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  • Jair Bolsonaro, futur président des footballeurs brésiliens ?

    Jair Bolsonaro, futur président des footballeurs brésiliens ?

    Sur l’homosexualité, la sécurité, la place des femmes ou le (non-) contrôle des armes, Jair Bolsonaro a des idées assez arrêtées. Mais quand il est question de football, celui qui pourrait devenir le prochain président du Brésil, ce dimanche 28 octobre à l’issue du second tour l’opposant à Fernando Haddad, ratisse plus large. Le candidat en tête des sondages déclare officiellement deux clubs de cœur : Palmeiras et Botafogo. Une équipe de Sao Paulo et une autre de Rio de Janeiro, histoire de ne pas faire de jaloux. Mais il a aussi été aperçu avec le maillot du Vasco de Gama et de Flamengo.

    Bolsanaro aime le football et certains joueurs le lui rendent bien. Et pas des moins connus. Le 6 octobre, Ronaldinho affiche son soutien au candidat d’extrême droite sur les réseaux sociaux. « Pour un Brésil meilleur, je désire la paix, la sécurité et quelqu’un qui nous redonne de la joie. J’ai choisi de vivre au Brésil et je veux un Brésil meilleur pour tous », écrit le Ballon d’or 2005 sur son profil suivi par 18 millions d’internautes.

    Sur le papier, la convergence des idées paraît étonnante entre l’ancienne vedette du FC Barcelone, connue pour son mode de vie hédoniste, et le capitaine de réserve de l’armée brésilienne de 63 ans. Mais « Ronnie » est loin d’être le seul ancien ou actuel international à rouler pour le candidat du Parti social-libéral (PSL). Cafu, double champion du monde (1994 et 2002), affiche aussi son soutien à Bolsonaro dans une vidéo, Rivaldo (Ballon d’or en 1999) évoque, lui, sa « joie de savoir que le Brésil se réveille et de constater que Jair Bolsonaro est le candidat idéal pour notre pays ».

    Lucas (ancien attaquant du PSG, aujourd’hui à Tottenham) n’hésite pas de son côté à répondre sur son compte Twitter aux internautes qui le critiquent (et l’insultent parfois) pour son engagement politique : « Vous voulez faire quoi face aux bandits ? Il [Bolsonaro] ne promeut pas la violence, il promeut la justice et que les malfrats aient peur de la police. »

    Un but dédié à Bolsonaro

    Si ces soutiens sont récents et accompagnent la fulgurante ascension du député fédéral de Rio de Janeiro, Jadson (8 sélections) affichait ses opinions dès 2017, quand Bolsonaro n’était encore perçu que comme un épiphénomène. « J’ai déjà vu des interviews de lui sur YouTube, ça m’a l’air d’être un gars correct. S’il se présente à la présidentielle, je voterai pour lui », déclarait celui qui pourrait assister à la victoire de son favori depuis la Chine, où il poursuit sa carrière.

    Le milieu international de Palmeiras Felipe Melo est même allé jusqu’à dédier son but contre Bahia, le 16 septembre, à « notre futur président Bolsonaro ». Les dirigeants de Palmeiras n’ont pas sanctionné leur joueur alors que le tribunal supérieur de la justice sportive réfléchit encore à engager une action contre celui dont le surnom de « Pitbull » colle assez bien avec ses convictions.

    Le football brésilien aurait-il viré à l’extrême droite ? A travers une très longue enquête, le site UOL Esporte tente de répondre à la question et donne aussi la parole à ces footballeurs séduits par Jair Bolsonaro. En décembre, UOL avait réalisé un sondage auprès de 111 joueurs de D1 et D2 au Brésil. Le leader du PSL arrivait déjà en tête avec 22,75 % des intentions de vote, très loin devant l’ancien président Lula (qui espérait encore pouvoir se présenter) avec 5,4 %.

    La corruption qui frappe la classe brésilienne depuis des années est un des arguments avancés par les joueurs pour défendre un candidat nostalgique des années de dictature (1964-1985) et dont le nom est pourtant apparu furtivement dans le scandale dit « Lava Jato » en 2017.

    « Ce qui m’a séduit, c’est qu’on parle d’un candidat propre », s’avance l’attaquant Carlos Alberto. Ephémère espoir quand il remportait la Ligue des champions avec Porto en 2004, l’actuel joueur de Paranaense développe :

    « Bolsonaro n’est à la solde de personne, il est le seul à pouvoir faire bouger les choses. Il ne va pas tout résoudre d’un claquement de doigts et a des faiblesses sur certains sujets, mais il sera appuyé par des spécialistes comme le grand économiste Paulo Guedes. Il est le seul capable de se battre contre le système en place. »

    Ordre, sécurité et religion

    Le discours sécuritaire de Bolsonaro touche aussi des joueurs pour certains issus des « favelas », qui ont vécu de près ce mal brésilien qu’est la violence urbaine. Sa phrase choc « un bon bandit est un bandit mort » trouve un certain écho chez des footballeurs comme Felipe Melo, « qui a vécu pendant des années loin du Brésil, en Europe où le sentiment de sécurité est plus important et le retour au pays l’a confronté de nouveau à une réalité bien différente », analyse la journaliste d’UOL Luiza Oliveira. « La majorité des joueurs ici viennent des classes défavorisées et nous voyons bien que les gens sont fatigués de subir certaines choses », poursuit Carlos Alberto.

