Author: Don Kayembe

  • Jour J- 3: Vital Kamerhe devant ses juges pour prouver son innoncence

    Jour J- 3: Vital Kamerhe devant ses juges pour prouver son innoncence

    Age de 61 ans Vital Kamerhe, le tout puissnant directeur de cabinet du président Félix Tshisekedi, comparaîtra ce lundi 11 Mai, devant ses juges pour son implication présumée dans des détournements de fonds. Il est en prison de Makala depuis le 8 Avril et la justice a refusé  de lui accorder une libération provisoire.

    Père de 14 enfants, VK avait attiré l’attention sur lui, en 2019, par un remariage luxieux avec une belle Indo-Congolaise, Hamida Chatur, ex-épouse de JB Mpiana puis d’un négociant en diamants, Didi Kinuani. Alors que cette débauche de dépenses faisait jaser, le nom de Kamerhe commençait à être cité dans des dossiers d’attribution de marchés publics de gré à gré et non par appel d’offres comme l’exige la loi.

    Le 8 Avril ce qui semblait impossible est arrivé: l’incarcération et la mise en accusation par le procureur général de la République du tout puissant directeur de Cabinet du chef de l’etat.

    Ce dernier lui reproche des détournements d’argent public avec un Libanais de 79 ans, Samih Jammal, lui aussi incarcéré à Makala. Un fonctionnaire chargé de l’import/export à la Présidence congolaise, Jeannot Muhima Ndoole, 50 ans, est également poursuivi dans cette affaire, mais laissé en liberté.

    Selon un document signé par le procureur général, Jammal et Kamerhe sont accusés d’avoir, à trois reprises, détourné de l’argent public qui avait été versé à des sociétés appartenant au Libanais pour la construction de maisons préfabriquées destinées à des militaires et à des policiers, dans le cadre du « Programme des 100 jours » du président Tshisekedi

    LES EN ACCUSATION CONTRE Vital KAMERHE

    1. Entre Mars 2019 et Janvier 2020, 48.831.148 dollars auraient ainsi été détournés, après avoir été versés à Samibo SARL pour construire 1500 maisons. Entre Août et Septembre 2019, 2.137.000 dollars avaient connu le même sort après avoir été payées à Husmal sarl pour construire 3000 maisons. Et, le 21 Août 2019, 1.154.800 dollars, destinés à payer le dédouanement de containers contenant du matériel pour ces constructions, avaient été détournés également.

    Si les accusés étaient jugés coupables, ils risquent de 1 à 21 ans de travaux forcés, la suppression de leurs droits d’éligibilité et l’interdiction d’accès à la fonction publique.

    2. Samih Jammal est aussi accusé, à titre personnel, de blanchiment de capitaux pour avoir « intentionnellement déguisé ou dissimulé l’origine de la somme détournée » en « transférant une partie de celle-ci au Liban par des canaux informels ». Il risque pour cela 5 à 10 ans de prison et une amende qui peut atteindre jusqu’à six fois la somme détournée.

    3. Le Libanais est aussi accusé de corruption de fonctionnaire pour avoir octroyé à Vital Kamerhe, par l’intermédiaire de Soraya Mpiana – fille de JB Mpiana et de la nouvelle Madame Kamerhe, Hamida Chatur – « une partie de sa concession » à Ngaliema, afin d’obtenir que le directeur de cabinet du Président octroie les marchés de construction des maisons aux sociétés de Jammal. Ce dernier risque, pour cette inculpation, 15 ans de prison et une amende.

    4. Vital Kamerhe, de son côté, est accusé d’avoir été  corrumpu par Jammal pour avoir accepté cette concession de Ngaliema et « plusieurs avantages pécuniaires indus, afin d’abuser de son influence réelle en tant que superviseur du programme des 100 jours du chef de l’Etat ».

    Vital Kamerhe s’est, selon la lettre d’information Africa Intelligence, adressé au cabinet d’avocats parisien FTMS (Fischer, Tandeau de Marsac, Sur et Associés) pour saisir le groupe de travail de l’Onu sur les détentions arbitraires. Celui qui reste directeur de cabinet du président Tshisekedi estime, en effet, qu’il n’est pas prouvé que sa détention soit nécessaire à la poursuite de l’enquête. Il se plaint par ailleurs de problèmes pulmonaires et semble avoir découvert que les conditions de détention à Makala n’obéissent pas aux critères internationaux.

