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  • Au Brésil, la politique a aussi envahi les stades de foot

    Au Brésil, la politique a aussi envahi les stades de foot

    Dans les gradins ou sur les pelouses des stades, des slogans pro-Bolsonaro se font entendre bruyamment, alors que, à l’autre bord, certaines associations de supporters créées sous la dictature militaire affichent leur rejet de la candidature de Bolsonaro, ancien capitaine de l’armée brésilienne.

    Au pays du ballon rond, le clivage inédit de l’électorat brésilien a fini par franchir les portes des stades de football. Mi-septembre, lors d’un derby opposant le Cruzeiro à son rival, l’Atlético Mineiro (tous deux de Belo Horizonte, dans le Minas Gerais), des supporters de ce dernier ont entonné des chants homophobes contre leurs adversaires de tribunes, en citant le candidat d’extrême droite à l’élection présidentielle, Jair Bolsonaro, réputé pour ses déclarations polémiques. “Supporters du Cruzeiro, attention, Bolsonaro va tuer les pédés”, ont-ils scandé. Une attitude condamnée par leur club.

    Comme le note la version brésilienne du journal El País, “officiellement, aucun groupe de supporters ne s’est exprimé en faveur de l’ancien militaire – ils affirment qu’il existe uniquement des positionnements politiques des adhérents, qui reflètent en grande partie ceux de la société”. Mais après les propos de supporters de l’Atlético Mineiro, une banderole reprenant l’un des slogans de campagne du candidat d’extrême droite – “Le Brésil au-dessus de tout, Dieu au-dessus de tous” –, a été exhibée quelques jours avant le premier tour, qui a eu lieu le 7 octobre, lors du match opposant le Grêmio de Porto Alegre à l’équipe argentine de Tucumán.

    Trêve entre groupes de supporters anti-Bolsonaro

    Dans le camp des anti-Bolsonaro, les prises de position officielles se sont dès lors multipliées, marquant une sorte de trêve entre des rivaux de longue date. La première réaction est venue, le 20 septembre, du Gaviões da Fiel, le plus important groupe de supporters du club Corinthians de São Paulo : son président a publié un texte intitulé “Un Gavião ne vote pas Bolsonaro”, où il rappelle l’historique de l’association, qui, dès sa création en 1969, sous la dictature militaire, défendait le retour à la démocratie (qui a eu lieu en 1985).

    El País ajoute que, le 22 octobre dernier,

    69 groupes et collectifs de football ont remis le ‘Manifeste des associations de supporters pour la démocratie’ à Fernando Haddad [le rival de gauche de Bolsonaro]. Et ce document montre clairement son opposition au candidat du PSL.”

    Le quotidien ajoute que ce positionnement des groupes de supporters “connus pour leur opinion plus progressiste” se fait aussi en “réaction” à des prises de position du bras droit de Jair Bolsonaro, le commandant Olímpio, élu sénateur de l’État de São Paulo.

    De fait, en 2015, alors député fédéral, celui-ci avait présenté un projet de loi proposant la suppression des groupes de supporters, qu’il qualifiait d’“organisations criminelles” “et d’“antres générant de la violence”.

    De leur côté, les clubs ne soutiennent officiellement aucun candidat, mais plusieurs joueurs et anciens champions de football ont affiché leur sympathie pour Jair Bolsonaro.

    Cela a été par exemple le cas des footballeurs de l’Atlético Paranaense, entrés sur le terrain la veille du premier tour avec un maillot en faveur du candidat, mais aussi de stars comme Rivaldo et Ronaldinho.

    Le jour même du premier tour de la présidentielle, le 7 octobre, ce dernier posait avec un maillot de la Seleção – l’équipe de football brésilienne – floqué du numéro 17, le numéro officiel attribué sur les bulletins de vote au parti du candidat d’extrême droite.

    Le FC Barcelone, où le Brésilien a évolué de 2003 à 2008, lui a retiré son statut d’ambassadeur du club.

    Source

    Le portail brésilien du grand quotidien espagnol El País a été lancé fin 2013 à São Paulo, quelques mois après la création de son espace dédié à l’Amérique latine sur son site web. Au total, les sites hispanophone et lusophone de ce journal d’

    […]

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  • Le Tour de France 2019 prend de la hauteur pour les 100 ans du Maillot jaune

    Le Tour de France 2019 prend de la hauteur pour les 100 ans du Maillot jaune

    Le Tour de France 2019 qui s’élancera de Bruxelles le 6 juillet pour arriver à Paris le 28 juillet rendra hommage au 50e anniversaire de la première victoire d’Eddy Merckx. Au total, sur les 3460 kilomètres proposés par l’organisation, pas moins de 30 montées seront à escalader. Un record dans l’histoire du Tour qui fête aussi le centenaire du Maillot jaune lors de cette 106e édition.

