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  • Au banc des accusés, j’invite le personnage dit « intellectuel Congolais » et celui d’Afrique en général

    Au banc des accusés, j’invite le personnage dit « intellectuel Congolais » et celui d’Afrique en général

    Tshiyoyo Mufoncol-Cette créature introduit par le colonisateur dans son propre système de colonisation interne en Afrique comme en RD-Congo, représente le mal, la menace et le danger qui entrave le cheminement de l’émancipation de l’homme « Noir ». Et dans notre cas, il s’agit de l’homme qui est dit congolais.

    Pour asseoir son système de domination en RD-Congo, en Afrique en général, le colonisateur européen, ou Arabe, a besoin d’un agent intermédiaire entre les populations dominées et lui, le nouveau « maître ». Ce dernier n’étant pas directement accepté, et ce pour de multiples raisons, notamment celle liée à la communication, la langue locale, le colonisateur n’en parle pas, voire ne cherche même pas à en parler et à l’apprendre. D’autre part, il y a la méfiance du dominé vis-à-vis de celui qui le maltraite et qui, à juste titre, est pris pour ce qu’il est un envahisseur. Pour le colonisateur, il lui a fallu le service et l’appui d’un agent fabriqué à son image, celle du colonisateur. À qui, il lui apprendra vite ses codes. Et lesquels le distanceraient, l’éloigneraient de ce qui devenait étranger pour le nouvel agent noir et congolais. Mais le nouvel agent du colonisateur, qui est d’abord séduit par son nouveau mode de vie et le semblant de « statut » acquis aux yeux à la fois du colonisateur et vis-à-vis de ses propres frères, son état d’envoûtement nommé « intellectualisme », l’empêche de comprendre ce qui lui arrive, d’interpréter sa condition de traitre et de traitrise, de collaborateur et de collaboration du moment que lui-même ignore le degré et l’état de sa manipulation et de son instrumentalisation.

    S’habiller comme le maître, on peut s’en passer. Parler sa langue, on peut encore s’en passe. Rejoindre son mode de logement est pour beaucoup synonyme de progrès. Ce que je comprends et je refuse de l’admettre. Parce qu’en Europe et en Occident, le fait d’habiter dans ces habitations n’a jamais été synonyme de bonheur et de progrès ou de victoire contre la misère. Qui ignore la souffrance que tous les pauvres ouvriers européens qui habitent ce type de logement à l’occidental mais qui sesuicident en abandonnant tout derrière eux pour exprimer un mal qui quand même reste caché. Il faudra y entrer dans ces maisons pour y côtoyer tout, la misère. Quel avantage, il y a à parler correctement une langue dont ceux qui en parlent couramment ignorent sa structure. Beaucoup d’entre eux se soucient à peine de sa grammaire, de son orthographe. Et bien qu’ils en parlent, ils ne sont pas plus heureux, voire développés que des Congolais qui s’y mettent à leur tour.

    Le personnage « intellectuel » congolais et « noir », dans son rôle d’agent intermédiaire, est opposé à celui que le statut du colonisé, c’est-à-dire du dominé, a réduit au rang du « chef coutumier » qui, dans le système local combattu par la colonisation, représentait un certain ordre et que dans sa cours, ses collaborateurs et les anciens détenaient un type de savoir. Et qu’on le veuille ou non, celui-ci couvrait et représentait un ensemble de connaissances. Écrites ou pas, je m’en moque à ce stade. Car ce n’est pas ce qui fait l’objet de mon texte aujourd’hui. Il y a aussi à boire et à manger dans tout ce qui se raconte autour de ce sujet des langues écrites. Et voilà que ce type de connaissances, devenues à l’Africain, perdent leur identité de connaissance ainsi qui leur pouvoir au motif qu’elles sont unilatéralement déclarées, et ce pour des raisons de domination, de savoir non « scientifique ». À l’opposé, le colonisateur érige le savoir issu de l’école du type occidental au rang d’« intelligence ». L’intellectuel « Noir » et congolais formé et nourri à ses mamelles, devient dédaigneux et arrogant vis-à-vis de ses propres frères et sœurs à qui ce savoir n’a pas été accordé. Le voilà qui prend sa place au sein du système qu’il ne saura plus remettre en question. Car le système a su le coopter, à sa place et dans son rôle, après l’avoir bien sûr corrompu au moyen de ses astuces. Et il y a de quoi. Il suffit de voir l’arrogance de nos « profs » et « docteurs », des êtres alignés.

    Malgré le nouveau statut acquis, le fait de posséder le savoir qui devient « universel » ne fait pas de du personnage noir et congolais, sa source. Le canon qui lui est imposé lui a fait dire qu’ils ne pourraient publier et écrire quedans le cadre de ce qui existe déjà. Très souvent, ce n’est jamais pour contester ce qui existe, voire le remettre en question. Plutôt, c’est pour l’amplifier, le compléter, pour lui permettre ainsi de garder son statut. Et ce même quand des gens comme Edgar Morin affirme que le savoir a déserté l’université et l’Occident. Plus rien de progrès, de science se produit en Europe, en Occident dans le monde du savoir. Le maître s’éteint et avec lui son esclave dit intellectuel noir et congolais.

