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  • Comment améliorer le premier tour de la Coupe du monde de football ?

    Comment améliorer le premier tour de la Coupe du monde de football ?

    Crédit Photographique : FIFA

    Lors du premier tour de la coupe du monde de football 2018, deux oppositions majeures faisaient saliver les amateurs de ballon rond : le match Portugal-Espagne, premier match du groupe B, et le match Belgique-Angleterre, dernier match du groupe G. Le match Portugal-Espagne dépassa les attentes des spectateurs et téléspectateurs. Il fut en effet un festival offensif, un match à très haute intensité, un régal conclu par un prolifique score de 3 buts partout. A l’opposé, le match Belgique-Angleterre opposait deux équipes déjà qualifiées qui se demandaient si le perdant ne serait pas « le mieux loti » au regard du tableau des matchs à élimination directe qui l’attendait. La Belgique l’emporta finalement sur la plus petite des marques (1-0), à l’issue d’un match qui, même si n’a engendré aucune forme d’entente entre les deux protagonistes, fut l’un des plus soporifiques de la compétition.

    Optimiser l’ordre des rencontres lors de la phase de poule

    Est-il possible d’éviter ce genre de situations ou, pire encore, des ultimes matchs de poule gangrénés par une collusion entre deux équipes qui obtiendrait, avec un résultat nul (ou tout autre résultat), la garantie d’être conjointement qualifiées ? C’est la question à laquelle tentent de répondre Mario Chater, Luc Arrondel, Jean-Pascal Gayant et Jean-François Laslier dans un document de travail de l’École d’Economie de Paris d’octobre 2018 intitulé « Fixing match-fixing« . Ils se proposent de comparer plusieurs modalités d’ordre des rencontres lors des phases de poule de la coupe du monde. Le principe actuel de la construction de cette phase de groupe est un ordre « aléatoire » des rencontres entre les équipes issues des différents « pots ». Au moment du tirage au sort, en effet, 4 pots sont constitués : le pot A contient les 8 meilleures équipes présumées, le pot B les 8 suivantes et ainsi de suite jusqu’au pot D contenant les 8 équipes les plus faibles du tournoi. Les deux derniers matchs de la phase de poule, joués simultanément dans chaque groupe pour éviter toute collusion (à l’image de ce qui se produisit lors du match Allemagne-Autriche en 1982), peuvent donc opposer : l’équipe issue du pot A à celle issue du pot D d’une part, et l’équipe issue du pot B à celle issue du pot C d’autre part (format 1), ou pot A versus pot C et pot B versus pot D (format 2) ou finalement pot A versus pot B et pot C versus pot D (format 3).

    Eviter de programmer le match opposant les deux meilleures équipes lors du dernier round

    Dans leur article, Chater et al. (2018) effectuent 15 000 simulations de matchs des phases de poule pour chaque option d’ordre des rencontres. A l’issue des 4 premiers matchs de chaque poule, il est alors possible de déterminer quel pourcentage de derniers matchs seront : sans enjeu, propices à une collusion ou pleinement concurrentiels. Dans le format actuel du système d’attribution de points (3 pour une victoire, 1 pour un match nul, 0 pour une défaite), ils établissent sans ambigüité que la meilleure option est le format 1, tandis que la pire est le format 3. En effet, la probabilité d’être confronté à des matchs sans enjeu lors du dernier round de la phase de poule est de 35 % avec le format 1 et grimpe à 55 % avec le format 3. Le contraste entre la physionomie des matchs Portugal-Espagne et Belgique-Angleterre était donc prévisible : faire s’affronter les deux meilleures équipes de la poule (pot A versus pot B, tel était le cas pour Belgique-Angleterre) lors de la dernière rencontre de la phase de groupe engendre, plus d’une fois sur deux, un match sans enjeu. A l’inverse, il semble pertinent de faire s’affronter les compétiteurs issus des pots A et B lors du premier match de poule (comme Portugal-Espagne), mais ceci n’entre pas, au sens strict, dans le champ des enseignements qui peuvent être tirés de l’étude.

    Un enjeu rendu déterminant par le passage de la coupe du monde de 32 à 48 équipes

    L’étude ne s’arrête pas là ; elle s’intéresse aussi aux modifications que le passage d’une coupe du monde de 32 à 48 équipes engendre. Pour l’édition 2026, en effet, le format prévu est celui d’un premier tour organisé en 16 poules de 3, avec 2 qualifiés pour la suite de la compétition. La question intéressante devient désormais : laquelle des 3 équipes de chaque poule doit être exempte lors de la « 3ème journée » : la plus forte, la plus faible ou celle de niveau intermédiaire ? Sans véritable surprise, le format le plus pertinent est celui à l’occasion duquel l’équipe exempte lors du dernier round est l’équipe présumée la meilleure (la probabilité d’assister à un match sans enjeu est inférieure à 8 %). A l’inverse, quand l’équipe la plus faible est exempte lors du dernier round, il y a 77 % de chances que le match soit sans enjeu.

