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  • Milices de Kingabwa: Abbe Pierre MUTANGA, Directeur Administratif à la Maison civile du Chef de l’Etat, placé sous  MAP

    Milices de Kingabwa: Abbe Pierre MUTANGA, Directeur Administratif à la Maison civile du Chef de l’Etat, placé sous MAP

    Affaire formation militaires illégale d’une milice imputée a l’U.D.P.S,  L’O.N.G , Association congolaise pour l’accès à la justice (ACAJ), revèle que l’abbé  Pierre Katumpa  Mutanga qui gère la maison civile du Chef de l’Etat congolais est sous mandat d’arrêt provisoire (MAP) et retenu depuis deux jours à la Prison de Makala par la Justice militaire pour notamment “entretien d’un mouvement insurrectionnel” .

    C’est dans la Commune de Limeté, au  Quartier Kingabwa, dans une concession gérée par un Directeur de la Maison Civile du Chef de l’Etat, M. l’Abbé Pierre Katumpa  Mutanga ayant sous sa protection des éléments de la Garde Républicaine que ces dits 23 hors-la-loi  recevaient  leur entrainment militaire.

    Informée depuis une semaines avant, d’un mouvement suspect, la police nationale Congolaise (PNC), est allée le jeudi 27 août 2020 dernier, en vue d’aller neutraliser  les 23 jeunes qui suivaient illégalement une formation militaire assurée par certains éléments de la Garde Républicaine (GR).

    A l’arrivée sur le lieu de la PNC,  les éléments de la Garde Republicaine ont ouvert le feu contre  ceux de la Police Nationale , blessant grièvement le Colonel/PNC Freddy Lifenge.

    Selon certaines indiscrétions, ces candidats à la formation militaire de Kingabwa seraient  minutieusement triés  par une Cellule de l’UDPS dirigée par un certain Diyoka qui serait  en cavale, selon des premiers éléments recueillis mais  non encore confirmés de source officielle.

    Dans des vidéos postées sur les réseaux sociaux, ces hommes disaient être d’un groupe dénommé “Gardiens de la paix” et clamaient vouloir assurer la sécurité du président Tshisekedi.

    L’UDPS, le parti de Tshisekedi, avait mis en garde toute personne qui tenterait de lui faire porter le chapeau de l’affaire.

  • Une gestion opaque de 92 Millions de dollars US: Bukanga Lonzo un elephant blanc

    Une gestion opaque de 92 Millions de dollars US: Bukanga Lonzo un elephant blanc

    Le Parc agro industriel de Bukanga Lonzo a été créé sur des objectifs suivants et non atteints : La lutte contre la sous-nutrition et l’insécurité alimentaire, réduire les importations alimentaires et assurer une croissance économique.

    Il faut aussi rappeler que c’était  le 20 février 2014 que le gouvernement de la République démocratique du Congo de l’époque, sous la direction d’Augustin Matata Ponyo, avait signé un contrat de gestion avec le partenaire Sud-africain Africom COMMODITIES portant sur la gestion du parc agroindustriel de Bukanga-Lonzo.

    Selon le cabinet Ernest & Young consultée par le Ministère de finance pour faire l’audit de ce projet, le montant total alloué par le gouvernement Congolais au projet Bukanga-Lonzo est de plus de92 Millions Dollars Américains  à la période arrêtée au 31 mars 2015, soit une année après la mise en œuvre du projet.

    Les résultats de cet audit révèlent nombre des manquements grave tant sur le plan de sa gestion, de l’utilisation des fonds alloués par le gouvernement de la R.D.C, les procédures d’acquisitions des équipements du projet ou même dans la passation des marchés, sur la gouvernance d’entreprise eu sein du projet et même de risque de fraude.

    L’audit d’Ernest & Young  indique qu’au niveau de la gestion, le partenaire sud-africain  Africom  COMMODITIES n’a pas mis sur place en R.D.C. de système comptable et financier, d’organisation administrative encore moins de gestion de stock et informatique afin d’assurer une gestion permanente et transparente des opérations du projet.

    Dès lors, toutes les opérations de passation de marchés, de gestion financière et comptable relatives aux activités du projet étaient effectuées directement depuis le siège d’Africom Commodities en Afrique du Sud. Ce qui est une violation de la loi congolaise qui impose aux sociétés opérant sur le territoire national d’y tenir également leur comptabilité.