    FTMS a déjà saisi avec succès ce groupe de travail onusien dans d’autres affaires. A son initiative, ce dernier avait déclaré « arbitraires » la détention de l’ex-ministre sénégalais Karim Wade, accusé d’enrichissement illicite et détournement de fonds, en 2015, et celle de l’ex-ministre gabonais Magloire Ngambia, accusé d’irrégularités dans l’attribution de marchés publics, en 2017.

    LAVDC avec la LA

  • 4 millions de dollar pour réaliser les travaux de rénovation de la salle plénière du Sénat par un proche de J. Kabila et de A.T Mwamba

    4 millions de dollar pour réaliser les travaux de rénovation de la salle plénière du Sénat par un proche de J. Kabila et de A.T Mwamba

    -En RDC, deux affaires défraient la chronique : le marché de rénovation de la salle plénière du Sénat et la découverte d’un trafic d’armes à Gbadolite. Derrière les sociétés citées dans ces dossiers, Modern Construction et Serve Air Cargo, il y a un homme d’affaires indien Harish Jagtani qui a prospéré sous le régime de l’ancien président Joseph Kabila. Enquête.

    Depuis le 30 avril 2020, Harish Jagtani, « l’ami » de Joseph Kabila ancien chef de l’État congolais, fait les gros titres des journaux sans même que son nom ne soit mentionné. Selon les informations recueillies par RFI, il est à la tête de Modern Construction, l’entreprise qui a réalisé les travaux de rénovation de la salle plénière du Sénat. Ce marché de 4 millions de dollars, contracté hors budget, fait un tollé, il a été passé de gré à gré, en pleines vacances parlementaires et dans un contexte de réduction des dépenses publiques. Le président du Sénat Alexis Thambwe Mwamba est mis en cause pour ses liens avec cette entreprise. .

    Le même jour, en ce jeudi 30 avril, une cargaison d’armes est interceptée à plus d’un millier de kilomètres à Gbadolite, capitale de la province du Nord-Ubangi chère au cœur du maréchal Mobutu. Le gouverneur Zato Nzege Koloke annonce quelques jours plus tard que plus d’un millier de cartouches de kalachnikovs et des lanceurs de type Castor ont été découverts. Le colis, destiné à un groupe armé anti-balaka en Centrafrique selon des sources sécuritaires, a voyagé sur un avion-cargo de la compagnie Serve Air Cargo, la principale entreprise privée de fret aérien du pays. Son fondateur, c’est aussi Harish Jagtani, le même homme d’affaires indien, quasi inconnu du public en République démocratique du Congo. Deux des employés de cette société ont été brièvement interpellés avant d’être relâchés.

    Ce n’est pas le premier incident de ce genre et pourtant, sa quinzaine d’avions parcourt le pays pour le compte de tous, institutions congolaises, agences onusiennes, humanitaires. L’un de ses appareils avait déjà été épinglé en juillet 2007 par le groupe d’experts de l’ONU chargé de contrôler l’embargo sur les armes imposé au Congo depuis la fin des deux guerres. Dans leur rapport final, ces experts onusiens notaient qu’un « Antonov 12 ER-AXI » qui assurait la liaison Kinshasa-Goma avait dérouté vers Entebbe en Ouganda. Le groupe d’experts évoquait « une violation présumée de l’embargo sur les armes » tout en précisant, fait inhabituel, ne pas être parvenu à boucler son investigation. « Tous les indices avaient disparu », s’étaient contenté d’expliquer les auteurs de ce rapport.

