Tag: senegal

  • Sénégal: la médiation pour apaiser les tensions entre société civile et autorités

    Sénégal: la médiation pour apaiser les tensions entre société civile et autorités


    Par
    RFI

    Publié le 23-11-2018
    Modifié le 23-11-2018 à 10:10

    Au Sénégal, la société civile et les autorités ont donc choisi la médiation pour calmer les tensions. Depuis une semaine, le mouvement citoyen Y’en a marre accusait l’Etat de tout mettre en œuvre pour l’asphyxier. Vendredi dernier, l’agrément de l’organisation «Lead Afrique francophone», qui a été partenaire technique de Y’en a marre, était notamment retiré. Et c’est une médiation qui va visiblement permettre à cette ONG de le récupérer.

    Apaiser la situation plutôt qu’attiser le feu. Difficile de savoir qui a fait le premier pas pour lancer cette médiation. Du côté de la société civile, ce sont les doyens, Alioune Tine, Sadikh Niass de la Raddho ou encore Mamadou Mignane Diouf du Forum social, qui ont activé leurs réseaux dès le week-end dernier. Ils ont obtenu mercredi soir, une fois la fête du Gamou terminée, un rendez-vous avec le ministre de l’Intérieur, Aly Ngouille Ndiaye, pour trouver une issue qui ne froisse aucune des parties.

    Le protocole : le ministère a demandé à l’organisation ENDA de déposer un recours pour permettre à Lead Afrique francophone, qui dépend de cette structure internationale, de retrouver son agrément. Ce recours qui ne sera donc qu’une simple formalité sera normalement déposé ce vendredi.

    La société civile a donc accepté de négocier avec l’Etat, mais sans plier. Mamadou Mignagne Diouf conclut: « les tensions politiques sont extrêmes, la voie de la sagesse est la bonne, mais que personne n’ait de doute, nous allons continuer à défendre l’espace citoyen qui est un acquis de l’histoire, de la démocratie ».

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  • Sénégal: la société civile affiche son unité contre les pressions sur les ONG

    Sénégal: la société civile affiche son unité contre les pressions sur les ONG


    Par
    RFI

    Publié le 22-11-2018
    Modifié le 22-11-2018 à 11:50

    Le mouvement citoyen sénégalais dit subir des pressions de la part des autorités. La semaine passée notamment, l’ONG Lead Afrique francophone qui travaille avec Y’en a marre s’est vu retirée son agrément. En réaction, ce mercredi soir, une quinzaine d’associations de la société civile ont organisé une conférence de presse pour dénoncer cet acte et annoncer une médiation.

    Afficher l’unité. La salle de la Rencontre africaine pour la défense des droits de l’homme (Raddho) était trop petite pour accueillir tout le monde. Sans donner aucun détail, les anciens de la société civile ont annoncé qu’une médiation était en cours avec les autorités pour apaiser la situation.

    Action acceptée, mais à plusieurs conditions par le directeur de Lead Afrique francophone, Moussa Gueye : « Je suis de ceux qui pensent que la médiation on y est ouvert, si tant est qu’elle nous permette en fait d’arriver à : un, retrouver notre agrément, mais deuxièmement que, pour l’avenir, créer les conditions pour que toute décision qui va être prise soit une décision éclairée et avisée ».

    Au nom de Y’en a marre, Fadel Barro a, lui, dénoncé les accusations portées contre le mouvement citoyen qui aurait touché des fonds irrégulièrement, selon les autorités : « Y’en a marre n’a pas reçu de l’argent qu’il a mis dans ses poches. Ce n’est pas vrai. Les financements que nous avons reçus sont réguliers. Paradoxalement, Y’en a marre n’a jamais été convoqué. On n’a pas la convocation. S’ils nous convoquent, nous sommes prêts à y répondre ».

    Habituellement divisée, la société civile sénégalaise a donc affiché sa solidarité et appelé, à trois mois de l’élection présidentielle, à un scrutin ouvert, transparent et sans pression.

