Author: Don Kayembe

  • Analyse et Decriptage Africain: Le mal en Cote d’Ivoire porte un nom: Alassana Dramane Ouattara

    Analyse et Decriptage Africain: Le mal en Cote d’Ivoire porte un nom: Alassana Dramane Ouattara

    Au lendemain du scrutin, des affrontements communautaires ont eu lieu dans plusieurs localités de Côte d’Ivoire.
    L’opposition conteste la réélection d’Alassane Ouattara pour un troisième mandat, qu’elle juge inconstitutionnel. Elle avait lancé une campagne de “désobéissance civile” puis proclamé un “Conseil national de transition” (CNT) censé remplacer M. Ouattara.
    Le bilan global des troubles politiques qui ont souvent dégénéré en affrontements intercommunautaires, surtout dans le sud-est de la Côte d’Ivoire, s’établit à 85 morts et 484 blessés depuis le 10 août (après l’annonce de la candidature de M. Ouattara), a annoncé mercredi le ministre de la Communication et porte-parole du gouvernement Sidi Touré. Il y a eu 34 morts avant le scrutin, 20 le jour du vote et 31 après, a-t-il détaillé, ajoutant que 225 personnes ont été interpellées, 167 inculpées et 45 écrouées.
    Plusieurs leaders de l’opposition, dont l’ancien Premier ministre Pascal Affi N’Guessan, son porte-parole, ont été arrêtés, alors que d’autres étaient bloqués à leur domicile par les forces de l’ordre.
    Plus de 8 000 personnes ont fui la Côte d’Ivoire vers les pays voisins, principalement le Liberia, en raison des violences liées à l’élection présidentielle, a rapporté mardi l’Agence des Nations Unies pour les réfugiés (HCR).
    Le président ivoirien Alassane Ouattara, réélu à la tête de la Côte d’Ivoire pour un troisième mandat controversé, et son principal opposant l’ex-président Henri Konan Bédié ont “brisé la glace” lors de leur rencontre mercredi à Abidjan, destinée à apaiser les violences électorales meurtrières en Côte d’Ivoire.
    “C’était une première rencontre pour briser la glace et rétablir la confiance”, a déclaré le président Ouattara, au terme de l’entrevue qui a duré une quarantaine de minutes à l’hôtel du Golf, un lieu symbolique de la crise post-électorale de 2010-11.
    “Nous avons pu briser le mur de glace et le mur de silence”, a renchéri Henri Konan Bediie, les deux hommes promettant d’autres rencontres à venir, lors d’un bref point de presse commun dans le hall de l’hôtel.

    Violences meurtrières, victoire du président Ouattara, boycott de l’opposition, refus des résultats, poursuites judiciaires… : le décor est plante pour bruler la cote d’Ivoire.
    Commençons par le taux de participation des électeurs :
    Ouattara a été réélu pour un troisième mandat controversé sur le score fleuve de 94,27 % des voix au premier tour, l’opposition ayant boycotté le scrutin. L’opposition estime que le taux de participation est de « 8 % ou moins » et que le président « Ouattara n’est pas légitime ». Le taux de participation est de 53,90 % selon la commission électorale, mais près d’un quart des bureaux de vote n’ont pas pu ouvrir, privant de la possibilité de voter près de 1,5 million d’inscrits.

  • Analyse et Decriptage  Africain: Crise politique en Cote D’Ivoire: Revendications de l’Oppostion

    Analyse et Decriptage Africain: Crise politique en Cote D’Ivoire: Revendications de l’Oppostion

    Analyse et Decriptage Africain: Crise politique en Cote D’Ivoire: revendications de l’Oppostion Émission : analyse et décryptage de l’actualité africaine et de sa diaspora. Thème Principal : crise politique en Côte d’Ivoire? Sous thèmes : La coalition de l’opposition peut-elle obtenir ses revendications à travers le dialogue avec le RDR/RHDP? Quid du CNT ? Ouattara est-il devenu incontournable dans le jeu ? La Côte d’Ivoire est victime d’une longue crise latente née de la période de gouvernance de Félix Houphouet Boigny. Souvent les analystes et protagonistes feignent d’occulter cette période dans la vie sociale et politique de la Côte d’Ivoire. Dans notre émission de ce jour, nous n’allons pas nous attarder sur ladite période mais nous tenons à rappeler à vous téléspectateurs et téléspectatrices que la crise ivoirienne tourne autour d’une seule personne, Allassane Ouattara. Depuis son entrée dans la vie des ivoiriens en 1994 et son intronisation par la France en 2011, la vie dans la sous région n’a plus été paisible. D’aucuns estiment que le moment est venu de mettre fin à la concession et à la compromission autour des intérêts égoïstes et individualistes. L’opposition a appelé au boycott actif de l’élection présidentiel du 31 octobre 2020. Ne perdons pas de vue que le but était de mettre au pilori le préfet de la France et les multinationales, ADO et son épouse entourés de leurs affidés. Depuis le 31 octobre la foudre s’est abattu sur le pays. La communauté dite « internationale » a de manière timide ou affirmée à adressé ses reconnaissances et félicitations au président anticonstitutionnel Allassane Dramane Ouattara malgré toutes les contestations à travers le pays.