    Un format néanmoins structurellement médiocre pour 2026

    Même s’il est possible de minimiser le risque de match sans enjeu lors du dernier round de la phase de poule, il n’en demeure pas moins qu’un premier tour à 66,7 % de qualifiés (2 sur 3, format prévu pour la coupe du monde 2026) risque de produire des matchs moins offensifs qu’un premier tour à 50 % de qualifiés (2 sur 4, format coupes du monde 2018 et 2022). Le précédent du passage de 16 à 24 équipes lors de l’Euro 2016 a démontré, avec éclat, qu’un premier round à 66,7 % de qualifiés (sur la base du système contestable des « meilleurs troisièmes ») engendrait des matchs défensifs, frileux et peu spectaculaires. La moyenne du nombre de buts marqués par match de phase de poule est passée, rappelons-le, d’un peu plus de 2,5 pour les Euros s’étant déroulés entre 1996 et 2012, à 1,92 pour l’Euro 2016. Pour cette raison, il nous semble pertinent d’envisager le format d’une coupe du monde à 40, avec 8 groupes de 5 équipes et seulement 40 % de qualifiés (2 sur 5). Outre que l’obligation d’adopter un comportement offensif (avec un système d’attribution de points 3-1-0) s’impose, il est possible d’optimiser le spectacle en optimisant le choix de l’équipe exempte lors de la dernière « journée » de chaque poule.

    C’est à  cet exercice que Chater et al. (2018) se sont enfin livrés. Le résultat est, là aussi, sans équivoque. Mais alors qu’il faut rendre la plus forte équipe exempte lors du dernier round dans un système à 2 qualifiés sur 3, il est stimulant de constater que c’est la plus faible qu’il faut rendre exempte lors du dernier round dans un système à 2 qualifiés sur 5. Ceci démontre avec force que, pour un tirage au sort de phase finale de coupe du monde, l’ordre des matchs du premier tour doit être tout sauf aléatoire.

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  • Vichai Srivaddhanaprabha, le milliardaire qui a changé la destinée du club de Leicester

    Vichai Srivaddhanaprabha, le milliardaire qui a changé la destinée du club de Leicester

    Sa seule extravagance de milliardaire lui aura été fatale. Le président de Leicester City, le Thaïlandais Vichai Srivaddhanaprabha, avait pour seul péché mignon de quitter le stade de son équipe en hélicoptère. Celui-ci s’est écrasé aux abords du King Power Stadium, samedi 27 octobre, causant la mort de son propriétaire, ainsi que celles de quatre autres passagers. Un choc pour les habitants de Leicester, ville située dans le centre de l’Angleterre, qu’il a fait connaître dans le monde entier.

    Le milliardaire de 60 ans, décrit comme humble et généreux, avait mené son club jusqu’à l’un des plus improbables exploits de l’histoire du football : le titre de champion conquis en 2016, au nez et à la barbe des grandes puissances du football anglais. Seulement six ans après le rachat pour 40 millions de livres d’un club alors moribond, qui végétait en deuxième division.

    Un conte de fées du football moderne avec l’entraîneur italien Claudio Ranieri à la baguette, mais dont l’homme d’affaires thaïlandais avait été le véritable investigateur. Sans dépense mirobolante (selon les canons de la Premier League), Vichai Srivaddhanaprabha avait investi de manière ciblée, privilégiant l’éclosion de jeunes talents. Leicester a eu du nez avec l’attaquant vedette Jamie Vardy, déniché en cinquième division anglaise, ou le Français N’Golo Kanté (acheté à Caen) et l’Algérien Riyad Mahrez, recruté au Havre en Ligue 2.

    « Nous lui devons tout »

    Réputé proche de ses joueurs, Vichai Srivaddhanaprabha était également très apprécié des supporteurs de Leicester, un fait plutôt rare pour des propriétaires étrangers en Angleterre. Il faut dire qu’il savait les choyer. Les supporters de Leicester avaient ainsi eu droit à une bière gratuite et à des beignets pour célébrer son soixantième anniversaire, avant un match contre Newcastle en avril de cette année. Et le prix des abonnements avait été gelé ces quatre dernières saisons, tandis que Vichai Srivaddhanaprabha avait fait don de deux millions de livres sterling (2,5 millions de dollars) pour aider à construire un hôpital pour enfants.

    « Vichai a choisi Leicester lorsque nous étions couverts de dettes, rappelle Ellis Greaves, un fan des Foxes (les renards, le surnom du club), qui a lancé une pétition en ligne pour qu’une statue soit érigée en l’honneur du président défunt. Il nous a sortis de là et a fait de nous ce que nous sommes aujourd’hui. Nous lui devons tout, à lui et sa famille. S’il vous plaît, si vous êtes un supporter de Leicester ou un fan de football, signez cette pétition pour qu’une statue soit érigée devant le King Power Stadium à sa mémoire. » En milieu de journée, cette pétition avait déjà recueilli plus de 16 000 signatures.

    Malgré sa popularité, le Thaïlandais aux petites lunettes rondes était un personnage peu connu, qui a préféré laisser son fils Aiyawatt, dit « Top », jouer les premiers rôles en tant que vice-président du club.