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  • Sénégal: des innovations pour rendre hommage aux tirailleurs

    Sénégal: des innovations pour rendre hommage aux tirailleurs

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  • Sénégal: la société civile affiche son soutien au collectif «Y’en a marre»

    Sénégal: la société civile affiche son soutien au collectif «Y’en a marre»


    Par
    RFI

    Publié le 18-11-2018
    Modifié le 18-11-2018 à 07:50

    La société civile du Sénégal a protesté ce samedi 17 novembre contre le retrait de l’agrément de Lead Afrique francophone par le gouvernement. Cette association est un des gestionnaires du mouvement citoyen « Y’en a marre ». Sans elle, le collectif, critique envers le pouvoir, se retrouve privé de la majeure partie de ses ressources financières. Des financements irréguliers selon le décret du ministère de l’Intérieur. La société civile demande dans un communiqué l’annulation de ce décret. Les douze signataires, dont Amnesty International, font part de leurs vives inquiétudes à quelques mois de l’élection présidentielle.

    Le retrait de cet agrément constitue un acte grave, inacceptable dénonce la société civile. Pour Mamadou Mignane Diouf, coordinateur du Forum social, les méthodes du gouvernement sont d’un autre âge : « On va revenir en arrière pour harceler des mouvements citoyens. Je crois que nous sommes est en train progressivement d’aller vers une démarche qui pourrait être une démarche très conflictuelle et qui pourrait nous amener dans des conflits que nous avions dépassés, explique-t-il. Cela à notre avis est vraiment dommage et le Sénégal ne mérite pas cela. »

    Mise en demeure

    Soutien ponctuel du collectif « Y’en a marre », la branche sénégalaise de l’ONG Oxfam a été mise en demeure par le ministère de l’Intérieur, d’après une source proche du dossier. Une succession d’événements qui alerte l’ONG RADDHO. Son directeur des programmes Iba Sarr.

    « Tout cela, ça constitue vraiment quand même des actes d’entraves au travail de la société civile au Sénégal. Il va falloir quand même que la société civile se mobilise et informe l’opinion publique nationale et internationale pour que des attaques et des menaces comme ça, ça s’arrête », affirme Iba Sarr, le directeur de RADDHO.

    Les autorités à chaque fois qu’il y a une organisation de la société civile qui gêne, qui fait son travail d’alerter et de veille, elle est considérée comme des opposants encagoulés. C’est ça le terme très souvent qu’ils utilisent. Le 24 février 2019, nous allons vers l’élection présidentielle et là je pense que quand même les organisations de la société civile doivent jouer leur partition. Et ça, il faut que les autorités acceptent cela et laissent les gens faire correctement leur travail.

    Iba Sarr, directeur de l’ONG RADDHO

    18-11-2018
    – Par
    William de Lesseux

    Ces organisations de la société civile entendent bien continuer leur mobilisation la semaine prochaine. Objectif : maintenir la pression sur le gouvernement. Contacté ce samedi, le ministère de l’Intérieur n’était pas disponible pour répondre à nos questions mais l’enquête ouverte pour financement illégal contre Lead Afrique francophone est toujours en cours.

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  • Sénégal: le gouvernement reconnaît des difficultés budgétaires

    Sénégal: le gouvernement reconnaît des difficultés budgétaires


    Par
    RFI

    Publié le 15-11-2018
    Modifié le 15-11-2018 à 11:52

    Au Sénégal, le gouvernement a reconnu qu’il fait face à des difficultés budgétaires. Malgré une croissance supérieure à 6% depuis 2014, la hausse des prix des produits pétroliers à plombé le budget. Ces difficultés budgétaires, à l’origine de problèmes, par exemple, pour payer les fournisseurs ou pour faire avancer les projets, difficultés qui étaient pointées du doigt par l’opposition depuis des mois, étaient niées par les autorités qui les ont, donc, finalement reconnues.

    C’est visiblement sous l’impulsion de Louise Cord que l’Etat a décidé d’admettre ces difficultés budgétaires. Lors d’une réunion publique mardi, la directrice des opérations de la Banque mondiale a parlé « d’une situation particulièrement tendue ». Une alerte évoquée récemment aussi par le Fonds mondial international.