    Des « Africains » viennent en Europe pour apprendre. Ceux qui y sont éduqués comme ceux qui étudient sur place sur le continent, certains d’entre eux étudient la sociologie dont le maître est Emile Durkheim qui lui est parti du paradigme de son monde et de l’observation empirique de la société occidentale pour élaborer des théories et par la suite en faire une science, mais une science qui fait l’éloge de l’individualisme. Des sociologues africains et de la RD-Congo issus des sociétés dont les bases sont la solidarité, la fraternité et la communauté adoptent le discours du la nouvelle sociologie. Devenus sociologues, ils propagent à leur l’individualisme dans un combat non déclaré contre la solidarité et le partage à l’Africain, qui devient dépassé et même trop pesant. Qui pourra convaincre un jeune garçon qui a perdu son père à l’âge de 19 ans et qui depuis a tout donné pour devenir le père de sa propre mère et de sa sœur. Responsabilités et devoirs qu’il a assumés avec amour et abnégation parce que de ses parents il a appris le sens et le devoir du frère ainé ou de l’ainé tout court. C’est un réel bonheur de voir sa mère heureuse et fière de lui et aujourd’hui de voir sa petite sœur en famille et une dame. Ce bonheur, je le partage avec l’écrivainbrazzavilloisTchicayaU’Tam’Si’ Si qui dans son roman « Ces fruits si doux de l’arbre à pain » donne le sens de l’ainé dans chez les Vili.

    On pourrait en dire de même de l’économiste Noir et congolais qui étudie l’économie et qui tente d’appliquer les théories de cette science économique établies à partir des crises et de l’observation de la société qui leur donne vie. Souvent, des noms tels que Keynes, Marx, Smith, Adam Smith,sont cités alors que nos pays sont des sociétés de paysannerie et elles n’ont pas encore connues, voire traversées les crises qui sont à l’origine de la formulation des sciences économiques en vogue.

    Quid de nos juristes qui sont fiers d’étaler le code napoléonien et défendent les constitutions rédigées et établis en Belgique sous la direction de belges. La liste est longue. Et je refuse de parler de ceux qui accompagnent et entretiennent la domination anglo-saxonne en RD-Congo par le biais du Rwanda et de Paul Kagamé. Je ne voudrais pas leur faire cet honneur.

    Alors que faire ?

    Lao-Tseu, un philosophe chinois disait à son époque : “Un voyage de mille lieues commence toujours par un premier pas.”. Notre crise est plus que politique. Elle est une crise d’homme.

    Likambo ya mabele Likambo ya makila

    Mufoncol Tshiyoyo
    Le Président National du Rassemblement pour l’Alternative Politique en RDC. R.A.P-en sigle Mouvement Politico-militaire,
    mufoncol_tshiyoyo@yahoo.com,
    004745007236, Facebook : Mufoncol Tshiyoyo

  • EN 2016, SEUL LE « PEUPLE » A LE DERNIER MOT EN RD-CONGO

    EN 2016, SEUL LE « PEUPLE » A LE DERNIER MOT EN RD-CONGO

    Tshiyoyo Mufoncol-Quand les délégués d’un peuple s’approprient une « constitution », qui en effet est un droit qui leur est conféré pour gouverner ce même peuple, alors que la constitution en question ne leur reconnait plus aucune autorité, un quelconque pourvoir de représentation, le peuple qui est souverain, et au nom de son souverainisme, a le devoir de reprendre son droit, de retirer auprès de ceux qui cherchent en abuser, sa confiance. Pour ce faire, le peuple n’aura à faire référence à aucune constitution dès lors qu’il estime que cette dernière a cessé de répondre à sa mission première, celle d’assure sa protection. Même l’articule 64 à laquelle il est souvent fait allusion cesse d’influencer sa conduite même si cela paraît à son avantage. On ne peut décrier une constitution et au même moment faire appel à ses articles. Il y a risque de voir « Joseph Kabila », ses « députés » et autres « sénateurs » poursuivre à en revendiquer le statut de garant. Pour nous, la seule constitution valable qui existe après tentative de trahison reste la volonté souveraine du peuple. Elle est absolue. Et elle ne souffre d’aucune limitation par des lois dont l’absence se confirme.

    En 2016 le peuple de la RD-Congo reprend sa liberté, sa parole, la liberté de son mouvement et de ses actes. Tout débat constitutionnel et le juridisme à la congolaise qui s’en suit perdent leur essence. C’est pourquoi nous nous inscrivons en faux contre toute idée du provisoire. Elle sonne comme « une excuse du diable, [ainsi le disait l’anarchiste Saul Alinsky] pour demeurer et surtout pour se faire accepter ». Nous l’avions également dit en son temps en 1997 à l’entrée de l’AFDL.

    Et la question qui revient souvent est celle de savoir ce qu’il y aurait ou il y a concrètement à faire face à un « pouvoir-os », qui est quand même soutenu par ses parrains et qui décide contre toute attente de rester au perchoir. Aucun parti politique, aucun groupement politique ou social ne peut prétendre à lui seul orienter la masse et l’instruire sauf si son leadership est animé par le sens de sacrifice suprême. La responsabilité de ce qu’il y a à faire repose non sur un parti politique quelconque mais sur un grand mouvement de masse, sur le peuple. J’entends par peuple, « c’est ce sur quoi s’exerce le pouvoir et qui n’a jamais eu la possibilité de l’exercer » (Michel Onfray).