    Dimanche, le club a salué la « gentillesse » et la « générosité » de Vichai Srivaddhanaprabha, un « grand homme ». « C’est une tragédie pour le club. Je suis épouvantablement triste », a aussi réagi l’entraîneur français de Leicester, Claude Puel. De nombreux supporters de football ont afflué toute la journée aux abords du stade, pour déposer des bouquets de fleurs et des écharpes aux couleurs du club, ou se recueillir en silence.

    « Je peine à trouver les bons mots… Mais pour moi, vous êtes une légende, un homme incroyable, [celui] qui avait le plus grand cœur, l’âme du Leicester City », a écrit sur Instagram, dans la nuit de dimanche à lundi, l’attaquant vedette Jamie Vardy, en légende d’une photographie de lui et de Vichai Srivaddhanaprabha souriants.

    Les anciens du club se sont également exprimés. L’ex-international et joueur de Leicester Gary Lineker a confié sur Twitter avoir le « cœur brisé ». « Ce qu’il a fait pour Leicester est incroyable », a rappelé sur BBC5live Sven-Goran Erikssen, ancien manager du club, décrivant un homme « extrêmement généreux », présent à chaque match, avec sa famille.

    « Ce n’était pas un héritier d’une riche famille mais un vrai battant »

    L’homme d’affaires était à la tête d’une fortune aujourd’hui estimée à plusieurs milliards de dollars. Familier de la famille royale thaïlandaise, il avait construit l’activité de son groupe, King Power, à partir de 1989 avec, au départ, un seul magasin de Duty-Free à Bangkok, avant de décrocher, en 2006, la concession pour les magasins de Duty-Free du nouvel aéroport international de Bangkok, qui voit passer chaque année des millions de voyageurs.

    « Ce n’était pas un héritier d’une riche famille mais un vrai battant », souligne le politicien Anutin Charnvirakul, saluant le « modèle pour la jeune génération », d’homme d’affaires avisé, incarné par Vichai. Fervent bouddhiste, Vichai a réussi à se ménager les faveurs des élites conservatrices, y compris du palais, qui lui a accordé le nom prestigieux de Srivaddhanaprabha.

    En dépit de son poids économique et de ses ambitions internationales, King Power était, cependant, resté une entreprise très familiale. Et les quatre enfants de Vichai, deux filles et deux garçons tous trentenaires, font tous partie du comité exécutif du groupe.

    Vichai Srivaddhanaprabha était aussi un familier des puissants de Thaïlande, au premier rang desquels la famille royale. Son nom, Srivaddhanaprabha, lui a été attribué en 2013 par le roi de Thaïlande. Amateur de polo, dont il était un joueur accompli, membre du Ham Polo Club de Londres, il côtoyait également des membres de la famille royale en Angleterre.

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  • Mbaye Diagne, du rêve à la réalité avec les Lions de la Téranga

    Mbaye Diagne, du rêve à la réalité avec les Lions de la Téranga

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    L’international sénégalais Mbaye Diagne vient d’inscrire son 11e but en seulement 10 matches de Süper Lig cette saison en Turquie. Et pour asseoir son bonheur, il est rappelé par le sélectionneur des Lions de la Téranga pour la cinquième journée des éliminatoires qui aura lieu en novembre. Pourtant, il y a quelques mois, Mbaye Diagne n’imaginait pas intégrer l’équipe nationale, même s’il le souhaitait ardemment.

    C’était en avril 2018, quelques mois avant le Mondial 2018. Par téléphone, Mbaye Diagne nous racontait à quel point il avait envie de jouer pour les Lions de la Téranga . « J’ai marqué des buts dans tous les clubs où je suis passé. J’ai toujours tenu mon rôle d’attaquant », argumentait-il. Finalement, en mai, la liste des 23 pour la Russie sort, son nom n’apparaît pas. En mars, il avait été présélectionné, mais pas retenu pour les deux matches amicaux contre l’Ouzbékistan (1-1) et la Bosnie-Herzégovine (0-0).

    Dans la liste pour novembre

    Mbaye Diagne a été appelé par le Sénégal le 9 septembre 2018, contre Madagascar, bien après la Coupe du monde, comme remplaçant. Et c’est en octobre que le natif de Dakar devient titulaire pour la première fois à l’occasion de la double confrontation face au Soudan.

    Mais s’il n’a pas trouvé l’occasion de briller et de marquer, l’attaquant de Kasimpasa en Turquie conserve toutefois la confiance du sélectionneur Aliou Cissé qui l’a rappelé pour le déplacement en Guinée Équatoriale, le 17 novembre, dans le cadre de la cinquième journée des éliminatoires de la CAN 2019.

    « Mbaye Diagne, je le connais, je l’ai suivi à plusieurs reprises. Mes collaborateurs l’ont aussi suivi. Sa qualité première, c’est qu’il est capable de marquer beaucoup de buts. Il a un bon jeu de tête et aussi un bon jeu, dos au but, c’est un peu notre Giroud même s’il marque plus que Giroud ! », a commenté Aliou Cissé lors de sa dernière conférence de presse pour justifier son choix.

    Des débuts en Italie

    « J’ai toujours voulu être professionnel. Petit, j’allais jouer tous les soirs avec les copains. J’ai quitté le Sénégal à 17 ans et je suis allé en Italie », nous confiait Mbaye Diagne qui a été accueilli par ses oncles à Turin. Là-bas, il a commencé sa carrière dans des petits clubs avant de signer trois saisons avec la Juventus qui l’a tout de suite prêté.

