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  • La mise a l’ecart de  John Numbi de l’armee divise au sein de la présidence congolaise et au sein de l’armee

    La mise a l’ecart de John Numbi de l’armee divise au sein de la présidence congolaise et au sein de l’armee

    Les nouvelles mises en place au sein des Forces  Armées de la R.D.C (Fardc) n’ont pas eté acceuillies avec enthousiasme par les militaires en general. Il se dit qu’une premiere liste qui aurait eté confectionnee et validee par le conseiller du chef d l’etat en matiere de securité Francois Beya et le chef d’Etat- Major General Celestin Mbala a eté remaniée par le President Felix Tshisekedi car les noms lus a la Television Nationale ne correspondaient pas avec la liste initiale. Et donc ces nominations sont loin de faire l’unanimité dans la Fardc, elle nous divise selon certains officiers.

    Selon d’autres sources bien introduites, il se dit que la seconde mouture de ces nominations avait été rediscutée et validée autour du President Félix Tshisekedi lui meme, avec le général Franck Ntumba et des membres de l’Udps. A la suite de cette réunion, Franck Ntumba sera d’ailleurs nommé à la tête de la « maison militaire », où il remplace Jean-Claude Yav. Un poste stratégique qui à l’oreille du président Tshisekedi.

    S’agissant de la mise a l’ecart du Général John Numbi, la decision avait été prise dès la première réunion entre François Beya, le conseiller du chef de l’Etat en matiere de Securité et Célestin Mbala, chef d’Etat- Major General .  Selon certaines indiscretions,  certains avaient suggéré au President Félix Tshisekedi de lui conserver un poste de conseiller. Ce qui n’a pas été fait. « Ecarter John Numbi sans s’assurer d’avoir la capacité de le neutraliser serait une erreur » releve une source sécuritaire. Un choix d’autant plus étonnant que John Numbi « avait joué le jeu » après l’arrivée de Félix Tshisekedi à la présidence, notamment en intervenant pour calmer les ardeurs du milicien Gédéon Kyungu dans le haut Katanga.

    « Félix Tshisekedi fait un mauvais calcul » se mumure-t-il au sein des Fardc. « En ecartant John Numbi, le président Tshiseledi le ramène de nouveau dans les bras de Joseph Kabila ». D’autant que si John Numbi n’a plus de poste officiel au sein de l’armée, il garde de nombreux relais au sein des Fardc, comme Philémon Yav ou Jean-Claude Yav, tous deux proches de l’ancien chef de la police congolaise. Sans oublié qu’avec Numbi, c’est Joseph Kabila qui reste influent.

    Numbi : « Je ne suis pas un agneau »

    C’est dans sa bation Katangaise que, sans tardé John Numbi a lancé la riposte sulfusereuse ” Le President Felix Tshiseldi a eté induit en erreur. Avec un soutien de nombreux notables du garand Katanga devant  la presse, il a dit: “Au Katanga, j’ai arrêté beaucoup de désordres qui pouvaient arriver. Je me suis engagé à stopper même la criminalité, et le président Félix le sait »  avant de se montrer plus menaçant : « Je ne suis pas un agneau ! ». En connexion avec toutes les rébellions de la région, John Numbi possède clairement une forte capacité de nuisance. Reste à savoir si il en usera.

    Au sein des Fardc, beaucoup se disent déçus par ces nominations. « Un casting raté ». « Félix Tshisekedi est perdant, nous confie une source sécuritaire. Tout le monde s’attendait à des nominations plus justes, fondées sur les compétences. En fin de compte, ce remaniement divise l’armée ». Quant aux nouveaux rôles de Gabriel Amisi à la tête de l’inspection générale et de Muhindo Akili Mundos, son second, tous les deux sous sanctions internationales, des officiers réfutent leurs rôles « moins opérationnels ».

    L’inspection générale constitue le coeur de l’armée congolaise, « la tour de contrôle ». « C’est le gendarme de l’armée, qui enquête, sanctionne, mais aussi attribue et dispatche les effectifs ». Ceux qui pensaient que ces deux généraux, accusés de nombreuses violations des droits de l’homme et de corruption, étaient rangés dans un placard, loin du terrain, en seront donc pour leur grade.