    Le Tour de France 2019 fêtera les 100 ans du Maillot jaune, la célèbre tunique portée par le leader et le vainqueur final de la course. Et pour cet anniversaire, les organisateurs ont voulu prendre de la hauteur en traçant un parcours d’exception, avec sept cols à plus de 2000 mètres. Un vrai  grimpeur devrait être sur la plus haute marche du podium. Mais il ne sera certainement pas de la trempe du grand Eddy Merckx, le plus grand cycliste de tous les temps, l’homme aux cinq Tours de France, cinq Tours d’Italie et aux dix-neuf « monuments* » dont on fêtera à Bruxelles, pour le grand départ, les 50 ans de sa première victoire dans la Grande boucle.

    Le Tourmalet comme point d’orgue ?

    « C’est un monsieur d’exception (34 étapes sur le Tour de France, NDLR). Il est le plus grand symbole du Maillot jaune. Pour lui rendre hommage on voulait un Tour avec des sommets emblématiques », avance Christian Prudhomme, le directeur du Tour. « Tout cela devrait peser dans les organismes. On ira même jusqu’à 2770 mètres dans l’Iseran ! », assure de son côté Thierry Gouvenou, en charge du tracé.

    « La montée qui devrait créer le plus d’écart entre les coureurs sera certainement celle du Tourmalet (le 20 juillet). Elle sera placée sur une étape courte, et c’est surtout une arrivée mythique », confie Thierry Gouvenou.

    Si le Tourmalet fait largement partie de l’histoire du Tour, pour avoir été le premier col de haute montagne à être gravi en 1910, il sera juge de paix pour la troisième fois. En 2010, le Luxembourgeois Andy Schleck s’était imposé dans les Pyrénées. En 1974, le Français Jean-Pierre Danguillaume avait triomphé alors qu’Eddy Merckx était en route pour sa cinquième victoire dans le Tour.

    Trois journées marathon dans les Alpes

    Les Alpes seront aussi au programme avec trois journées marathon juste avant le finale sur les Champs-Elysées. Le 25 juillet, on retrouvera les grands classiques du Tour de France avec le Col de Vars, l’Izoard et le Galibier. Ensuite, le parcours proposera deux étapes plus courtes avec, par exemple, la montée de Tignes.

    Mais il ne faudra pas négliger la moyenne montage avec, pour commencer, La Planche des Belles Filles dans les Vosges, en première semaine le 11 juillet (6e étape). Lors des trois précédentes arrivées, Chris Froome, Vincenzo Nibali et Fabio Aru avaient levé les bras (2012, 2014 et 2017). « Le nom de cette montée sonne bien, cet endroit va devenir un classique du Tour de France. A chaque fois, nous avons eu des grands vainqueurs », avance Thierry Gouvenou. Juste avant l’arrivée, il faudra gravir le Ballon d’Alsace. Le Massif central tiendra aussi son rôle. Sur les 170 kilomètres entre Saint-Etienne et Brioude (14 juillet), les montées « casse pattes » pourraient être piégeuses.

    Sur les cinq arrivées au sommet de cette édition, trois seront au-delà des 2000 mètres d’altitude. Val Thorens et ses trente-trois kilomètres de pente seront la dernière difficulté. Entre le Tourmalet et Val Thorens, il n’y aura qu’une semaine et il faudra que les coureurs digèrent cinq étapes de montage sur les sept dernières journées. Un sacré programme pour fêter le centenaire du Maillot jaune que 266 coureurs ont endossé jusqu’à présent.

    *Milan-San Remo,Tour des Flandres, Paris-Roubaix, Liège-Bastogne-Liège et Tour de Lombardie.


     Les étapes :
       
    6 juillet: 1re étape Bruxelles – Bruxelles, 192 km
    7 juillet: 2e étape Bruxelles Palais Royal – Bruxelles Atomium, 27 km (contre-la-montre par équipes)
    8 juillet: 3e étape Binche (Belgique) – Epernay, 214 km
    9 juillet: 4e étape Reims – Nancy, 215 km
    10 juillet: 5e étape Saint-Dié-des-Vosges – Colmar, 169 km
    11 juillet: 6e étape Mulhouse – La Planche des Belles Filles, 157 km
    12 juillet: 7e étape Belfort – Chalon-sur-Saône, 230 km
    13 juillet: 8e étape Mâcon – Saint-Etienne, 199 km
    14 juillet: 9e étape Saint-Etienne – Brioude, 170 km
    15 juillet: 10e étape Saint-Flour – Albi, 218 km
    16 juillet: repos à Albi
    17 juillet: 11e étape Albi – Toulouse, 167 km
    18 juillet: 12e étape Toulouse – Bagnères-de-Bigorre, 202 km
    19 juillet: 13e étape Pau – Pau, 27 km (contre-la-montre individuel)
    20 juillet: 14e étape Tarbes – Tourmalet, 117 km
    21 juillet: 15e étape Limoux – Foix Prat d’Albis, 185 km
    22 juillet: repos à Nîmes
    23 juillet: 16e étape Nîmes – Nîmes, 177 km
    24 juillet: 17e étape Pont du Gard – Gap, 206 km
    25 juillet: 18e étape Embrun – Valloire, 207 km
    26 juillet: 19e étape Saint-Jean-de-Maurienne – Tignes, 123 km
    27 juillet: 20e étape Albertville – Val Thorens, 131 km
    28 juillet: 21e étape Rambouillet – Paris Champs-Elysées, 127 km


