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Le 16 février en rappelle d’autres : Katekelayi, Kasapa, Tingi-Tingi, Moba, Bundu-dia-Kongo


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Par Ronaldo da Costa Manzueto

La date du 16 février symbolise l’aspiration légitime du peuple congolais en faveur d’une justice juste.   Tous ceux ceux qui ont tué et massacré devront rendre compte. Ils devront être traduits en justice. Le sang innoncent des Congolais crient à travers de noms très évocateurs comme : Idiofa, Katekelayi, Lititi-Mboka, Kinshasa (16 février 1992), Tingi-Tingi, Kabokola, Kisangani, Moba, Palis de Marbre, Bundu-dia-Kongo et plusieurs lieux de sang.   LE PEUPLE CRIE JUSTICE : ELLE DEVR ÊTRE DITE.   En memoire des refugés massacres au Zaire,

De ce triangle de la souffrance humaine trés familier aux juristes et criminologues, on connait ; les victimes qui souffrent, les observateurs qui connaissent et peuvent temoigner, et les acteurs qui causent ce souffrance. Nous savions sur les deux premiers, maintenant le rapport de l’ONU nous informe impartiellement sur le troisieme élement.
La verité est là ça a duré mais nous le savons aujourd’hui. Qui a eté le grand responsable sur la mort des milliers des étres humains sur le sol congolais ?
Le rapport des nations unies doit nous amener a reflechir sur la nature des crimes qu’un groupe de puissants peut commettre.
Les crimes d’état n’ont pas eté profondement exploités par les criminologues, si ce n’est pas l’ideologie de chacun qui les aveugle parfois.C’est aussi leur preference d’analyser les crimes dont la responsabilité individuelle est evidente. Mais si nous croyons d’autres critiques, la notion de mens rea depasse largement l’intention d’un individu. Car un individu peut entrainer tout un groupe a commettre un delit.
Ce rapport vient de mettre la lumiere sur les massacres qui ont eu lieu a l’est du Zaire en fin 1996 puis debut 1997. Aucun Congolais ou Africain tente de minimiser les consequences en respect des nos freres morts. Les causes doivent étre analysés pour ne pas s’attarder aux effects.
Depuis Nuremberg et la convention de l’ONU contre le génocide de 1948, tous les massacres sont qualifiés comme crime selon la loi internationale. Génocide aussi appartient au même universe conceptuelle comme “crime de guerre” et “crime contre l’humanité”..
Certains Juristes vont me demander de justifier la responsabilité des individus comme Kabila, Kagame, James Kabarebe, Nindanga, Bugera, Bizimana ou Museveni dans ce qui s’est passé à l’est du Zaire.
Les questions comme qui a eu à gagner avec ces massacres ont déja des réponses. Et à ma faible connaissance, le peuple congolais ou Zairois comme tel n’ y est pas inculpé alors je me demande au nom de quel peuple l’actuel gouvernement installé a kinshasa ose de pratiquer cette culture de denegation?
Puisque les victimes sont là, il faut que les acteurs soient connus au lieu d’en confondre avec le peuple. Les temoins aussi sont la, tous les organisations humanitaires en place (qui n’ont aucune raison de difamer le regime en place) sont unanimes à reconnaitre qu’il y a eu massacres
Mr Garreton avait avancé des chiffres qu’il lui a produit l’etiquete de persona non grata au Zaire. Madame Emma Bonino n’a pas maché ses mots en declarant que l’est du Zaire etait transformé en simple abbatoir.
Aldo Ajello ajoutait que les auteurs de ces massacres ne sont pas essentielement ceux qui sont au pouvoir mais ceux qui ont le vrai pouvoir…. Donc c’est vrai que quand on sait cela plusieurs choses s’expliquent.
Ces faits peut nous amener à comprendre : Un haut responsible disait ceci ; We shall hit badly this camp (camp des refugiés de Tingi Tingi), de ce camps, je garde encore les images video montrant des images filmés par la Television française et CNN ; des enfants, viellards, malades aidés par des travailleurs des ONG, tous avec des assietes rouges en plastique demandant de la nourriture . Aprés la prise de cette region par la rebellion , Il n y avait ni FAZ, ni Garde Civile,ni les français de l’operation turquoise, ni FAR, l’unique authorité etait celui qu’on croyait l’alternative du Zaire..

La carnificine commence ; une operation militaire de routine etait planifié dans la region (pourquoi? Defense du terrtoire, souverainet Defense du terrtoire, souveraineté) , les organisations humanitaires ont eté priés de ne pas se rendre dans des camps durant 4 jours, tous ces ONGs connaissent qui les a demandé de s’abstenir de rencontrer les refugiés durant cette periode. Quand ils ont eu le permis de s y rendre, Ils y trouverent une situation lamentable , Nous avons tous vu l’etat des hommes morts, femmes mortes, vieillards morts, enfants morts, cadavres et d’autres malades qui sortait des forêts et dans des conditions lamentables.
Massacrer prés de 85000 étres humains même s’ils sont refugiés ou non , hutus ou non, constitue crime de guerre, parce que la majorité sont des civils. S’il ne s’agissait que des FAR a eliminer pourquoi une bonne partie de civils zairois ont eté massacres pour leur appartenance ethnique voisine(bantou) de celle des Hutus ? Il y a eu aussi Crime de guerre, aucun prisonnier militaire congolais n’a eté presente à la presse lors de la prise de Kisangani, tous prisonniers présentes étaient des anciens militaires hutus rwandais, qu’est-ce qui est devenu d’eux? De ce que nous avons lu aucun d’eux n’a ete juge au Zaire ou ils ont ete emprisonnés. Les seuls prisonniers que nous avons eu l’opportunite d’entendre parler, ces sont des Bemba Saolona, Kamitatu et compagnie.

Face a cette situation l’homme qui declarait que WE SHALL HIT BADLY THIS CAMP, declarait de cette fois-ci que c’est un petit probleme.
Conclusion, plus des 200 mils êtres humains d’une meme ‘Geno’ y ont trouvé la mort. Nous avons devant nous des assassins qu’il faut combattre en memoire des tous nos fréres massacrés.
Apres le rapport de l’ONU le regime de Kinshasa tente un spiral de denégation, disant que l’enquête et le rapport constituent un défi sinon la non-respect de la souveraineté nationale, Comme si l’ONU n’avait rien a faire que d’aller deranger un regime qui respecte son peuple et les refugies.

Cet aspect de la souverainete nationale, l’ONU devait le revoir quand il s’agit de ces types des delits ou crimes contre l’humanité. Si on comprend bien le ministre Congolais de l’interieur, Souveraineté nationale veut seulement dire qu’un gouvernement ( Il l’était en fin 1996 ?) est libre dans son territoire de tuer, massacrer, commettre du genocide contre le peuple à lui soummis sans que les autres aient le droit de s’interroger ou intervenir ?, Là l’Antropologue Leo Kuper (1981) a raison de se poser des questions sur la validité de cette convention de l’ONU de 1948.

Donc on peut librement tuer, massacrer, oprimer, renvoyer des opposants dans leurs villages, sans qu’on soit inquieté parce que on est souverain, oh !My god.

Discretion m’oblige de ne pas pointer le petit doigt ou nommer quelqu’un ici comme responsable de tous ces crimes. La recette de la capture de Manuel Antonio Noriega et compagnie será necessaire pour l’ONU si un Tribunal International sur La Contre-Genocide au Zaire s’etablit. Là au moins le peuple de Panamá en est sorti digne.