« Le Collectif « Mémoire Coloniale et Lutte contre les Discriminations » (CMCLD) est un regroupement de fait de plus de près de plusieurs associations africaines de Flandre, de Bruxelles et de Wallonie. Ce regroupement s’est effectué autour de deux thématiques principales : la mémoire coloniale et la lutte contre les discriminations, deux thématiques très présentes dans la composante d’ascendance africaine de la population belge.» Entre autre votre organisation s’occupe des visites guidée décoloniale en Belgique. Avec notre invité, nous allons aborder la question coloniale sous la vision décoloniale.
L’Afrique a connu plusieurs agressions et occupations. L’esclavage tout comme la colonisation ont perturbé la situation culturelle, politique, économique, sociologique et anthropologique du contient. Les discriminations, le racisme et la xénophobie tirent leur origine de toutes ces agressions.
La lutte pour les indépendances en Afrique ne sait pas fait sans heurt. Au lendemain de des indépendances, l’Afrique s’est retrouvée avec des vagues de coup d’état d’une part et l’instauration des régimes dictatoriaux avec le lot de parti unique parti état.
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Analyse et Decriptage AfricainS: Histoire coloniale sous l’angle des visites guidées décoloniales
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Analyse et Decriptage Africain: Le mal en Cote d’Ivoire porte un nom: Alassana Dramane Ouattara
Au lendemain du scrutin, des affrontements communautaires ont eu lieu dans plusieurs localités de Côte d’Ivoire.
L’opposition conteste la réélection d’Alassane Ouattara pour un troisième mandat, qu’elle juge inconstitutionnel. Elle avait lancé une campagne de “désobéissance civile” puis proclamé un “Conseil national de transition” (CNT) censé remplacer M. Ouattara.
Le bilan global des troubles politiques qui ont souvent dégénéré en affrontements intercommunautaires, surtout dans le sud-est de la Côte d’Ivoire, s’établit à 85 morts et 484 blessés depuis le 10 août (après l’annonce de la candidature de M. Ouattara), a annoncé mercredi le ministre de la Communication et porte-parole du gouvernement Sidi Touré. Il y a eu 34 morts avant le scrutin, 20 le jour du vote et 31 après, a-t-il détaillé, ajoutant que 225 personnes ont été interpellées, 167 inculpées et 45 écrouées.
Plusieurs leaders de l’opposition, dont l’ancien Premier ministre Pascal Affi N’Guessan, son porte-parole, ont été arrêtés, alors que d’autres étaient bloqués à leur domicile par les forces de l’ordre.
Plus de 8 000 personnes ont fui la Côte d’Ivoire vers les pays voisins, principalement le Liberia, en raison des violences liées à l’élection présidentielle, a rapporté mardi l’Agence des Nations Unies pour les réfugiés (HCR).
Le président ivoirien Alassane Ouattara, réélu à la tête de la Côte d’Ivoire pour un troisième mandat controversé, et son principal opposant l’ex-président Henri Konan Bédié ont “brisé la glace” lors de leur rencontre mercredi à Abidjan, destinée à apaiser les violences électorales meurtrières en Côte d’Ivoire.
“C’était une première rencontre pour briser la glace et rétablir la confiance”, a déclaré le président Ouattara, au terme de l’entrevue qui a duré une quarantaine de minutes à l’hôtel du Golf, un lieu symbolique de la crise post-électorale de 2010-11.
“Nous avons pu briser le mur de glace et le mur de silence”, a renchéri Henri Konan Bediie, les deux hommes promettant d’autres rencontres à venir, lors d’un bref point de presse commun dans le hall de l’hôtel.Violences meurtrières, victoire du président Ouattara, boycott de l’opposition, refus des résultats, poursuites judiciaires… : le décor est plante pour bruler la cote d’Ivoire.