    Harish Jagtani  a tout juste 20 ans, quand il est arrivé en RDC en 1995 pour travailler pour Ganesha, une société d’importation dirigée par un commerçant indien. Moins de dix ans plus tard, « fort de ses succès commerciaux », il « crée » une première compagnie Services Air dont il est « actionnaire et président du conseil d’administration ». « En 2003, Harish n’était pas riche, il vivait dans un appartement de deux chambres dans l’un des immeubles occupés par les Indiens près du grand marché, c’est la poubelle de Kinshasa », raconte un familier. Un autre assure que « Harish a commencé comme un simple employé, sa mère avait un service traiteur pour nourrir les commerçants indiens de la capitale. »

    Cette compagnie aérienne décroche un marché exceptionnel, celui des élections de 2011. Aux côtés des avions des armées angolaise et sud-africaine, deux régimes à l’époque alliés de Joseph Kabila, Services Air va assurer le déploiement du matériel pour ces scrutins déjà contestés.

    Services Air connaît quelques déboires et prend le nom de Serve Air Cargo, mais garde ses entrées à la commission nationale électorale indépendante pour les élections de 2018. « Serve Air, c’est aujourd’hui la meilleure compagnie de fret du pays avec plus d’une dizaine d’avions et 200 millions de dollars de chiffre d’affaires », assure l’un des familiers de Harish Jagtani. Cela n’empêche pas ses avions d’être contraints d’opérer presque tous les ans des atterrissages d’urgence. Cette société, comme tant d’autres en RDC, est bannie du sol européen.

    Jusqu’au deuxième mandat de Joseph Kabila, l’homme d’affaires indien passe encore inaperçu, même pour la plupart des hauts dignitaires de son régime. Mais une affaire, un litige autour de la construction de la tour Icon rebaptisée depuis Kiyo Ya Sita, va leur révéler l’étendue de ses réseaux.

    Avant même la fin des travaux de la tour Kiyo Ya Sita, les relations d’affaires entre le jeune homme d’affaires indien et le vétéran du système bancaire congolais tournent au vinaigre. « Ils se sont définitivement brouillés en 2015. Pascal Kinduelo a même fait un procès à Harish », raconte une source dans l’entourage de l’homme d’affaires congolais. « Harish Jagtani lui réclamait trois millions de dollars de plus alors qu’il avait pris du retard dans les travaux et qu’il n’arrivait pas à justifier l’origine de ses apports et l’utilisation des fonds reçus. »

    Pourtant, selon les dires de ce proche du banquier congolais, l’argent affluait de tout côté. « Il y a beaucoup de personnalités qui ont investi pour avoir des bureaux et des appartements dans l’immeuble comme Matata Ponyo [ancien premier ministre congolais, ndlr] ou un général de Brazzaville. Kinduelo et Harish avaient dit qu’ils réservaient le penthouse pour Joseph Kabila et sa femme, mais le reste était en pré-vente. » Le plateau coûte trois millions de dollars. Il y a des bureaux sur huit étages et des appartements au dessus. Beaucoup de sociétés y ont élu domicile comme Svelte Pharma, Ascoma RDC ou encore VFS Global employé par certaines chancelleries comme leur service de visas au Congo.

    La société Modern Construction se trouve au sixième étage qu’elle partage notamment avec le cabinet d’Alexis Thambwe Mwamba, aujourd’hui président du Sénat. « Il était à l’époque ministre de la Justice, il a bloqué le jugement du tribunal de commerce de la Gombe qui était en faveur de Kinduelo, il a toujours été l’avocat de Harish »..

    La tour Icon est rebaptisée Kiyo Ya Sita et les Kinois en attribuent volontiers la propriété à Olive Lembe di Sita, l’ancienne première dame dont elle reprend le patronyme. Le revers de fortune du tout puissant Pascal Kinduelo étonne en tout cas le chercheur John Dell’Osso de l’ONG américaine The Sentry. L’organisation créée par l’acteur et activiste américain Georges Clooney a enquêté et produit un rapport qui mettait en lumière le rôle-clef joué par M. Kinduelo dans la tentative de contrôle du système bancaire congolais par l’ancien chef de l’État Joseph Kabila et ses proches. « C’est surprenant que Pascal Kinduelo ait été contraint de se retirer de ce projet au profit de Harish Jagtani au vu de son statut d’homme d’affaires éminent du régime », pointe John Dell’Osso. « Pascal Kinduelo a bénéficié d’un appui important de la famille Kabila et à plusieurs reprises, il a aussi beaucoup fait pour l’ancienne famille présidentielle. »