    Pour le moment, plus rien ne l’arrête avec Kasimpasa. Mbaye Diagne a encore trouvé le chemin des filets et décroché le nul sur penalty pour son équipe qui se déplaçait samedi 27 octobre à Erzurumspor (1-1). Le voilà désormais à 11 buts en 10 matches, depuis le début de la saison. Un ratio qui lui permet de caracoler en tête du classement des buteurs en Turquie avec 6 buts d’avance sur le second, Yasin Öztekin.

    « J’ai quitté la Chine pour revenir en Europe parce que je voulais jouer pour la sélection nationale. Quand tu joues en Chine, il n’y a pas beaucoup d’opportunités. Le Sénégal ne t’appelle pas », avançait Mbaye Diagne en début d’année. Un choix qui s’est révélé bénéfique pour lui. Il était arrivé en Turquie en janvier dernier après un passage au Tianjin Teda. Auparavant, il avait aussi évolué en Belgique, en Hongrie et en France.

    Le vainqueur de la Supercoupe d’Arabie saoudite en 2014 avec Al-Shabab attend désormais de débloquer son compteur avec la sélection face à la Guinée équatoriale.  De quoi lui ouvrir les portes de la phase finale de la CAN 2019 puisque le Sénégal a déjà son billet en poche.

    Chronologie et chiffres clés

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  • Le Ghana hôte de Jeux Africains 2023 qualificatifs pour Paris 2024

    Le Ghana hôte de Jeux Africains 2023 qualificatifs pour Paris 2024

    Les ministres des Sports d’Afrique, réunis le 25 octobre 2018 à Alger, ont réclamé que les Jeux Africains 2023 soient attribués au Ghana. Cette 13e édition devrait être un passage incontournable pour les sportifs/sportives africain(e)s voulant se qualifier pour les Jeux olympiques 2024 de Paris.

    Les Jeux Africains 2023 (JA2023) au Ghana, ce n’est plus qu’une formalité ou presque. En janvier 2019, les chefs d’Etats et de gouvernements du continent se réuniront sous l’égide de l’Union africaine. Ils y étudieront entre autre le rapport adopté par les ministres de la Jeunesse et des Sports, rassemblés le 25 octobre 2018 à Alger.

    Ce document propose notamment que ces « Jeux olympiques de l’Afrique » aient lieu pour la première fois au Ghana, plus précisément à Accra, à Kumasi et à Cape Coast.

    A noter que la candidature ghanéenne a été préférée à celle de l’Egypte, cette dernière ne remplissant visiblement pas tous les critères requis, d’après les experts réunis du 21 au 24 octobre à Alger.

    Le Ghana affiche ses ambitions

    Le trio Accra-Kumasi-Cape Coast va donc succéder à Brazzaville en 1965 et 2015, Bamako en 1969, Lagos en 1973, Alger en 1978 et 2007, Nairobi en 1987, Le Caire en 1991, Harare en 1995, Johannesburg en 1999, Abuja en 2003 et Maputo en 2011. Quant aux Jeux Africains 2019, en partie qualificatifs pour les Jeux olympiques 2020, ils sont censés avoir lieu à Casablanca.

    Pour cette 13e édition, les autorités ghanéennes affichent leurs ambitions. Elles estiment « qu’il s’agit d’une occasion unique de réécrire le script du sport du Ghana pour le siècle à venir », s’enflamme ainsi le secrétaire d’Etat Curtis Perry Kwabla Okudzeto, dans un communiqué daté du 26 octobre.

    Un passage censé être incontournable vers Paris 2024

    « Ces Jeux seront également utilisés en tant que qualifications dans plusieurs disciplines pour les Jeux olympiques à Paris, en 2024 », souligne le document.

    De fait, ces Jeux Africains pourraient être les premiers à servir à grande échelle de tremplin pour les Jeux d’été. Par le passé, un désaccord persistant entre l’Union Africaine, propriétaire de cet événement multidisciplinaire qui a lieu tous les quatre ans, et l’Association des comités nationaux olympiques d’Afrique (ACNOA), émanation du Comité international olympique (CIO), avait empêché que les JA soient un passage incontournable vers les JO.

    L’UA et l’ACNOA ont trouvé un terrain d’entente en février 2018. Mais un peu tard pour que Casablanca 2019 compte grandement en vue de Tokyo 2020.

    Chronologie et chiffres clés

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  • Le Barça file une rouste historique au Real Madrid

    Le Barça file une rouste historique au Real Madrid

    L’info est à la une de la quasi-totalité de la presse espagnole, ce lundi 29 octobre. “Un carton mortel”, titre par exemple le quotidien sportif madrilène As. La veille, le Barcelona FC a littéralement assassiné le Real Madrid, lors du “clásico” de la Liga. Une défaite historique : 5-1, malgré l’absence de Lionel Messi, blessé, et grâce notamment au triplé de l’Uruguayen Luis Suárez. Certes, il reste 28 matchs à jouer, mais, se lamente As en première page, “Madrid est désormais neuvième, à sept points du Barça”.

