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  • Guilty : Derek Chauvin reconnu ‘‘coupable’’ du meurtre de George Perry Floy

    Guilty : Derek Chauvin reconnu ‘‘coupable’’ du meurtre de George Perry Floy

    -Par Joël Asher Lévy-Cohen

    Au terme d’un procès qui a mobilisé une couverture médiatique sans précédent et, surtout, tenu en haleine les États-Unis pendant trois semaines, l’ex-constable de police de Minneapolis Derek Chauvin a été finalement reconnu coupable de meurtre au second degré et d’homicide involontaire sur la personne de George Perry Floyd par le jury du comté de Hennepin.

    À cet effet, l’ex-policier qui est sorti menotté de la cour d’assises, encourt 12 ½ ans de prison selon la législation moins contraignante de l’État du Minnesota.

    Cette peine pourrait être aggravée si le Juge Peter Cahill de la Cour de Hennepin estime dans son pouvoir qu’il existe bel et bien des circonstances aggravantes à charge de l’ex-policier.

    Toutefois, le prononcé de cette sentence par le magistrat interviendra dans les jours ou semaines à venir.

    Dans ce procès où la dynamique raciale était, sans l’ombre d’un doute, partie prenante, le jury chargé de déterminer le sort peu enviable de l’ex-constable était composé de 6 Blancs caucasiens, 4 Africains-américains et 2 personnes métissées[i].

    Réparti de manière assez équilibrée dans les différentes tranches d’âge, le jury qui a, réellement, mis moins de 24 heures pour délibérer et arriver à un verdict unanime, a pratiquement suivi à la lettre le réquisitoire du ministère public (Steve Schleicher et Jerry Blackwell ).

    Au cours de ce procès manifestement émouvant où la très grande majorité des témoins appelés à la barre ne cessaient d’accabler Derek Chauvin, les procureurs ont naturellement estimé que ‘‘l’ex-constable dont le comportement professionnel a été, à maintes reprises, remis en cause dans diverses affaires de violence policière, avait largement outrepassé la loi’’. Aussi ont-ils estimé que l’accusé avait, surtout, enfreint de manière non seulement outrancière mais délibérée les règles en matière d’intervention et d’interpellation en situation de crise’’.

    Dans les circonstances ayant fatalement entraîné la mort de George Perry Floyd soupçonné d’avoir écoulé un faux billet de 20 $ dans une supérette, les magistrats de la poursuite ont jugé que ‘‘Derek Chauvin avait utilisé une force excessive voire même non nécessaire en vue de maîtriser la victime effondrée sous la pression de son genou lourdement exercée sur le cou de celle-ci, et l’empêchant ainsi de respirer convenablement’’.

    Cela est d’autant plus vrai que George Perry Floyd très solidement maîtrisé à terre par deux autres constables, d’ailleurs licenciés par la Municipalité de Minnesota, – Alexander Kueng, Thomas Lane  – a bel et bien crié [27 fois] et d’une voix complètement étouffée : ‘‘ I Can’t Breathe’’[ii].

    Le ‘‘procès pour complicité de meurtre’’ de ces deux autres ex-policiers de carrière et équipiers de Derek Chauvin, y compris un troisième également impliqué – Thou Tao[iii] – dans ce meurtre sordide qui a révolté la majorité des Américains, interviendra, sans nul doute, en août prochain.

    Ce qui est sûr et certain, malgré les nombreuses supplications de la victime en plein étouffement, et jusqu’à son agonie, à son tout dernier souffle, Derek Chauvin n’a jamais fait preuve de moindre compassion, ni de remords. Durant toute son intervention sujette à caution, il était resté glacial, de marbre.

    Pendant neuf minutes, le policier a même continué, comme si de rien n’était, à presser son genou sur le cou de sa victime visiblement évanouie, sans véritablement se soucier de son état de santé physique.