     

  • Bic Rouge: Le General John Numbi déboulonné

    Bic Rouge: Le General John Numbi déboulonné

    Le President de la RDC, M. Felix Tshisekedi a procede au changement et nomination dans la FARDC, ainsi  le tout puissant general  John Numbi a ete remplace par le général Gabriel Amisi (alias Tango Four) nommé ce vendredi inspecteur général des fores armées de la RDC (FARDC) et laisse son ancien poste de chef d’état-major général adjoint chargé des opérations et renseignements au lieutenant général Yav Kabey.

    Ce changement était suspendu depuis plusieurs jours, voire plusieurs semaines et  c’est donc le samedi dernier, 11 juillet, quand le President Félix Tshisekedi Tshilombo a rencontré la haute hiérarchie militaire sans le genaral John Numbi, visiblement absent etant dans son Katanga natal à Lubumbashi que les nuages ont commence a s’eclaircir.

    Le Genral John Numbi est un des  hommes de confiance de l’ancien president Joseph Kabila KABANGE, il est aussi un des premiers proches de  Kabila à payer les frais du changement opere par le chef  d’Etat le Pdt  Félix Tshisekedi.  John Numbi, est le seul général quatre étoiles  a cote du chef d’Etat-major général des FARDC Célestin Mbala Munsense. Tango Four qui lui succéde va surement recevoir, lui aussi, une quatrième étoile.

    Le temps ne joue décidément pas en faveur de Kabila. Le tandem contrarié qu’il forme avec Tshisekedi continue d’avancer mais le coup de pédale est de moins en moins fluide dans le peloton qui les suit et les prochaines semaines pourraient être bien pentues pour certains lieutenants de la Kabilie qui se pensaient intouchables…

  • Felix Tshisekedi prend acte de la demission de Benoit Lwamba mais son avocat dit qu’il n’a jamais ecrit cette lettre

    Felix Tshisekedi prend acte de la demission de Benoit Lwamba mais son avocat dit qu’il n’a jamais ecrit cette lettre

    Le Presedent de la RDC Felix Antoine Tshesekedi dit avoir pris acte de la démission du président de la Cour constitutionnelle, Benoît Lwamba qui est en ce moment en Europe pour rason de sante. Sept de ses collègues avaient déjà pris acte de sa décision le 10 juillet dernier.A travers une lettre d’exlaircissement Mr Lwamba dit n’avoir pas ecrit une telle lettre.

    Une confusion totale à la Cour constitutionnelle se fait observer. C’est par une lettre adressée au président a.i de la cour constitutionnelle de l’institution que le President Félix Tshisekedi a pris acte de la démission de M. Benoît Lwamba.

    Ceci prouve donc definiive que l’actuel chef de l’État a cloture cette page. Benoît Lwamba avait été nommé par Joseph Kabila sur le quota constitutionnel de trois juges dont la désignation fait partie des prérogatives du président et donc dans la cour deu President Félix Tshisekedi, dit qu’il  devrait même nommer son remplacant.

    Pour Me Théodore Ngoy, l’avocat de Benoît Lwamba, sa lettre de démission est un faux et rien ne justifierait son remplacement : « Pourquoi ne pas attendre le président de la cour qui est en soin ? S’il démissionne bien, c’est une démission volontaire. Dans le cas présent, il n’y a pas de démission puisqu’il a démenti sa démission. »

    Alors que les résultats des élections avaient été contestés, Benoît Lwamba avait proclamé la victoire de Félix Tshisekedi à la présidentielle de 2018. Il avait été mis sous sanctions des États-Unis pour corruption et entrave à la démocratie. Lui comme la plupart des autres juges de la cour, étaient jusqu’ici considérés comme pro-Kabila, même si la cour avait récemment tranché une fois en faveur du nouveau chef de l’État.

    Pour l’entourage du juge, Benoît Lwamba est victime d’un « coup de force » d’un président qui veut instrumentaliser la Cour constitutionnelle pour prendre le dessus sur le Parlement dominé par le camp Kabila.