    Il faut remonter à la fin de saison 1976/1977, il y a cinquante ans donc, pour retrouver le Real à un tel niveau. Dans son résumé du match, titré “Le Barça licencie Lopetegui”, As n’est pas tendre avec l’entraîneur madrilène, arrivé précipitamment il y a quatre mois et qui, avec son équipe, avait très mal débuté la saison : “Le coup de Lopetegui était un plan de sauvetage qui n’a jamais existé”.

    Julen Lopetegui devrait faire ses valises dès ce lundi. Le nom de l’ancien entraîneur de Chelsea, l’italien Antonio Conte, est le plus cité pour le remplacer. Mais, dimanche, ce n’était pas seulement une question de coach, selon As, qui ne mâche pas ses mots contre l’équipe du Real : “Une équipe sans enthousiasme ni jeu, distraite à l’arrière, impuissante dans la création et extrêmement faible devant”. Conclusions, toujours selon As : “Épitaphe” et “Débâcle” pour le club le plus titré d’Espagne.

    Source

    Souvent critique à l’égard des Galactiques (les stars du club) du Real Madrid, ce titre créé en 1967 se caractérise par une mise en page soignée et une iconographie d’une grande richesse. Il appartient au groupe Prisa, éditeur du quotidien

    […]

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  • La diplomatie par le sport de l’Arabie saoudite à l’épreuve du meurtre de Jamal Khashoggi

    La diplomatie par le sport de l’Arabie saoudite à l’épreuve du meurtre de Jamal Khashoggi

    Ils sont venus à Paris ferrailler pour le trône de numéro 1 mondial. Mais c’est au sujet d’un autre royaume que Rafael Nadal et Novak Djokovic ont été tenus de s’expliquer, dimanche 28 octobre. Avant l’ouverture du Masters 1 000 de Paris-Bercy, les numéros 1 et 2 mondiaux du tennis masculin ont répondu – pour le moins gênés – à des questions portant sur leur participation à une rencontre d’exhibition programmée pour la fin décembre à Djedda, en Arabie saoudite.

    En cette période de vacance du circuit mondial, ce type de matchs dans des pays prêts à y mettre le prix est monnaie courante. Et les meilleurs joueurs du monde n’hésitent pas à courir le cachet durant l’intersaison. Ces dernières années, Nadal et Federer ont ainsi disputé des rencontres promouvant le modeste mais lucratif tournoi de Doha – sur un tapis volant – offrant à l’organisateur qatari de jolis clichés promotionnels.

    Au moment où il a été signé, le contrat liant Nadal, Djokovic et le royaume saoudien n’avait pas l’odeur de soufre qu’il véhicule aujourd’hui. C’était avant le meurtre du journaliste Jamal Khashoggi dans l’enceinte du consulat saoudien d’Istanbul. Selon des responsables turcs, cet opposant a été victime d’un meurtre soigneusement planifié et perpétré par une équipe d’agents venus de Ryad.

    Lire aussi :   De la disparition à la crise diplomatique : l’affaire Khashoggi en quatre dates

    Le 7 octobre, quelques jours après la disparition de Jamal Khashoggi et alors que des rumeurs commençaient à lier celle-ci à l’Arabie saoudite, Rafael Nadal et Novak Djokovic ont chacun publié un tweet promotionnel – chose courante dans ce genre de contrat – vantant le pays.

    « On est en train d’évaluer la situation »

    Conscients de l’image que renverrait la tenue d’une telle rencontre dans la ville royale de Djedda, les agents des joueurs s’activent désormais en coulisse pour tenter de rétropédaler. Mais le contrat – il est question d’un million de dollars par joueur – étant directement signé avec l’Autorité générale du sport saoudien, l’affaire est ardue.

    D’où un difficile exercice d’équilibriste. « Quand ce type de choses se produit, c’est catastrophique, c’est terrible. Un journaliste a perdu la vie. Et je sais que des choses horribles se sont passées à l’intérieur de ce consulat, a reconnu Rafael Nadal. Donc on est en train d’évaluer la situation et on espère que les choses vont s’éclaircir le plus vite possible. »

    Plus prudent encore, Novak Djokovic s’est retranché derrière son « apolitisme » pour ne pas piper mot quant au fond de l’affaire. « Malheureusement, on s’est retrouvés tous les deux attirés dans cette situation, a-t-il déploré, précisant que l’engagement avait été conclu voici plus d’un an pour préparer la saison. C’était une décision tennistique, professionnelle, à l’époque. Maintenant, je suis conscient de ce qui se passe avec l’Arabie saoudite. Quand on voit quelque chose de ce genre, bien entendu, on a un ressenti. Mais je ne peux pas vous en dire davantage. »

    Ayant pour coutume de « rester professionnel et de respecter les gens vis-à-vis desquels [il s’est] engagé », le Joker attend « plus d’informations sur ce qui se passe, afin de pouvoir prendre une décision rationnelle pour savoir s’il convient d’y aller ou pas ».

