshisekedi a procede au changement et nomination dans la FARDC, ainsi  le tout puissant general  John Numbi a ete remplace par le général Gabriel Amisi (alias Tango Four) nommé ce vendredi inspecteur général des fores armées de la RDC (FARDC) et laisse son ancien poste de chef d’état-major général adjoint chargé des opérations et renseignements au lieutenant général Yav Kabey.

    Ce changement était suspendu depuis plusieurs jours, voire plusieurs semaines et  c’est donc le samedi dernier, 11 juillet, quand le President Félix Tshisekedi Tshilombo a rencontré la haute hiérarchie militaire sans le genaral John Numbi, visiblement absent etant dans son Katanga natal à Lubumbashi que les nuages ont commence a s’eclaircir.

    Le Genral John Numbi est un des  hommes de confiance de l’ancien president Joseph Kabila KABANGE, il est aussi un des premiers proches de  Kabila à payer les frais du changement opere par le chef  d’Etat le Pdt  Félix Tshisekedi.  John Numbi, est le seul général quatre étoiles  a cote du chef d’Etat-major général des FARDC Célestin Mbala Munsense. Tango Four qui lui succéde va surement recevoir, lui aussi, une quatrième étoile.

    Le temps ne joue décidément pas en faveur de Kabila. Le tandem contrarié qu’il forme avec Tshisekedi continue d’avancer mais le coup de pédale est de moins en moins fluide dans le peloton qui les suit et les prochaines semaines pourraient être bien pentues pour certains lieutenants de la Kabilie qui se pensaient intouchables…