    Pourtant, en ce moment tragique, George Perry Floyd nécessitait un massage cardiaque au titre de réanimation. Chose que le constable en service a ‘‘pleinement’’ et ‘‘consciemment’’ refusé à accomplir avant, pendant et après l’arrivée des ambulanciers.

    Cette attitude inexplicable de Derek Chauvin a été jugée par les procureurs du comté de Hennepin non seulement de négligence criminelle ayant entraîné la mort de la victime mais de déshonneur à l’endroit même de l’uniforme des policiers, d’affront à la police.

    Dans ce procès qui consistait à séduire par des arguments choc les 12 jurés, Me Eric Nelson a tenté le tout pour le tout en vue de faire croire que George Perry Floyd aurait succombé non pas à la suite de l’intervention musclée du policier Derek Chauvin mais plutôt à la suite de la consommation des drogues dures [iv] – auxquelles la victime était pratiquement accro – conjuguée à des défaillances cardiaques.

    Cet avocat expérimenté a, à maintes reprises, insisté que son client, pourtant accablé par bien des témoignages émanant des spécialistes et collègues, avait eu un comportement irréprochable[v] dans ces circonstances tragiques.

    Ce qui est clair, le verdict du jury au procès de l’ex-policier Derek Chauvin devrait avoir pour effet de dissuader énormément les forces constabulaires dans leurs interactions avec les Citoyens et, surtout, membres de minorités visibles.

    En effet, il est de notoriété publique que les policiers aux États-Unis, généralement des constables blancs, abusent outrageusement de leurs pouvoirs face aux minorités. Ils tendent à les maltraiter, à les opprimer sauvagement parce qu’ils ont nettement l’assurance de ne pas être poursuivis ni condamnés devant la justice dès lors que leur responsabilité est sérieusement mise en cause.

    Il y a lieu de mentionner qu’un tel verdict de culpabilité à l’encontre d’un policier blanc qui a, sans appel, brimé les droits d’un citoyen africain-américain, a été rendu possible dans un État plutôt réputé ultraprogressiste, à plus forte raison démocrate.

    Cependant, qu’en sera-t-il vraiment des États ultraconservateurs et, de surcroît, postesclavagistes, républicains par nature, où la justice et la police en tant qu’institutions publiques sont fortement noyautées par des intérêts obscurs et forces d’extrême-droite ?

    Joël Asher Lévy-Cohen

    Journaliste indépendant

    joelasherlevy@aol.com

    www.joelasherlevycohen.centerblog.net

    www.joelasherlevycohen.over-blog.com

    www.joelasherlevycohen1.wordpress.com

    [i] 7 femmes et cinq hommes.

    [ii] Je ne peux pas respirer.

    [iii] Il s’est limité à disperser les foules.

    [iv] Le fentanyl, un opiacé, et la méthamphétamine, un stimulant.

    [v] Il a effectivement utilisé plusieurs fois le terme ‘‘raisonnable’’ pour qualifier l’attitude professionnelle du policier face à cet événement tragique.

     