  • UNC parti cher à Vital Kamerhe dit Pacificateur jusqu’àu bout,

    UNC parti cher à Vital Kamerhe dit Pacificateur jusqu’àu bout,

    En mission officielle pour le compte de l’Union pour la Nation Congolaise, UNC parti cher à Vital Kamerhe dit Pacificateur jusqu’àu bout, dans le Kongo central  avec objectif de consolider les bases et de faire asseoir le leadership de Vital Kamerhe dans les nouvelles cellules de bases, l’honorable Jonas  Tsundu Tsundu, élu de Lukala  a mis l’occasion à profit pour lancer officiellement les travaux des routes précisément le grand tronçon Mbata-Bengi-Soni à la grande satisfaction de la population et des usagers de cette voie d’intérêt vital. En véritable  fils du coin, le député aura eu le mérite de créer l’enthousiasme des né Kongo autours de l’idéal du leadership qu’incarne, le président national du parti injustement incarcéré.
    Double mission accomplie pour ce bras droit de Vital Kamerhe. Comme signalé, dans le volet infrastructure, le passage de l’honorable Tsundu Tsundu, a mis un terme et de manière définitive à l’épineux dossier des routes délabrées empêchant la circulation selon les normes dans certains coins du Kongo Central notamment à Lukala.
    Des travaux de réfection de routes en cours à Lukala témoignent de la volonté de cet élu du peuple de contribuer au bien être de la population de ce coin du pays.
    ” Nous sommes dans le territoire de Lukala, nous avons finis le tronçon Mbata Mbengi cité- Nkuangila Lélé village long de 25 km” s’est réjoui, le député visiblement très engagé.
    Loin de s’arrêter en cours de chemin, l’honorable Tsundu Tsundu a annoncé la poursuite des travaux sur divers axes longtemps en souffrance.
    “Maintenant nous venons de lancer les travaux sur le tronçon Mbata Mbengi Nsoni long de 42 Km, nous sommes au niveau de Nganda Tshindi à 18 km de Mbata-Mbengi cité” a-t-il expliqué.
    Un coup de pousse non négligeable pour l’envoyé spécial de l’UNC qui s’est d’avantage frotté les mains pour l’ouvrage du fait que cela ouvre désormais  la voie  aux véhicules de bien rouler et tranquillement sur  un  tronçon autres fois impraticable.
    Les difficultés liées à l’état des routes dans  cette partie du territoire de Lukala au Kongo Central appartiennent ainsi au passé.
    Coup de poker signé Honorable Tsundu Tsundu.
  • La directrice générale de la DGRK donne les raisons de sa démission 

    La directrice générale de la DGRK donne les raisons de sa démission 

    La directrice générale de la régie des recettes de Kinshasa  ( D.G.R.K), Rita Bola a donné ce mercredi les raisons de sa demission qui selon elle a d’autres ambitions politiques.

    Se confiant mardi à la presse, Rita Bola, a remercié le gouverneur Gentiny Ngobila de lui « avoir fait confiance en la nommant comme première femme à la tête de la D.G.R.K». Elle a déclaré se mettre en réserve de la République.

    Sur les rumeurs persistantes selon lesquelles elle aurait été contrainte à la démission pour une affaire de détournement des deniers publics, le Dg de la  Dgrk rejette tout en bloc. Et se dit prête à laver son honneur devant n’importe quelle institution, judiciaire ou politique.  Elle attribue ces rumeurs à la malveillance de ses détracteurs.

    Selon elle,  l’affaire dite Hologram, société de son frère Emile Bola, qui aurait détourné 2 milliards de francs congolais (1 million $), est une affaire bidon. Ni elle ni son frère, ne sont coupables d’aucun détournement, insiste-t-elle.

    “Je n’ai aucun pouvoir pour actionner le compte général du trésor de Kinshasa”, a fait savoir Mme Bola, ajoutant que “Mon pouvoir se limite au compte de fonctionnement de la Dgrk. Seul le ministre des finances a le pouvoir de mouvementer le compte du trésor de Kinshasa. C’est ce compte qui paie les fournisseurs de la ville”.

    Mme Bola a dit , la société de son frère avait des contrats avec la ville bien avant son avènement à la tête de la Dgrk. Ces contrats datent d’il y a plus de 10 ans alors qu’elle est là depuis 2019.

    Pour Mme Bola, le transfert de 2 milliards C.D.F effectué par FBN bank en faveur de la société Hologram, l’a été en vertu de l’arrêté instituant ce compte pivot dont la mission est de repartir les recettes entre la ville, la DGRK, les partenaires (fournisseurs) et les services d’assiette.

    Cette loi dit que les banques intervenant dans l’encaissement des impôts , taxes, droits et redevances relevant de Kinshasa, procèdent dans les 48 heures de l’encaissement au nivellement (à la répartition) entre la Ville, les services d’assiettes et les partenaires.