    « Le Sénégal ne peut absolument rien »

    Après avoir nié ces difficultés depuis des mois, le ministre des finances Amadou Ba les a donc finalement expliquées : « L’environnement international change. Si le prix du pétrole est aujourd’hui à prêt de 80 dollars, le Sénégal ne peut absolument rien. Si le dollar s’est apprécié, le Sénégal n’y peut absolument rien ».

    A cette hausse des cours mondiaux des produits pétroliers, se greffe la volonté politique du président Macky Sall de ne pas affecter les foyers les plus défavorisés a expliqué le ministre Amadou Ba : « Répercuter les éléments sur le prix, c’est augmenter au moins le prix du carburant de 110 à 125 francs CFA dans les conditions actuelles. Ou bien l’on décide de répercuter tout sur le prix ou l’on bloque les prix comme l’a souhaité et comme l’a voulu le président de la République. Cela entraine des tensions qui vont être corrigées au fur et à mesure que nous avancerons dans l’année 2019 ».

    Au plus serré

    Malgré une croissance constante à plus de 6% depuis 2014, l’Etat doit donc gérer au plus serré. Une situation complexe que l’opposition va sans aucun doute exploiter à trois mois de l’élection présidentielle.

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  • Sénégal: la bataille pour la distribution de l’eau n’est pas terminée

    Sénégal: la bataille pour la distribution de l’eau n’est pas terminée


    Par
    RFI

    Publié le 10-11-2018
    Modifié le 10-11-2018 à 01:33

    Fin octobre, l’Etat a attribué ce contrat important au groupe français Suez. La SDE, la Sénégalaise des eaux, qui gère la distribution depuis 1996, a alors déposé un recours qui a été rejeté par le ministère de l’Hydraulique. Nouvelle étape, la SDE a contesté le contrat auprès de l’Agence de régulation des marchés publics qui a accepté d’étudier cette requête.

    Pour le ministère de l’Hydraulique, la procédure d’appel d’offres a été transparente, pour la direction de la SDE, les règles du jeu n’ont pas été respectées.

    L’argumentaire de l’opérateur historique, détaillé dans une note interne consultée par RFI, est simple : sur les trois finalistes sélectionnées, Suez, Véolia et la SDE, l’Etat aurait dû choisir l’opérateur proposant les meilleurs tarifs.

    Normalement confidentiels, les prix proposés ont été dévoilés en mai dernier par le ministre de l’Hydraulique lors d’une émission de télévision. Mansour Faye a alors indiqué que l’offre de la SDE était la meilleure, 286,9 francs CFA par mètre cube contre 298,5 francs CFA pour Suez.

    La Sénégalaise des eaux affirme que cet écart va entraîner sur 15 ans une perte de 50 milliards de francs CFA pour l’Etat.

    L’Agence de régulation des marchés publics devra donc se pencher sur cette question du coût, mais aussi, affirme la SDE, sur un possible monopole qu’aurait le groupe Suez qui gère déjà la principale station de pompage et de traitement de l’eau du pays.

    Une fois qu’elle aura réuni tous les documents liés à cet important contrat, l’Agence de régulation des marchés publics aura 7 jours pour trancher.

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  • À Dakar, une école pour renforcer la lutte contre la cybercriminalité en Afrique