    En ce qui concerne l’utilisation des fonds alloués par le gouvernement Congolais, Ernest & Young révèle dans son audit que le rapport financier préparé par Africom COMMODITIES n’a pas été élaboré sous le format des états financiers du régime Ohada pratiqué en R.D.C depuis janvier 2014. Et ce rapport financier ne comprenait pas les recettes générées par le projet pendant la période sous examen.

    “Les paiements effectués par le gouvernement Congolais en faveur du projet Bukanga-Lonzo n’ont pas été soutenus par des pièces justificatives devant nous permettre de vérifier l’authenticité, la sincérité et l’exactitude de ces montants. La Direction du trésor et de l’ordonancement (D.T.O.) n’a mis en notre disposition que des certificats  de transfert d’un ordre de paiement informatisé”, écrit Ernest & Young dans son rapport d’audit.

    De même, l’examen des procédures et de passation de marché a révélé que les règles de transparence et d’équité dans l’acquisition des matériels et équipements n’ont pas été respectées. Ainsi, il a été observé que les équipements acquis dans le cadre du projet Bukanga-Lonzo l’ont été à des prix « excessivement supérieurs » par rapport aux concurrents sur le marché international.

    Le gestionnaire du projet n’était pas en mesure de fournir les appels d’offre pour sélectionner les fournisseurs d’équipements, selon l’audit. A ce propos, EY indique que les fournisseurs des équipements du projet Bukanga-Lonzo ont été tous des sociétés sœurs à AFRICOM COMMODITIES notamment Michigan Equipment, B.P.I Manufacturing, Triomph Fertilizer et Desticlox.

    Il n’y avait pas non plus un Comité d’achat pour approuver les acquisitions. Seul le C.E.O d’AFfricom COMMODITIES, M. Grobler, approuvait les achats.

    Selon Ernest &Young, aucune exigence non plus n’a été donnée à la société gestionnaire en ce qui concerne la gestion des impacts environnementaux suite à l’utilisation des produits chimiques à savoir les engrais.

    Le parc agro-industriel de Bukanga-Lonzo s’étend sur 70 milles hectares dans la province du Kwilu. Le projet a employé 428 personnes dont 14 expatriés et 414 Congolais. Avec son départ du gouvernement fin 2016, Matata Ponyo soutient que ce projet n’a plus été financé. Il est depuis à l’arrêt. Il y a même un procès entre le gouvernement Congolais et son partenaire. Lors de sa visite il y a une semaine à Bukanga-Lonzo, le premier ministre, Sylvestre Ilunkamba, a découvert un spectacle désolant sur les sites. Des matériels cannibalisés et laissés à l’abandon depuis plus de 3 ans.

    Pour rappel, en 2013, le gouvernement lançait avec pompe son Plan national d’investissement agricole doté de 5,7 milliards de dollars. Pour atteindre ses objectifs, il adopta une double stratégie, censée soutenir les exploitations familiales et les grandes entreprises agroalimentaires. C’est dans ce contexte qu’il a été créé, en 2014,  22 Parcs agro-industriels pour couvrir 1000 à 150 milles hectares. Le projet pilote a été lancé à 260 km de Kinshasa, en partenariat avec africom, une firme sud-africaine pour la production de maïs et autres produits pour 92 millions de dollars. Ce plan ambitieux n’a jamais été mis en œuvre.

  • Les exonérations fiscales font perdre 5 Milliards de dollars chaque année a la RDC

    Les exonérations fiscales font perdre 5 Milliards de dollars chaque année a la RDC

    -« L’Inspection générale des Finances a trouvé des faits de mégestion caractérisée. Et nous avions déjà saisi la justice de la République auprès de qui nous avions transféré les dossiers pour une prise en charge. Nous espérons que dans les prochains jours, la justice de notre pays pourra interpeller les personnes impliquées dans ce cette mégestion constatée et déplorée », a rassuré l’inspecteur général, chef de service Jules Alingete.

    « Des actes de mauvaise gestion ont été identifiés lors de nos enquêtes menées au sein de la Banque Centrale du Congo (BCC) et au Ministère de la Santé », a indiqué Jules Alingete Key, Inspecteur Général des Finances, tout en affirmant que ces dossiers ont été déférés à la justice.