    Il n’y a pas que l’aviation et l’immobilier. Depuis cinq ans, Harish Jagtani a multiplié les acquisitions de terrain et diversifié ses activités. Il est le promoteur de HJ Hospitals, le complexe hospitalier parmi les plus performants de la capitale qui cherche aujourd’hui à travailler avec la coordination de la riposte contre la pandémie de coronavirus. « C’est normal, Harish a une vingtaine de respirateurs, c’est plus que l’ensemble des hôpitaux publics de Kinshasa », confie encore le familier de l’homme d’affaires indien. Selon plusieurs sources, il a aussi récemment acquis un terrain de quelques 20 000 mètres carrés à la Gombe, achetés à bon prix, au Grand Hôtel de Kinshasa. Sur le site internet de Modern Construction, d’autres projets d’infrastructures sont annoncés : route, pont et même un bien mystérieux complexe appelé « Villa Kamerhe ».

    lavdc avec rfi

  • Quid de la paix, la guerre et la richesse de la RDC

    Quid de la paix, la guerre et la richesse de la RDC

    La RDC est un pays dit potentiellement riche. Elle est meme riche par le nombre des pays qui l’entourent. Mais cette variete de richesse semble etre son porte malheur. La RDC connait une guerre a multiple deminssions tant interne qu’esterne. Peut-on croire en son developpement un jour?

  • Risque d’une contamination croissante de Covid-19 a Kinshasa selon le Gouvernement

    Risque d’une contamination croissante de Covid-19 a Kinshasa selon le Gouvernement

    En RDC une propagation à grande échelle  de l’épidémie du Covid-19 est a craindre après l’enregistrement d’une centaine de cas dans une prison militaire de Kinshasa, selon le gouvernement. « La contamination au niveau des prisons risque d’être un facteur de propagation à grande échelle dans notre société, en particulier si la prison de Makala devrait être concernée, en raison de son surpeuplement », s’est alarmé le conseil des ministres.

    Avec l’apparition des cas du Covid-19 à la prison militaire de Ndolo, « le risque d’une propagation fulgurante, pour cause de promiscuité, n’est pas à exclure », affirme le compte-rendu parvenu mardi à l’AFP.

    Dans cette prison située au nord de Kinshasa, un total de 101 cas ont été enregistrés.

    « 92 cas confirmés sur les 101 trouvés à la prison militaire de Ndolo sont classifiés bénins ou légers. Sur les 9 restants, 3 cas sont pris en charge en dehors de la prison, en milieux hospitaliers », indique le dernier bulletin sur l’évolution de l’épidémie publié mardi.

    Aucun cas de Covid-19 n’a été déclaré à Makala, la grande prison de Kinshasa qui héberge au moins 8.400 détenus, selon les récentes statistiques.

    D’après le compte rendu du conseil des ministres, le rapport de l’équipe chargée de la riposte contre le nouveau coronavirus « fait état du risque toujours accru de voir cette épidémie faire davantage de dégâts parmi la population ».

    A ce jour en RDC il y a 705 cas confirmés. Au total, il y a eu 34 décès et 90 personnes guéries », selon le dernier bulletin sur l’évolution de l’épidémie publié mardi.

    En RDC, des cas du Covid-19 ont été détectés dans 7 des 26 provinces. Kinshasa (environ 12 millions d’habitants) concentre la grande majorité des cas (675) et la totalité de décès (34).​

  • Tanzanie: John Magufuli met en doute la fiabilité des statistiques du coronavirus et évoque des manipulations

    Tanzanie: John Magufuli met en doute la fiabilité des statistiques du coronavirus et évoque des manipulations

    Le pays, qui compte officiellement 480 cas de Covid-19 dont seize morts, s’est contenté de fermer ses établissements scolaires.

    Le président tanzanien, John Magufuli, a publiquement mis en doute, dimanche 3 mai, les données officielles du coronavirus dans son pays, appelant à enquêter sur des irrégularités présumées au laboratoire national. La Tanzanie, qui a annoncé son premier cas le 16 mars, en compte désormais officiellement 480 dont seize morts, selon le dernier bilan publié mercredi, mais l’opposition accuse les autorités de dissimulation et de ne pas prendre l’épidémie au sérieux.