  • Qatar- DOHA: LE PRÉSIDENT FÉLIX ANTOINE TSHISEKEDI A CONFÉRÉ AVEC LE PATRONAT LOCAL

    Qatar- DOHA: LE PRÉSIDENT FÉLIX ANTOINE TSHISEKEDI A CONFÉRÉ AVEC LE PATRONAT LOCAL

    -Le Président de la République, Félix-Antoine Tshisekedi Tshilombo, a échangé ce mardi 30 mars 2021 à Doha, avec les hommes d’affaires du Qatar dans le cadre d’un forum d’affaires ayant réuni les représentants du Patronat Qatari et congolais. Les deux heures d’échanges entre les deux parties ont abouti à la volonté commune de jumelage entre les hommes d’affaires congolais et Qatari tel que voulu par le Chef de l’Etat, Félix-Antoine Tshisekedi.
    Intervenant en liminaire au cours de cette rencontre, le Président de la République a, d’emblée, présenté les différentes opportunités d’affaires qu’offre la RDC énumérant, au passage, les secteurs attractifs tels que l’agriculture, les mines, l’énergie, le tourisme et l’environnement.
    Une emphase particulière a été mise sur le domaine de l’immobilier avec, à la clé, le besoin pressant de construction des établissements d’enseignement scolaire en soutien à la gratuité de l’enseignement décrétée il y a deux ans.
    Evoquant l’environnement des affaires en RDC, le Président de la République a tenu à rassurer ses interlocuteurs sur sa réelle volonté et celle du gouvernement congolais de sécuriser les investissements étrangers sur le territoire national. Et d’informer ses interlocuteurs quant à la mise en application de plusieurs textes légaux régissant le secteur tout en protégeant au maximum les investissements directs étrangers.
    « Nous avons certes quelques soucis de sécurité dans certains coins du pays comme dans l’Est, mais nous travaillons tous les jours pour arriver à une sécurisation totale de nos populations, de leurs biens et de ceux qui ont choisi la République Démocratique du Congo comme seconde Patrie ou destination d’affaires », a conclu le Président de la République.
    Après le discours d’ouverture du Chef de l’Etat, le Directeur Général de l’Agence Nationale pour la Promotion des Investissements (ANAPI), Anthony Nkinzo, a fait une présentation détaillée, secteur par secteur, des opportunités que propose la RDC ainsi que le mécanisme mis en place par les autorités pour assurer la protection des investissements étrangers.
    D’autres interventions ont ponctué cette manifestation dont celle du Vice-Président de la Chambre de commerce du pays hôte, Mohammed Bin Amed. Ce dernier a félicité le Chef de l‘Etat congolais pour sa vision d’ouverture qui permet aujourd’hui à la RDC d’accéder au monde des affaires, et plus précisément, aux investissements Qatari.
    Le Représentant des investisseurs Qatari a, pour sa part, exprimé au nom de ses pairs, la volonté et le besoin d’investir en République Démocratique du Congo dans différents secteurs avec un point d’honneur sur le domaine de l’agriculture.
    Redaction-

  • Maroc : décès d’Honoré Ngbanda, ex-conseil spécial de Mobutu

    Maroc : décès d’Honoré Ngbanda, ex-conseil spécial de Mobutu

    L’ancien conseiller spécial du Maréchal Mobutu, Honoré Ngbanda, est mort dimanche 21 mars matin au Maroc à la suite d’une maladie.  Depuis la chute du régime Mobutu en mai 1997, Honoré Ngbanda Nzambo Ko Atumba s’était réfugié en France, où il vivait avec sa famille.

  • RDC : France 24 va désormais diffuser sur la TNT à Kinshasa

    RDC : France 24 va désormais diffuser sur la TNT à Kinshasa

    Le Ministère de la Communication et des Médias de la République démocratique du Congo a accordé une licence à France 24 permettant sa diffusion en clair sur le réseau de Télévision Numérique Terrestre (TNT) à Kinshasa, à partir du samedi 20 mars 2021.

    Selon le communiqué de la chaine française, la diffusion de France 24 sur la TNT sera progressivement étendue aux villes de Lubumbashi, Kisangani, Goma, Bukavu, Matadi et Moanda, desservant ainsi un bassin d’audience total de 22 millions d’habitants.

    Kinshasa, capitale de la RDC est la troisième plus grande ville d’Afrique avec 15 millions d’habitants.

    Effective à partir du 20 mars, Journée internationale de la francophonie, la diffusion de France 24 sur la TNT à Kinshasa permettra aux foyers équipés d’avoir accès à la chaîne sur le canal 21.

    La diffusion de France 24 sur la TNT en RDC permet la poursuite du développement de la chaîne en Afrique. La chaîne est désormais disponible, en français ou en anglais, dans les offres TNT de 38 pays et gratuitement au Kenya, au Rwanda, au Botswana, à Maurice, et aux Comores, ajoute le communiqué de France 24.