  • Analyse &Décryptage de lactualité africaine: La coalition FCC-CACH RDC, Y aura-t-il une sortie de crise?

    Analyse &Décryptage de lactualité africaine: La coalition FCC-CACH RDC, Y aura-t-il une sortie de crise?

    Analyse et Decriptage de l’actualite africaine, Quid du blocage des institutios en RDC
    Il suied de signler que cette analyse et decriptage ddoivent entre generale dans l’actualite africaine.
    Quel avenir pour la coalition FCC – CACH ? Quid du blocage des institutions ? Finalement y aura-t-il une sortie de crise ?
    Débutées depuis le lundi 2 novembre dernier, les consultations sont pour le président de la République, un moment d’ouverture au dialogue avec les filles et fils du Congo. Il est toute ouïe à toutes les suggestions dans le cadre de la mise en place de ce qu’il à nommer « l’Union Sacrée pour la Nation ». Le président de la république Felix-Antoine Tshisekedi, attend par lesdites consultations un objectif principal : « l’amélioration du vécu quotidien du peuple Congolais ».
    Ils sont nombreux à avoir répondu à l’invitation du chef de l’état Félix-Antoine Tshisekedi pour prendre part aux consultations initiées par ce dernier. Certains se sont invités spontanément pour y participer.
    Il faut rappeler qu’au lendemain des élections en RD Congo, une coalition est née après les tractions et surtout des transfuges des coalitions préélectorales. Le FCC – CACH sont devenus la nouvelle majorité de 5ème république avec une grande distorsion entre le nombre de parlementaires des deux groupes politiques. Le PPRD/FCC s’est taillé la part du lion, et de ce fait noyaute à plate couture toutes les marges de manœuvre du chef de l’état Félixe-Antoine Tshisekedi.
    Le monde entier s’est réjoui de cette belle leçon de transition surtout que ces 30 dernières années, la RD Congo a connu des moments tumultueux (guerres civiles avec plus de 5 millions de morts, violences, viols comme arme de guerre, insécurité à l’Est, tentative d’hégémonie de ses voisins sur son territoire, exploitation frauduleuse des richesses du Congo, etc).
    Mais le grand souci est que personne ne se souci de ce que veut le peuple c’est à dire la paix, la sécurité , justice sociale et sortir de la pauvreté endémique. Aujourd’hui nous allons avec nos invités aborder la situation qui prévaut en RD Congo.
    1/ Depuis un moment la tension ne cesse de monter entre le président de la république Félix-Antoine Tshisekedi Tshilombo et les quelques institutions de la république. Dans cet affrontement interposé entre le FCC et CACH, on retrouve la personne les chefs de file qui sont d’un côté Monsieur Tshisekedi et de l’autre Monsieur Kabila. Chaque jour la tension ne fait que monter entre les deux camps. Il y a plusieurs jours le président Tshisekedi a initié des consultations avec toutes les couches de la population.
    2/ Au niveau de la participation, tout semble croire que toute l’opposition politique et les différentes coalitions attendaient cette main tendue du président de la république. Partis politiques, associations de la société civile, les couches socioprofessionnelles, les regroupements villageois, etc se bousculent pour prendre part à cette rencontre singulière avec le chef de l’état. Dans les rangs du FCC malgré le mot d’ordre semble-t-il officieux de boycott, certains de ses membres ont pris part aux consultations excepté les fidèles parmi les fidèles.
    3/ D’aucuns pensent que ces consultations n’ont point de valeur légale. Ils vont jusqu’à dire que si la coalition actuelle a des difficultés à s’entendre, seule la loi fondamentale est la référence pour régler la question de la cohabitation. Constant Mutamba s’exprimant aux médias disait « quant à la crise de légitimité des institutions évoquée par une tendance politique», « Le FCC reste attaché au respect de la constitution, – jusqu’à preuve du contraire – à l’accord de coalition. Donc, tout schémas qui serait réfléchi, mis en place, devrait l’être dans le cadre de la constitution ». Il a poursuivi « Si donc problème de légitimité des institutions il y a, il revient donc au peuple souverain de pouvoir nous départager ; et non à un groupe de politiciens de pouvoir se réunir et puis décider à la place du souverain primaire ». Donc selon lui il faut convoquer le corps électoral pour des élections anticipées. Tandis que du côté de CACH, on parle d’une «consultation à des fins de constituer une « union sacrée de la nation ».?
    4/ L’histoire est le tribunal des peuples disait un confrère. Dans les années 90 au moment de la conférence nationale dite « souveraine », feu Etienne Tshisekedi Wa Mulumba avait crée une « union sacré de l’opposition » face à l’entêtement et aux dérive du régime finissant de l’autocrate Joseph-Désiré Mobutu. Vingt ans plus tard son fils vient aussi avec ce concept dit « union sacrée de la nation». Avec le père, nous avions vu là où s’est terminé « l’union sacrée de l’opposition ».