    Certains insisteront pour nous faire comprendre que des partis politiques existent pour remplir cette mission. Et ces partis savent mobiliser ce peuple. La seule différence que je constate est que son discours à cette masse ne menace ni les « maîtres », ni ses mercenaires ». Sinon, ces derniers auraient depuis interdit son expression. Comme Hô Chi Minh , il est temps de faire appel à l’union de la masse paysanne et de citadins habitant les villes à qui il faudra dire que la terre Congo, « mabele, likambo ya mabele », voudrait leur être arrachée. Et par la suite lui désigner nommément un adversaire unique contre lequel ce peuple devrait et doit se battre comme un seul homme, contre lequel il doit être mobilisé et mobilisable.
    Un peuple qui se soulève sous instigation d’une action extérieure, une action conçue, financée, orientée et provoquée par des services et des agences étrangers, comme ce fut le cas depuis 1960 contre Lumumba et aujourd’hui encore des actions menées par les vitrines des services secrets étrangers ne seront et ne sont jamais d’aucune utilité pour un peuple qui attend longtemps et revendique son émancipation. Je refuse ici de recourir à l’usage du mot « libération » comme il a été galvaudé. Tout doit être conçu, mené et exécuté par des fils et des filles du Congo à la condition d’acceptant l’idée d’un coût à payer. Le prix à payer, on ne le demande jamais à un peuple. Le leadership l’assume et des fois paye à sa place ce prix pour entrainer l’effet domino, forcé ou volontaire. Je ne m’exprime pas sur le forcé mais des morts successifs aux Philippines d’un leadership préparé et prêt a conduit au départ de Marcos, à la trahison des siens et au sacrifice consenti par le peuple à qui l’exemple est enseigné. Le leadership meurt souvent à la place du peuple. On me dira qu’il n’y a pas de candidat à la mort. Dans ce cas, on passe à un soulèvement orienté.

    Comme conclusion, je cire Bryon dans son vers où il clamait : « Celui qui cherche à s’affranchir doit porter le premier coup».

    Ainsi s’annonce l’an 2016….

    Likambo ya mabele Likambo ya makila

    Mufoncol Tshiyoyo
    Le Président National du Rassemblement pour l’Alternative Politique en RDC. R.A.P-en sigle Mouvement Politico-militaire,
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  • Le Sénégal et son président Macky Sall appelés, comme sous-traitants de l’empire, à la rescousse de Paul Kagamé et du Rwanda en RD-Congo

    Le Sénégal et son président Macky Sall appelés, comme sous-traitants de l’empire, à la rescousse de Paul Kagamé et du Rwanda en RD-Congo

    Interview de M. Tshiyoyo Mufoncol sur la liberation de la RD Congo!-Jamais un sans deux, dit-on. Et même deux sans trois, comme certains oseront l’affirmer. C’est juste pour affirmer que l’histoire en RD-Congo, et celle de RD-Congo, se reproduit et ce, au rythme du renouvellement des générations, qui se succèdent, mais en réalité sans tirer aucun enseignement utile et du passé, et du présent congolais et de l’environnement aux alentours.

    En 1997, l’Empire, parrain de Mobutu, recrute Paul Kagamé et son Rwanda à la fois pour mettre en scène le départ programmé de Mobutu et occuper la RD-Congo. Pour ce sale boulot, le mercenaire Paul Kagamé par son occupation de la RD-Congo se fera honorablement rémunérer par ses maîtres. L’élite pro-rwandaise et proche de Kagamé, exécutants de la CIA, investissent le Congo-Kinshasa. Depuis, ils y règnent en maîtres. Ils y font, et ce à leur tour, exécuter le sale boulot aux Nègres congolais locaux, à qui ils bombardent le titre de ministre, de député, de gouverneur et même de général d’armée. C’est simple. Des Congolais ne demandent pas mieux. Et pendant ce temps, Kagamé et ses acolytes humilient ce peuple qu’ils dominent.

    Cet état de choses arrachera la phrase suivante à Denis Sassou Nguesso : « Quand le paralytique assis au pied du manguier joue avec des feuilles vertes, c’est qu’il y a quelqu’un dans l’arbre qui les lui a jetées. Sinon, il ne joue qu’avec des feuilles mortes ! [Et comme lui Sassou croyait encore à la puissance d’une France bien que décadente, il ajoutera qu’] il suffirait à Paris de dire à ses « amis » les protecteurs de Kagamé- les États-Unis, la Grande-Bretagne et Israël – de calmer un peu leur protégé…] (Péan, 2010 : 531).

    Encouragé et soutenu, Kagamé règne en maître en RD-Congo. La cohabitation entre les pro-Kagamé et les Congolais est un casus belli, impossible sauf dans le cadre de relation du dominant à dominés dans laquelle des congolais, complaisants et exécutants, détiennent la liberté d’une parole contrôlée. La preuve par dix est là : personne d’entre eux n’ose parler de Paul Kagamé pendant que tout le monde tire sur un cadavre : « Joseph Kabila ». Ce tableau est connu de l’Occident. Et ce dernier tente de reprendre la main. Il essaye, bon gré mal gré, de « faire partir » son monstre « Joseph Kabila » qu’il juge défaillant. Alors dans l’attente d’un élève en préparation, et difficilement trouvable ce temps qui court, l’Occident a presque abusé et usé de tous ses pions congolais sur l’échiquier.

    Cependant, il se pose une question. Comment continuer à faire intervenir Paul Kagamé, qui géopolitiquement est voisin direct de la RD-Congo, dans la gestion des Grands Lacs quand on sait que des Congolais ne supportent plus longtemps une autre humiliation. D’où le choix stratégique d’un autre pion en Afrique. Macky Sall, ce jeune homme montant et nouveau recru. Par contre, le Sénégal est géographiquement éloigné de la RD-Congo. Macky Sall et le Sénégal auront besoin d’un support, notamment le Rwanda et Paul Kagamé dont Macky Sall n’a jamais dénoncé les crimes en RD-Congo. C’est également le cas de tous ces Congolais qui s’abritent sous son parapluie. Macky Sall s’attaque à « Joseph Kabila », le cheval de Troie de Paul Kagamé sans avoir osé affronter Paul Kagamé et le Rwanda. Comme le Mobutu et Compaoré hier, ce nouvel agent de l’Occident en Afrique est appelé à la rescousse de Paul Kagamé sans toutefois bousculer sa position.