    Pressions d’Amnesty International

    Autre sport, mêmes interrogations. Amnesty International a pressé, samedi, la Juventus Turin et le Milan AC de boycotter la Supercoupe d’Italie, dont la délocalisation en janvier 2019 à Ryad avait été annoncée en grande pompe en juin par l’Autorité générale du sport saoudien. Une pratique habituelle dans nombre de championnats européens – la France a ainsi disputé son trophée des champions à Shenzhen, en Chine, cette année.

    Selon plusieurs médias italiens, l’accord entre l’Arabie saoudite et la Ligue nationale professionnelle Série A (Lega Serie A) rapportera sept millions d’euros – que se partageront les deux clubs et la Ligue. Après la Libye, la Chine, les Etats-Unis et le Qatar, l’Italie a choisi Ryad pour héberger les éditions 2018-2019 et 2020 de sa « Supercoppa ».

    Cette décision a été regrettée par le dernier ministre des sports italien – l’actuel gouvernement Conte a supprimé le poste –, Luca Lotti (centre gauche). Ce dernier s’est ému sur Facebook de « la nouvelle terrifiante de la mort horrible » du journaliste Khashoggi et a appelé à « empêcher le football italien d’écrire une page sombre » de son histoire.

    « Même avant le meurtre de Jamal Khashoggi, l’Arabie saoudite présentait un épouvantable bilan à propos des droits de l’homme, a rappelé le responsable de la section politique d’Amnesty International au Royaume-Uni, Allan Hogarth. Les grands clubs, comme la Juventus et l’AC Milan, doivent comprendre que leur participation à des événements sportifs dans ce pays pourrait être considérée comme une caution sportive. »

    Levier de communication

    Depuis 2016, le sport est l’un des leviers de communication sur lequel s’appuie l’Arabie saoudite pour essayer de casser son image de pays conservateur. A la suite du prince héritier Mohammed Ben Salman, le pays a multiplié les initiatives – illustrées notamment par l’ouverture des stades de football aux femmes – liées au sport.

    « Toutes ces initiatives visent à augmenter l’influence saoudienne, analyse James Dorsey, chercheur à l’Ecole d’études internationales S. Rajaratnam à Singapour. Ils se servent du sport pour des raisons politiques, et ça a augmenté ces dernières années. »

    Outre le match Nadal-Djokovic, d’ici à la fin de l’année, un combat de catch organisé par la surpuissante WWE (World Wrestling Entertainment), suivi d’une étape du Tour européen de golf doivent se dérouler dans le royaume saoudien. Des engagements sur le long terme – les contrats courent sur plusieurs années – à même d’offrir des retombées positives au pays.

    Les exemples ne manquent pas dans l’histoire de régimes autoritaires utilisant le sport comme levier de communication. Difficile d’offrir une image plus ouverte que celle d’un stade plein acclamant des athlètes du monde entier. La dernière Coupe du monde, en Russie, a ainsi servi au « soft power » de Vladimir Poutine.

    Et quand les dizaines de milliers de supporteurs du stade de Ryad célèbrent Neymar et consorts, le 16 octobre, lors de la délocalisation de la rencontre amicale Brésil-Argentine, « c’est le même mécanisme qui s’opère », estime James Dorsey. Pour lui, les sportifs, Nadal et Djokovic en tête, « ne devraient pas ignorer ce qu’implique de jouer ce jeu, quitte à perdre de l’argent ».

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  • Primero d’Agosto et Zamalek rois d’Afrique

    Primero d’Agosto et Zamalek rois d’Afrique

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    Les deux clubs ont remporté la Coupe d’Afrique des clubs champions de Hand-Ball.

    Primero d’Agosto chez les Dames et le Zamalek d’Égypte chez les Hommes ont défait respectivement le Petro de Luanda (25-21) et Al Ahly du Caire (27-25) lors de la finale de la 40è édition de la Coupe d’Afrique des clubs champions de Hand-Ball.

    Les deux clubs, déjà tenants des titres se succèdent à eux-mêmes après un tournoi très disputé à Abidjan, la capitale économique ivoirienne.

    Primero d’Agosto de Luanda, quadruple champion d’Afrique s’est retrouvé dans un classico bien connu des férus de Hand-Ball.

    Une finale chez les Dames qui les opposait à leur “éternelles rivales” du Petro de Luanda.

    Le derby entre club angolais a tourné à l’avantage du Primero lors d’une rencontre à suspense marquée par quatre parités 2-2 (5è), 3-3 (7è), 6-6 (13è) et 7-7(14è).

    Le Primero d’Agosto s’est finalement imposé 25-21, raflant ainsi son cinquième titre d’affilée.

    Chez les Hommes, le Zamalek a eu un début de match assez hésitant face à Al Ahly qui a joué sans complexe avec une débauche importante d’énergie.

    Cette stratégie ne sera pas payante puisqu’en seconde période, les joueurs trop épuisés n’ont pas pu faire face au retour du Zamalek qui remporte le gain de la rencontre.

    Le club du Caire décroche son septième titre continental (27-25) au terme d’une finale âprement disputée de bout en bout.