    Contrairement à la plupart des pays africains, qui, malgré un nombre de cas nettement inférieur à la plupart des autres régions du monde, ont décrété des mesures de confinement et des couvre-feux, la Tanzanie n’a fermé que ses établissements scolaires. Les commerces et les transports continuent de fonctionner normalement.

     M. Magufuli a fait état de faux cas positifs, y compris sur une papaye, une caille et une chèvre qu’il a dit avoir fait tester secrètement, incriminant la fiabilité du matériel ou du personnel du laboratoire et évoquant de possibles « sabotages ». « Il est possible qu’il y ait des erreurs techniques ou que les réactifs importés aient des problèmes. Il est également probable que les techniciens soient payés pour induire en erreur », a-t-il déclaré dans un discours en swahili retransmis par la télévision publique TBC.

    Trois députés décédés

    Le chef de l’Etat s’exprimait lors de la prestation de serment du nouveau ministre des affaires constitutionnelles et juridiques, Mwigulu Nchemba, qu’il a enjoint de se saisir de ce dossier. Le nouveau ministre succède à Augustine Mahiga, 74 ans, le troisième député tanzanien décédé en l’espace de onze jours sans explication officielle sur les causes de sa mort. En avril, le Parlement avait annoncé qu’un de ses députés avait été testé positif au coronavirus, sans en donner le nom, et l’opposition a annoncé vendredi qu’elle demandait à ses élus de ne plus y siéger.

    Si le président tanzanien a appelé ses concitoyens à éviter les « rassemblements non nécessaires », il les a aussi encouragés à continuer de faire marcher l’économie et à se rendre à la mosquée ou à l’église. Surnommé « Tingatinga » (bulldozer, en swahili), il s’est illustré depuis sa prise de fonctions, en 2015, en se montrant inflexible dans la lutte contre la corruption, mais il est aussi critiqué pour son autoritarisme.

    Don Kayembe avdc AFP

  • Encadrement des femmes et jeunes filles des familles monoparentales  en RDC

    Encadrement des femmes et jeunes filles des familles monoparentales en RDC

    Il n’est secret pour peronne que la vie de famile monparentale et surtout celles des femmes comme responsable ont des serieuses difficultes et aussi celles des jeunes femmes desoeuvrees. Si leur vie est generalement galvanisee par une pauvrete sans precedent, il faut un encadrement financncier pour prevenir des consequences collaterales telles que la prostitution, les maladies due a la prostitution et surtout des grosesses indesirables. D’ou une source financiere pourrait soit peu allegee ces consequences. Vive a l’initiative de l’ ONG perma culture

  • Selon des resultats d’une etude du traitement de Covid-19 a base de chloroquine,en Afrique, la guérison est plus rapide

    Selon des resultats d’une etude du traitement de Covid-19 a base de chloroquine,en Afrique, la guérison est plus rapide

    -Les premiers résultats préliminaires de l’étude à propos de l’utilisation de la chloroquine au Senegal pour traiter les patients atteints par le coronavirus sont désormais connus. La molécule a été prescrite à certains malades de l’hôpital de Fann à Dakar par le professeur Moussa Seydi. D’après un échantillon de 181 patients, l’hydroxychloroquine permettrait une guérison plus rapide selon le results de cet etude.

    Dans le panel de 181 patients pris en charge par Moussa Seydi, tous les malades ont survécu. Cet échantillon a été divisé en trois catégories. Le premier type de patients correspond aux témoins, ceux qui n’ont pas pris d’hydroxychloroquine. La moitié d’entre eux est sortie au bout de 13 jours de l’hôpital.

    Il y a ensuite ceux qui se sont vu prescrire la molécule. Avec de la chloroquine, la guérison est plus rapide. Il faut onze jours, soit 48 heures de moins à la moitié de ces patients, pour éradiquer le virus. Enfin, un dernier groupe minoritaire s’est vu administrer en complément : de l’azithromycine, un antibiotique pour éviter une surinfection. Ceux-là ont quitté l’hôpital au bout de neuf jours seulement, explique Moussa Seydi. Pour lui, ces résultats sont encore préliminaires mais satisfaisants.