Commençons par le taux de participation des électeurs :
Ouattara a été réélu pour un troisième mandat controversé sur le score fleuve de 94,27 % des voix au premier tour, l’opposition ayant boycotté le scrutin. L’opposition estime que le taux de participation est de « 8 % ou moins » et que le président « Ouattara n’est pas légitime ». Le taux de participation est de 53,90 % selon la commission électorale, mais près d’un quart des bureaux de vote n’ont pas pu ouvrir, privant de la possibilité de voter près de 1,5 million d’inscrits. -

Analyse et Decriptage Africain: Crise politique en Cote D’Ivoire: Revendications de l’Oppostion
Analyse et Decriptage Africain: Crise politique en Cote D’Ivoire: revendications de l’Oppostion Émission : analyse et décryptage de l’actualité africaine et de sa diaspora. Thème Principal : crise politique en Côte d’Ivoire? Sous thèmes : La coalition de l’opposition peut-elle obtenir ses revendications à travers le dialogue avec le RDR/RHDP? Quid du CNT ? Ouattara est-il devenu incontournable dans le jeu ? La Côte d’Ivoire est victime d’une longue crise latente née de la période de gouvernance de Félix Houphouet Boigny. Souvent les analystes et protagonistes feignent d’occulter cette période dans la vie sociale et politique de la Côte d’Ivoire. Dans notre émission de ce jour, nous n’allons pas nous attarder sur ladite période mais nous tenons à rappeler à vous téléspectateurs et téléspectatrices que la crise ivoirienne tourne autour d’une seule personne, Allassane Ouattara. Depuis son entrée dans la vie des ivoiriens en 1994 et son intronisation par la France en 2011, la vie dans la sous région n’a plus été paisible. D’aucuns estiment que le moment est venu de mettre fin à la concession et à la compromission autour des intérêts égoïstes et individualistes. L’opposition a appelé au boycott actif de l’élection présidentiel du 31 octobre 2020. Ne perdons pas de vue que le but était de mettre au pilori le préfet de la France et les multinationales, ADO et son épouse entourés de leurs affidés. Depuis le 31 octobre la foudre s’est abattu sur le pays. La communauté dite « internationale » a de manière timide ou affirmée à adressé ses reconnaissances et félicitations au président anticonstitutionnel Allassane Dramane Ouattara malgré toutes les contestations à travers le pays.
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Tribune de la Diaspora- La RDC est-elle encore sous une occupation? quelle solution durable alors!
Les conflits en RDC et leurs conséquences restent une source de préoccupation majeure, dans la mesure où ils constituent un défi multidimensionnel au développement économique et humain dans le pays etla région. Il est nécessaire de se pencher sur la question au plus haut niveau, tantau planrégional que mondial, et d’appuyer le Gouvernement de la RDC dans sa recherche d’une solution aux conflits et dans ses efforts pour remettre le pays sur la voie du développement durable. Dans ce contexte, le présent rapport cherche à mieux faire comprendre les causes profondes des conflits et leurs conséquences sur le développement afin que des décisions soient être prises de façon éclairée aux niveaux national, régional et international. Le rapport comprend quatre chapitres: un chapitre liminaire, un deuxième chapitre analysant les causes profondes du conflit, un troisième chapitre dans lequel sont abordées les conséquences des conflits sur l’économie de la RDC et de la région,et un chapitre de conclusion formulant les messages clés et quelques recommandations stratégiques.
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Tribune de la Diaspora: Le Rapport Mapping pour la RDC- C’est quoi ?et ses recommendations pourquoi?
Dix ans apres la publication par le Haut-commissariat des Nations unies aux droits de l’homme le rapport Mapping sur les crimes les plus graves commis en République démocratique du Congo de 1993 au 2003. Cette enquête sans précédent devait mettre un terme à plus d’une décennie d’impunité. Mais depuis, aucun de ces crimes n’a été jugé et ses recommandations restent lettre morte, ce que dénoncent de plus en plus de voix au Congo, à l’image du docteur Denis. C’est quoi le rapport Mapping? Le rapport Mapping est un document élaboré par le Haut-commissariat des Nations unies aux droits de l’homme, publié en 2010. Ce rapport recommande, la mise en place d’une juridiction spécialisée pour la RDC. Il est le résultat d’un travail d’enquête de près de trente experts nationaux et internationaux pendant douze mois en RDC. Le rapport Mapping décrit les violations les plus graves des droits humains et de droit international humanitaire commises en RDC entre 1993 et 2003. Au moins, 617 incidents graves ont été répertoriés par ces experts des nations unies. Il s’agit des massacres, des violences sexuelles et des attaques contre les enfants. Ces exactions documentées sont l’œuvre d’une série d’acteurs armés, notamment des armées étrangères sur le sol congolais, des groupes rebelles et voir même des forces du gouvernement congolais de l’époque. Tout était partie de la découverte macabre de trois fosses communes dans la partie Est du pays en 2005. D’après les conclusions de ce rapport, la majorité des crimes commis peuvent être qualifiés de crime contre l’humanité et crime de guerre. Cependant, cette qualification ne peut être établi que par une juridiction compétente ; d’où le plaidoyer pour la mise en place d’une juridiction spécialisée pour la RDC.