  • Apres les consulataions: Fathsi vers une renégociation d’un nouvel accord avec Kabila?

    Apres les consulataions: Fathsi vers une renégociation d’un nouvel accord avec Kabila?

    -Commencer le 2 Novembre, les consulations du President Felix Tshisekedi  ont durees quatre semaines . Il a fait une large serie des consultations de la classe politique congolaise , de la société civile et autres membres de toutes les couches de la population congolaise de Kinshasa jusqu’aux represntants venus de toutes les provinces. Les resultats c’est pour bientot. Les Congolais seront bientôt fixés sur les intentions du président  de la republique Felix Tshisekedi pour sortir la République démocratique du Congo de la profonde crise politique qui l’oppose à son predecesseur  et allié de circonstance, Joseph Kabila Kabange. Une crise, il faut le dire, qui a paralyse l’ensemble des institutions du pays.

    Félix Tshisekedi se voit contraint par un parlement et un Sénat totalement surplombés par le Front Commun pour le Congo (FCC) de l’ancien président et senateur a vie JKK. Dernier épisode en date :  la nomination de trois nouveaux juges à la Cour constitutionnelle  boudee par le FCC et que le parlement a refusé d’investir et que le FCC ne reconnait toujours pas.  Ceci a cree clairemebt une crose ouverte et d’aucun pourrait dire que le divorce semble cette fois-ci bel et bien consommé  entre Felix Tshiskedi et  Joseph Kabila. 

    A l’issu de ces longues consultations, Félix Tshisekedi semble avoir tres peu de manoeucre ou mieux peut difficilement renverser la table… du moins pas tout de suite. Le président  Tshisekedi a également, selon certaines indiscretions,  longuement consulté ses partenaires occidentaux pour prendre la température et savoir jusqu’où il pouvait aller dans la rupture avec l’ancien president Joseph Kabila. Les reponses semblent ne pas etre resssurantes. Mais le chef de l’Etat espère alors et  surtout que ces consultations pourront lui permettre de faire pression sur le FCC de Kabila pour renégocier un nouvel accord politique et obtenir une overture plus grande dans l’exercice et la mise en oeuvre de sa politique. Il compte sur le super ambassadeur américain Hammer ( Nzita) et ses collègues européens, mais aussi sur la CENCO pour amener Joseph Kabila à la table des négociations et trouver un new deal plus favorable.

    Ces larges consultations ont également permis de montrer au FCC qu’il y avait un large consensus national pour remettre en cause sa mainmise sur les institutions du pays. Ce qui explique la raison pour laquelle le président Tshisekedi a voulu passer par la case consultations pour envoyer des messages au camp Kabila plutôt que de discuter directement avec son prédécesseur. Le signal envoyé au FCC par le président est sans ambiguïté : vous avez certes tous les pouvoirs, mais j’ai avec moi la société civile congolaise, l’opposition et la communauté internationale.

    Pour que ces consultations soient finalement en faveur du president Félix Tshisekedi, celui-ci a juge bon de mettre deux noms dans la balance : Sylvestre Ilunga, le Premier Ministre et Jeanine Mabunda, la présidente du parlement nationale. Deux têtes qui risqueraient tomber si le président obtenait un rééquilibrage du rapport de force. Mais pour l’insant, le FCC reste arc bouté sur son accord initial de coalition entre FCC- CACH et ne semble toujours pas prêt à faire des concessions.

    Seule une négociation Tshisekedi-Kabila pourrait faire bouger les lignes, disent le radicaux du FCC.  La grande inconnue reste les effets et  la pression des consultations nationales et des partenaires occidentaux suffiraient à ramener les deux coalisés autour de la table. Sinon la RDC risque de retourner dans le cycle sans fin des négociations, dialogues, concertations, et conférence nationale qui n’ont servi à résoudre aucune crise, mais juste à préparer la suivante.