    « Chez tous les patients qui ont bénéficié du traitement à base d’hydroxychloroquine et qui ont consulté précocement, aucune complication n’a été notée, encore moins de cas de décès, a-t-il déclaré. Nous allons continuer notre prise en charge avec l’hydroxychloroquine et l’azithromycine ».

    Dans le même temps, le professeur a mené une deuxième étude dans laquelle 362 patients ont reçu uniquement de l’hydroxychloroquine. Le but est d’évaluer les effets secondaires de la substance. Seuls douze malades ont présenté des effets indésirables.

  • Infos RDCongo- Pourquoi le Cardinal Ambongo a decline la responsbilte de gerer les fonds de la pendemie, tous condamnent seulement Alexis Thambwe Mwamba ?

    Infos RDCongo- Pourquoi le Cardinal Ambongo a decline la responsbilte de gerer les fonds de la pendemie, tous condamnent seulement Alexis Thambwe Mwamba ?

    Alexis Tambwe Mwamba, le président du senat n’a pas apprécié la démarche de la sénatrice Bijoux Goya Kitenge qui lui demandait des comptes sur les travaux de rénovation effectués dans l’hémicycle et ses dépendances.
    Le président Thambwe d’expliquer que la dame était « passée plusieurs fois dans ses bureaux du sénat et ses bureaux d’avocat » durant la précampage pour l’attribution du poste de questeur. Il continue en expliquant : avoir reçu plusieurs invitations de la sénatrice pour « aller prendre une coupe de champagne chez elle ». Et de poursuivre ; « Vous vouliez mon appui pour devenir questeur du sénat. Vous m‘avez dit que nous allons nous faire du fric si vous êtes élue questeur. Je vous ai répondu que je suis venu au Sénat pour y laisser mon emprunte et non pour faire du fric et que j’en avais assez pour vivre décemment et faire vivre ma famille ».
    Madame Kitenge, qui était présente, s’est emporté et a déclaré que M. Thambwe ne « mérite pas d’être le président du Sénat ».

    Un échange qui démontre que le temps n’est pas au beau fixe entre les partenaires de la majorité.

  • Le remdesivir pour soigner des patients atteints du Covid-19, deja etait teste en RDC contre Ebola

    Le remdesivir pour soigner des patients atteints du Covid-19, deja etait teste en RDC contre Ebola

    Le remdesivir écourte la durée de rétablissement des patients atteints du Covid-19, selon une étude menée par les Instituts de santé américains, devenant le premier médicament ayant prouvé son efficacité contre le nouveau coronavirus.

    Qu’est-ce que le remdesivir? 

    Le remdesivir est un médicament expérimental produit par le laboratoire américain Gilead Sciences, qui a initialement été développé pour soigner les malades de la fièvre hémorragique Ebola.

    Il s’était montré prometteur lors d’essais en 2016, et avait été ensuite testé lors d’une étude de grande ampleur en République démocratique du Congo, qui le comparait à trois autres traitements.

    Cette étude s’est achevée en 2019 et n’a pas conclu que le médicament permettait une augmentation du taux de survie aussi importante que celle de deux autres traitements.

    En février, l’Institut national des maladies infectieuses annonçait qu’il allait sortir le remdesivir du placard pour le tester contre le virus SARS-CoV-2, à l’origine de la maladie Covid-19, car il avait donné des résultats prometteurs chez les animaux contre d’autres coronavirus, du SRAS (Syndrome respiratoire aigu sévère) et MERS (Syndrome respiratoire du Moyen-Orient).

    Quelle est son efficacité ?

    Les résultats de cette étude, sur plus d’un millier de personnes, ont été annoncés mercredi, avec pour conclusion que les patients hospitalisés atteints du Covid-19 et en détresse respiratoire se remettaient plus vite que ceux recevant un placebo.

    Plus précisément, les patients soignés au remdesivir se sont rétablis 31% plus vite en moyenne que les autres.

    « Bien que les résultats étaient clairement positifs du point de vue de leur sens statistique, ils étaient modestes« , a nuancé jeudi sur NBC le directeur de l’Institut national des maladies infectieuses, Anthony Fauci, qui conseille la Maison-Blanche dans ce contexte de crise.

    En clair, même si le médicament marche, il ne s’agit pas d’un remède miracle.