    La question religieuse porte aussi dans un milieu où le courant évangéliste est très bien implanté. « Les joueurs y attachent beaucoup d’importance, ils s’identifient à ce genre de discours, observe le sociologue Marcel Diego Tonini, interrogé par 20 Minutes. Bolsonaro a aussi un programme machiste qui rencontre un franc succès dans un milieu trèsviriliste”, où sa violence verbale est aussi très bien vue»

    L’esprit de Socrates paraît bien loin. En 1983 alors que l’armée dirige encore le pays, la star des Corinthians (Sao Paulo) instaure avec ses camarades « la démocratie corinthienne ». Chaque décision – à commencer par le choix de l’entraîneur – est prise à main levée par des joueurs qui affichent leur soutien au mouvement Diretas Jà en faveur d’élections démocratiques.

    « Les temps ont changé. C’était il y a trente-cinq ans et ce fut une parenthèse qui ne s’est jamais reproduite. Le foot a finalement toujours été très conservateur ici », déplorait dans un entretien à L’Equipe Tostao, homme de gauche et champion du monde en 1970.

    Disparu en 2011, Socrates n’est pas là pour voir son pays se jeter – peut-être – dans les bras d’un militaire pro-torture. Mais son esprit vit encore à travers les Gavioes da Fiel. Le principal groupe de supporteurs des Corinthians (100 000 membres) profite de tous les matchs pour manifester son hostilité à Bolsonaro. Il a été rejoint depuis par des groupes rivaux comme ceux des clubs de Santos, Flamengo ou Palmeiras.

    L’exception Juninho

    « Les joueurs sont aujourd’hui rares à parler politique. Mais ceux qui le font sont à l’image du reste de société brésilienne », analysait pour Le Monde le 6 juillet Marco Antonio Carvalho Teixeira, professeur de sciences politiques à la Fondation Getulio-Vargas de Sao Paulo. Un ancien international a pris depuis position pour appeler à faire barrage à celui qu’on surnomme « le Trump brésilien ». Légende de Gerland depuis son passage à Lyon entre 2001 à 2009, Juninho appelle à voter pour Fernando Haddad, le candidat du Parti des travailleurs, pour faire barrage à Bolsonaro.

    Dans un entretien à El Pais, le roi du coup franc direct s’adressait aux joueurs séduits par les sirènes du « bolsonarisme ».

    « Beaucoup de Brésiliens ignorent que d’autres ont été torturés et assassinés pendant la dictature. C’est désespérant de voir des gens soutenir les interventions militaires. L’armée existe pour défendre le pays, protéger les frontières, mais pas pour tuer les Brésiliens dans les favelas. Ils n’ont pas été formés pour cela. Ils disent que je défends le voleur. Mais le peuple doit arrêter avec cette manière de penser que tout crime est égal. L’assassinat est une chose, le vol en est une autre. Je ne peux pas mettre un jeune de 18 ans qui a volé dans une prison. Car quand le mec sort de prison, il veut se venger de la société. C’est pour cela que je m’énerve quand je vois un ex-joueur de football voter pour l’extrême droite. Nous venons d’en bas, nous avons été élevés au sein du peuple. Comment l’oublier ? Comment être de ce côté ? Tu vas soutenir Bolsonaro, mon frère ? »

    Réponse ce dimanche 28 octobre après le match le plus important auquel le Brésil va assister – et participer – depuis la fin de la dictature.

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  • Football : « hebdomas horribilis » pour les clubs français en Coupe d’Europe

    Football : « hebdomas horribilis » pour les clubs français en Coupe d’Europe

    L’égalisation in extremis des Allemands de Hoffenheim mardi soir contre l’Olympique lyonnais a donné le ton d’une semaine médiocre pour les clubs français engagés dans les coupes d’Europe. Sans doute les Lyonnais ne se doutaient-ils pas alors qu’ils venaient de laisser passer la meilleure chance de victoire pour un club français en cette semaine européenne qui a tourné au cauchemar. Le bilan est d’une faiblesse presque inédite : trois nuls et trois défaites, soit 3 petits points engrangés sur 18 possibles. Depuis le début de la saison, les clubs français ont remporté trois matchs sur 18, leur plus faible ratio depuis 1972 selon les statisticiens d’Opta. Un chiffre qui fait tache pour l’autoproclamée « Ligue des talents ».

    Quelles sont les chances de clubs tricolores d’être encore engagés dans les compétitions européennes en 2019, après la phase de groupes ?

    3e journée de la Ligue des champions :   Lyon rate le coche pour une minute à Hoffenheim

    • En Ligue des champions, la balance peut encore être positive

    Si Monaco, avant-dernier de Ligue 1, paraît déjà condamné, loin derrière les cadors du groupe A – à huit points du Borussia Dortmund et à cinq de l’Atletico de Madrid –, le PSG et l’Olympique lyonnais sont en course pour la qualification en huitièmes de finale.