     

  • Trop des cas de malnutrition dans les prisons en RDC

    Trop des cas de malnutrition dans les prisons en RDC

    Dans la province de l’Ituri, à l’Est de la République démocratique du Congo, plus de 500 cas de malnutrition ont été rapportés dans la prison centrale de Bunia.

    Deux détenus sont même morts de faim en début de semaine. Le directeur de l’établissement pénitentiaire a lancé un appel au gouvernement congolais pour qu’il libère des crédits permettant d’acheter les rations alimentaires des détenus.

    Cela fait déjà quatre mois que les détenus incarcérés dans le centre pénitentiaire de Bunia lancent un cri de détresse aux autorités par manque de nourriture et de  médicaments.

    Un des prisonniers de Bunia avoue qu’il traverse un des pires moments de sa vie. Celui-ci, comme ses codétenus, n’a droit qu’à un seul gobelet de bouillie tous les trois jours :

    Nous souffrons beaucoup ici en prison. Nous n’avons pas de nourriture,  pas de médicaments et nous n’avons rien ou dormir. Nous ne recevons qu’un seul gobelet de bouillie toutes les 72 heures. Nous demandons l’implication des autorités. C’est vrai que nous sommes prisonniers mais l’Etat doit prendre ses responsabilités pour résoudre cette grave carence alimentaire.

    Selon le directeur de la prison : la faute est de l’Etat congolais qui tous les trois mois devrait envoyer une subvention pour l’achat des rations alimentaires mais depuis le début de  cette année, aucune somme n’a été virée par les autorités congolaises pour la nourriture en faveur des prisonniers de Bunia :

    La seule solution à ce problème revient aux autorités du pays c’est-a dire le gouvernement doit envoyer le fond alloué aux prisonniers comme il le faisait avant. Cela aidera ces gens qui sont en détresse.

    En plus du problème alimentaire, la prison centrale de Bunia fait face à une surpopulation carcérale. Cet établissement qui devait accueillir 220 détenus en abrite désormais plus de 1300.

    Cette promiscuité a été à la base de plusieurs épidémies comme la diarrhée qui a causé en 2018 le décès de onze détenus dans cette même prison.

    Cette situation est générale dans toutes les prisons de la R.D.C. Prenons le cas de la prison centrale de Makala à Kinshasa, la situation n’est pas du tout meilleure. Avec une capacité initiale de 1500 détenus, elle en héberge actuellement plus de 8000.

    Les O.N.G. s’inquiètent du sort des prisonniers et accusent le gouvernement congolais  de ne pas accorder d’attention aux prisons du pays.

    Le vice-ministre de la Justice, Bernard Takahishe, affirme que le gouvernement a pourtant débloqué les fonds et qu’il va nommer une commission d’enquête pour faire la lumière sur leur utilisation.

    Avec DW

  • Milices de Kingabwa: Abbe Pierre MUTANGA, Directeur Administratif à la Maison civile du Chef de l’Etat, placé sous  MAP

    Milices de Kingabwa: Abbe Pierre MUTANGA, Directeur Administratif à la Maison civile du Chef de l’Etat, placé sous MAP

    Affaire formation militaires illégale d’une milice imputée a l’U.D.P.S,  L’O.N.G , Association congolaise pour l’accès à la justice (ACAJ), revèle que l’abbé  Pierre Katumpa  Mutanga qui gère la maison civile du Chef de l’Etat congolais est sous mandat d’arrêt provisoire (MAP) et retenu depuis deux jours à la Prison de Makala par la Justice militaire pour notamment “entretien d’un mouvement insurrectionnel” .

    C’est dans la Commune de Limeté, au  Quartier Kingabwa, dans une concession gérée par un Directeur de la Maison Civile du Chef de l’Etat, M. l’Abbé Pierre Katumpa  Mutanga ayant sous sa protection des éléments de la Garde Républicaine que ces dits 23 hors-la-loi  recevaient  leur entrainment militaire.