    « Il y a toute une série de missions diligentées. Certaines ont pris fin. Les conclusions ont pris fin. Notamment celles liées à la gestion de la Covid-19 sont déjà disponibles », a-t-il renchérit.

    Les exonérations fiscales héritées de l’ancien régime de Joseph Kabila privent l’État des moyens  financiers, selon l’Inspection générale des finances (IGF).

    Sur instruction du président Félix Tshisekedi, l’Inspection générale des finances a été chargée de passer en revue ces exonérations qui dans la pulpart de cas  permettent aujourd’hui d’importants détournements de deniers publiques. « Le pays a aujourd’hui plus de 1300 exonérations avec un manque à gagner évalué à cinq milliards de dollars américains. Il n’est pas concevable que nous puissions recourir aux abris budgétaires, aux aides de 500 ou 800 millions de dollars alors que nous acceptons la perte de cinq milliards de dollars dans les exonérations  dans notre pays a dit l’Inspecteur General de Finance Congolais.

    Toutes les exonérations injustifiées seront non seulement annulées par le gouvernement, affirme l’IGF, mais les « bénéficiaires indus » devront payer d’importantes pénalités.

    L’autre cible de l’IGF, c’est le système de compensations mis en place par l’État congolais et les entreprises auxquelles il doit de l’argent. C’est le cas pour la TVA qui devrait être remboursée, mais le gouvernement est accusé d’être un mauvais payeur. Aujourd’hui, l’État a déjà autorisé plus de 1 milliard USD de compensations, et cela réduit ses recettes. « Nous perdons déjà suffisamment d’argent avec les compensations. Nous avons 900 millions de compensations qui sont faites sur rien. Elles sont interdites par les lois de la République. »

    Les bénéficiaires de ces exonérations ou compensations sont souvent parmi les plus riches personnalités et entreprises du pays, qui, toujours selon l’IGF, font aujourd’hui pression pour stopper les enquêtes. Mais Jules Alingete promet d’aller jusqu’au bout pour permettre à l’État d’accroître ses recettes.

    Les prochains jours pourraient donc être plus animés. L’IGF affirme que ses services ont mené des enquêtes notamment à la Banque centrale du Congo et au ministère de la Santé sur la gestion des fonds alloués à la riposte contre le Covid-19. Résultats : des faits de mauvaise gestion ont été détectés. Les dossiers ont été envoyés à la justice, selon le même responsable, pour des poursuites.

  • La reprise de la coopération militaire des Etats Unis avec la R.D.C

    La reprise de la coopération militaire des Etats Unis avec la R.D.C

    La reprise de la coopération militaire des Etats Unis avec la R.D.C

    L’armée américaine annonce la reprise de la coopération militaire et sécuritaire avec les Forces Armees de la republique Democatique du Congo.  La coopération portera sur la formation des officiers congolais par l’armée américaine. Les États-Unis pourraient aussi relancer la question de l’installation en R.D.C. de la base de l’Africom, selon le message adressé au President Felix Tshisekedi par led U.S.A.

     Le gouvernement des États-Unis vient de relancer sa coopération avec la République Démocratique du Congo, après plusieurs années de relations tendues avec le régime de l’ex-président Joseph Kabila. Kabila s’opposait à la demande de l’armée américaine d’installer en R.D.C. la base du commandement militaire américain pour l’Afrique,dite Africom. Mais avec l’arrivee au pouvoir du President Felix Tshisekedi, les relations entre les deux pays se sont réchauffées. Aujourd’hui, la relance de la coopération militaire se traduira par la formation d’officiers congolais aux Etats-Unis.

    Dans sa lettre au président Félix Tshisekedi, le lieutenant-général James Vechery, commandant en second de l’Africom, l’a félicité pour le statut de niveau 2 qu’occupe désormais la République démocratique du Congo dans le rapport annuel des États-Unis sur la traite des personnes.

    En conséquence, les États-Unis peuvent désormais relancer des programmes de coopération en matière de sécurité avec la République démocratique du Congo, notamment en envoyant des officiers des F. A. R.D.C suivre des cours internationaux d’éducation et de formation militaires aux États-Unis », peut-on lire dans la correspondance du lieutenant-général James Vechery.                                                    Signalons que des troupes de l’Africom sont engagées dans des opérations contre les rebelles ougandais de l’Armée de résistance du seigneur, la L.R.A, dans le nord-est de la République démocratique du Congo.