    Et pour ce qui est du Sénégal, je signale en passant que ce pays demeure l’unique ou le rare pays du continent nègre qui n’a jamais été déstabilisé. N’est-ce pas que son élite, en commençant par Senghor, a toujours été obéissante. À ce titre, domptable.

    Comme conséquence, la bande à Paul Kagamé restera au pouvoir à Kinshasa. Elle y sera rejointe par des Sénégalais. Les deux régneront en maître en RD-Congo. Et des Congolais se contenteront à jouer les seconds rôles. En l’absence de vision, d’ambition, de grandeur en politique et d’héroïsme, ils courbent l’échine. Quelle est la nature du nouveau contrat que ces congolais s’engagent à signer avec Macky Sall en RD-Congo. C’est la même question qui m’a valu l’exil que j’ai posé en son temps à l’AFDL lors de son entrée à Kinshasa. Le coût s’élève aujourd’hui à plus de 6 000 000 de morts au Congo.

    Je ne formule aucun regret sauf que je constate la dureté de notre lutte. Congolais, nous y parviendrons le temps que cela prendra et son coût. Nous sommes, nous autres, prêts à donner notre vie pour la RD-Congo.  .

    Likambo ya mabele Likambo ya makila

    Mufoncol Tshiyoyo  

    Le Président National du Rassemblement pour l’Alternative Politique en RDC. R.A.P-en sigle Mouvement Politico-militaire,
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  • Mobutu malade, même mourant, TOUS, de ses proches, de son camp et de l’opposition à ce type de pouvoir, le savaient ….

    Mobutu malade, même mourant, TOUS, de ses proches, de son camp et de l’opposition à ce type de pouvoir, le savaient ….

    tshiyoyo-Je m’interroge et j’interroge….

    J’étais jeune à l’époque. Même trop jeune pour être parmi eux et avec eux. Et à ce propos, l’un d’eux me dira, à l’Union Sacrée, je cite : « vous faites de grandes choses et vous n’avez même pas l’âge de mon fils ainé ». En fait, il mon collègue et même plus tard un de mes grands amis dans le milieu politique. Et aujourd’hui, le temps de parler vrai et sans tabou a plus que sonné.

    Dans nos échanges sur Facebook, un ami m’écrit « C’est pourquoi nous pensons que l’heure est venue pour que la refondation de la RDC commence sur une base solide ». Je me dis que l’on ne saura parler de la « refondation » de la RD-Congo que si seulement si on se mettait, pour ceux et celles qui se posaient ce type de question, à répondre à de « bonnes » questions. En effet, le problème ne se situe jamais au niveau de réponse que l’on donne aux questions que l’on se pose mais je dirais plutôt à la nature de ce questionnement.

    J’entends des gens , et ce libre à eux et ce selon ce qu’ils comprennent de ce qui se nous arrive à nous comme peuple, à nous comme entité collective,  se demander quel type d’alternance au pouvoir actuel de  Kinshasa, à ce type de pouvoir que j’ai l’habitude de nommer « pouvoir-os ».  À dire vrai, je ne me retrouve pas dans ce type de questionnement.

    D’autres nous parlent de participation aux élections, de CENI. D’autres encore du dialogue sous couvert des accords d’Addis-Abeba c’est-à-dire à l’initiative arrachée aux congolais et pour répondre aux intérêts de ceux qui ont mis la RD-Congo sous tutelle et qui la dirige depuis des siècles. Et ces gens-là, ceux qui le disent, sont docteurs et diplômés de l’école du type occidental. On sait les comprendre. Je commence par affirmer que je ne m’oppose pas au dialogue, mais plutôt à ce type de dialogue. Ma raison est simple. Elle tient au fait que ceux avec lesquels ils sont supposés de « dialoguer », les partisans du dialogue sous-entend, n’ont pas qualité de représenter le pouvoir, c’est-à-dire ceux au nom de qui ils l’exercent. En revanche, moi j’affirme et je revendique même que s’il faille un jour dialoguer, des congolais qui, parlant au nom d’un « Nous » congolais, devraient s’asseoir autour d’une même table, et ce comme à l’époque de la table ronde, mais cette fois-ci avec l’occident dans son ensemble. Et j’aurais aimé dit, désolé pour cela, avec « l’homme » qui se dit « Blanc ». Mais avant tout, ce type de rencontre requiert le renversement ou l’établissement d’un rapport de force entre nous et les autres. C’est pour que ce dialogue, avec ceux qui se prennent pour des « maîtres », ne soit jamais un fait du prince.  Bien sûr que ce rapport de force est possible. La politique demeure l’art du possible, de transformer l’impossible au possible. C’est ce que je crois et je me fonde sur l’histoire. Le rapport de forces n’est possible, il ne pourrait naitre que si délibérément et volontairement un « Nous » congolais se montrait assez courageux et parvenait à poser un acte d’homme et qui arrache la rencontre. Et cette dernière ne saurait être que politique ou elle n’aura jamais lieu.

     

    Voilà ce qui m’amène à parler de ce qui se passe quand Mobutu tombe malade, quand la classe politique congolaise, quand des congolais de la RD-Congo, des filles et des fils du pays,  à même d’agir, en situation d’actes de pouvoir et de masse, apprennent que Mobutu est mourant. En fait, et si je comprends bien, au-delà de l’initiative amorcée par l’élite tutsi du Rwanda pour son contrôle de la RD-Congo, Mobutu quitte le pouvoir parce qu’il tombe malade. Sinon, l’homme serait toujours là et ce compte-tenu de ses amitiés qui l’abandonnent aussi à cause de sa maladie. Car aucune autre ne le justifie quand je vois et vis ce qui se passe aujourd’hui en RD-Congo. Mobutu fut leur créature, leur homme et qui les a mieux servi et pouvait encore et toujours les servir.  C’est sous réserve que je vais devoir faire la déclaration suivante, entendu de mes fréquentations politiques dans un pays africain, où j’apprendrais que l’état d’aggravation de la santé de Mobutu était accéléré une fois que l’Occident apprend de sa maladie. Le vide de pouvoir comme raison dans ce monde ne justifie aucune attente, aucune patience. Mais comme je n’ai pas assez d’éléments, je ne saurais le justifier.   Et pourtant des noms me furent également cités. Nous étions dans une chambre à l’hôtel Sheraton à Bruxelles avec mon interlocuteur d’Afrique lors de son passage en Europe.