    Sénégal Cybercriminalité Terrorisme Afrique À Dakar, une école pour renforcer la lutte contre la cybercriminalité en Afrique Tweeter print © Seyllou, AFP | Jean-Yves Le Drian et son homologue sénégalais, Sidiki Kaba, ont inauguré l’École nationale en cybersécurité à vocation régionale (ENVR) de Dakar, le 6 novembre 2018. Texte par Julia DUMONT Dernière modification : 07/11/2018 Jean-Yves le Drian et son homologue sénégalais ont inauguré à Dakar, mardi, une école de cybersécurité à vocation régionale. Elle doit aider les États africains à lutter contre le terrorisme et réguler les transactions économiques numériques. C’était sans doute le moment fort de l’édition 2018 du Forum de Dakar. Le ministre des Affaires étrangères français, Jean-Yves le Drian, et son homologue sénégalais, Sidiki Kaba, ont inauguré mardi 6 novembre l’École nationale en cybersécurité à vocation régionale (ENVR) de Dakar au cours d’une cérémonie officielle.L’établissement aura “pour but d’augmenter les capacités locales des États africains à lutter contre la délinquance, le terrorisme ou la radicalisation et à développer des moyens d’investigation numérique contre les cybercriminels”, a indiqué le quai d’Orsay dans un communiqué. L’école devra également permettre de “renforcer la coopération régionale des États africains [dans le domaine de la cybercriminalité], par l’harmonisation de l’expertise et des pratiques”. Hier, @JY_LeDrian était à #Dakar !La #France et le #Sénégal avancent ensemble dans la mise en oeuvre de leurs engagements dans la lutte contre la cybercriminalité ðŸ¤L’ENVR est une école à rayonnement régional qui permettra de former les cyber experts du futur. #kebetu pic.twitter.com/l7rVwcZ9mu  France au Sénégal (@FranceoSenegal) November 7, 2018 L’ENVR dispensera des formations en sécurité informatique, en cybercriminalité, en renseignement numérique et en cybergouvernance allant de quelques jours à quelques semaines. Le quai d’Orsay précise qu’elles seront destinés aux “cadres et experts concernés par le sujet de la cybersécurité : cadres supérieurs et intermédiaires d’administration, policiers et gendarmes, juristes, magistrats, douaniers, agents des finances publiques, informaticiens etc.”Cybercriminalité en haussePour les États d’Afrique de l’Ouest, la coopération dans la lutte contre le terrorisme est une urgence alors que des groupes extrémistes sévissent du Mali au Nigeria. Mais la menace est aussi économique. Les États africains sont confrontés à une explosion de la cybercriminalité depuis la démocratisation de l’usage d’Internet sur le continent. Face au nombre de victimes et à l’importance des pertes financières que ces nouvelles formes d’arnaques engendrent pour leurs économies, les autorités africaines ont été poussées à prendre des mesures.
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  • Coopération, développement et cybersécurité au menu du 5e Forum de Dakar

    Coopération, développement et cybersécurité au menu du 5e Forum de Dakar


    Par
    Tirthankar Chanda

    Publié le 04-11-2018
    Modifié le 04-11-2018 à 17:05

    Du 5 au 6 novembre, la capitale sénégalaise accueillera la 5e édition du Forum international de Dakar sur la paix et la sécurité en Afrique. Le développement durable du Sahel sera le grand thème de cette rencontre. Mais les participants au Forum pourront-ils faire l’économie de débattre sur les enjeux sécuritaires du jour ?

    C’est la problématique de l’opérationnalisation du lien entre la sécurité et le développement qui sera le fil rouge de la 5e édition du Forum international de Dakar sur la paix et la sécurité qui s’ouvre ce lundi 5 novembre dans la capitale sénégalaise. « Il existe aujourd’hui un consensus parmi tous les acteurs pour dire que la réponse militaire contre le terrorisme, qui a commencé avec la guerre au Mali en 2013, était certes nécessaire, mais pas suffisante pour stabiliser la région et mettre en place une sortie de crise durable », soutient Hugo Sada, conseiller du président de la Compagnie européenne d’intelligence stratégique (CEIS), qui est l’opérateur logistique du Forum.

    « Alors, comment fait-on ? » Telle est la question à laquelle les participants à la rencontre de Dakar seront invités à répondre. « Nous savons tous qu’il n’y a guère de recette miracle, mais il fallait lancer la réflexion », ajoute pour sa part le colonel Frédéric Garnier, responsable Afrique à la Direction générale des relations internationales et stratégiques (DGRIS), au ministère des Armées qui, en collaboration avec le Sénégal, organise et finance le Forum.