    Compte rendu du match PSG-Naples :   le PSG joue à se faire peur

    Bien sûr, en concédant un match nul (2-2 et 3-3), Parisiens et Lyonnais se sont compliqué la tâche. En ne parvenant pas à battre Naples à domicile, Paris se retrouve en troisième position de son groupe, avec 4 points. Pour les trois derniers matchs du groupe, le PSG n’a pratiquement plus le droit à la défaite.

    Un minimum de 7 points sur 9 pourrait être nécessaire pour accrocher l’une des deux premières places d’un groupe relevé, même si deux succès en trois rencontres peuvent aussi suffire en fonction du résultat du match retour entre Liverpool et Naples. En cas d’échec, la désillusion serait sévère pour Paris, qui n’a plus échoué en phase de groupes depuis la saison 2004-2005, où il était arrivé dernier derrière Chelsea, Porto et le CSKA Moscou.

    Zéro pointé en 2002-2003

    En cas de victoire, Lyon, deuxième avec 5 points, aurait quasi validé son billet pour la suite de la compétition, reléguant Donetsk et Hoffenheim loin derrière. Mais le joker que s’étaient offert les Lyonnais en gagnant à Manchester City est déjà utilisé.

    Le 7 novembre, L’OL devra battre Hoffenheim et espérer une victoire de City face à Donetsk. Même dans ce cas de figure, qui donnerait six points d’avance aux Lyonnais à deux journées de la fin, la qualification pourrait se jouer lors du dernier match, en Ukraine.

    Il faut remonter à la saison 2002-2003 pour trouver trace d’un zéro pointé des clubs français en Ligue des champions. A l’époque, Auxerre, Lens et Lyon avaient échoué en phase de groupes. La saison suivante, le Monaco de Didier Deschamps se qualifiait pour la finale de la compétition.

    • En Ligue Europa, le renfort pourrait venir de Monaco

    C’est là la vraie déception du football français. Dans une compétition qui a souri aux représentants tricolores depuis quelques années – quart de finale en 2014 et demi-finale en 2017 pour Lyon, finale pour Marseille en 2018 –, les parcours des Girondins de Bordeaux, de l’Olympique de Marseille et du Stade rennais sont pour le moment catastrophiques. En 2017, Nice, l’OM et l’OL avaient tous rejoint les seizièmes de finale. Un an plus tard, la situation des trois clubs français est très périlleuse.

    Bordeaux est dernier du groupe C, avec 0 point. Les trois derniers matchs n’auront d’autre but que d’éviter au club girondin l’humiliation, face aux Danois de Copenhague, aux Tchèques du Slavia Prague ou aux Russes du Zénith Saint-Pétersbourg. Les Bordelais sont fâchés avec la Coupe d’Europe, puisqu’ils ont déjà échoué lors de leurs deux dernières participations à franchir le premier tour de la Ligue Europa (2015-2016 et 2013-2014).

    Compte rendu :   En Ligue Europa, la qualification s’éloigne pour les clubs français

    Rennes peut encore y croire

    Avec un point décroché à Chypre face à Limassol, l’OM, finaliste de la dernière édition, est à peine mieux loti. Troisièmes du groupe H, les Marseillais sont déjà relégués à huit points du leader, Francfort, et à cinq points de la Lazio Rome, où ils se déplacent lors du prochain match. Tout autre résultat qu’une victoire en Italie signerait l’élimination de Marseille.

    Rennes, avec 3 points grâce à une victoire contre le club tchèque de Jablonec, est l’équipe qui s’en sort le mieux. Les Bretons ont la chance d’évoluer dans une poule K très serrée. En tête, les Kazakhs d’Astana et les Ukrainiens du Dynamo Kiev possèdent 5 points. Même Jablonec n’a pas dit son dernier mot, avec 2 points. Battu à domicile jeudi par Kiev (1-2), Rennes jouera en Ukraine son avenir européen.

    Il faut remonter à la saison 2011-2012 pour trouver trace d’une élimination de tous les clubs français en phase de groupes de la Ligue Europa.

    Le salut pourrait toutefois venir de Monaco, Paris ou/et Lyon, qui en terminant à la troisième place de leur groupe en Ligue des champions seraient reversés directement en seizièmes de finale de la petite coupe d’Europe. Avec l’espoir de redonner au football français, le printemps venu, un peu de la fierté abandonnée cet automne.

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  • CAN 2019: Jérémy Morel va jouer pour Madagascar

    CAN 2019: Jérémy Morel va jouer pour Madagascar

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    Le défenseur lyonnais Jérémy Morel (34 ans), dont le papa est né à Madagascar, jouera pour les Baréa, qui se sont qualifiés pour la CAN 2019. Le sélectionneur Nicolas Dupuis, qui cherche des renforts, avait annoncé il y a quelques jours être en contact avec un joueur de Ligue 1. Le défenseur de Lyon qui compte plus de trois cent matches dans l’élite française a donné son accord.