    Informée depuis une semaines avant, d’un mouvement suspect, la police nationale Congolaise (PNC), est allée le jeudi 27 août 2020 dernier, en vue d’aller neutraliser  les 23 jeunes qui suivaient illégalement une formation militaire assurée par certains éléments de la Garde Républicaine (GR).

    A l’arrivée sur le lieu de la PNC,  les éléments de la Garde Republicaine ont ouvert le feu contre  ceux de la Police Nationale , blessant grièvement le Colonel/PNC Freddy Lifenge.

    Selon certaines indiscrétions, ces candidats à la formation militaire de Kingabwa seraient  minutieusement triés  par une Cellule de l’UDPS dirigée par un certain Diyoka qui serait  en cavale, selon des premiers éléments recueillis mais  non encore confirmés de source officielle.

    Dans des vidéos postées sur les réseaux sociaux, ces hommes disaient être d’un groupe dénommé “Gardiens de la paix” et clamaient vouloir assurer la sécurité du président Tshisekedi.

    L’UDPS, le parti de Tshisekedi, avait mis en garde toute personne qui tenterait de lui faire porter le chapeau de l’affaire.

  • Une gestion opaque de 92 Millions de dollars US: Bukanga Lonzo un elephant blanc

    Une gestion opaque de 92 Millions de dollars US: Bukanga Lonzo un elephant blanc

    Le Parc agro industriel de Bukanga Lonzo a été créé sur des objectifs suivants et non atteints : La lutte contre la sous-nutrition et l’insécurité alimentaire, réduire les importations alimentaires et assurer une croissance économique.

    Il faut aussi rappeler que c’était  le 20 février 2014 que le gouvernement de la République démocratique du Congo de l’époque, sous la direction d’Augustin Matata Ponyo, avait signé un contrat de gestion avec le partenaire Sud-africain Africom COMMODITIES portant sur la gestion du parc agroindustriel de Bukanga-Lonzo.

    Selon le cabinet Ernest & Young consultée par le Ministère de finance pour faire l’audit de ce projet, le montant total alloué par le gouvernement Congolais au projet Bukanga-Lonzo est de plus de92 Millions Dollars Américains  à la période arrêtée au 31 mars 2015, soit une année après la mise en œuvre du projet.

    Les résultats de cet audit révèlent nombre des manquements grave tant sur le plan de sa gestion, de l’utilisation des fonds alloués par le gouvernement de la R.D.C, les procédures d’acquisitions des équipements du projet ou même dans la passation des marchés, sur la gouvernance d’entreprise eu sein du projet et même de risque de fraude.

    L’audit d’Ernest & Young  indique qu’au niveau de la gestion, le partenaire sud-africain  Africom  COMMODITIES n’a pas mis sur place en R.D.C. de système comptable et financier, d’organisation administrative encore moins de gestion de stock et informatique afin d’assurer une gestion permanente et transparente des opérations du projet.

    Dès lors, toutes les opérations de passation de marchés, de gestion financière et comptable relatives aux activités du projet étaient effectuées directement depuis le siège d’Africom Commodities en Afrique du Sud. Ce qui est une violation de la loi congolaise qui impose aux sociétés opérant sur le territoire national d’y tenir également leur comptabilité.

    En ce qui concerne l’utilisation des fonds alloués par le gouvernement Congolais, Ernest & Young révèle dans son audit que le rapport financier préparé par Africom COMMODITIES n’a pas été élaboré sous le format des états financiers du régime Ohada pratiqué en R.D.C depuis janvier 2014. Et ce rapport financier ne comprenait pas les recettes générées par le projet pendant la période sous examen.

    “Les paiements effectués par le gouvernement Congolais en faveur du projet Bukanga-Lonzo n’ont pas été soutenus par des pièces justificatives devant nous permettre de vérifier l’authenticité, la sincérité et l’exactitude de ces montants. La Direction du trésor et de l’ordonancement (D.T.O.) n’a mis en notre disposition que des certificats  de transfert d’un ordre de paiement informatisé”, écrit Ernest & Young dans son rapport d’audit.