    En ce concerne les recettes non fiscales mobilisées par la ville, a-t-ellle expliquer, la clé de répartition se présente de la manière  suivante : 1.75% pour le compte du Trésor de la ville; 10% pour le compte de la Dgrk au titre de la prime de mobilisation ; 10% pour le partenaire
    4. 5% pour les services d’assiette au titre de la rétrocession.
    C’est sur base de ce arrêté que F.B.N Bank a payé Hologram. La société avait placé sa technologie dans plusieurs banques afin  d’aider la ville à percevoir certaines taxes.

    Parlant de son bilant et de son action  en une année passée à la tête de la Dgrk, elle s’est dit « fière de son action malgré plusieurs pesanteurs ». Notamment  doubler les recettes qui ont augmenté de 44% ; Payer régulièrement les salaires des agents ; Réduire les charges  ; Rationaliser la gestion avec la commande d’un audit de la Dgrk par Deloitte.

    Elle laisse plusieurs chantiers à son successeur. Notamment : La numérisation du cadastre foncier,  Mettre fin à la pléthore des agents, plus de 2000 au lieu de 1000. Elle en a supprimé 1000 car elle avait trouvé 3000 , Supprimer les directions superflues, 23 au lieu de 8 comme prévu par les textes,  lutter contre la fraude et les évasions fiscales, Combattre l’incivisme fiscal, le répertoire n’a que 60.000 contribuables dont 30 mille sont actifs, la problématique de l’impôt sur les revenus locatifs que les sociétés immobilières ne paient pas à cause d’une loi de 1969.

    Malgré le boom immobilier, la ville de Kinshasa est incapable de mobiliser 3 millions $/ mois pour financer le budget du programme Kin Bopeto, un programme d’assainissement de Kinshasa a indiqué Mme Bola

    une année passé à la tête de la régie financière provinciale, Rita Bola a démissionné ce mardi 7 juillet de ses fonctions de directeur général de la Direction générale des recettes de Kinshasa -Dgrk, rappelle-t-on.

    ACP/ Lunzamba

  • Un discours plutot politique qu’une predication de Mgr Fridolin Ambongo

    Un discours plutot politique qu’une predication de Mgr Fridolin Ambongo

    rdc-nouvel-archeveque-mgr-ambongo-prend-la-releve-du-souci-pastoral-Depuis quelque temps en RDC les voix s’elevent contre les dirigenats du pays entre les deux forces CASH et FCC  autour de la réforme judiciaire et de la désignation du président de la CENI.

    Dernierement c’etait le tour du Cardinal de Kinshasa Fridolin  Ambongo est monte au crenau lors de son homélie prononcée ce  à l’occasion de la celebration des 60 ans de l’indépendance du pays. Ce haut personnage de l’Église catholique a appele a la fin de la coalition au pouvoir CASH-FCC. Il a fait remarqué un désamour entre les deux, un problème de confiance entre les coalisés, l’impunité pour les grands et la pauvreté de la population.

    « Ils ont développé un rapport dangereux de rivalité qui pourrait entraîner le pays dans le chaos définitif », a ainsi déclaré Fridolin Ambongo. Le cardinal accuse ouvertement la majorité parlementaire de Joseph Kabila de faire preuve d’un « acharnement à faire main basse sur la magistrature et la Céni, deux institutions dont dépendent l’indépendance du peuple ». L’homélie s’est terminée sur cet appel aux fidèles : « Lorsque le moment viendra, il faudra qu’ils nous trouvent sur leur chemin. »

    Au même moment, plusieurs mouvements citoyens et le Comité laïc de coordination, à l’origine des manifestations des chrétiens en 2017, appellent déjà à la mobilisation et promettent un calendrier d’actions dans les prochains jours.

    Ici il fait faire remarquer que ce sont des pressions sur le premier gouvernement Tshisekedi, qui a a epine un an de pouvoir. Mais comme le soulignent certains membres de la société civile, cette crise entre les deux partenaires à la tête du pays intervient alors que des efforts sont exigés pour améliorer la gestion et réduire le train de vie des institutions. Le tout, pour éviter au pays la cessation de paiement.

  • La mort du juge Raphael Yanyi: La thèse avancée par le gouvernement Congolais fait douter.

    La mort du juge Raphael Yanyi: La thèse avancée par le gouvernement Congolais fait douter.

    -La famille du juge Raphael Yanyi a rejeté les résultats des examens réalisés sur la dépouille du défunt. Pour elle, les conclusions rendues contredisent les deux rapports préliminaires dont la teneur leur avait été révélée.