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  • Le Cameroun affrontera le Brésil en novembre à Londres

    Le Cameroun affrontera le Brésil en novembre à Londres

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    Le Cameroun, champion d’Afrique en titre, affrontera le Brésil, quintuple vainqueur de la Coupe du Monde, lors d’un match amical le 20 novembre à Londres.

    Le match a été confirmé sur le compte Twitter de la fédération brésilienne de football.

    Le Cameroun se prépare à accueillir la Coupe d’Afrique des Nations 2019 et le match contre le Brésil arrive quatre jours seulement après a un match de qualifications contre le Maroc.

    Il s’agira de la sixième rencontre entre le Cameroun et le Brésil ; les Brésiliens ont remporté quatre victoires et perdu une des rencontres précédentes.

    La seule victoire des Lions Indomptables a été soldé par 1 : 0 lors de la Coupe des Confédérations 2003 en France.

    La dernière confrontation entre les deux pays s’est déroulée lors de la Coupe du Monde 2014, avec une victoire 4 : 1 des hôtes brésiliens lors d’un match de groupe.

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  • Amical: le Cameroun affrontera le Brésil

    Amical: le Cameroun affrontera le Brésil

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    Le Cameroun va disputer un match amical face au Brésil, le 20 novembre prochain à Londres. La rencontre a été annoncée ce vendredi 27 octobre par la Confédération brésilienne (CBF) et elle se tiendra au Stadium MK à Milton Keyne. Le 16 novembre, les Lions Indomptables se rendront au Maroc dans le cadre des éliminatoires de la CAN pour la cinquième journée.

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  • Football : l’OM attend toujours un Florian Thauvin des grands soirs

    Football : l’OM attend toujours un Florian Thauvin des grands soirs

    Florian Thauvin ne parle pas avant les grands matches. C’est une règle que tout le monde connaît à l’OM. Elle est d’autant plus respectée quand se profile un choc contre le Paris-Saint-Germain au Stade-Vélodrome (dimanche 28 octobre, 21 heures) et que l’attaquant marseillais passe sa semaine à courir après le temps, aux prises avec une douleur persistante au pied droit. Mais contre Paris, Florian Thauvin se doit d’être là. Parce que l’OM, sans lui, a été inoffensif, jeudi 25 octobre, contre la Lazio Rome (1-3), qui l’a presque mis à la porte de la Ligue Europa ; pour mettre un terme à 17 rencontres sans victoire contre le rival honni ; et surtout pour tenter, une bonne fois, de donner le coup de grâce à une réputation qui lui colle à la peau comme un mauvais strapping : celle d’un attaquant impuissant face aux cadors du championnat les soirs de gala et distancé en équipe de France par les prodiges Mbappé et Dembelé.

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    Florian Thauvin avait failli faire un sort à cette réputation la saison dernière, lors de la réception du PSG. A la 78e minute, le gaucher surgit pour marquer, de ce fameux pied droit qui l’embête aujourd’hui, le deuxième but marseillais. Mais Edinson Cavani le privera de la tunique du héros en égalisant à la dernière seconde. « Cette histoire de joueur qui n’est pas décisif dans les grands matches, je n’y adhère pas du tout, s’agace le directeur sportif de l’OM, l’Espagnol Andoni Zubizarreta. Florian ne se cache jamais. Et cette saison, il a déjà marqué contre Lyon et Monaco… En équipe de France, on ne peut pas le juger sur sa seule titularisation contre l’Islande, dans une équipe démobilisée après son titre de championne du monde. »

    Depuis le début du championnat 2016-2017, Florian Thauvin affiche des statistiques qui le placent parmi les attaquants les plus efficaces d’Europe : 44 buts, 22 passes décisives en Ligue 1, sans oublier ses 4 réalisations décisives pour envoyer l’OM en finale de la Ligue Europa en mai. De quoi valider sa place pour la Coupe du monde en Russie avec les Bleus.

    Faute originelle

    « Sur une saison, il a marqué plus de buts pour l’OM que Didier Drogba, André-Pierre Gignac ou Mamadou Niang », calcule Mario Albano, journaliste à La Provence, qui l’a logiquement intégré dans les dernières pages de son livre panthéon Grands buteurs de Marseille (Editions Gaussen, 224 pages, 28,50 euros). Dans la préface qu’il signe, l’attaquant croate Josip Skoblar, 176 buts pour l’OM, l’accueille même dans la lignée des légendes olympiennes. « Avec cette particularité de ne pas être un avant-centre, mais un attaquant qui arrive d’un côté pour marquer », complète Albano. La spéciale de ce gabarit de 1m79 pour 70 kilos ? Dribble intérieur, accélération ponctuée d’une frappe enroulée du gauche. Létal.