    Chronologie et chiffres clés

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  • Classement FIFA : la RDC perd du terrain en novembre 2018

    Classement FIFA : la RDC perd du terrain en novembre 2018

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    La RD Congo recule de six rangs au classement FIFA de novembre 2018. Les Congolais, désormais 46e, pointent derrière les Tunisiens (22e), les Sénégalais (25e) et les Nigérians (44e), à l’échelon africain. Au niveau général, la Belgique est seule en tête, devant les champions du monde français.

    Les matches des éliminatoires de la CAN 2019 d’octobre 2018 ont provoqué quelques changements notables dans le baromètre établi par la Fédération internationale de football (Classement FIFA) pour le mois de novembre 2018.

    Les Tunisiens, qualifiés pour la 14e fois de suite en Coupe d’Afrique, restent certes premiers à l’échelon continental, passant simplement de la 23e à la 22e place. Et les Sénégalais, eux aussi qualifiés pour la CAN 2019, sont toujours la 2e meilleure équipe africaine, avec la 25e place.

    En revanche, les Congolais ont cédé du terrain, reculant du 40e au 46e rang. La faute à des contre-performances face au Zimbabwe (une défaite à domicile et un nul à l’extérieur). Du coup, les Nigérians, 44e, sont passés devant.

    Madagascar est 100e

    La suite de ce classement africain officieux ? Le Maroc 47e, le Cameroun 51e, le Ghana 52e, le Burkina Faso 57e, l’Egypte 58e et la Côte d’Ivoire 64e.

    A noter que Madagascar, qui disputera la première phase finale de Coupe d’Afrique de son histoire, 100e ce mois-ci, intègre le Top 100 pour la première fois depuis 1993.

    De manière plus globale, la Belgique, 3e de la Coupe du monde 2018, est désormais seule première, devant la France, championne du monde.

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  • Ligue des champions : le PSG joue à se faire peur

    Ligue des champions : le PSG joue à se faire peur

    Il s’en est fallu de peu pour que le Paris Saint-Germain tombe dans le précipice. Mais, grâce à une magnifique frappe enroulée d’Angel Di Maria, le club de la capitale a arraché, dans les arrêts de jeu, un match nul (2-2) inespéré face à Naples, mercredi 24 octobre, au Parc des princes, lors de la troisième journée de la phase de poules de Ligue des champions. Homme en forme et buteur providentiel du PSG en 2018, l’Argentin a permis à son équipe de sauver les meubles et de rester en vie au sein d’une poule particulièrement relevée.

    Avec quatre points, la formation entraînée par l’Allemand Thomas Tuchel reste toutefois troisième de son groupe, à deux unités des Anglais de Liverpool, victorieux (4-0) de l’Etoile rouge de Belgrade, et à une longueur du Napoli. C’est dire si, à trois journées du terme de la phase qualificative, l’horizon des huitièmes de finale paraît lointain pour des Parisiens pourtant accoutumés à survoler le premier tour depuis leur retour dans la compétition, en 2012.

    S’il veut éviter une improbable sortie de route, synonyme de participation à la Ligue Europa et d’accident industriel, le PSG version Qatar sports Investments devra obtenir un résultat satisfaisant en Italie, lors de la manche retour, mardi 6 novembre. D’autant que, trois semaines après son déplacement au stade San Paolo, il accueillera Liverpool, finaliste malheureux de l’édition précédente, et vainqueur (3-2) à Anfield Road, lors du match aller, en septembre.

    « J’ai beaucoup de respect pour ce groupe. Je savais que ça allait être super compliqué. Nous ne sommes pas les favoris, tout le monde veut croire ça, mais c’est ainsi », a estimé Thomas Tuchel, après la rencontre.

    « Il y a eu deux visages »

    A l’instar de leur entraîneur, les joueurs parisiens oscillaient entre soulagement et déception. « Ce nul, surtout à la dernière minute, nous a un peu sauvés », a reconnu le milieu italien Marco Verratti. « Il y a eu deux visages de notre part dans ce match, a considéré le Brésilien Marquinhos, détenteur du brassard de capitaine en l’absence de son compatriote Thiago Silva, blessé. En première période, on a eu un niveau très bas. Ce n’était pas possible de faire une mi-temps comme ça. »

    En première période, l’organisation sans faille de Naples a particulièrement gêné Neymar et consorts. Pour son retour au Parc, Carlo Ancelotti avait parfaitement échafaudé son plan. Aux commandes du Napoli depuis cet été, actuel deuxième de Serie A italienne, l’ex-entraîneur du PSG (2012-2013) a donné une leçon tactique à son homologue Thomas Tuchel. Mené (1-0) à la pause et soucieux de renverser la vapeur, l’Allemand a décidé de modifier son schéma de jeu, optant pour une défense à trois et deux ailiers.

