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-C’est finalement aujourd’hui que la grande plénière des Concertations nationales va se tenir. Le petit flottement observé depuis le lundi 30 septembre 2013 a été provoqué par une crise d’interprétation autour du concept gestion consensuelle. Puisque dans leur ensemble, les délégués ont préféré comprendre le concept dans le sens d’un gouvernement d’union nationale. Les termes ont toute leur valeur en politique. Il s’avère donc impérieux d’expliquer à nos lectures le véritable enjeu qui se cache derrière chaque interprétation du concept sujet à débat. Un gouvernement d’union nationale induit le changement obligatoire de Premier ministre, le partage des postes ministériels entre le Pouvoir et l’Opposition et de manière expresse le choix d’un Premier ministre issu de l’Opposition. C’est une sorte de table rase qui s’est toujours révélée favorable à l’Opposition pour qu’elle sache manœuvrer. A l’opposé, un gouvernement de large ouverture signifie le maintien du chef du gouvernement ou à tout le moins le maintien de la primature au compte de la Majorité. Matata ou pas Matata, le Premier ministre d’un gouvernement d’ouverture doit être issu de ce qui est clairement défini comme la Majorité au pouvoir. Quitte à intégrer un nombre assez représentatif d’opposants au sein de cette équipe gouvernementale.
Schéma
Dans le premier cas de figure, la composition gouvernementale ne reviendrait pas à l’initiative du Chef de l’Etat seul. Alors que dans le second cas, il possède toute la latitude de décider qui il veut intégrer au gouvernement ou pas. Cette formule n’est pas du tout intéressante pour les opposants. Elle les met en position de faiblesse et ne fait pas d’eux des partenaires capables d’imposer leur vision.
Les discussions ont ainsi fait rage dans les coulisses des Concertations. Le Présidium a eu du pain sur la planche.
Cela explique, du reste, la flambée des réactions constatées. Seul, le Mlc, qui avait joué sur un autre tableau ne s’empêtre pas dans le combat d’arrière garde.
En effet, le parti cher à Jean-Pierre Bemba a signifié dès le départ à l’opinion qu’il ne venait pas aux Concertations pour la chasse aux postes. C’est l’un des rares qui, dans les rangs de l’Opposition, affiche une sérénité à toutes épreuves.
Il se pose dès lors une lancinante interrogation au sein de l’opinion. Qu’est-ce que Bemba a obtenu en contre partie pour renoncer au partage du pouvoir ? Connaissant le Chairman du Mlc, il serait naïf de ne pas se poser des questions.
Plusieurs versions circulent dans les salons huppés de la capitale. Les unes plus osées que les autres. Mais nul ne sait rien confirmer de manière formelle en attendant d’en savoir davantage, tenons-nous-en aux faits. A savoir qu’aux Concertations nationales, l’Opposition s’est scindée en deux camps : celui accroché à tout prix au partage du pouvoir et celui qui ne joue que pour la seule réconciliation nationale. Qui croire entre les deux ? Bien malin qui saura répondre.
LP (7 sur 7 cd)