    « C’est lui notre grand attaquant. Il a montré du caractère, de la volonté pour réussir à s’imposer à Marseille »

    Dans le vestiaire olympien, tout le monde reconnaît l’importance de « Flo ». « Les chiffres parlent pour lui. Il a été énorme. Et humainement, c’est quelqu’un que j’apprécie beaucoup… » abonde son coéquipier en sélection, Adil Rami. « C’est lui notre grand attaquant. Il a montré du caractère, de la volonté pour réussir à s’imposer à Marseille », félicite encore Omar Keddadouche, commentateur régulier de talk-shows autour de l’OM sur les radios locales. Un résumé de ce que pense désormais le supporteur marseillais d’un joueur longtemps sifflé et mal-aimé.

    L’histoire débute par une faute originelle. Meilleur espoir de la Ligue 1 en 2013 après une saison pétaradante avec Bastia, Thauvin doit rejoindre Lille en juin, mais préfère mettre le cap au Sud. « On le voulait depuis longtemps mais Lille a été plus rapide que nous… » se rappelle Elie Baup, entraîneur de l’OM à l’époque. Les dirigeant marseillais l’arrachent au prix d’un bras-de-fer avec le club nordiste et de 15 millions d’euros. Le champion du monde des moins de 20 ans avec l’équipe de France incarne alors la figure du mercenaire capable de planter le piquet de grève de l’entraînement pour arriver à ses fins. Il est sifflé sur tous les stades de Ligue 1. Le doute s’étend même jusqu’à l’OM. « J’ai vu arriver ce gamin avec une ligne jaune dans les cheveux… Je me suis dit : c’est qui encore, ce petit con ? » se souvient Elodie Malatrait, responsable des « pôles presse » du club, devenue depuis une de ses proches. « Les gens l’ont mal jugé », regrette le gardien de but Steve Mandanda, le premier à le prendre sous son aile.

    Départ à Newcastle contre son gré

    « A la Coupe du monde, j’ai découvert un garçon poli et surtout très sensible », s’étonne encore Théo Schuster, l’auteur du documentaire Au cœur de l’épopée russe. Le réalisateur se souvient d’un tête-à-tête émouvant dans la chambre de l’attaquant à la veille du huitième de finale contre l’Argentine (4-3). « Il était au bord des larmes. Pour lui, c’était clair, comme il n’avait pas joué en phase de poules, il pensait qu’il ne rentrerait pas du Mondial. » Le lendemain, Didier Deschamps l’appelle pour remplacer son grand ami Kylian Mbappé à la 89e minute. « Cela l’a totalement reboosté. Il s’est senti à nouveau faire partie du groupe et pleinement champion du monde », reprend Théo Schuster.

    « Personne ne m’a tendu la main à l’époque »

    Des coups de blues, Florian Thauvin en a vécu d’autres. A l’arrivée de l’Argentin Marcelo Bielsa à l’OM au printemps 2014, qui voit pourtant en lui « un joueur qui peut devenir un des meilleurs du monde », il se consume dans le football total prôné par son nouvel entraîneur. « Il forçait ses qualités, la percussion, les dribbles, la frappe… Mais le foot, c’est aussi se replier, faire des appels, courir, travailler pour les autres. Et ça, il ne l’avait pas encore », décrypte Elie Baup. Thauvin broie alors du noir. « Je l’ai eu quelquefois au téléphone durant cette période où cela n’allait pas trop. Il doutait, par rapport à lui, au public, à Marseille… », raconte le champion du Monde 1998 Alain Boghossian, ancien de la maison olympienne.

    Mais le pire est encore à venir. Bielsa claque la porte de l’OM et, à la sortie d’une défaite à Reims en août 2015, Vincent Labrune, le président marseillais, originaire comme lui d’Orléans, le retient sur le banc de touche pour lui annoncer son transfert immédiat vers Newcastle, dans le nord de l’Angleterre. Cinq ans de contrat, 18 millions d’euros d’indemnité. Le club, aux abois financièrement, ne laisse aucun choix à son joueur. « Personne ne m’a tendu la main à l’époque », se souvient-il avec douleur.

    Gros caractère

    Après seize matches et un but, Newcastle renvoie le colis à l’OM en prêt. « C’est comme quand un enfant part en colonie puis rentre chez ses parents », dira Florian Thauvin, qui, pour l’occasion, accepte une baisse de salaire. Rehaussé depuis, selon le quotidien l’Equipe, à 450 000 euros bruts mensuels. Au fond du trou en janvier 2016, il fixe lui-même son déclic au 18 mars de la même année. Ce jour-là, l’OM coule contre Rennes à domicile (2-5), et lui, reçoit une bouteille d’eau en plastique à moitié vide dans le dos. Ce geste détestable d’un supporteur furibard le libére. « Je me suis dit que je ne pouvais plus me laisser marcher dessus », raconte-t-il dans un reportage, L’Envol, produit par le club. « Je ne pensais pas qu’il allait surnager car j’en ai vu beaucoup sombrer dans les mêmes conditions. Mais quand on a le caractère de réagir à ça, c’est qu’on fait partie des grands joueurs », jauge Gérard Gili, entraîneur des années Tapie.