  • La mise a l’ecart de  John Numbi de l’armee divise au sein de la présidence congolaise et au sein de l’armee

    La mise a l’ecart de John Numbi de l’armee divise au sein de la présidence congolaise et au sein de l’armee

    Les nouvelles mises en place au sein des Forces  Armées de la R.D.C (Fardc) n’ont pas eté acceuillies avec enthousiasme par les militaires en general. Il se dit qu’une premiere liste qui aurait eté confectionnee et validee par le conseiller du chef d l’etat en matiere de securité Francois Beya et le chef d’Etat- Major General Celestin Mbala a eté remaniée par le President Felix Tshisekedi car les noms lus a la Television Nationale ne correspondaient pas avec la liste initiale. Et donc ces nominations sont loin de faire l’unanimité dans la Fardc, elle nous divise selon certains officiers.

    Selon d’autres sources bien introduites, il se dit que la seconde mouture de ces nominations avait été rediscutée et validée autour du President Félix Tshisekedi lui meme, avec le général Franck Ntumba et des membres de l’Udps. A la suite de cette réunion, Franck Ntumba sera d’ailleurs nommé à la tête de la « maison militaire », où il remplace Jean-Claude Yav. Un poste stratégique qui à l’oreille du président Tshisekedi.

    S’agissant de la mise a l’ecart du Général John Numbi, la decision avait été prise dès la première réunion entre François Beya, le conseiller du chef de l’Etat en matiere de Securité et Célestin Mbala, chef d’Etat- Major General .  Selon certaines indiscretions,  certains avaient suggéré au President Félix Tshisekedi de lui conserver un poste de conseiller. Ce qui n’a pas été fait. « Ecarter John Numbi sans s’assurer d’avoir la capacité de le neutraliser serait une erreur » releve une source sécuritaire. Un choix d’autant plus étonnant que John Numbi « avait joué le jeu » après l’arrivée de Félix Tshisekedi à la présidence, notamment en intervenant pour calmer les ardeurs du milicien Gédéon Kyungu dans le haut Katanga.

    « Félix Tshisekedi fait un mauvais calcul » se mumure-t-il au sein des Fardc. « En ecartant John Numbi, le président Tshiseledi le ramène de nouveau dans les bras de Joseph Kabila ». D’autant que si John Numbi n’a plus de poste officiel au sein de l’armée, il garde de nombreux relais au sein des Fardc, comme Philémon Yav ou Jean-Claude Yav, tous deux proches de l’ancien chef de la police congolaise. Sans oublié qu’avec Numbi, c’est Joseph Kabila qui reste influent.

    Numbi : « Je ne suis pas un agneau »

    C’est dans sa bation Katangaise que, sans tardé John Numbi a lancé la riposte sulfusereuse ” Le President Felix Tshiseldi a eté induit en erreur. Avec un soutien de nombreux notables du garand Katanga devant  la presse, il a dit: “Au Katanga, j’ai arrêté beaucoup de désordres qui pouvaient arriver. Je me suis engagé à stopper même la criminalité, et le président Félix le sait »  avant de se montrer plus menaçant : « Je ne suis pas un agneau ! ». En connexion avec toutes les rébellions de la région, John Numbi possède clairement une forte capacité de nuisance. Reste à savoir si il en usera.

    Au sein des Fardc, beaucoup se disent déçus par ces nominations. « Un casting raté ». « Félix Tshisekedi est perdant, nous confie une source sécuritaire. Tout le monde s’attendait à des nominations plus justes, fondées sur les compétences. En fin de compte, ce remaniement divise l’armée ». Quant aux nouveaux rôles de Gabriel Amisi à la tête de l’inspection générale et de Muhindo Akili Mundos, son second, tous les deux sous sanctions internationales, des officiers réfutent leurs rôles « moins opérationnels ».

    L’inspection générale constitue le coeur de l’armée congolaise, « la tour de contrôle ». « C’est le gendarme de l’armée, qui enquête, sanctionne, mais aussi attribue et dispatche les effectifs ». Ceux qui pensaient que ces deux généraux, accusés de nombreuses violations des droits de l’homme et de corruption, étaient rangés dans un placard, loin du terrain, en seront donc pour leur grade.