    De même, l’examen des procédures et de passation de marché a révélé que les règles de transparence et d’équité dans l’acquisition des matériels et équipements n’ont pas été respectées. Ainsi, il a été observé que les équipements acquis dans le cadre du projet Bukanga-Lonzo l’ont été à des prix « excessivement supérieurs » par rapport aux concurrents sur le marché international.

    Le gestionnaire du projet n’était pas en mesure de fournir les appels d’offre pour sélectionner les fournisseurs d’équipements, selon l’audit. A ce propos, EY indique que les fournisseurs des équipements du projet Bukanga-Lonzo ont été tous des sociétés sœurs à AFRICOM COMMODITIES notamment Michigan Equipment, B.P.I Manufacturing, Triomph Fertilizer et Desticlox.

    Il n’y avait pas non plus un Comité d’achat pour approuver les acquisitions. Seul le C.E.O d’AFfricom COMMODITIES, M. Grobler, approuvait les achats.

    Selon Ernest &Young, aucune exigence non plus n’a été donnée à la société gestionnaire en ce qui concerne la gestion des impacts environnementaux suite à l’utilisation des produits chimiques à savoir les engrais.

    Le parc agro-industriel de Bukanga-Lonzo s’étend sur 70 milles hectares dans la province du Kwilu. Le projet a employé 428 personnes dont 14 expatriés et 414 Congolais. Avec son départ du gouvernement fin 2016, Matata Ponyo soutient que ce projet n’a plus été financé. Il est depuis à l’arrêt. Il y a même un procès entre le gouvernement Congolais et son partenaire. Lors de sa visite il y a une semaine à Bukanga-Lonzo, le premier ministre, Sylvestre Ilunkamba, a découvert un spectacle désolant sur les sites. Des matériels cannibalisés et laissés à l’abandon depuis plus de 3 ans.

    Pour rappel, en 2013, le gouvernement lançait avec pompe son Plan national d’investissement agricole doté de 5,7 milliards de dollars. Pour atteindre ses objectifs, il adopta une double stratégie, censée soutenir les exploitations familiales et les grandes entreprises agroalimentaires. C’est dans ce contexte qu’il a été créé, en 2014,  22 Parcs agro-industriels pour couvrir 1000 à 150 milles hectares. Le projet pilote a été lancé à 260 km de Kinshasa, en partenariat avec africom, une firme sud-africaine pour la production de maïs et autres produits pour 92 millions de dollars. Ce plan ambitieux n’a jamais été mis en œuvre.

  • Les exonérations fiscales font perdre 5 Milliards de dollars chaque année a la RDC

    Les exonérations fiscales font perdre 5 Milliards de dollars chaque année a la RDC

    -« L’Inspection générale des Finances a trouvé des faits de mégestion caractérisée. Et nous avions déjà saisi la justice de la République auprès de qui nous avions transféré les dossiers pour une prise en charge. Nous espérons que dans les prochains jours, la justice de notre pays pourra interpeller les personnes impliquées dans ce cette mégestion constatée et déplorée », a rassuré l’inspecteur général, chef de service Jules Alingete.

    « Des actes de mauvaise gestion ont été identifiés lors de nos enquêtes menées au sein de la Banque Centrale du Congo (BCC) et au Ministère de la Santé », a indiqué Jules Alingete Key, Inspecteur Général des Finances, tout en affirmant que ces dossiers ont été déférés à la justice.

    « Il y a toute une série de missions diligentées. Certaines ont pris fin. Les conclusions ont pris fin. Notamment celles liées à la gestion de la Covid-19 sont déjà disponibles », a-t-il renchérit.

    Les exonérations fiscales héritées de l’ancien régime de Joseph Kabila privent l’État des moyens  financiers, selon l’Inspection générale des finances (IGF).