    Ma préoccupation est celle de savoir ce que font des congolais, des filles et des fils de la RD-Congo quand ils apprennent que le vieux maréchal est mourant.  Tous les noms que l’on peut citer, de l’opposition au pouvoir-os, de ses proches conseillers, de ses propres enfants, tout le monde savait que c’était fini. Bien sûr que comparaison n’est jamais raison, au Togo, les enfants d’Eyadema, son clan, son parti politique et la France comme pouvoir tutélaire se mettent tous d’accord de conserver le pouvoir, mais entre les mains du clan. Il en fut de même du clan Bongo au Gabon. C’est peut-être la méthode française d’opérer et qui n’est pas à comparer au cynisme anglo-saxon partout où il a exécuté. Tout détruire en vue d’asseoir le chaos et faciliter la gestion de la proie dans sa situation d’instabilité institutionnalisée.  Alors, ceux du Congo, de la RD-Congo, ne le savaient-ils pas, les nôtres ? C’est ma toute petite et première question ?

    Que font les mobutistes, que font les Ngbandi, et je ne les accuse pas d’être Ngbandi, car ce sont mes propres frères, mais la réalité de ce moment voulait que le pouvoir –os se gérait entre leurs mains ? Que font ceux de la région de l’équateur, car Mobutu les a formés, et je les salue pour cela. N’est-ce pas qu’ils étaient là au pouvoir-os et qu’ils vivaient de sa fin ? Mais pourquoi tous ces gens, mes propres frères congolais, aimés ou pas, ne se mirent jamais d’accord, et ce en mettant tout de côté, notamment leur division interne, leur égoïsme personnel, pour ne fut-ce que se désigner un successeur et conserver par la suite le pouvoir entre congolais, même si nous devrions nous affronter demain entre nous et ce en lieu et place de la domination du mercenariat rwandais i en RD-Congo aujourd’hui ?  C’est plus qu’une humiliation….

    Kengo savait que Mobutu était mourant. Likulia, Eluki, Nzimbi, Mayele, Baramoto, Honoré Ngbanda, Vunduawe tepe mako, le vieux Edo Mokolo wa pombo, tous, formés et aguerris me semble-t-il, savaient que Mobutu était mourant. L’un d’eux, dont je tais le nom, me répondra à Bruxelles quand je lui posais cette question, je cite « Mobutu fut notre parrain à tous. Et en politique, on ne poignarde pas du dos un parrain ». C’est le principe du fonctionnement même de la maffia. Je connais ce principe. Mais j’insiste le parrain était mourant. Il était condamné et c’était déjà fini pour lui.  Moi je dis qu’il existait une possibilité de stopper l’invasion et l’infiltration Tutsi qui s’annonçait sauf si personne d’entre eux n’a jamais et en réalité chercher à prendre le pouvoir ou ne s’y préparait. Dans ce cas, je dis que c’est une trahison, un manquement grave et qui nécessite des explications orageuses.   Je ne condamne rien mais je veux saisir.

    Et il en est de même dans l’opposition. Le Vieux Etienne Tshisekedi en position de commandement de masse, de force populaire, le savait lui aussi que Mobutu était fini, que Mobutu mourrait, que celui qu’il combattait mourait, emporté par sa maladie et non par une défaite politique. J’apprécie quand même son geste dans le contexte du pouvoir en Afrique et en tant que humain et congolais. Tshisekedi se rend à Nice non seulement pour voir un ami, un vieil ami, mais je pense pour aussi s’assurer que réellement c’était fini de lui. Et que fait-il, que fait l’UDPS quand ils apprennent eux-aussi que Mobutu est finissant ? Je demande ce que fait Tshisekedi ? Le peuple veut le savoir ? Surtout que l’on me dise pas qu’il n’avait rien affaire alors que l’homme l’a combattu, c’est-à-dire qu’il se disait après lui, c’est moi. Il se battait aussi pour conquérir le pouvoir. Même si cela ne ressemblait pas au type de pouvoir qu’il aurait toujours voulu. On ne peut pas vouloir une chose et son contraire à la fois. N’avait-il pas cherché à être le premier ministre de ce type de pouvoir qui n’aurait pas été de sa nature. Contrôlé de l’extérieur et ce par les mêmes maîtres.  C’est ce qui me parait un peu contradictoire. Je m’interroge s’il ne craignait pas de sacrifier la masse, de l’exposer à la mort alors que la masse des fois elle participe de la conquête du pouvoir pour des initiés.

    Likulia fut instrumentalisé par une élite française qui ne pouvait rien faire face aux anglo-saxons décidés à reprendre le contrôle de la RD-Congo. Mayele fut à son tour un instrument entre les mains de l’élite anglo-saxonne qui le sacrifie une fois qu’il avait servi. Donna est mort, presque pour rien, je dirais même naïvement alors que la conjugaison de Mayele au niveau de l’armée et de Tshisekedi avec la masse dans la situation de l’époque aurait constitué une base de référence et de discussion avec l’élite anglo-saxonne, avec les Clinton et autre Blair….Je ne reproche rien à Clinton, rien à Blair et aux anglo-saxons aussi longtemps qu’ils sont prédateurs de nature.

