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Source: AFP
L’équipe du Cameroun a battu la Zambie dimanche (3-2) mais dans la douleur et après une heure peu convaincante, de quoi proposer des enseignements sur le onze des Lions, entre la résurrection d’Idrissou, le recentrage d’Eto’o et la fortune diverse des Song.
“Je n’ai jamais considéré que l’équipe-type devait rester tout au long de la compétition: je suis ouvert à ce que je vois”, avait déclaré le sélectionneur Paul Le Guen au sortir d’un succès qui tenait quasiment du miracle.
Dimanche, il a lancé Mbia et Tchoyi à la place respectivement de Nguémo et Webo, titulaires contre le Gabon. Mbia retrouvait sa place de titulaire, lui qui revenait de blessure, tandis que Tchoyi n’a pas convaincu.
. Idrissou, la nouvelle donne
Le grand attaquant (1,91 m) avait été oublié en Allemagne par les sélectionneur précédents depuis la CAN-2008. “L’entraîneur m’a donné la chance de revenir, et je suis là pour montrer de quoi je suis capable”, a-t-il simplement dit, préférant s’effacer derrière le collectif.
Pourtant, entré pour la seconde période contre la Zambie, c’est lui qui a changé la physionomie du match, par son jeu en déviation et sa domination aérienne. Et son but victorieux, d’une tête magistrale. Il avait remplacé Tchoyi, peu convaincant, lequel avait lui-même pris la place de Webo, transparent contre le Gabon (0-1) et habituel partenaire d’Eto’o en attaque.
Eto’o, la nouvelle place
Il avait joué à gauche contre le Gabon, trop éloigné de la surface. Contre la Zambie, il a été replacé dans l’axe, non sans décrocher entre le milieu défensif et l’arrière-garde adverse, notamment en seconde période.
La star au fort caractère fait publiquement assaut d’amabilités envers son entraîneur qui l’a fait capitaine et auquel il dit “bravo” en conférence de presse, pour l’avoir placé en soutien d’Idrissou après la pause. Le tandem fonctionne apparemment.
Et l’orgueil revient. Samedi, il avait dit qu’il ne représentait “qu’une petite partie du Cameroun”. Dimanche soir, après la victoire, il est redevenu le Eto’o fier comme un lion: “Je suis triple Ballon d’or africain, et si je joue dans une équipe, c’est que cette équipe vaut quelque chose”.
. Les Song: l’un déchante, l’autre chantonne
“Tonton, pourquoi tu tousses?”, pourrait demander Alexandre Song à son oncle Rigobert. Le vieux Lion de 33 ans, relégué sur le banc et déchu de son brassard par Paul Le Guen à son arrivée, avait regagné sa place pendant les qualifications, profitant d’une blessure de Bassong. Las: deux matches de CAN où sa responsabilité est engagée sur deux buts (dont le décisif de Cousin pour le Gabon), ternissent son aura. Le monument +Rigo+ sera-t-il redéboulonné?
C’est une autre musique pour son neveu Alexandre. Dimanche, il a orchestré les débats avec maestria. Et Hervé Renard, sélectionneur de la Zambie, ne s’y était pas trompé: “La clef pour nous était de maîtriser Alexandre Song, j’ai demandé à James Chamanga d’être sur lui dès qu’on perdait le ballon. Ça ne l’a pas empêché d’être bon, même offensivement”.