    « Dans le top niveau, on ne peut pas perdre notre structure, on ne peut pas perdre des ballons faciles, a analysé Thomas Tuchel, au terme du match. On doit s’améliorer tactiquement, mais aussi dans notre tête. Il faut respecter l’importance de notre possession et de notre position. C’est difficile pour nous de respecter notre jeu et notre plan de jeu pendant toute une mi-temps. On manque de structure compacte. Si tu ne joues pas compact, tu ne peux pas jouer avec intensité. C’est capital de fermer les espaces, c’est notre défi. »

    Les changements tactiques de Tuchel

    En seconde période, les choix de Tuchel ont permis aux PSG d’enfoncer le bloc napolitain et d’égaliser sur un but contre son camp de Mario Rui (61e minute). A l’affût dans la surface adverse, le Belge Mertens a toutefois signé la deuxième réalisation des Transalpins (77e) et glacé le Parc. Poussés par les supporteurs de la tribune Auteuil, notamment par le très bruyant Collectif ultras Paris, les « locaux » s’en sont finalement remis à la patte de velours d’Angel Di Maria, héros de la soirée et jadis « placardisé » par l’entraîneur Unai Emery (2016-2018).

    « On méritait de gagner ce match. J’aurais préféré qu’il ne la cadre pas, celle-là », a souri jaune Carlo Ancelotti en évoquant la banderille de l’Argentin, sous ses ordres lorsqu’il a remporté la Ligue des champions, en 2014, avec le Real Madrid.

    Le but libérateur d’Angel Di Maria ne doit pas masquer la performance poussive du club de la capitale dans son antre. A l’image des défenseurs Presnel Kimpembé ou Juan Bernat (sorti à la pause), plusieurs Parisiens sont passés à côté de leur sujet. Quant à l’attaquant uruguayen Edinson Cavani, il a semblé pâtir une nouvelle fois de la complicité technique entre Neymar et Kylian Mbappé. Trop isolé, inefficace voire fantomatique, le meilleur buteur de l’histoire du PSG n’est pas parvenu à peser sur la défense napolitaine. Sa sortie (76e) a sonné comme un désaveu.

    Impérial en Ligue 1 et prochain adversaire de l’Olympique de Marseille, dimanche 28 octobre, le club parisien va devoir batailler pour valider sa qualification pour les huitièmes de finale de Ligue des champions. « Ce match contre Naples dure 180 minutes et là c’est la mi-temps, a insisté Thomas Tuchel. On peut encore gagner ce duel. » Sur la corde raide, l’entraîneur allemand jouera une partie de son avenir au PSG, le 6 novembre, à Naples.

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  • Ligue des champions UEFA: Salah et Mané régalent encore

    Ligue des champions UEFA: Salah et Mané régalent encore

    L’Egyptien Mohamed Salah et le Sénégalais Sadio Mané ont marqué trois des quatre buts de Liverpool contre l’Etoile Rouage de Belgrade (4-0), en phase de groupes de la Ligue des champions. Le Malien Moussa Maréga a aussi fait trembler les filets, ce 24 octobre 2018, avec le FC Porto sur le terrain du Lokomotiv Moscou.

    GROUPE A

    Club Bruges (Belgique) – AS Monaco (France) 1-1

    Le Club Bruges du milieu zimbabwéen Marvelous Nakamba et de l’attaquant nigérian Emmanuel Bonaventure Dennis a fait match nul 1-1 face à l’ASM, malgré l’entrée en jeu de l’attaquant belgo-congolais Loïs Openda, celle du défenseur angolais Clinton Mata et celle du milieu sénégalais Krépin Diatta. Côté monégasque, grosse surprise : le Franco-Congolais Loïc Badiashile était titulaire dans la cage. Le jeune Franco-Malien Moussa Sylla a par ailleurs répondu aux attentes de son nouvel entraîneur, Thierry Henry, en ouvrant le score d’un tir croisé. Le Marocain Youssef Aït Bennasser a joué sa partition dans l’entrejeu, tandis que le Franco-Sénégalais Sofiane Diop et l’Ivoirien Jean-Eudes Aholou ont intégré la partie en deuxième période.

    Borussia Dortmund (Allemagne) – Atletico Madrid (Espagne) 4-0

    Le Marocain Hachraf Hakimi et le Franco-Sénégalais Abdou Diallo ont vécu une belle soirée, leur partenaire coulant des Madrilènes dépassés, à l’image du Ghanéen Thomas Partey, averti à la 35e minute et remplacé à la pause.