    C’est aujourd’hui plus infect que les mêmes congolais fassent des tours de l’Europe et de l’Occident, alors qu’ils devraient les faire avant et pendant la maladie de Mobutu si seulement si c’est de cela qu’ils envisageaient depuis toujours et ce comme action.  Je pose des questions car nous sommes à un tournant décisif qui doit décider du retour de la terre Congo entre les mains de ses filles et fils. Alors, je crains que l’on ne reproduise ce qui a été fait jusque-là pour ne donner aucun résultat. Le soulèvement populaire que j’entends n’est jamais spontané et naturel. J’invite à tout inventer, même le « nous » congolais avant toute reconquête. J’entends parler de tout sauf de tout cela.

    Nous allons arracher ce pays par notre sang. Désolé mais c’est de la dure réalité sauf si certaine le craignaient. Moi je dis que le reste est mensonge. Je ne m’y mêle pas et que plus personne ne m’aura à ce jeu. J’invite la jeunesse congolaise, et sur qui je fais reposer le poids de l’histoire, d’afficher son identité et de s’affirmer sur le terrain. L’histoire du Congo, du Congo –Kinshasa s’écrira avec elle et non sans elle.

    Talleyrand m’inspire quand dans son bréviaire, je lis ce qui suit : « Quand tout est perdu, c’est l’heure des grandes âmes »

    Likambo ya mabele Likambo ya makila

     

    Mufoncol Tshiyoyo  

    Le Président National du Rassemblement pour l’Alternative Politique en RDC. R.A.P-en sigle Mouvement Politico-militaire,
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  • De la CNS au dialogue, l’aveuglement de la classe politique et l’élite congolaises

    De la CNS au dialogue, l’aveuglement de la classe politique et l’élite congolaises

    mufuncol_bis-La CNS, la Conférence Nationale Souveraine, au nom de laquelle beaucoup de congolais ont perdu leur vie, avait principalement pour mission de chasser Mobutu du pouvoir. Mais une fois arrivés à la CNS et à la fin de ses travaux, des personnalités politiques du pays ont, et ce de leur propre chef, décidé d’accorder ou de rallonger de deux ans de plus le mandat d’un Mobutu finissant presque. C’est pour dire, et c’est l’argument le plus entendu, que dans tout dialogue ou toute rencontre de ce type, des concessions sont prévues. Et ce de part et d’autre. Bien sûr que c’est souvent le cas, mais comme personne ne se dévoile avant, je me demande qui, et ce parmi des acteurs, devrait assumer en cas d’échec comme celui de victoire la responsabilité de certains actes qui sont posés devant l’histoire. Je trouve bien beau de toujours solliciter le soutien d’une masse à qui, pour son adhésion à une démarche quelconque ou à un processus politique donné, qu’on lui raconte une chose alors qu’au moment de compte à rendre, personne ne se montrât prêt à assumer quoi que ce soit devant elle. C’est pourquoi je m’interroge qui, et aujourd’hui, peut, ce avec courage et honnêteté, donner l’identité de ceux qui s’étaient engagés, et ce contre quoi en retour, à consentir des concessions à Mobutu à la CNS quand de mémoire du trotskyste Saul Alinski, « l’excuse du provisoire n’est jamais en réalité qu’une ruse du diable pour se faire accepter ».

    C’est presque dans les mêmes perspectives que mon second questionnement intervient. Qui, à l’Union Sacrée de l’Opposition Radicale, et pourquoi, s’était accordé avec le cardinal Monsengwo, à l’époque Monseigneur et président de la CNS, pour refuser que les rapports des commissions sensibles, notamment biens mal acquis et assassinats, ne soient lus en séances plénières, en public et radio-télévisés ? De mémoires d’hommes, et si seulement cette lecture publique eut lieu, l’UDI, les Tambwe Muamba, les Pay Pay, etc., auraient momentanément été exclu de la scène politique congolaise. J’ai souvent herche à savoir ce qui s’était réellement passé, qui a cherché à couvrir le personnel politique de l’UDI et d’autres dont les noms furent cités dans ces rapports ? Concessions, me dira-t-on ? Mais en échange de quoi quand plus tard on saura que l’UDI et le défunt Mobutu, des requins, dont certains manœuvrent encore aujourd’hui, ont torpillé des actions, et il me semble que c’est de bonne guerre, du gouvernement de « consensus » qui était issu de la CNS. Rien n’a marché avec ce gouvernement en dehors de l’élection de son premier ministre.

    C’est le même scepticisme qui se poursuit quant à l’attitude à prendre devant l’Occident. On a l’impression de faire face à une naïveté de la classe politique et d’une partie de l’élite congolaise qui souvent se montrent peu regardant avec l’occident. Et même quand il ne le faut. En 2011, des hommes politiques congolais ont fait le tour de l’Occident. Ils ont eu à rencontrer, à Londres par exemple, le ministre des affaires étrangères du gouvernement britannique de l’époque. Et tout juste après cette entrevue, ils déclarèrent, ces congolais, que l’occident leur avait prêté cette fois-ci l’oreille. Il y aurait, semblerait-il, une promesse ferme de sa part que ce dernier les laissera gagner les élections de 2011 et gouverner la RD-Congo. Vinrent les élections. Je le dis pour ceux qui ont appelé le peuple à y prendre part. Mais au moment de la proclamation de la victoire, c’est le même occident qui avait soi-disant promis aux uns et autres de les laisser gouverner la RD-Congo qui ne se gêna d’accompagner la fraude transformée en victoire du candidat de son libre choix. Sauf qu’il le fut de telle manière que la pilule à avaler ne fut si amère. Les élections de 2011furent bien sûr frauduleuses mais passables. Et pourtant, la fraude eut lieu sous ses regards. Je dirais même avec sa bénédiction sinon « son » candidat, celui de l’occident, « Joseph Kabila » qui les avait perdues, n’aurait été proclamé vainqueur. Pour les uns, l’Occident n’avait rien à voir avec ces fraudes. Le bouc émissaire, et c’est comme d’habitude, fut gentiment désigné, et ce, avec l’approbation du fraudeur se prêtant au jeu.