     

  • Bic Rouge: Le General John Numbi déboulonné

    Bic Rouge: Le General John Numbi déboulonné

    Le President de la RDC, M. Felix Tshisekedi a procede au changement et nomination dans la FARDC, ainsi  le tout puissant general  John Numbi a ete remplace par le général Gabriel Amisi (alias Tango Four) nommé ce vendredi inspecteur général des fores armées de la RDC (FARDC) et laisse son ancien poste de chef d’état-major général adjoint chargé des opérations et renseignements au lieutenant général Yav Kabey.

    Ce changement était suspendu depuis plusieurs jours, voire plusieurs semaines et  c’est donc le samedi dernier, 11 juillet, quand le President Félix Tshisekedi Tshilombo a rencontré la haute hiérarchie militaire sans le genaral John Numbi, visiblement absent etant dans son Katanga natal à Lubumbashi que les nuages ont commence a s’eclaircir.

    Le Genral John Numbi est un des  hommes de confiance de l’ancien president Joseph Kabila KABANGE, il est aussi un des premiers proches de  Kabila à payer les frais du changement opere par le chef  d’Etat le Pdt  Félix Tshisekedi.  John Numbi, est le seul général quatre étoiles  a cote du chef d’Etat-major général des FARDC Célestin Mbala Munsense. Tango Four qui lui succéde va surement recevoir, lui aussi, une quatrième étoile.

    Le temps ne joue décidément pas en faveur de Kabila. Le tandem contrarié qu’il forme avec Tshisekedi continue d’avancer mais le coup de pédale est de moins en moins fluide dans le peloton qui les suit et les prochaines semaines pourraient être bien pentues pour certains lieutenants de la Kabilie qui se pensaient intouchables…

  • Felix Tshisekedi prend acte de la demission de Benoit Lwamba mais son avocat dit qu’il n’a jamais ecrit cette lettre

    Felix Tshisekedi prend acte de la demission de Benoit Lwamba mais son avocat dit qu’il n’a jamais ecrit cette lettre

    Le Presedent de la RDC Felix Antoine Tshesekedi dit avoir pris acte de la démission du président de la Cour constitutionnelle, Benoît Lwamba qui est en ce moment en Europe pour rason de sante. Sept de ses collègues avaient déjà pris acte de sa décision le 10 juillet dernier.A travers une lettre d’exlaircissement Mr Lwamba dit n’avoir pas ecrit une telle lettre.

    Une confusion totale à la Cour constitutionnelle se fait observer. C’est par une lettre adressée au président a.i de la cour constitutionnelle de l’institution que le President Félix Tshisekedi a pris acte de la démission de M. Benoît Lwamba.

    Ceci prouve donc definiive que l’actuel chef de l’État a cloture cette page. Benoît Lwamba avait été nommé par Joseph Kabila sur le quota constitutionnel de trois juges dont la désignation fait partie des prérogatives du président et donc dans la cour deu President Félix Tshisekedi, dit qu’il  devrait même nommer son remplacant.

    Pour Me Théodore Ngoy, l’avocat de Benoît Lwamba, sa lettre de démission est un faux et rien ne justifierait son remplacement : « Pourquoi ne pas attendre le président de la cour qui est en soin ? S’il démissionne bien, c’est une démission volontaire. Dans le cas présent, il n’y a pas de démission puisqu’il a démenti sa démission. »

    Alors que les résultats des élections avaient été contestés, Benoît Lwamba avait proclamé la victoire de Félix Tshisekedi à la présidentielle de 2018. Il avait été mis sous sanctions des États-Unis pour corruption et entrave à la démocratie. Lui comme la plupart des autres juges de la cour, étaient jusqu’ici considérés comme pro-Kabila, même si la cour avait récemment tranché une fois en faveur du nouveau chef de l’État.

    Pour l’entourage du juge, Benoît Lwamba est victime d’un « coup de force » d’un président qui veut instrumentaliser la Cour constitutionnelle pour prendre le dessus sur le Parlement dominé par le camp Kabila.