    GROUPE B

    PSV Eindhoven (Pays-Bas) – Tottenham (Angleterre) 2-2

    Le Néerlando-Togolais Cody Gakpo est entré en jeu pour le PSV.

    FC Barcelone (Espagne) – Inter Milan (Italie) 2-0

    Le Ghanéen Kwadwo Asamoah et le Sénégalais Keita Baldé (entré en jeu) n’ont rien pu faire face au Barça.

    GROUPE C

    Liverpool (Angleterre) – Etoile Rouge Belgrade (Serbie) 4-0

    Même si le Brésilien Roberto Firmino a ouvert les hostilités, c’est l’Egyptien Mohamed Salah qui a assommé le club serbe, avec un tir croisé et un pénalty. Le Sénégalais Sadio Mané a clôturé ce festival offensif. Le Comorien El Fardou Ben Nabouhane et le Ghanéen Richmond Boakye n’ont pu que constater les dégâts, dans le camp adverse.

    Paris Saint-Germain (France) – Napoli (Italie) 2-2

    C’est un véritable combat que le Sénégalais Kalidou Koulibaly a livré à l’attaque du PSG, Edinson Cavani en tête. Côté parisien, le Franco-Malien Moussa Diaby a fait son apparition durant le second acte.

    GROUPE D

    Galatasaray (Turquie) – Schalke 04 (Allemagne) 0-0

    Le trio africain composé par le Sénégalais Badou Ndiaye, le Marocain Younes Belhanda et le Cap-Verdien Garry Rodrigues n’a pas fait la décision face au Schalke du Marocain Hamza Mendyl et du Sénégalais Salif Sané.

    Lokomotiv Moscou (Russie) – FC Porto (Portugal) 1-3

    Le Malien Moussa Maréga, sur penalty, et son compère Yacine Brahimi ont mené les Portugais vers la victoire en Russie.

    GROUPE E

    Ajax Amsterdam (Pays-Bas) – Benfica Lisbonne (Portugal) 1-0

    Déjà auteur de l’égalisation face au Bayern Munich (1-1) lors de la précédente journée, l’international marocain Noussair Mazraoui a permis à l’Ajax Amsterdam de remporter une victoire à domicile contre Benfica (1-0) en toute fin de rencontre (90e+2). Malgré plusieurs tentatives de tirs au but, son compatriote Hakim Ziyech, titulaire, est resté muet. Le Camerounais André Onana était dans les buts de l’Ajax.

    AEK Athènes (Grèce) – Bayern Munich (Allemagne) 0-2

    Aucun Africain n’a disputé ce match.

    GROUPE F

    Hoffenheim (Allemagne) – Olympique lyonnais (France) 3-3

    Le Burkinabè Bertrand Traoré s’est illustré à Hoffenheim. A la 27e minute, l’attaquant de l’Olympique lyonnais a profité d’une erreur grossière de relance de Vogt pour ouvrir le score. Lors de cette rencontre, le Franco-Algérien Houssem Aour était titulaire. L’Hispano-Sénégalais Pape Cheikh Diop et le Franco-Malien Moussa Dembélé étaient eux sur le banc. Ils sont entrés sur le terrain en fin de rencontre. Dembélé à la 81e minute et Pape Cheikh Diop dans le temps additionnel pour remplacer Bertrand Traoré (90e+1).

    Shakhtar Donetsk (Ukraine) – Manchester City (Angleterre) 0-3

    L’international algérien Riyad Mahrez n’a pas trouvé le chemin des filets avec Manchester City. Mais il a été passeur décisif sur le 3e but signé Bernardo Silva (70e) face au Shakhtar Donetsk.

    GRPOUPE G

    Real Madrid (Espagne) – Plzen (République tchèque) 2-1

    Le Nigérian Ubong Ekpai est entré en jeu à la 76e minute, juste avant la réduction du score de son club.

    AS Roma (Italie) – CSKA Moscou (Russie) 3-0

    Aucun Africain n’a disputé ce match.

    GROUPE H

    Young Boys Berne (Suisse) – Valence CF (Espagne) 1-1

    Grâce à un penalty du Français Guillaume Hoarau, les Young Boys Berne ont accroché Valence qui a perdu deux précieux points (1-1). Les Ivoiriens Roger Assalé et Sékou Sanogo étaient titulaires. Les deux joueurs ont manqué le cadre à plusieurs reprises. Un coup de tête de Sanogo a envoyé le ballon sur un poteau. Les Camerounais Nicolas Moumi et Jean-Pierre Nsamé sont entrés en jeu en seconde période. Côté valencian, le Centrafricain Geoffrey Kondogbia a quitté la pelouse à la 70e minute. Il était titulaire tout comme le défenseur franco-guinéen Mouctar Diakhaby.

    Manchester United (Angleterre) – Juventus Turin (Italie) 0-1

    Aucun Africain n’a disputé ce match.