    Aujourd’hui et encore, c’est le même occident qui revient. Il pousse au dialogue entre des hommes politiques congolais. Une façon de prétexter que la problématique serait ou reste uniquement congolaise. Le mal est que tout le monde s’y embarque. Des affirmations du genre, « ce n’est pas « nous » qui avons souhaité le dialogue, mais c’est l’occident », se relayent dans le milieu. C’est la « communauté internationale » qui, par les accords d’Addis-Abeba, a prévu et exige la tenue du dialogue. Et ce peu importe la nature de ces accords. Alors dans l’entretemps, personne n’est capable de démontrer au peuple c’est quoi qui aurait effectivement changé pour que l’on puisse croire, une fois de plus, en l’Occident. Je me demande pourquoi personne ne se dit, et ce sans qu’il ne soit accusé de tous les noms, soupçonné et insulté, que l’Occident n’a jamais voulu donner le pouvoir à Tshisekedi. Sinon, il l’aurait déjà fait depuis longtemps. Et je ne refuse de connaître ses raisons acer la RD-Congo appartient aux Congolais. Mais chaque fois, quand l’occident est bloqué dans sa démarche au Congo, il ramène le même Tshisekedi dans son jeu, mais juste pour l’utiliser, s’en servir et lâcher prise ensuite. Herman Cohen cite des potentialités que regorge la RD-Congo. Il oublie de dire que l’Occident en fabrique et à sa guise, les finance alors que Tshisekedi qui lui a bien servi et qui vit encore est bien là en chair et en os. Si seulement si l’occident voulait de lui comme président pourquoi se mettrait-il à en fabriquer, même de faux, à citer des noms tels que Katumbi et d’autres que des congolais récitent en longue de journée. Mais c’est quoi que l’on refuse de voir, et par qui, alors que l’Occident n’a jamais été sincère en dehors de ses propres intérêts, de lui-même. Le comprendre éviterait déjà la perte de temps. Il aiderait à rentrer dans le jeu des rapports de forces avec l’Occident, à mobiliser la masse pour une lutte d’intelligence et un défi à relever. C’est bien triste, je trouve même révoltant, insultant face à la cécité qui a élu domicile chez beaucoup.

    Finalement, quelles sont des garanties à donner à la jeunesse congolaise quand la Kabilie, malgré la fin de ce qui est appelé chez nous ses deux mandats constitutionnels, et voilà encore une autre aberration, engage de nouvelles manœuvres qui signe son refus de s’en aller. Son refus ou l’accord voilé de ses maîtres de se maintenir à la tête de la RD-Congo. Je sais, car je l’ai souvent entendu, les mêmes tenteront de me faire comprendre que cette fois-ci tout le monde serait contre « Joseph Kabila ». N’est-ce pas que hier Les Anglo-saxons et la même « communauté internationale », les Belges et autres, furent tous contre Mobutu ? Le temps du dialogue arrive, tous les requins sortent de leurs cachettes.

    Je termine en citant Georges Bataille, « une conscience sans scandale est une conscience aliénée »
    Likambo ya mabele Likambo ya makila

    Mufoncol Tshiyoyo
    Le Président National du Rassemblement pour l’Alternative Politique en RDC. R.A.P-en sigle Mouvement Politico-militaire,
    mufoncol_tshiyoyo@yahoo.com,
    004745007236, Facebook : Mufoncol Tshiyoyo

  • Faudrait-il s’inquiéter du papotage entre sujets dominés, que les uns nomment par ignorance « dialogue » et « élections » ? 

    Faudrait-il s’inquiéter du papotage entre sujets dominés, que les uns nomment par ignorance « dialogue » et « élections » ? 

    Interview de M. Tshiyoyo Mufoncol sur la liberation de la RD Congo!-Le « MLC », l’ « UDPS », pour ne citer que ces deux partis politiques, et aussi la partie « adverse », qui se définit comme étant le « pouvoir » de Kinshasa, parlent tous, et je dis libre à eux, de l’éventualité d’un « dialogue » qui engagerait des sujets qui, par nature, sont dominés, c’est-à-dire des « forces » qui ne seraient pas à l’origine du conflit qui est supposé leur opposer. Je vois mal comment ces « partis » politiques congolais, qui sont en effet des instruments dont la principale fonction est de nourrir le « conflit » importé, peuvent, et ce par le moyen de leur supposé dialogue, qui ne saurait ses causes, y mettre fin sans que ne soit au préalable remis en question leur statut du dominé ou d’instrument ? Des dominés qui se rencontrent, et non pas pour parler de la nature de leur domination à laquelle leur état les soumet, confirment leur état d’esclaves. Ces bavardages n’auront aucun effet sur leurs conditions ou leur nature respective.