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  • Ligue 1 : Kylian Mbappé tue le « classico » malgré une sanction du PSG

    Ligue 1 : Kylian Mbappé tue le « classico » malgré une sanction du PSG

    Il se passe toujours quelque chose dans les rencontres OM-PSG. Et cette version 2018 de ce que le monde du football appelle le « classico », n’a pas dérogé à la règle. Dimanche soir, en clôture de la onzième journée du championnat de Ligue 1, la surprise n’est pas tant venue de la victoire du Paris Saint-Germain (0-2), qui a pris l’habitude, douloureuse pour les Marseillais, de battre son éternel rival. Mais plutôt des à-côtés d’un match dont le PSG est sorti content mais troublé et l’Olympique de Marseille très en colère, accusant l’arbitre d’avoir faussé le résultat.

    Le héros du match pour Paris, s’appelle, une fois de plus, Kylian Mbappé. Mais le jeune champion du monde a ajouté dans un stade Vélodrome forcément hostile, une ligne des plus inattendues à sa légende grandissante. Arrivé en retard à la causerie d’avant-match dans l’après-midi à l’hôtel où résidaient les Parisiens, l’attaquant de 20 ans a commencé la rencontre au banc des remplaçants. Une punition « pour raisons disciplinaires », expliquera après coup l’entraîneur parisien Thomas Tuchel, qui a également frappé son coéquipier Adrien Rabiot, coupable de la même nonchalance.

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    Réaction d’orgueil

    Si le milieu de terrain parisien est apparu toute la soirée crispé par la sanction, Kylian Mbappé, lui, a réagi à sa manière. Aussi brillante qu’orgueilleuse. Rentré sous la bronca du public marseillais à l’heure de jeu – la durée de la punition –, il est allé ouvrir le score trois minutes plus tard. Un ballon perdu par l’OM, une course qui laisse le défenseur Boubacar Kamara, 19 ans, sur place, et une frappe croisée que Steve Mandanda, son coéquipier en équipe de France, ne bloque pas. La comète Mbappé a frappé.

    Et comme souvent avec la jeune star, le message sur le terrain s’est doublé d’un contrepoint médiatique. « Une grande équipe se repose sur des leaders. Je pense que je peux assumer ce rôle et je l’ai fait aujourd’hui » glissait-il à la sortie du match au micro de Canal+, avant de filer, encore en short et crampons, tenir une courte réunion familiale avec sa mère et son père, présents au Vélodrome. Une scène surréaliste qui montre à quel point l’épisode était d’importance pour le clan Mbappé.

    « Je n’aime pas jouer sans Kylian et Adrien, surtout dans une rencontre comme celle-là. C’est une décision très difficile, mais c’était nécessaire » concédait Thomas Tuchel, visiblement gêné d’avoir eu à punir deux de ses habituels titulaires pour « le bien de l’institution ». La réponse de Kylian Mbappé a été entendue et l’histoire devrait s’arrêter là. « Pour moi, maintenant, c’est bon, c’est fini » assurait l’entraîneur parisien dans les coulisses du stade Vélodrome, rassuré de voir son équipe battre un rival potentiel, quatre jours après sa contre-performance en Ligue des champions contre Naples (2-2).

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    L’OM, en revanche, va ruminer longtemps la conclusion d’un match qu’elle imaginait à sa portée. Et notamment ce but marqué par Kostas Mitroglou à la 86e minute et refusé par l’arbitre, Benoît Bastien, pour une obstruction peu évidente du Néerlandais de l’OM Kevin Strootman sur le capitaine parisien, Marquinhos. A cet instant, Marseille aurait pu revenir à égalité. Et n’aurait peut-être pas encaissé le second but marqué par Julian Draxler au bout du temps supplémentaire (95e).

    Jeu stérile

    « Le score n’est pas logique » grognait un Rudi Garcia très agacé. « La défaite est cruelle. J’estime qu’on a fait jeu égal avec le Paris Saint-Germain, qui a un budget quatre fois plus important que le nôtre » complétait sur le même tempo, le président Jacques-Henri Eyraud, qui a exprimé son désaccord à l’arbitre après la rencontre. Les Marseillais reprochent à M. Bastien de ne pas avoir consulté les images vidéo de l’action litigieuse. « Si un jour la VAR [l’assistance vidéo à l’arbitrage] est mise en route dans le championnat de France, on ne verra pas ce qui est arrivé aujourd’hui » ironisait l’entraîneur marseillais, avant d’abréger sa conférence de presse d’après-match.

    La charge contre l’arbitrage ne peut toutefois masquer les insuffisances de l’OM. Face à une équipe parisienne fortement diminuée par les absences des blessés Thiago Silva et Edison Cavani, du suspendu Presnel Kimpembé et des deux punis de dernière minute, les Marseillais, malgré un excellent Florian Thauvin revenu de blessure, ont été solides mais stériles.

    La faute, peut-être, au système de jeu choisi par Rudi Garcia. Pour battre cette équipe invaincue depuis dix journées, l’entraîneur marseillais avait trituré toutes les solutions à sa disposition. « Ça fume » plaisantait-il même la veille de la rencontre. Dans l’ambiance chaude d’un Vélodrome, où les fumigènes, absents depuis le début de la saison, ont fait un retour incandescent devant les yeux de la ministre des sports, Roxana Maracineanu, l’OM s’est finalement présenté sans véritable attaquant de pointe.