    Relancé avec Marseille, champion du monde, Florian Thauvin peut-il encore séduire un club étranger ? Il est désormais représenté par le très influent Jean-Pierre Bernès et certains l’imaginent déjà au Bayern Munich, successeur idéal au vieillissant Arjen Robben. « Son prix ? s’interroge Andoni Zubizarreta. Thomas Lemar est parti pour 72 millions d’euros à l’Atletico Madrid. Malcom, pour 41 millions à Barcelone. Florian est de ce niveau-là. Mais si nous voulons être à la hauteur de la Ligue des champions, c’est le genre de joueur que nous devons garder. » « J’aimerais qu’il s’inscrive avec nous dans un temps le plus long possible », confirme Jacques-Henri Eyraud, le président de l’OM. Bien conscient que l’amour du maillot, cette fois, ne suffira pas.

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  • Ligue Europa : la qualification s’éloigne pour les clubs français

    Ligue Europa : la qualification s’éloigne pour les clubs français

    Triste soirée pour les clubs français en Ligue Europa jeudi 26 octobre : l’OM contre la Lazio Rome au Vélodrome (3-1), Rennes contre le Dynamo Kiev à domicile (2-1) et Bordeaux au Zénith Saint-Pétersbourg (2-1) ont tous perdu lors de la 3e journée et voient l’élimination se rapprocher.

    Pour Bordeaux et Marseille, derniers de leurs groupes avec respectivement 0 et 1 point, la qualification en seizièmes de finale semble sérieusement compromise. Pour Rennes, 3e avec 3 points et à deux longueurs des deux premiers Astana et Kiev, la qualification semble un peu moins impossible.

    Finaliste la saison passée, l’OM sombre cette année. Après la défaite contre Francfort à domicile (2-1), les Marseillais ont donc rechuté face à la Lazio. Wallace a ouvert le score d’entrée sur corner (10) puis Felipe Caicedo a profité des faiblesses dans la défense olympienne (59). Le superbe coup franc de Dimitri Payet (86) aurait pu être salvateur mais Adam Marusic a finalement crucifié Steve Mandanda (90).

    Les Marseillais, qui n’ont pas réussi à vaincre les modestes Chypriotes de l’Apollon Limassol (2-2) lors de la 2e journée, vont désormais attendre un miracle pour espérer se qualifier.

    Calvaire pour Bordeaux

    Rennes, qui avait bien débuté sa campagne européenne avec une victoire face aux Tchèques de Jablonek, a concédé sa deuxième défaite en trois matches européens. Kiev a ouvert le score sur une magnifique frappe surpuissante des trente mètres (21) avant l’égalisation de Clément Grenier (41) sur coup franc, avec l’aide du gardien adverse. De quoi redonner espoir au Roazhon Park… avant la 89e minute et le deuxième but ukrainien.

    Sans leur meilleur buteur François Kamano, les Girondins ont également perdu, au Zénith. Avec zéro point, ils sont derniers de leur groupe. Le Zénith (7 pts) est premier devant le Slavia Prague (6 pts), vainqueur 1-0 du FC Copenhague (3e, 4 pts).

    Bordeaux confirme que sa campagne européenne est un calvaire : ils avaient perdu leurs deux premiers matches, contre le Slavia Prague (1-0) puis Copenhague à domicile (2-1).

    Les Bordelais avaient pourtant ouvert le score par Jimmy Briand, qui a repris d’une tête plongeante un centre de Karamoh côté gauche (26e). Artem Dzyuba s’est chargé d’égaliser pour les Russes (41) mais, dans les derniers instants, Daler Kuzyaev, bien servi par Dzyuba (85e) a délivré le stade russe.

    Arsenal imbattable

    Dans les autres groupes, Arsenal a signé une onzième victoire consécutive toutes compétitions confondues avec un succès 1-0 sur la pelouse du Sporting Portugal, grâce à Danny Welbeck (78). Les Gunners d’Unai Emery se positionnent en tête de leur groupe devant le Sporting.

    L’AC Milan a, lui, concédé une défaite 2-1 à domicile contre le Betis Séville, grâce à l’ancien Parisien Giovani Lo Celso, buteur et passeur décisif.

    Enfin, Chelsea a battu le BATE Borisov 3-1 alors que le FC Séville et Villareal ont signé les cartons de la soirée, 6-0 et 5-0 contre les Turcs d’Akhisarspor et le Rapid Vienne.

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  • Julen Lopetegui ou la vie impossible d’un entraîneur au Real Madrid

    Julen Lopetegui ou la vie impossible d’un entraîneur au Real Madrid

    « C’est épuisant d’être entraîneur, et encore plus au Real Madrid. » L’aveu est signé de Zinédine Zidane, le 18 février, avant une rencontre de championnat contre le Bétis Séville. Julen Lopetegui est en poste depuis quatre mois, mais comprend ce que son prédécesseur laissait entendre. L’Espagnol de 52 ans est un technicien en sursis, déjà condamné pour une partie de la presse madrilène. Au Real, la porte de sortie n’est jamais très loin après une série de cinq matchs sans victoire, et un triste record de 465 minutes sans inscrire de buts, une première dans l’histoire du club.