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  • Coupe de la Confédération 2018: Vita Club – Raja Casablanca en finale

    Coupe de la Confédération 2018: Vita Club – Raja Casablanca en finale

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    La finale de la Coupe de la Confédération 2018 opposera l’AS Vita Club (RD Congo) au Raja Casablanca (Maroc). Le club congolais a battu Al Masry (4-0) tandis que les Marocains ont écarté Enyimba (2-1) en demi-finale retour de la « petite » coupe d’Afrique, ce 24 octobre 2018.

    Le club congolais a été le premier à valider son billet pour la finale, ce mercredi. Les Kinois ont tout d’abord ouvert le score sur un coup de tête canon d’Eddy Ngoyi Emomo (6e) avant que l’attaquant ne creuse l’écart au tableau d’affichage d’une superbe reprise de demi-volée (39e).

    Les visiteurs n’ont pas été en reste. Le gardien de but Nelson Lukong Bongaman a multiplié les parades. Ses défenseurs l’ont également bien suppléé, par moments.

    En seconde période, Makusu Mundele a signé le 3-0 en laissant l’arrière-garde adverse sur place, avant de dribbler le portier Ahmed Abdelwahab. Les Egyptiens se sont en effet arrêtés de jouer, estimant qu’il y avait hors-jeu. Furieux que le but soit validé, ils ont à nouveau pris à partie l’arbitre, le Seychellois Allister Barra. Puis, ils ont refusé de reprendre le jeu durant plusieurs minutes.

    Revenus à de meilleurs sentiments, les joueurs de Port-Saïd n’en ont pas moins coulé lorsque Mukoko Batezadio a réussi une percée plein-axe pour enfoncer le clou : 4-0, 90e+3. A l’aller, les « Dauphins noirs » avaient tenus en échec les « Aigles verts » (0-0).

    Le Raja Casablanca sans trembler

    Ce sera la première finale de Coupe de la Confédération de l’AS Vita Club, alors que le club congolais a déjà disputé celle de la Ligue des champions à trois reprises (victoire en 1973 et défaites en 1981 et en 2014). Ce sera par ailleurs une affiche totalement inédite puisque le Raja Casablanca n’a jamais pris part au sommet de la Coupe de la Confédération [1].

    Les Marocains ont décroché leur place en battant les Nigérians d’Enyimba sans trembler. Ils ont toutefois attendu les arrêts de jeu de la première période pour trouver la faille. Plus précisément, Zakaria Hadraf a chipé le ballon dans les pieds d’un défenseur adverse, avant d’effacer le gardien Theophilus Afelokhai (1-0, 40e+1). Une réalisation qui aurait déjà largement suffi aux « Diables verts », ceux-ci s’étant déjà imposés 1-0 au Nigeria. Mais les Casablancais ont vu Isiaka Oladuntoye marquer contre son camp. Un 2-0 finalement bienvenu puisque les « Aba Warriors » ont ensuite réduit le score grâce à un tir enroulé de toute beauté d’Abdulrahman Bashir (90e).

    La finale aller aura lieu entre le 25 novembre au Maroc et le match retour le 2 décembre en RDC.


    [1] Le Raja a remporté l’ancienne version de la Coupe de la Confédération, la Coupe de la CAF, en 2003.

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  • Ligue des champions: le PSG perd des points face à Naples

    Ligue des champions: le PSG perd des points face à Naples

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    Le Paris Saint-Germain a été tenu en échec 2-2 par Naples, lors de la 3e journée de la phase de groupes de la Ligue des champions UEFA, la coupe d’Europe des clubs de football, ce 24 octobre 2018. Le PSG a encore perdu des points dans la course à la qualification, dans le groupe C.

    Terreur en Championnat de France, le Paris Saint-Germain ne fait décidément pas peur en coupe d’Europe de football, en ce début de saison 2018-2019. En témoigne la prestation du SSC Napoli, ce 24 octobre 2018, dans le groupe C de la Ligue des champions (C1).

    Les Napolitains se sont en effet présentés au Parc des princes, le stade du PSG, sans complexes. C’est presque logiquement qu’ils ont ouvert le score à la 29e minute. L’attaquant italien Lorenzo Insigne a profité d’une superbe passe en profondeur de son coéquipier José Callejon pour tromper la vigilance d’Alphonse Areola, le portier parisien.

    A l’heure de jeu, le latéral gauche Mário Rui relance involontairement le PSG en marquant contre son camp. Le Portugais dévie un centre du latéral droit Thomas Meunier. Mais, après ce redoux, un nouveau vent glacial balaie l’enceinte parisienne. A la 77e minute, l’attaquant Dries Mertens intercepte une frappe de son partenaire Fabian Ruiz. Le Belge ne laisse aucune chance à Areola : 1-2.