    Mais c’est cependant la « démonstration » qu’un médicament peut agir, et il pourrait donc ouvrir la voie à de meilleurs traitements. Comme cela a été le cas pour les traitements contre le VIH développés dans les années 1980, beaucoup moins efficaces que ceux utilisés aujourd’hui.

    Les résultats ont aussi montré que le remdesivir abaissait le taux de mortalité – de 11,7% à 8%  – mais cette donnée est considérée comme moins fiable car en dessous du niveau de pertinence statistique.

    Pourquoi y a-t-il eu des résultats contrastés?

    L’étude menée par les Etats-Unis a été annoncée le même jour qu’une autre étude plus petite publiée dans la revue médicale The Lancet, qui n’a pas conclu à un résultat bénéfique du remdesivir.

    L’étude a porté sur 237 malades à Wuhan, en Chine, et était également un essai contrôlé randomisé, considéré comme la norme d’étude la plus élevée. Mais elle a été interrompue faute de malades car l’épidémie s’est arrêtée à Wuhan.

    « Les ordres de grandeur de cet essai sont trop petits pour en tirer de vraies conclusions« , a jugé Stephen Evans, expert en statistique médicale à la London School of Hygiene & Tropical Medicine.

    Quand sera-t-il disponible?

    Le remdesivir a déjà été donné à des patients du monde entier, à la fois dans le cadre d’essais cliniques et en dehors.

    Aux Etats-Unis, l’Agence américaine du médicament (FDA) devrait bientôt accorder une autorisation d’utilisation d’urgence, c’est-à-dire avant son approbation formelle.

    Le chef de l’agence « avance très rapidement », a déclaré jeudi M. Fauci, qui a dit lui avoir parlé mercredi soir. « Ils n’ont pas encore pris de décision (…) mais je dirais que nous allons voir cela dans un avenir raisonnablement proche. »

    Le médicament étant compliqué à produire et étant administré par injection, des questions ont été soulevées quant à d’éventuelles restrictions initiales.

    Le patron de Gilead Sciences, Daniel O’Day, a annoncé que le laboratoire disposait actuellement de 1,5 million de doses, dont il s’est engagé à faire don, permettant de traiter 140.000 patients « sur la base d’un traitement d’une durée de dix jours« .

    Mais selon une autre étude, un traitement de cinq jours serait aussi efficace que dix jours.

    Comment fonctionne-t-il?

    Le remdesivir attaque directement le virus. C’est ce que l’on appelle un « analogue de nucléotide ». Il s’insère dans le génome du coronavirus et le court-circuite pour l’empêcher de se répliquer.

    « Le virus ne fait pas très attention à ce qu’il incorpore« , explique le virologue Benjamin Neuman, de la Texas A&M University. « Les virus essaient généralement d’aller vite, et échangent rapidité contre prudence« .

    Durant une conférence téléphonique sur les résultats du groupe, le responsable médical de Gilead, Merdad Parsey, a expliqué jeudi que si les patients qui avaient des symptômes depuis peu de temps semblaient réagir le mieux au médicament, ceux qui étaient dans des états plus critiques semblaient aussi pouvoir en tirer des bénéfices.

    Cela s’explique car le virus déclenche un emballement de la réaction immunitaire, phénomène nommé « tempêtes de cytokine » s’attaquant aux organes, notamment aux poumons.

    « En limitant la réplication du virus, on va limiter l’inflammation, on va réduire le nombre de personnes qui développent des problèmes aux poumons, et on va pouvoir les débrancher des respirateurs plus rapidement« , a détaillé M. Parsey.

  • A baton rompu avec la diaspora- Antoine Kapila et Jean Aime Mbiya

    A baton rompu avec la diaspora- Antoine Kapila et Jean Aime Mbiya

    En RDC Vital Kamerhe le directeur de cabinte du Pdt Felix Tshisekedi Tshilombo, et Pdt de l’UNC est prousuivit pour malversation finciere and detournement de deniers publique, il ser devant le parquet pour son jugement., UDPS est crise a qui ca profit? Alexis Thambwe Mwamba tire sur la senatrice Bijou Goya Kitenge est ce digne d’un Pdt du senat.