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  • Côte d’Ivoire : ” Il n’y a pas de rupture entre Alassane Ouattara et moi “, assure Henri Konan Bédié

    Côte d’Ivoire : ” Il n’y a pas de rupture entre Alassane Ouattara et moi “, assure Henri Konan Bédié

    Alors que le dialogue direct entre Alassane Ouattara et Henri Konan Bédié est rompu depuis de longues semaines, le président du PDCI assure dans une interview accordée le 26 novembre au quotidien « Nouveau Réveil », qu’ « il n’y a pas de rupture » entre les deux hommes.

    Leur dernière rencontre remonte au 8 août et n’avait pas été des plus chaleureuses. Depuis, le dialogue direct entre Alassane Ouattara et Henri Konan Bédié est rompu, malgré les nombreuses tentatives de médiation. Le président du Parti démocratique de Côte d’Ivoire (PDCI) refuse pour autant de parler de « rupture ».

    Dans une interview accordée au Nouveau Réveil (quotidien pro-PDCI) le 26 novembre, l’ancien chef de l’État revient les raisons qui l’ont amené à refuser d’intégrer le parti unifié, RHDP. Il déclare notamment avoir remis à Henriette Diabaté et Kandia Camara, respectivement présidente et secrétaire générale du RDR, toutes deux reçues le 6 juillet à Daoukro, des documents qui « comportaient les réserves du PDCI sur les dispositions transitoires du projet des statuts du parti unifié RHDP. Cette réserve précisait, à juste titre, la nécessité de maintenir le RHDP sous forme d’un groupement politique, conformément à la loi de 1993 relative aux partis et aux groupements politiques. Cette loi n’autorise pas la fédération des partis politiques, comme stipulée dans l’article 40 du projet des statuts du parti unifié. À ce jour, aucune suite n’a été donnée à cette réserve », dit-il.

    Au PDCI, nous savons ce que nous voulons et où nous allons

    Rappel à l’ordre des membres pro-RHDP

    Henri Konan Bédié se montre particulièrement véhément à l’encontre de ceux au sein de son parti qui tentent de sauver l’alliance avec le RHDP. Dans une pétition publiée le 22 novembre, des élus et cadres du PDCI l’appelaient notamment à revenir sur sa décision et à reprendre les négociations. « Cette affaire est une arnaque pour se maintenir à un poste. Nous, au PDCI, nous savons ce que nous voulons et où nous allons. J’opposerai une fin de non-recevoir à cette pétition ainsi qu’à ses signataires », a-t-il déclaré.


    >>> À LIRE – Côte d’Ivoire : jusqu’où iront les insoumis du PDCI ?


    Le Sphinx de Daoukro s’en prend personnellement à Patrick Achi, accusant le secrétaire général de la présidence d’avoir « berné » son neveu Jean-Marc Bédié. Ce dernier a été relevé de ses fonctions pour s’être dit mandaté par Henri Konan Bédié afin d’encourager les cadres du parti à signer ladite pétition.

    Le président du PDCI minimise également l’importance du déjeuner organisé entre sa femme et l’épouse du chef de l’État, Dominique Ouattara, le 13 novembre à Paris. « C’est un fait banal. Ma femme ne fait pas de politique mais elle a toujours soutenu ce que je fais », a-t-il précisé.

    Bientôt verra le jour la plateforme des partis politiques qui partagent la même vision d’une Côte d’Ivoire réconciliée

    La plateforme des partis politiques en cours

    Enfin, le président du PDCI a évoqué la mise en place de la plateforme des partis politiques annoncée depuis plusieurs semaines« Les négociations se poursuivent et avancent normalement. Nous avons été retardés par les décès successifs que nous avons eus dans les différentes branches de nos futurs alliés. Bientôt, verra le jour la plateforme des partis politiques qui partagent la même vision d’une Côte d’Ivoire réconciliée, une Côte d’Ivoire [en un] État de droit et de paix. Ce sera une plateforme des plus élargies », a-t-il promis.

    La prise de parole de Bédié intervient au moment où son parti lance une grande campagne d’adhésion de ses militants. Entamée le 24 novembre, cette opération d’identification des supporters du parti historique va s’étaler jusqu’à la présidentielle de 2020Le parti vise 500 000 adhésions dans les trois prochains mois, le double d’ici la présidentielle.

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  • Somalie : au moins 15 personnes dont un chef religieux tuées lors d’une attaque des shebab

    Somalie : au moins 15 personnes dont un chef religieux tuées lors d’une attaque des shebab

    Au moins 15 personnes, dont le leader religieux Abdiweli Ali Elmi, ont été tuées et 10 autres blessées le 26 novembre dans l’attaque d’un lieu de culte soufi par des islamistes radicaux shebab à Galkayo, dans le sud de la Somalie, ont indiqué des sources sécuritaires.

    Au moins 15 personnes, dont le leader religieux Abdiweli Ali Elmi, ont été tuées et 10 autres blessées le 26 novembre dans l’attaque d’un lieu de culte soufi par des islamistes radicaux shebab à Galkayo, dans le sud de la Somalie.