    Angel Di Maria sauve les meubles

    Dans les dernières secondes, l’Argentin Angel Di Maria permet toutefois à Paris de sauver les meubles, avec une belle frappe : 2-2, 90e+3.

    Malgré la débauche d’énergie du trio d’attaque Neymar-Kylian Mbappé-Edinson Cavani, le PSG a encore perdu des points dans la course à la qualification en huitièmes de finale de la Ligue des champions. Avec une défaite 2-3 à Liverpool, ce nul et une victoire polémique face à l’Etoile rouge de Belgrade, le champion de France en titre est désormais dans une posture inconfortable. Il devra notamment prendre sa revanche à Naples le 6 novembre 2018.

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  • Coupe d’Afrique: Primeiro critique encore l’arbitrage et saisit la CAF

    Coupe d’Afrique: Primeiro critique encore l’arbitrage et saisit la CAF

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    Primeiro de Agosto, éliminé en demi-finale de la Ligue des champions 2018 le 23 octobre à Radès, a répété ses critiques envers l’arbitre zambien Janny Sikazwe et en a appelé à la Confédération africaine de football (CAF), après sa défaite 4-2 sur le terrain de l’Espérance Tunis. Privé d’un troisième but valable, le club angolais veut rejouer la demi-finale retour de la compétition sur terrain neutre et a saisi la CAF, a indiqué le patron des « Militaires », Carlos Hendrick, au micro de la station angolaise Radio Cinco. Celui-ci s’est par ailleurs plaint du traitement subi par les joueurs, l’encadrement et les dirigeants.

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  • Ligue des champions : convalescent, Monaco évite la noyade à Bruges

    Ligue des champions : convalescent, Monaco évite la noyade à Bruges

    Un gardien et des joueurs de champ qui cherchent à gagner du temps dès que possible. Un entraîneur, Thierry Henry, qui remplace un attaquant, Sofiane Diop, pourtant entré en jeu une heure plus tôt, par un milieu de terrain, Jean-Eudes Aholou. Le grand club fortuné n’était pas celui que l’on croyait, mercredi 24 octobre, lors de la rencontre de Ligue des champions entre le Club Bruges et l’AS Monaco. Qui va piano va sano. Demi-finaliste de l’édition 2016-2017, il y a un peu plus d’un an seulement, Monaco a semblé pourtant se satisfaire du match nul (1-1) arraché à Bruges lors de la troisième journée du groupe A.

    Au moins les Monégasques, en grande difficulté en Ligue 1 (19avec six points), pourront-ils se consoler : malgré une ribambelle d’occasions concédées, ils n’ont pas perdu en Belgique. Finaliste en 2004, meilleur spécialiste français de la compétition depuis vingt ans, le club de la Principauté ne fait trembler l’Europe du football qu’épisodiquement. Cette saison, comme la précédente (éliminé en phase de groupes), a tout du mauvais cru.

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    Avec un point en trois rencontres, la qualification pour les 8e de finale est déjà compromise et réservée, sauf retournement de situation, aux deux cadors du groupe, le Borussia Dortmund et l’Atletico de Madrid. Il faudra batailler avec cette séduisante équipe belge, qui méritait mieux ce soir, pour se voir offrir la consolante de la Ligue europa, accessible par la troisième place.

    « C’est tôt. Comme il ne fallait pas s’emballer après la défaite à Strasbourg, il ne faut pas s’emballer car on a pris un point à l’extérieur, même si ce n’est jamais facile en coupe d’Europe, a tenté de positiver l’entraîneur Thierry Henry, Petit à petit on essaie de construire quelque chose. On a essayé d’être solide quand on avait pas la balle, de fournir du jeu quand on l’avait. J’essaie de trouver des points positifs pour pouvoir avancer. »

    La série monégasque est affolante et représente bien la dégringolade sportive que subit l’AS Monaco en ce début de saison. Sa dernière victoire remonte au 11 août dernier face à Nantes. En quatorze matchs, toutes compétitions confondues, le club azuréen n’a gagné qu’à une seule reprise. Avant le déplacement à Bruges, connu pour ses canaux, ses chocolats et son club de foot, Monaco restait même sur cinq défaites consécutives.

    Mauvais sort

    À Monaco, le départ contraint de Leonardo Jardim n’a pas provoqué le traditionnel choc psychologique. Le chantier sportif s’avère bien trop important. Le nouvel entraîneur, Thierry Henry, accueilli en homme providentiel, n’a pas encore trouvé de recette miraculeuse.

    Il faut dire que le sort a même tendance à s’acharner. Monaco, club détenu par le milliardaire russe Dmitri Rybolovlev, en est réduit à aligner un gardien de 20 ans, Loïc Badiashile, possédant pour seule expérience un unique match de Ligue 1. Son remplaçant, Yanis Henin, n’a, lui, que 19 ans. La faute aux absences de l’expérimenté Danijel Subasic (33 ans), finaliste du Mondial avec la Croatie, et du Suisse Diego Benaglio (35 ans).