    Le vice-Premier ministre et ministre de la Justice Tunda Ya Kasende a parlé de meurtre, de coups portés à la tête du magistrat principal en charge du procès Kamerhe et décédé le 26 mai dernier. Une annonce des autorités congolaises qui a jeté un peu plus le trouble sur cette affaire.

    Cette thèse avancée par les autorités congolaises fait douter. Cela a commencé dès la publication du communiqué du vice-Premier ministre et ministre de la Justice. D’abord sur les réseaux sociaux et dans les médias locaux, la thèse de l’agression du juge Yanyi n’a visiblement pas convaincu. Qui l’aurait agressé ? Quand cela s’est-il déroulé ? Pourquoi attendre plus de deux semaines pour avoir les résultats des autopsies ? Beaucoup de questions restent en suspens alors que jusqu’à présent aucun proche de la victime n’avait fait état d’une quelconque agression.

    La famille du juge fait part également de ses doutes, car jusqu’à présent, on parlait plutôt d’empoisonnement. La famille du défunt se dit surprise d’apprendre les résultats à partir d’un communiqué par voie de presse. Elle regrette que la primeur ne lui soit pas réservée. Elle évoque même « un flou artificiel » qui serait entretenu autour de la cause du décès du juge et par conséquent elle rejette les conclusions de deux autopsies effectuées.

    La famille, qui dit être restée en contact permanent avec le parquet de grande instance de Kinshasa-Gombe, affirme que ces résultats sont différents de ceux qui étaient révélés dans les rapports préliminaires. Et ces premiers rapports, d’après elle, avaient évoqué la présence suspecte d’une substance non autrement identifiée dans le corps du juge Yanyi. La famille attendait donc d’autres examens pour préciser la nature de ladite substance.

    Elle rejette ainsi la thèse d’une agression parce qu’ajoute-t-elle, le juge ne conduisait pas seul. Il était toujours accompagné d’un garde du corps et d’un chauffeur depuis le début du procès Vital Kamerhe. À ce stade, difficile de dire si la rencontre prévue cet après-midi avec le vice-ministre et ministre de la Justice aura lieu. La famille se concerte encore.

  • Les rumeurs persistantes d’incursions de militaires etrangers  sur le sol congolais: Silence radio des autorités de Kinshasa.

    Les rumeurs persistantes d’incursions de militaires etrangers sur le sol congolais: Silence radio des autorités de Kinshasa.

    -Des soldats du Soudan du Sud, du Rwanda et du Burundi font des incursions récurrentes dans les régions instables de l’est et du nord-est de la République démocratique du Congo (RDC), ont affirmé vendredi des sources locales et un groupe d’experts. Depuis avril, « nous venons d’enregistrer huit incursions de militaires sud-soudanais » dans le territoire d’Aru, dans la province de l’Ituri (nord-est), a déclaré un responsable de la société civile locale, Innocent Magudhe, à l’AFP.

    La dernière incursion a eu lieu mercredi dans la chefferie de Kakwa, située à la frontière avec le Soudan du Soudan, dans la province de l’Ituri, a-t-il précisé.

    Les soldats de l’armée régulière sud-soudanaise « brûlent des maisons, pillent les biens de la population (vaches, motos…) » dans une zone où les militaires congolais ne sont présents qu’en nombre réduit, selon lui.

    Plus au sud, dans la région voisine des deux Kivu, la présence des armées rwandaise et burundaise « a été constatée » au courant du mois d’avril, a écrit le Baromètre sécuritaire du Kivu (KST) dans son rapport mensuel publié vendredi.

    Dans le Nord-Kivu, l’armée rwandaise « a participé à la traque des rebelles hutu rwandais des Forces démocratiques pour la Libération du Rwanda (FDLR-Foca), conjointement avec l’armée congolaise ».

    L’armée du Burundi est quant à elle intervenue au Sud-Kivu, « pour traquer les rébellions burundaises, notamment la Résistance pour un État de droit (RED-Tabara) avec l’appui d’autres groupes locaux », selon le KST.

    « Il semble que l’objectif était de se prémunir contre les rébellions burundaises présentes au Sud-Kivu, notamment avant la présidentielle du 20 mai », au Burundi.

    Le KST affirme s’appuyer sur « un réseau de chercheurs » et vérifier ces informations « avec de multiples sources fiables ».

    Les rumeurs persistantes d’incursions de militaires rwandais sur le sol congolais n’ont jamais été confirmées par les autorités de Kinshasa.

    Fin avril, le président rwandais Paul Kagame les avait démenties lors d’une conférence de presse à Kigali.