    Origines

    « Cette collaboration franco-sénégalaise s’inscrit dans la continuité des engagements pris lors du sommet Afrique-France de l’Elysée en 2013, puis celui de Bamako en 2017 », rappelle Frédéric Garnier. « Cette initiative, poursuit le colonel, partait d’un constat, partagé d’ailleurs par la France et ses partenaires africains, qu’il manquait une grande enceinte de réflexion stratégique sur les questions de sécurité du continent. Il y a cinq ans l’Afrique n’avait rien d’équivalent aux Manama (Moyen-Orient) et Shangri-La (Asie du Sud-Est) Dialogue, où les décideurs africains et leurs partenaires puissent échanger sur des thèmes liés à la paix et la sécurité sur le continent. »

    La première édition du Forum de Dakar a eu lieu en 2014. Et manifestement, ça marche, comme ne manquent pas de souligner les organisateurs. Ils rappellent que les quatre premières éditions qui se sont succédé depuis la première année ont chaque fois rassemblé plus de 500 participants venus du monde entier, dont des chefs d’Etat. En 2017, deux chefs d’Etat (Paul Kagame du Rwanda et IBK du Mali) avaient fait le déplacement.

    Hugo Sada pointe pour sa part la qualité des débats que les dernières éditions du Forum ont accueillis. « Ces discussions ont permis, souligne-t-il, d’éclaircir les problématiques, notamment celles du terrorisme et de l’extrémisme violents qui ont été longuement abordés l’année dernière pendant les plénières, les conférences et les ateliers ». « Ces débats ont surtout énormément fait avancer, ajoute Hugo Sada, la prise de conscience des limites de la logique du tout-sécuritaire ».

    Thématiques de l’édition 2018

    Le programme du Forum de Dakar 2018 propose trois thématiques, liées à la problématique du développement soulignée lors des précédentes éditions : protection de droits et libertés dans le contexte de lutte contre le terrorisme et l’extrémisme violent, coopération internationale pour une paix durable et partenariats multilatéraux en matière de renseignement et lutte contre le cyberterrorisme.

    Rappelons que, faisant suite à son annonce phare au Forum de Dakar 2017, le ministre français des Affaires étrangères Jean-Yves Le Drian va inaugurer cette année au Sénégal une école de cybersécurité à vocation régionale. Selon les professionnels, l’Afrique est mal-préparée face aux cybermenaces. Impulsée par la France et portée par le Sénégal, cette école devrait aider à changer les mentalités par rapport aux menaces numériques en formant les jeunes.

    Enfin, les spécialistes de la paix et sécurité réunis à Dakar cette année ne pourront pas faire l’économie des discussions sur les grands enjeux sécuritaires africains du moment que sont la dégradation de la situation sécuritaire au Burkina et au Mali, l’opérationnalisation encore retardée du G5 et le redéploiement souhaité par le président Macron du dispositif Barkhane.

    « Le contexte dans lequel se déroulera ce 5e Forum est pour le moins inquiétant », se lamente Jakkie Cilliers du think-tank sud-africain Institut d’études de sécurité (ISS), partenaire du Forum de Dakar depuis un an. « Le Sahel et l’Afrique centrale sont aujourd’hui les deux maillons faibles en termes de paix et de sécurité, déclare le chercheur sud-africain, alors que la situation semble s’être nettement améliorée en Afrique orientale, voire dans la région de Corne de l’Afrique. La France, qui est présente sur le terrain, tente de rétablir la stabilité au Sahel, mais ses ressources sont limitées. Dans ce contexte, l’un des grands enjeux de ce Forum sera de s’assurer que la communauté internationale prenne toute sa part dans le financement de la lutte contre le terrorisme et que cela ne soit pas uniquement le fardeau de la France. C’est sans doute ce que la ministre de la Défense française Florence Parly va réclamer, sinon à la tribune, certainement dans les coulisses du Forum de Dakar ».

    S’agissant de la montée en force du groupement G5 Sahel, Jackie Cilliers se déclare plutôt « sceptique » à propos de l’utilité de promouvoir « artificiellement » une énième structure dans la région, « alors que les pays du G5 sont déjà membres de la Cédéao ». « Attention, prévient-il, à ne pas transformer le G5 en une nouvelle entité économique, ce qui pourrait à terme fragiliser la Cédéao et toute la région. »

    Avec des orateurs comme Jackie Cilliers qui pourrait apporter la contradiction à la tribune du Forum, les débats promettent d’être vifs, contradictoires et riches.