    A cela s’ajoutent les forfaits sur blessures des deux meilleurs joueurs offensifs, le Colombien Radamel Falcao et le Portugais Rony Lopes. Quand le Monténégrin Stevan Jovetic doit en plus sortir sur blessure dès les premières minutes, il est remplacé par Sofiane Diop, né le 8 juin 2000, et donc à peine majeur.

    Tant pis, le crédit de coach Henry, grand footballeur champion du monde en 1998, est encore trop important pour que l’on puisse en tenir rigueur à celui qui débute sa carrière d’entraîneur principal. L’ancien deuxième adjoint des Diables Rouges continue de prendre ses marques. Même si ce retour en Belgique ne lui a pas été favorable, élégamment vêtu d’un costume et portant des chaussures rutilantes, il a attiré tous les regards. Debout tout au long des quatre-vingt-dix minutes de jeu, il a tenu à saluer ses joueurs un par un avant leur sortie du terrain.

    Bien qu’habitué aux stades immenses et prestigieux (avec Arsenal de 1999 à 2007 et Barcelone de 2007 à 2010), ce passionné de football a dû apprécier la chaleur typique et délicieusement démodée du vétuste stade Jan-Breydel, construit en 1974 et ouvert aux quatre vents. L’enceinte du club brugeois semble toujours dans son jus malgré une rénovation en 1998. On gagne en charme ce que l’on perd en confort.

    « Retrouver de la confiance »

    En 2000, les Bleus de Thierry Henry y avaient joué et gagné un superbe quart de finale de l’Euro 2000 face à l’Espagne de Raul (2-1). Dix-huit ans après, dans ce stade baptisé en l’honneur d’un des meneurs de la révolte locale face aux troupes du roi de France Philippe IV le Bel au XIVsiècle, Henry n’a pas eu souvent l’occasion de sourire.

    Le septième meilleur buteur de l’histoire de la Ligue des champions (50 buts) devra attendre avant d’espérer briller à nouveau sur la scène européenne, cette fois-ci dans son rôle d’entraîneur. Le 1er octobre 1997, il y a vingt et un ans, le jeune Henry avait signé ses débuts européens d’un doublé contre Leverkusen sous le maillot de… l’AS Monaco.

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    Celui qui, durant sa carrière de joueur, a dû patienter de longues années avant de pouvoir brandir le trophée, en 2009 avec le Barça, ne peut pas être soupçonné d’avoir privilégié le championnat plutôt que la Coupe d’Europe. En conférence de presse mardi, il avait insisté sur le fait de ne pas la sacrifier. « La Champions League, c’est quand même un rêve. Tu veux la jouer, y participer, et nous, à l’heure actuelle, on peut prendre ça pour retrouver la confiance, avait-il déclaré. On essaie de chercher une victoire ou un gros match le plus rapidement possible pour retrouver de la confiance. »

    Il faudra donc encore attendre avant de voir Monaco gagner ou simplement réaliser une grosse performance. La réception de Dijon dans trois jours, samedi 27 octobre, s’avère déjà cruciale. Tout autre résultat qu’un succès ternirait quelque peu les débuts sur le Rocher de l’enfant prodigue. La patience et le football font en effet rarement bon ménage.

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  • Violences dans un stade de Tunis : 38 policiers blessés, 12 arrestations

    Violences dans un stade de Tunis : 38 policiers blessés, 12 arrestations

    Le match de qualification pour la finale de la Ligue d’Afrique des champions a été marqué par des heurts, selon une déclaration du ministère de l’intérieur tunisien, mercredi 24 octobre. Trente-huit policiers ont été blessés dans des heurts avec des supporteurs, lors du match disputé à Tunis entre L’Espérance Tunis et Primeiro Agosto.

    Treize supporteurs ont été blessés alors que douze personnes ont été arrêtées durant ces heurts au stade de Rades, dans la banlieue sud de Tunis, a précisé mercredi le colonel Sofiene Zaag, porte-parole du ministère de l’Intérieur.

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    Violences régulières

    Des séquences vidéo de ce match ont montré des supporteurs du club tunisien lançant des pierres sur les forces de l’ordre, tandis que les forces de sécurité tiraient des gaz lacrymogènes pour les disperser. Battue 1-0 en Angola à l’aller, l’Espérance a renversé Primeiro Agosto (4 buts à 2) à Radès.

    Le club tunisien doit affronter en finale les Egyptiens d’Al-Ahly, détenteurs du record de victoires dans la compétition (8), qui se sont qualifiés malgré leur défaite 2-1, mardi, à Sétif, face à l’Entente locale.

    Le football tunisien est régulièrement secoué par des violences et des accusations de corruption. En mai dernier, 17 policiers avaient été inculpés pour la mort d’un supporteur, qui s’était noyé près du stade de Radès à l’issue d’une course-poursuite avec la police.

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