     

    Et au-delà, les partis politiques congolais susmentionnés ne peuvent se prévaloir d’une science nouvelle dès lors que l’opinion sait que leur dernière participation au bavardage du même genre a produit la monstruosité ou le fameux « 1+4 », et qui a fini par la fin à exclure l’UDPS de la gestion du pouvoir-os et à envoyer Jean Pierre Bemba en prison à la Haye malgré son désormais et légendaire expression : « j’ai accepté l’inacceptable ».  Que vont- ils aujourd’hui nous dire, que vont- ils dire aux mêmes peuples qui pourtant étaient rassurés par la présence du Vieux Tshisekedi à Sun City et aussi de Jean Pierre Bemba. Et je parle à peine du rôle de Vital Kamerhe à Sun City. Mais c’est quoi l’UDPS n’apprend pas ou ne veut pas apprendre quand l’opinion sait outre Sun –City, il y a eu Kengo (UDI-URD) et Monsengwo au Palais du peuple, ce après l’échec de la CNS…  Et aujourd’hui, le même UDPS revient comme un chien à ce qu’il aurait vomi en s’accoquinant au nom du réalisme udépssien et du dialogue éternel à la congolaise, c’est-à-dire inutile et sans effet sur le cours de l’histoire de la RD-Congo. Même si c’est avec Jean Pierre Bemba (de l’hôtel Cascade) et avec le même Kamerhe de Sun-City, qui se retrouvent tous par la magie de la volonté extérieure dans un même camp.

     

    En effet, de quoi seraient-ils en conflit ces gens ? Leurs partisans respectifs diront « Kabila » a triché aux élections et se maintient au pouvoir par voies illégales ». Mais ils oublient de préciser que les irrégularités dont la bande à « Joseph Kabila », Mende et autres sont accusés, participent des techniques que la communauté dite internationale, en particulier les Anglo-saxons et autres ont eu à recourir pour asseoir leur pouvoir par le biais de « Joseph Kabila » à la tête de la RD-Congo. Et de cette version, il n’en sera jamais question parce que trop sensible et voire « radicale ».

     

     

    Et si aujourd’hui le dialogue apparait pour Kabila comme un dernier recours, ce que les mêmes mobutistes à qui l’UDPS a eu faire hier et qui aujourd’hui forment la première ceinture de la Kabilie se sont assurés de leur repositionnement en oubliant que les négociations politiques du Palais du peuple ont précédés de quelques années la chute du régime de Mobutu. Jamais un sans deux et deux sans trois, l’histoire se reproduira en RD-Congo, ce faute de lumière et de luminosité.

     

    Le peuple congolais est appelé à se servir des mêmes instruments, sous une nouvelle pédagogie de lutte à inventer, pour espérer renverser et le rapport de forces et l’ensemble du système qui institue le règne du « pouvoir-os » en Afrique et en RD-Congo en particulier.

     

    Désolé que nous ne soyons pas là tous à faire le même combat et surtout à le saisir de la même façon.

     

    Likambo ya mabele Likambo ya makila

     

    Mufoncol Tshiyoyo  

    Le Président National du Rassemblement pour l’Alternative Politique en RDC. R.A.P-en sigle Mouvement Politico-militaire,
    mufoncol_tshiyoyo@yahoo.com,
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  • Le 17 mai 1997 ou le 2 Aout 1998, je pose ma question

    Le 17 mai 1997 ou le 2 Aout 1998, je pose ma question

    Interview de M. Tshiyoyo Mufoncol sur la liberation de la RD Congo!-Pour l’histoire et des générations à venir, se suis désagréablement surpris d’apprendre que des Congolais commémorent la date du 2 Août 1998 comme étant celle du début d’agression de la RD-Congo. Je voudrais pour ma part souligner que le 17 mai 1997 marque la date d’agression de la RD-Congo. Et le 2 Août n’est que la suite, je dirais logique, ou le prolongement du 17 mai 1997.
    En effet, les différentes armées ( éthiopiennes, soudanaises, érythréennes, ougandaises, rwandaises, burundaises, bref des nilotiques) qui s’emparent de Kinshasa le 17 mai 1997 par le beach Baramoto du côte de Kingabwa, et il fallait les voir, cette masse soldatesque, et ceux qui entrent par l’Aéroport de N’djili en provenance de Bandundu, à ne pas oublier l’infiltration de quelques éléments de services de renseignement militaire déjà présents sur place à Kinshasa qui y perpétraient des crimes et y tuaient des gens, ne sont jamais parties de la RD-Congo et ce jusqu’à ce jour. On ne quitte un pays que l’on vient d’occuper et ce du jour au lendemain surtout que Laurent Désiré Kabila faisait la chasse aux militaires Congolais de la DSP et autres EX-FAZ.
    Quand nos enfants, notre jeunesse prêtait ses bras en transportant, qui des armes, qui des sacs à dos de ceux qui marchaient triomphalement à Kinshasa et qui étaient présentés comme des “Kadogo” pendant que leur morphologie les trahissait, et que certains d’entre – nous chantaient et dansaient, et que dans certaines ruelles, nos mamans accueillaient en étalant à même la terre leur pagne pour que des envahisseurs y marchent dessus, les Congolais dans leur ensemble tombèrent dans un piège de ce qui ressemblait à peu près au départ de Mobutu mais en réalité l’accueil était celui des armées d’occupation. Le 17 mai 1997 se transforme en une occupation militaire. C’est le jour de honte où nous avons tous vendu notre pays par le biais d’un conglomérat d’aventuriers, ces fameux Kabilistes et qui ne se gênent même pas aujourd’hui de relever le visage et de parler du Congo. À votre place messieurs et dames, j’apprendrais à me taire.
    Je ne menace personne mais j’enrage. Car j’en connais le véritable prix: l’exil

    Shame on you….!

    Likambo ya mabele, likambo ya makila…
    Mufoncol Tshiyoyo
    Président du Rassemblement pour l’Alternative Politique en RDC. R.A.P-en sigle
    Mouvement Politico-militaire,
    mufoncol_tshiyoyo@yahoo.com, Facebook Mufoncol Tshiyoyo
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