    « Les assaillants ont utilisé un véhicule bourré d’explosifs pour pénétrer dans l’enceinte avant de tirer sur tous les gens à l’intérieur », a rapporté un responsable sécuritaire, Abdirahman Mohamed, en donnant un bilan de 15 personnes tuées et 10 blessées.

    Le leader religieux éliminé

    L’attaque, qui visait ce chef d’une secte soufie comptant des centaines de membres, a eu lieu à l’aube, alors que les habitants du centre religieux dormaient encore. Elle a été menée par des hommes armés, qui ont d’abord fait exploser un véhicule piégé.

    « Le chef religieux ciblé a été tué dans l’attaque avec certains de ses disciples », a-t-il ajouté.

    Abdiweli Ali Elmi était controversé, car il accompagnait les prières de musique, une pratique que certains considèrent comme contraire à l’islam. Il avait aussi été accusé d’avoir insulté le prophète Mahomet, ce qu’il avait nié.

    Le groupe des assaillants était composé de quatre hommes armés et un kamikaze, a expliqué Qoje Ahmed, un autre responsable sécuritaire. Selon lui, l’un d’entre eux a été capturé vivant et les autres tués.

    « L’explosion était énorme. Elle a détruit la plupart des bâtiments dans l’enceinte », a souligné une témoin.

     Attaque revendiquée par les shebab

    Les insurgés shebab, affiliés à Al-Qaïda, ont revendiqué l’attaque, expliquant avoir ciblé Abdiweli Ali Elmi parce qu’il avait « prétendu être un prophète ».

    Chassés de Mogadiscio en 2011, les shebab ont ensuite perdu l’essentiel de leurs bastions. Mais ils contrôlent toujours de vastes zones rurales d’où ils mènent des opérations de guérilla et des attentats-suicides y compris dans la capitale, contre des objectifs gouvernementaux, sécuritaires ou civils.

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  • Gabon : Emmanuel Issoze Ngondet sur la corde raide

    Gabon : Emmanuel Issoze Ngondet sur la corde raide

    En l’absence d’Ali Bongo Ondimba, hospitalisé à l’étranger, le Premier ministre focalise tous les regards. Dans l’opposition comme dans son propre camp, on guette ses moindres gestes.

    Emmanuel Issoze Ngondet marche sur des œufs. C’est un art délicat qu’il convient de pratiquer quand on est Premier ministre et que, subitement, on a la responsabilité de faire fonctionner un État privé de son chef, en « indisponibilité temporaire ». Nul ne sait quand Ali Bongo Ondimba, hospitalisé à l’étranger pour un accident vasculaire cérébral survenu le 24 octobre, reprendra les rênes du pays.


    >>> À LIRE – Gabon : enquête sur le fonctionnement de l’État en l’absence d’Ali Bongo


    « Libreville est une maison de verre, tout finit par se savoir », avait coutume de dire Omar Bongo Ondimba… Ça n’est plus vrai : ces dernières semaines, il a fallu vivre sans savoir et, dans le cas d’Emmanuel Issoze Ngondet, avancer dans l’épais brouillard du marécage politique gabonais tout en sachant que les sauriens qui l’infestent ont opportunément retrouvé l’appétit d’un pouvoir qu’ils croient bientôt remis en jeu.

    Qui est fou ? Il ne faut rien dire ni entreprendre qui apparaisse comme une trahison envers le président. Cela se paierait cash après son retour

    Question de survie

    À 57 ans, Issoze Ngondet ne se fait guère d’illusions. Il sait que, dans les semaines qui viennent, il va devoir protéger le président des ambitieux du Parti démocratique gabonais (PDG, au pouvoir) aussi sûrement que de ses traditionnels adversaires de l’opposition. Volontiers badin sur les plateformes de messagerie cryptée, il n’a plus donné suite aux sollicitations sitôt la nouvelle de l’hospitalisation du chef de l’État rendue publique.

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  • Locales en Côte d’Ivoire : le PDCI dépose un recours à Grand-Bassam, le RHDP sûr de sa victoire

    Locales en Côte d’Ivoire : le PDCI dépose un recours à Grand-Bassam, le RHDP sûr de sa victoire

    Alors que Philippe Ezaley (PDCI) a déposé un recours devant la Cour suprême après sa défaite aux élections municipales à Grand-Bassam, le nouvel édile Jean-Louis Moulot (RHDP) a écrit au corps diplomatique pour réaffirmer sa victoire.

    Les élections municipales du 13 octobre à Grand-Bassam continuent à faire grand bruit. Philippe Ezaley, le candidat du PDCI qui dénonce des irrégularités et conteste les résultats, a déposé un recours devant la Cour suprême.


    >>> À LIRE – Élections locales en Côte d’Ivoire : à Grand-Bassam, la tension n’est pas retombée


    Contre-offensive diplomatique

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