  • UNC parti cher à Vital Kamerhe dit Pacificateur jusqu’àu bout,

    UNC parti cher à Vital Kamerhe dit Pacificateur jusqu’àu bout,

    En mission officielle pour le compte de l’Union pour la Nation Congolaise, UNC parti cher à Vital Kamerhe dit Pacificateur jusqu’àu bout, dans le Kongo central  avec objectif de consolider les bases et de faire asseoir le leadership de Vital Kamerhe dans les nouvelles cellules de bases, l’honorable Jonas  Tsundu Tsundu, élu de Lukala  a mis l’occasion à profit pour lancer officiellement les travaux des routes précisément le grand tronçon Mbata-Bengi-Soni à la grande satisfaction de la population et des usagers de cette voie d’intérêt vital. En véritable  fils du coin, le député aura eu le mérite de créer l’enthousiasme des né Kongo autours de l’idéal du leadership qu’incarne, le président national du parti injustement incarcéré.
    Double mission accomplie pour ce bras droit de Vital Kamerhe. Comme signalé, dans le volet infrastructure, le passage de l’honorable Tsundu Tsundu, a mis un terme et de manière définitive à l’épineux dossier des routes délabrées empêchant la circulation selon les normes dans certains coins du Kongo Central notamment à Lukala.
    Des travaux de réfection de routes en cours à Lukala témoignent de la volonté de cet élu du peuple de contribuer au bien être de la population de ce coin du pays.
    ” Nous sommes dans le territoire de Lukala, nous avons finis le tronçon Mbata Mbengi cité- Nkuangila Lélé village long de 25 km” s’est réjoui, le député visiblement très engagé.
    Loin de s’arrêter en cours de chemin, l’honorable Tsundu Tsundu a annoncé la poursuite des travaux sur divers axes longtemps en souffrance.
    “Maintenant nous venons de lancer les travaux sur le tronçon Mbata Mbengi Nsoni long de 42 Km, nous sommes au niveau de Nganda Tshindi à 18 km de Mbata-Mbengi cité” a-t-il expliqué.
    Un coup de pousse non négligeable pour l’envoyé spécial de l’UNC qui s’est d’avantage frotté les mains pour l’ouvrage du fait que cela ouvre désormais  la voie  aux véhicules de bien rouler et tranquillement sur  un  tronçon autres fois impraticable.
    Les difficultés liées à l’état des routes dans  cette partie du territoire de Lukala au Kongo Central appartiennent ainsi au passé.
    Coup de poker signé Honorable Tsundu Tsundu.
  • La directrice générale de la DGRK donne les raisons de sa démission 

    La directrice générale de la DGRK donne les raisons de sa démission 

    La directrice générale de la régie des recettes de Kinshasa  ( D.G.R.K), Rita Bola a donné ce mercredi les raisons de sa demission qui selon elle a d’autres ambitions politiques.

    Se confiant mardi à la presse, Rita Bola, a remercié le gouverneur Gentiny Ngobila de lui « avoir fait confiance en la nommant comme première femme à la tête de la D.G.R.K». Elle a déclaré se mettre en réserve de la République.

    Sur les rumeurs persistantes selon lesquelles elle aurait été contrainte à la démission pour une affaire de détournement des deniers publics, le Dg de la  Dgrk rejette tout en bloc. Et se dit prête à laver son honneur devant n’importe quelle institution, judiciaire ou politique.  Elle attribue ces rumeurs à la malveillance de ses détracteurs.

    Selon elle,  l’affaire dite Hologram, société de son frère Emile Bola, qui aurait détourné 2 milliards de francs congolais (1 million $), est une affaire bidon. Ni elle ni son frère, ne sont coupables d’aucun détournement, insiste-t-elle.

    “Je n’ai aucun pouvoir pour actionner le compte général du trésor de Kinshasa”, a fait savoir Mme Bola, ajoutant que “Mon pouvoir se limite au compte de fonctionnement de la Dgrk. Seul le ministre des finances a le pouvoir de mouvementer le compte du trésor de Kinshasa. C’est ce compte qui paie les fournisseurs de la ville”.

    Mme Bola a dit , la société de son frère avait des contrats avec la ville bien avant son avènement à la tête de la Dgrk. Ces contrats datent d’il y a plus de 10 ans alors qu’elle est là depuis 2019.

    Pour Mme Bola, le transfert de 2 milliards C.D.F effectué par FBN bank en faveur de la société Hologram, l’a été en vertu de l’arrêté instituant ce compte pivot dont la mission est de repartir les recettes entre la ville, la DGRK, les partenaires (fournisseurs) et les services d’assiette.