    Coup de poker ou symbole du manque de confiance en ses deux avant-centres, Kostas Mitroglou et Valère Germain ? « On voulait bien défendre et bien utiliser le ballon. Tous mes joueurs techniques étaient sur le terrain » livrait, en guise d’explication, Rudi Garcia. Le choix de l’entraîneur marseillais ne manquera pas de relancer le débat à Marseille sur la nécessité d’engager un grand attaquant. L’OM, cinquième à 14 points de l’intouchable PSG, définitivement lancé vers un nouveau titre de champion, semble toujours en avoir un besoin criant.

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  • Clasico: la loi du Barça !

    Clasico: la loi du Barça !

    Pour aller plus loin autour d’un sport qui passionne la planète entière, au-delà des résultats, enjeux, analyses, l’émission reviendra aussi sur certains matchs, joueurs, vedettes actuelles et anciennes gloires, sur des évènements mémorables, des faits marquants et jamais loin de l’actualité du moment.
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  • Ligue 1: grâce à Mbappé, le PSG fait plier l’OM

    Ligue 1: grâce à Mbappé, le PSG fait plier l’OM

    Le « Classique » du championnat de France a tourné en faveur du Paris Saint-Germain dimanche 28 octobre. Les Parisiens se sont imposés sur le terrain de l’Olympique de Marseille (0-2) en clôture de la 11e journée de Ligue 1. Sanctionné pour un retard, Kylian Mbappé est entré en jeu en seconde période et a mis son équipe sur la voie d’un historique 11e succès consécutif.

    Thomas Tuchel a surpris son monde pour son premier « Classique » en tant qu’entraîneur du PSG. Ce dimanche 28 octobre, l’Allemand a aligné une équipe remodelée au Vélodrome face à l’Olympique de Marseille, match de clôture de la 11e journée. Edinson Cavani, l’attaquant uruguayen qui a souvent brillé face aux Marseillais et qui avait arraché à la dernière minute l’égalisation la saison dernière dans ce même stade, était absent sur blessure.

    Plus surprenant : Tuchel avait décidé de laisser sur le banc des remplaçants au coup d’envoi Adrien Rabiot et surtout Kylian Mbappé. C’est Eric Choupo-Moting qui était titularisé avec Neymar en attaque à la place du jeune champion du monde. A l’arrivée, cela a quand même fait victoire pour Paris (0-2). Un succès qui porte la griffe de… Mbappé.

    Mbappé, puni mais indispensable

    Incapable de battre son vieux rival depuis 2011, l’OM a chèrement défendu sa peau. Les Olympiens ont même bousculé leurs adversaires par moment et ont montré beaucoup d’envie. Mais tout a basculé à l’heure de jeu. Sans surprise, face au manque de mordant de son équipe, Thomas Tuchel a sorti Kylian Mbappé du banc pour le lancer dans le bain.

    L’absence du champion du monde dans le onze de départ était une sanction décidée par l’entraîneur. Mécontent de voir Rabiot et Mbappé en retard à sa causerie d’avant-match, l’ex-coach de Mayence et de Dortmund a sévi en les sortant de son équipe prévue. Une décision qui a piqué l’attaquant. Le n°7 avait le visage fermé durant tout le temps qu’il a passé au bord de la pelouse. Le choix était risqué, mais le scénario a donné raison à Tuchel : quand Paris a eu besoin de se réveiller au niveau offensif, le joker Mbappé a fait la différence.

    L’OM a fini par céder, le PSG égale Tottenham

    Entré en jeu à la 62e minute à la place d’un Choupo-Moting inefficace, Mbappé a refroidi le Vélodrome. Lancé en profondeur par Angel Di Maria, l’international français a accéléré pour se défaire de Brice Kamara et aller battre Steve Mandanda. On jouait alors la 65e minute et l’ex-Monégasque venait de toucher son deuxième ballon… C’est allé très vite, mais cela a suffi pour mettre l’OM à terre.

    Marseille n’a pas baissé les bras malgré ce coup dur et l’énergie dépensée jusqu’alors. Les Phocéens égaliseront même par Kostas Mitroglou (85e), mais l’arbitre, M. Benoît Bastien, l’a refusé pour une faute a priori inexistante de Kevin Strootman sur Marquinhos. La fureur des Marseillais n’y changera rien. L’entraîneur Rudi Garcia, excédé, sera expulsé. Dans un Vélodrome déçu, Julian Draxler enterrera tout suspense après un tir de Neymar (90+5e), sur une action lancée par… Kylian Mbappé, meilleur buteur de Ligue 1 (10 buts).

    « Une grande équipe se repose sur des leaders. Il faut qu’ils sachent faire la différence dans les moments clés. Je peux assumer ce rôle », expliquera le buteur à Canal +, sans s’exprimer toutefois sur ce que Thomas Tuchel qualifie de « sanction disciplinaire ». Le PSG signe ainsi  sa 11e victoire consécutive en Ligue 1, ce qui lui permet de conforter sa position de leader et d’égaler le record des Anglais de Tottenham (saison 1960-1961).

    Chronologie et chiffres clés

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