  • Tribune de la Diaspora- La RDC est-elle encore sous une occupation? quelle solution durable alors!

    Tribune de la Diaspora- La RDC est-elle encore sous une occupation? quelle solution durable alors!

    Les conflits en RDC et leurs conséquences restent une source de préoccupation majeure, dans la mesure où ils constituent un défi multidimensionnel au développement économique et humain dans le pays etla région. Il est nécessaire de se pencher sur la question au plus haut niveau, tantau planrégional que mondial, et d’appuyer le Gouvernement de la RDC dans sa recherche d’une solution aux conflits et dans ses efforts pour remettre le pays sur la voie du développement durable. Dans ce contexte, le présent rapport cherche à mieux faire comprendre les causes profondes des conflits et leurs conséquences sur le développement afin que des décisions soient être prises de façon éclairée aux niveaux national, régional et international. Le rapport comprend quatre chapitres: un chapitre liminaire, un deuxième chapitre analysant les causes profondes du conflit, un troisième chapitre dans lequel sont abordées les conséquences des conflits sur l’économie de la RDC et de la région,et un chapitre de conclusion formulant les messages clés et quelques recommandations stratégiques.

  • Tribune de la Diaspora: Le Rapport Mapping pour la RDC- C’est quoi ?et ses recommendations pourquoi?

    Tribune de la Diaspora: Le Rapport Mapping pour la RDC- C’est quoi ?et ses recommendations pourquoi?

    Dix ans apres la publication par le Haut-commissariat des Nations unies aux droits de l’homme le rapport Mapping sur les crimes les plus graves commis en République démocratique du Congo de 1993 au 2003. Cette enquête sans précédent devait mettre un terme à plus d’une décennie d’impunité. Mais depuis, aucun de ces crimes n’a été jugé et ses recommandations restent lettre morte, ce que dénoncent de plus en plus de voix au Congo, à l’image du docteur Denis. C’est quoi le rapport Mapping? Le rapport Mapping est un document élaboré par le Haut-commissariat des Nations unies aux droits de l’homme, publié en 2010. Ce rapport recommande, la mise en place d’une juridiction spécialisée pour la RDC. Il est le résultat d’un travail d’enquête de près de trente experts nationaux et internationaux pendant douze mois en RDC. Le rapport Mapping décrit les violations les plus graves des droits humains et de droit international humanitaire commises en RDC entre 1993 et 2003. Au moins, 617 incidents graves ont été répertoriés par ces experts des nations unies. Il s’agit des massacres, des violences sexuelles et des attaques contre les enfants. Ces exactions documentées sont l’œuvre d’une série d’acteurs armés, notamment des armées étrangères sur le sol congolais, des groupes rebelles et voir même des forces du gouvernement congolais de l’époque. Tout était partie de la découverte macabre de trois fosses communes dans la partie Est du pays en 2005. D’après les conclusions de ce rapport, la majorité des crimes commis peuvent être qualifiés de crime contre l’humanité et crime de guerre. Cependant, cette qualification ne peut être établi que par une juridiction compétente ; d’où le plaidoyer pour la mise en place d’une juridiction spécialisée pour la RDC.