    Cette loi dit que les banques intervenant dans l’encaissement des impôts , taxes, droits et redevances relevant de Kinshasa, procèdent dans les 48 heures de l’encaissement au nivellement (à la répartition) entre la Ville, les services d’assiettes et les partenaires.

    En ce concerne les recettes non fiscales mobilisées par la ville, a-t-ellle expliquer, la clé de répartition se présente de la manière  suivante : 1.75% pour le compte du Trésor de la ville; 10% pour le compte de la Dgrk au titre de la prime de mobilisation ; 10% pour le partenaire
    4. 5% pour les services d’assiette au titre de la rétrocession.
    C’est sur base de ce arrêté que F.B.N Bank a payé Hologram. La société avait placé sa technologie dans plusieurs banques afin  d’aider la ville à percevoir certaines taxes.

    Parlant de son bilant et de son action  en une année passée à la tête de la Dgrk, elle s’est dit « fière de son action malgré plusieurs pesanteurs ». Notamment  doubler les recettes qui ont augmenté de 44% ; Payer régulièrement les salaires des agents ; Réduire les charges  ; Rationaliser la gestion avec la commande d’un audit de la Dgrk par Deloitte.

    Elle laisse plusieurs chantiers à son successeur. Notamment : La numérisation du cadastre foncier,  Mettre fin à la pléthore des agents, plus de 2000 au lieu de 1000. Elle en a supprimé 1000 car elle avait trouvé 3000 , Supprimer les directions superflues, 23 au lieu de 8 comme prévu par les textes,  lutter contre la fraude et les évasions fiscales, Combattre l’incivisme fiscal, le répertoire n’a que 60.000 contribuables dont 30 mille sont actifs, la problématique de l’impôt sur les revenus locatifs que les sociétés immobilières ne paient pas à cause d’une loi de 1969.

    Malgré le boom immobilier, la ville de Kinshasa est incapable de mobiliser 3 millions $/ mois pour financer le budget du programme Kin Bopeto, un programme d’assainissement de Kinshasa a indiqué Mme Bola

    une année passé à la tête de la régie financière provinciale, Rita Bola a démissionné ce mardi 7 juillet de ses fonctions de directeur général de la Direction générale des recettes de Kinshasa -Dgrk, rappelle-t-on.

    ACP/ Lunzamba

  • Un discours plutot politique qu’une predication de Mgr Fridolin Ambongo

    Un discours plutot politique qu’une predication de Mgr Fridolin Ambongo

    rdc-nouvel-archeveque-mgr-ambongo-prend-la-releve-du-souci-pastoral-Depuis quelque temps en RDC les voix s’elevent contre les dirigenats du pays entre les deux forces CASH et FCC  autour de la réforme judiciaire et de la désignation du président de la CENI.

    Dernierement c’etait le tour du Cardinal de Kinshasa Fridolin  Ambongo est monte au crenau lors de son homélie prononcée ce  à l’occasion de la celebration des 60 ans de l’indépendance du pays. Ce haut personnage de l’Église catholique a appele a la fin de la coalition au pouvoir CASH-FCC. Il a fait remarqué un désamour entre les deux, un problème de confiance entre les coalisés, l’impunité pour les grands et la pauvreté de la population.

    « Ils ont développé un rapport dangereux de rivalité qui pourrait entraîner le pays dans le chaos définitif », a ainsi déclaré Fridolin Ambongo. Le cardinal accuse ouvertement la majorité parlementaire de Joseph Kabila de faire preuve d’un « acharnement à faire main basse sur la magistrature et la Céni, deux institutions dont dépendent l’indépendance du peuple ». L’homélie s’est terminée sur cet appel aux fidèles : « Lorsque le moment viendra, il faudra qu’ils nous trouvent sur leur chemin. »

    Au même moment, plusieurs mouvements citoyens et le Comité laïc de coordination, à l’origine des manifestations des chrétiens en 2017, appellent déjà à la mobilisation et promettent un calendrier d’actions dans les prochains jours.

    Ici il fait faire remarquer que ce sont des pressions sur le premier gouvernement Tshisekedi, qui a a epine un an de pouvoir. Mais comme le soulignent certains membres de la société civile, cette crise entre les deux partenaires à la tête du pays intervient alors que des efforts sont exigés pour améliorer la gestion et réduire le train de vie des institutions. Le tout, pour éviter au pays la cessation de paiement.