    Sur instruction du président Félix Tshisekedi, l’Inspection générale des finances a été chargée de passer en revue ces exonérations qui dans la pulpart de cas  permettent aujourd’hui d’importants détournements de deniers publiques. « Le pays a aujourd’hui plus de 1300 exonérations avec un manque à gagner évalué à cinq milliards de dollars américains. Il n’est pas concevable que nous puissions recourir aux abris budgétaires, aux aides de 500 ou 800 millions de dollars alors que nous acceptons la perte de cinq milliards de dollars dans les exonérations  dans notre pays a dit l’Inspecteur General de Finance Congolais.

    Toutes les exonérations injustifiées seront non seulement annulées par le gouvernement, affirme l’IGF, mais les « bénéficiaires indus » devront payer d’importantes pénalités.

    L’autre cible de l’IGF, c’est le système de compensations mis en place par l’État congolais et les entreprises auxquelles il doit de l’argent. C’est le cas pour la TVA qui devrait être remboursée, mais le gouvernement est accusé d’être un mauvais payeur. Aujourd’hui, l’État a déjà autorisé plus de 1 milliard USD de compensations, et cela réduit ses recettes. « Nous perdons déjà suffisamment d’argent avec les compensations. Nous avons 900 millions de compensations qui sont faites sur rien. Elles sont interdites par les lois de la République. »

    Les bénéficiaires de ces exonérations ou compensations sont souvent parmi les plus riches personnalités et entreprises du pays, qui, toujours selon l’IGF, font aujourd’hui pression pour stopper les enquêtes. Mais Jules Alingete promet d’aller jusqu’au bout pour permettre à l’État d’accroître ses recettes.

    Les prochains jours pourraient donc être plus animés. L’IGF affirme que ses services ont mené des enquêtes notamment à la Banque centrale du Congo et au ministère de la Santé sur la gestion des fonds alloués à la riposte contre le Covid-19. Résultats : des faits de mauvaise gestion ont été détectés. Les dossiers ont été envoyés à la justice, selon le même responsable, pour des poursuites.

  • La reprise de la coopération militaire des Etats Unis avec la R.D.C

    La reprise de la coopération militaire des Etats Unis avec la R.D.C

    La reprise de la coopération militaire des Etats Unis avec la R.D.C

    L’armée américaine annonce la reprise de la coopération militaire et sécuritaire avec les Forces Armees de la republique Democatique du Congo.  La coopération portera sur la formation des officiers congolais par l’armée américaine. Les États-Unis pourraient aussi relancer la question de l’installation en R.D.C. de la base de l’Africom, selon le message adressé au President Felix Tshisekedi par led U.S.A.

     Le gouvernement des États-Unis vient de relancer sa coopération avec la République Démocratique du Congo, après plusieurs années de relations tendues avec le régime de l’ex-président Joseph Kabila. Kabila s’opposait à la demande de l’armée américaine d’installer en R.D.C. la base du commandement militaire américain pour l’Afrique,dite Africom. Mais avec l’arrivee au pouvoir du President Felix Tshisekedi, les relations entre les deux pays se sont réchauffées. Aujourd’hui, la relance de la coopération militaire se traduira par la formation d’officiers congolais aux Etats-Unis.

    Dans sa lettre au président Félix Tshisekedi, le lieutenant-général James Vechery, commandant en second de l’Africom, l’a félicité pour le statut de niveau 2 qu’occupe désormais la République démocratique du Congo dans le rapport annuel des États-Unis sur la traite des personnes.

    En conséquence, les États-Unis peuvent désormais relancer des programmes de coopération en matière de sécurité avec la République démocratique du Congo, notamment en envoyant des officiers des F. A. R.D.C suivre des cours internationaux d’éducation et de formation militaires aux États-Unis », peut-on lire dans la correspondance du lieutenant-général James Vechery.                                                    Signalons que des troupes de l’Africom sont engagées dans des opérations contre les rebelles ougandais de l’Armée de résistance du seigneur, la L.R.A, dans le nord-est de la République démocratique du Congo.