    Pour plus d’informations sur le Forum : www.dakarforum.org

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  • Sénégal: des commerçants de Thiaroye protestent contre les travaux du TER

    Sénégal: des commerçants de Thiaroye protestent contre les travaux du TER


    Par
    RFI

    Publié le 02-11-2018
    Modifié le 02-11-2018 à 13:27

    Le chantier est mené au pas de charge avant l’inauguration de la nouvelle ligne prévue en janvier. Le train reliera Dakar à l’aéroport Blaise Diagne. Sur le tracé, une grande partie du marché de Thiaroye, en banlieue de Dakar, est en cours de destruction depuis lundi.

    La pelleteuse vient de passer, laissant derrière elle des tas de gravats. La colère, la tension se lit sur les visages des commerçants. Assis, à la lisière des futures voies, Omar Diallo s’en prend au président Macky Sall.

    « Depuis 40 ans, on est là. On est là en train de gagner ici notre pain. Il est venu un jour nous demander de partir, sans rien nous donner ! Rien du tout ! Sans nous recaser, sans nous payer ! Pourquoi ça ? Il a sacrifié combien de milliers de personnes, de pères de famille ? »

    Djibril So se tient résigné dans la pénombre de son échoppe. Son lieu de travail depuis 14 ans bientôt détruit. Le vendeur a déplacé son stock en lieu sûr. « Parce que quand tu quittes là, tu ne sais pas où aller, eh bien ça fait très mal. C’est ça le problème. Pour l’instant, bon… Le préfet est venu ici pour nous donner une autre place, mais pour l’instant on ne sait pas où on va aller. »

    Le président de l’association des ambulants de Thiaroye, Abdourham Kane, n’a rien contre le nouveau train. Mais d’après lui, les indemnisations se font attendre. « Ce n’est pas du tout normal. Ce n’est pas du tout correct. Ce qu’il doit recevoir, il faut lui donner. »

    Le préfet le reconnaît : il reste bien des commerçants à indemniser. Ce n’est qu’une question de semaines. L’Etat s’engage à distribuer des espaces de vente dans le nouveau marché de la ville d’ici deux mois.

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  • Sénégal: les opérations de déminage bientôt relancées en Casamance

    Sénégal: les opérations de déminage bientôt relancées en Casamance


    Par
    RFI

    Publié le 30-10-2018
    Modifié le 30-10-2018 à 12:16

    Une réunion sur le sujet se tient ce mardi à Dakar. Les mines antipersonnel ont été posées par l’armée sénégalaise comme par le Front pour l’indépendance de la Casamance, le Mouvement des forces démocratiques de Casamance (MFDC) jusqu’en 1999, date de la signature de la convention anti-mines. Le conflit n’est pas terminé et les bombes ont fait plus d’un millier de victimes. Aujourd’hui, un tiers de la région n’est toujours pas déminé.

    L’Etat du Sénégal s’est engagé : il devra débarrasser les terres de toutes les mines d’ici 2021. Pour atteindre cet objectif, sans cesse repoussé depuis 1999, il faut des moyens et une volonté politique. « Notre objectif, c’est de dépolluer, c’est surtout de remettre à ces populations ces terres pour leur permettre de reprendre une activité économique qui est essentielle pour eux et pour le développement de la Casamance », explique Catherine Gillet, directrice régionale d’Handicap International.

    D’après plusieurs participants, le déminage n’a pas eu lieu car il est impossible dans certaines régions. Les restes du MFDC, les rebelles indépendantistes de Casamance, entravent les opérations.

    Le manque de sécurité serait donc la raison de l’arrêt du déminage. C’est l’avis d’Isidor Marcel Sene, conseiller au gouvernement sénégalais, spécialiste du désarmement : « On est dans une période de ni guerre, ni paix. Pour avoir accès à certaines zones, il faut rétablir la sécurité. Et cela passe par l’implication de tout un chacun. Je pense qu’il y va de l’intérêt de tout le monde, des populations locales car c’est les populations qui en souffrent davantage quoi qu’on dise. »

    Relancer le programme nécessite près de quatre milliards de francs CFA. Seuls 200 millions ont été trouvés.

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