    Les quotidiens sportifs, AS et Marca, souvent bien informés, annoncent son départ imminent depuis la défaite à domicile, contre Levante en championnat (1-2), samedi. L’entraîneur de l’équipe réserve, Santiago Solari, a même avoué dès le lendemain se tenir prêt à assurer l’intérim : « Nous sommes là pour aider le club quand ça va bien et encore plus dans les moments difficiles. »

    Petit miracle, Julen Lopetegui devrait pourtant s’asseoir sur le banc de touche du Camp Nou, dimanche, pour le Clasico face au FC Barcelone. Il doit ce sursis à un calendrier chargé. Avec la réception des Tchèques du Vikotria Plzen mardi en Ligue des champions puis le choc contre le Barça cinq jours plus tard, le créneau était trop court cette semaine pour introniser le 13e entraîneur de l’ère Florentino Perez, roi du BTP et président tout puissant depuis 2009 (après un premier mandat en 2000 et 2006).

    Mardi soir, le Real a enfin renoué avec la victoire contre Plzen (2-1) : un succès étriqué pour une équipe toujours convalescente et accueilli par des sifflets du très exigeant public de Santiago-Bernabeu. « Si vous pensez avoir un entraîneur abattu, c’est tout le contraire », avait lancé Lopetegui en conférence de presse avant la rencontre. Après cette victoire face à un poids plume au niveau européen, Lopetegui était persuadé de sauver sa tête. Du moins jusqu’au Clasico. « Je suis absolument convaincu que oui. Je pense déjà préparer le match de dimanche. »

    Sa direction lui assurait d’ailleurs un soutien très provisoire – et à lire entre les lignes – par l’intermédiaire d’Emilio Butragueño. « Nous entendons les rumeurs mais nous irons avec confiance au Camp Nou, conscients de la difficulté de ce match, en espérant un grand match de notre équipe », expliquait le directeur des relations institutionnelles.

    Gagner, séduire ou prendre la porte

    « Normalité », le mot colle mal au club le plus titré d’Europe et à la situation de Julen Lopetegui. La fuite de son arrivée imminente au Real lui avait valu d’être débarqué de son poste de sélectionneur de l’équipe d’Espagne, deux jours avant l’ouverture de la Coupe du monde, le 13 juin.

    Ancien gardien remplaçant à la fin des années 80, Lopetegui a retrouvé une institution que Zinédine Zidane préférait quitter avant qu’on l’invite à le faire. Il faut se replonger dans les mots du Français prononcés le jour de son départ surprise. Malgré l’auréole posée au-dessus de son crâne glabre, « Zizou » avait eu conscience que le vent du boulet était passé tout près de lui en février. « Je n’oublie pas les moments difficiles, les moments durs, les moments compliqués », disait-il en référence à cette élimination contre Leganes en quart de finale de Coupe du Roi. « Pathétique », avait d’ailleurs titré Marca le lendemain, pendant qu’AS lui promettait « la gloire ou la guillotine » avant la double confrontation (victorieuse) face au PSG en février.

    Le Real est un club de cycle court, encore plus sous l’ère Perez. Un club où l’entraîneur est de passage et doit remplir un cahier des charges presque intenable : gagner et séduire. Toujours. En 2007, Fabio Capello a été remercié malgré un titre de champion d’Espagne : « Il faut trouver un jeu qui enthousiasme plus », lui reprochait alors ses dirigeants. Même un enfant du club comme Vicente Del Bosque était gentiment invité à partir en 2003 au bout de quatre ans malgré deux titres de champions et deux Ligue des Champions. « Bigoton » (grosse moustache) n’était pas assez glamour, aux yeux de Florentino Pérez, au milieu de ses chers Galactiques (Ronaldo, Zidane, Beckham, Figo). José Mourinho a bien réussi à s’accrocher trois ans (2010-2013) à son poste, mais au prix d’une guerre larvée avec ses joueurs lors de la dernière saison.

    Lopetegui n’a ni le poids, ni l’instinct de survie du Portugais, encore moins son palmarès, lui dont la seule expérience notable en club s’était soldée par un échec avec le FC Porto (2014-2016). Son départ annoncé rappelle celui de Manuel Pellegrini. Le Chilien était arrivé à l’été 2009 avec des idées de jeu bien précises et séduisantes avant de très vite déchanter. « Un mois après mon arrivée, vu mes différends avec le président, je savais qu’on allait me virer du Real », avouera-t-il.

    « Se faire virer du Real Madrid fait partie du jeu »

    Pellegrini n’a pas survécu à une saison sans titre, barré par un Barça intouchable en Liga malgré un total impressionnant de 96 points. D’autres ont valsé en cours de saison à la vitesse d’un gouvernement de la IIIe République. C’est le cas de Rafael Bénitez, congédié au bout de sept mois le 4 janvier 2016. L’ancien manager de Liverpool cochait les trois torts majeurs pour un entraîneur du Real : une relation conflictuelle avec les cadres du vestiaire (Cristiano Ronaldo en tête), des résultats décevants et un refus d’obtempérer aux « conseils » d’un Florentino Pérez, pour qui la séparation des pouvoirs reste un concept lointain.