    Le rapport du KST fait aussi état de « 85 meurtres de civils par des acteurs armés » en avril, dans les Kivu.

     

  • Une forte présence policière a empêche les députés d’accéder à la plénière pour élire le successeur de Kabund

    Une forte présence policière a empêche les députés d’accéder à la plénière pour élire le successeur de Kabund

    -Le Conseil d’Etat a demandé vendredi à la libre police de Kinshasa d’empêcher la séance que devaient consacrer les députés nationaux à élire un successeur à Jean-Marc Kabund a Kabund, destitué en mai dernier de son poste de vice-président, jusqu’à l’examen par la Cour constitutionnelle d’une requête de M. Kabund, qui conteste son éviction. Colère des députés.

    Alors que seuls une vingtaine de députés avaient réussi à pénétrer dans leur enceinte, le bureau de l’Assemblée nationale a estimé illégale la décision du Conseil d’Etat et annoncé son intention de la faire annuler. L’article 7 du règlement d’ordre intérieur de l’Assemblée indique que son siège est « une zone neutre et inviolable » où « aucune autorité administrative, judiciaire ou militaire n’est autorisée à exercer ses prérogatives (…) sans l’autorisation ou l’accord de son président ». Or, une forte présence policière empêchait les députés d’accéder à la plénière programmée .

    Alors que l’UDPS est divisée – notamment – entre légalistes et partisans de Jean-Marc Kabund – nommé unilatéralement à la tête du parti par Félix Tshisekedi en janvier 2019, en contravention avec les statuts légaux de la formation – la branche Kabund avait promis, le 28 mai, l’éjection de tout membre qui porterait sa candidature à la succession. Cela n’avait pas empêché des candidats de se présenter, que les députés devaient départager ce vendredi, selon le calendrier annoncé par le bureau de l’Assemblée.

    Le barrage de la police a provoqué l’indignation de nombreux députes.

  • Mort mysterieuse du Juge Raphael Yanyi: Vital Kamerhe suspecte par les congolais

    Mort mysterieuse du Juge Raphael Yanyi: Vital Kamerhe suspecte par les congolais

    En RDC, le président du tribunal de grande instance de Kinshasa Raphael Yanyi, est mort brusquement et mystérieusement dans la nuit de mardi à mercredi à Kinshasa. Ce décès du magistrat en charge du procès Vital Kamerhe, directeur de cabinet du président Tshisekedi, a surpris tout le monde en RDC.

    D’après ses proches, il avait commencé sa journée normalement, mais c’est vers 16 heures que les premiers signes de faiblesse ont été constatés. Son état de santé s’est dégradé davantage dans la soirée. Raphael Yanyi a été transféré à l’hôpital vers 21 heures où son décès a été constaté. Est-ce qu’il y aura une autopsie ? C’est en tout cas la demande d’une partie de la famille, mais aucune décision n’a encore été prise.

    Après l’annonce de sa mort, la situation était tendue autour de la résidence du juge. Des jeunes s’étaient mobilisés ce matin. Des barricades avaient été placées avant que la police ne se déploie et fasse usage de gaz lacrymogènes pour disperser la dizaine de manifestants.

    Sur les réseaux sociaux aussi, c’est l’emballement. Chacun y va de son commentaire. On retient par exemple l’appel du mouvement citoyen Lucha qui demande que toute la lumière soit faite sur ce cas de décès. Il y a aussi l’appel de Hervé Diakese, avocat et activiste membre du mouvement Le Congolais debout qui déclare : « Honorer sa mémoire c’est aussi poursuivre sans désemparer toutes ces actions judiciaires autour du “programme des 100 jours” ».

    La première conséquence de ce décès va être la désignation d’un nouveau juge. D’après les sources judiciaires, lorsqu’un membre de la composition est décédé, le président du tribunal désigne un nouveau juge. Dans un deuxième temps, l’ensemble des procès-verbaux des deux audiences qui avaient eu lieu dans cette affaire vont être relus.

    L’autre question est de savoir qui sera le juge président dans l’affaire. Si celui qui entre a la même ancienneté que celui qui est décédé, le nouveau juge deviendra le juge président, mais c’est assez rare. L’hypothèse la plus plausible serait de prendre le plus gradé des deux juges. A priori, au sens procédural, il n’y aura pas d’incidence sur la suite du procès, mais au niveau psychologique, perdre le juge président quand on sait que la précédente audience était tendue, pourrait laisser des traces.