    A moins d’un retournement de situation inédit – en commençant par une victoire dimanche contre Barcelone –, Julen Lopetegui paye le départ non remplacé d’un Ronaldo vers la Juventus, l’appétit peut-être rassasié d’un groupe vainqueur de quatre des cinq dernières Ligue des champions, mais aussi certains de ses choix. Perez lui reproche de ne pas avoir tranché au poste de gardien entre Keylor Navas et Thibaut Courtois (et de préférence en faveur du dernier acheté pour 35 millions d’euros cet été) et goûte peu de voir le Brésilien Vinicius Jr (recruté pour 45 millions d’euros à Flamengo) gambader avec l’équipe réserve. Dans son malheur, Lopetegui a reçu le soutien de ses joueurs, du moins publiquement, le capitaine Sergio Ramos déclarant que le technicien avait toute la confiance du vestiaire madrilène.

    « Se faire virer du Real Madrid fait partie du jeu », avait dit le Néerlandais Guus Hiddink, remercié en milieu de saison en 1999. Julen Lopetegui ne pouvait pas ignorer cette règle au moment de sa présentation le 14 juin. « Hier, c’était le jour le plus triste de ma vie depuis la mort de ma mère [en référence à son départ précipité de l’équipe d’Espagne]. Et aujourd’hui, c’est le plus beau jour de ma vie », lâchait-il au bord des larmes.

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  • La FIFA propose un nouveau format pour la Coupe du Monde des Clubs

    La FIFA propose un nouveau format pour la Coupe du Monde des Clubs

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    Une nouvelle Coupe du Monde des Clubs – qui réunirait chaque année certains des meilleurs clubs de Premier League et d’Europe – a été proposée par la FIFA.

    Selon des documents officiels consultés par la BBC, il y a deux options : un tournoi annuel ou une compétition tous les quatre ans. Le conseil directeur de la FIFA prendra une décision à cet effet à l’issue de sa réunion qui se tient ce jeudi et vendredi au Rwanda.

    La Coupe du Monde des Clubs se déroule actuellement tous les mois de décembre et regroupe sept équipes de six confédérations.

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    Plus tôt cette année, le président de la FIFA, Gianni Infantino, a proposé de l’étendre à 24 équipes, dont 12 d’Europe.

    La compétition dans ce schéma à 24 devant avoir lieu tous les quatre ans.

    L’opposition des membres du Conseil de la FIFA – dont le président de l’UEFA, Aleksander Ceferin – a entraîné la suspension des négociations, peu avant le début de la Coupe du monde en juin.

    Qu’y a-t-il sur la table ?

    Les deux options proposées entraîneraient l’abandon de l’actuelle Coupe du Monde des Clubs et de la Coupe des Confédérations, avec la création d’un nouveau format plus élargi de la Coupe du Monde des Clubs.

    Proposition 1 : Organiser la Coupe des Confédérations, un tournoi de huit nations, en juin de l’année précédant chaque Coupe du Monde.

    Proposition 2 : Organiser une compétition annuelle tenue soit comme tournoi de pré saison en juillet à août ou dans un autre créneau sur le calendrier des compétitions.

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    Quelle que soit la formule, le format de la compétition, le nombre d’équipes et la répartition des places entre les confédérations restent à déterminer. Mais la durée maximale sera de 18 jours.

    La FIFA souhaite également introduire une nouvelle Ligue des Nations mondiale basée sur le format de la Ligue des Nations de l’UEFA, qui a débuté en septembre.

    La nouvelle Coupe du Monde des Clubs et la Ligue mondiale des Nations devraient générer 25 milliards de dollars US de recettes. L’investissement sera assuré par un consortium dirigé d’établissements par la SoftBank japonaise.

    Toutefois, elle décidera également si l’organisation et la commercialisation de cette compétition relèvent de la responsabilité de la FIFA.

    Par ailleurs, le Conseil de la FIFA se prononcera cette semaine sur l’opportunité de créer une Société des Nations comprenant des pays du monde entier à partir de 2022.

    Qui est pour et contre ?

    Selon des documents de la FIFA issus de ses réunions d’avril et de mai, les principaux clubs européens ont convenu que la Coupe du Monde des Clubs soit réorganisée et élargie. Ils ont aussi exprimé le désir de participer à la nouvelle compétition.

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    Ils ont ajouté que le syndicat des joueurs FIFPro émet aussi un avis favorable concernant cette nouvelle Coupe du Monde des Clubs, à condition que la santé des joueurs soit prise en compte.

    Cependant, l’Association européenne des clubs (ECA), qui représente les plus grandes équipes européennes, s’est opposée à ces projets.

    La World Leagues Forum – qui représente 38 ligues professionnelles dont la Premier League anglaise, la Liga et la Serie A – s’est également prononcée contre le changement de format actuel de la Coupe du Monde des Clubs.

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  • L’Ivoirien Ibrahim Sangaré absent un mois et demi

    L’Ivoirien Ibrahim Sangaré absent un mois et demi

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