Category: Afrique

  • Quatre matchs de suspension pour Moussa Wagué

    Quatre matchs de suspension pour Moussa Wagué

    Il y a quelques jours, l’international sénégalais, qui évolue avec l’équipe réserve du FC Barcelone, avait été exclu lors de la défaite face au SD Ejea (1-0). Alors qu’il voulait récupérer un ballon pour effectuer une touche, Wagué a été pris à partie par un spectateur, qui a proféré des insultes racistes à son encontre. Le Sénégalais s’en est alors pris au spectateur et l’a frappé au visage.

    Le joueur a présenté ses excuses sur Instagram. Malgré tout, Wagué a donc écopé de quatre matchs de suspension. En revanche, le spectateur raciste, lui, n’a pas été inquiété : aucune procédure, aucune enquête n’a été lancée contre lui. Le FC Barcelone a fait appel de cette décision.

    Le Real Madrid prend une option

    L’Espagne où on jouait hier soir la fin des quarts de finale aller de la Copa del Rey. Le Betis Séville (où évolue notamment le Camerounais Wilfrid Kaptoum) est allé accrocher l’Espanyol Barcelone (1-1), tandis que le Real Madrid a battu Girone 4-2. Les matchs retour auront lieu du 29 au 31 janvier prochains.

    Chelsea rejoint City en finale de la Ligue Cup

    En Angleterre, Manchester City connaît son adversaire en finale de la Coupe de la Ligue. Il s’agit de Chelsea, qui s’est imposé aux tirs au but face à Tottenham. Les Spurs qui avaient remporté le match aller 1-0 et qui étaient menés 2-1 lors du match retour. Or, en League Cup, la règle du but à l’extérieur ne compte pas : le match s’est donc poursuivi, et à 2-2 après 90 minutes de jeu, les deux équipes ont dû recourir aux tirs au but pour se départager. Et ce sont les coéquipiers de N’Golo Kanté qui ont tiré leur épingle du jeu et qui se sont imposés par quatre tirs au but à deux. La finale Chelsea contre Manchester City aura lieu le 24 février prochain.

    Une demi-finale Japon-Iran
    En Coupe d’Asie, le Japon a battu le Vietnam 1-0. En demi-finales, les Samurai Blue affronteront l’Iran, qui s’est défait de la Chine (3-0). Ce soir, la Corée du Sud affrontera le Qatar, qui compte dans ses rangs Almoez Ali, actuel meilleur buteur de la compétition (sept réalisations). De leur côté, les Emirats Arabes Unis, qui accueillent la compétition, seront opposés à l’Australie.

    Serdar Azmoun a permis à l’Iran de se défaire de la Chine.

    Bonifazio toujours leader

    En cyclisme, hier se courait la quatrième étape de la Tropicale Amissa Bongo, 113 kilomètres entre Mitzic et Oyem, au Cameroun. C’est le Lorrenzo Manzin qui a remporté cette étape, en 2h35’24”, devant Niccolò Bonifazio. Au classement général, l’Italien reste Maillot Jaune, avec 14 secondes d’avance sur Manzin. Aujourd’hui, place à la cinquième étape : 120 kilomètres entre Bitam et Mongomo, en Guinée-Equatoriale.

    Enfin en handball, place aux demi-finales des championnats du monde : à Hambourg, la France affrontera le Danemark cet après-midi. Une rencontre qui sera suivie par Allemagne-Norvège.

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  • l’UE prend acte de la victoire de Félix Tshisekedi

    l’UE prend acte de la victoire de Félix Tshisekedi

    -Que pense l’Union européenne de la victoire de Félix Tshisekedi ? Le sujet était au cœur ce mardi d’une réunion du Conseil européen à Bruxelles. Un rendez-vous prévu de longue date et très attendu aussi par tous ceux qui scrutent les réactions de la communauté internationale.

    Il y avait beaucoup d’attente évidemment avant cette réunion. D’autant plus que c’était un rendez-vous commun Union européenne – Union africaine avec des questions à l’ordre du jour sur la politique et la gouvernance. Si, à Bruxelles, on attendait une éventuelle position commune sur la RDC, c’est désormais la prudence qui domine. On prend note, on prend acte.

    Un rétropédalage ?

    La proclamation officielle par la Cour constitutionnelle à Kinshasa et la reconnaissance de ce résultat par des poids lourds de la scène diplomatique africaine, comme l’Afrique du Sud, voilà les deux éléments qui ont changé la donne. Certains accuseront les Européens de rétropédalage, mais la crainte d’être accusé d’ingérence dans les affaires intérieures du Congo semble dorénavant dominer.

    Etat de fait

    La proclamation de Félix Tshisekedi à la présidence de la République démocratique du Congo a créé un état de fait qui pousse les Européens à se démarquer de leur déclaration de la semaine dernière. Quant à leurs doutes ou à leurs demandes de publication de résultats plus cohérents avec les attentes, le ministre belge se borne à regretter un manque de transparence dans le processus.

    Dans l’ensemble, pour les Européens, l’heure est plutôt à la formulation d’un espoir de consensus national en République démocratique du Congo. Dans leur déclaration commune, les participants à cette réunion commune de l’Union européenne et de l’Union africaine insistent sur les défis à relever pour le nouveau président congolais en termes de société, de gouvernance, de sécurité et d’économie.

    RFI

  • Présidentielle en Algérie, l’armée connaît déjà le vainqueur

    Présidentielle en Algérie, l’armée connaît déjà le vainqueur

    L’information est tombée ce vendredi (18.01.) : l’élection présidentielle en Algérie est fixée par décret au 18 avril 2019. Les Algériens sauront bientôt qui sont les candidats puisque la loi donne jusqu’au 4 mars aux prétendants pour déposer leur dossier.

    Le dossier le plus attendu est évidemment celui de l’actuel président Abdelaziz Bouteflika, 81 ans, qui est fragilisé par un accident vasculaire cérébral (AVC) survenu en 2013. Malgré les multiples appels à un cinquième mandat lancés depuis plusieurs mois par les personnalités de son camp, il n’a toujours pas fait part de ses intentions.

    Bouteflika, et de 5 ?

    En l’absence d’un positionnement clair de l’opposition, les Algériens s’acheminent une nouvelle fois vers un cinquième mandat de Bouteflika, estime l’universitaire Mustapha Bouchachi, ancien député et ancien président de la ligue algérienne de défense des droits de l’homme. Dans une interview accordée à la DW, il se dit persuadé que le président qui sera déclaré élu à l’issue de la présidentielle émanera de l’influence de l’armée, soucieuse de sa propre protection.

    Pour lui, l’opposition et la société civile algériennes sont réduites à leur plus petite expression du fait du pouvoir en place.

    Pour écouter cette interview, cliquez sur la principale image de cet article !

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  • La CPI ordonne le maintien en détention de Laurent Gbagbo et Charles Blé Goudé

    La CPI ordonne le maintien en détention de Laurent Gbagbo et Charles Blé Goudé

    L’annonce a été faite ce vendredi (18 janvier), par la chambre d’appel de la Cour pénale internationale (CPI). “La détention de M. Laurent Gbagbo et de M. Charles Blé Goudé (ex-chef du mouvement des Jeunes patriotes, ndlr) sera maintenue en attendant l’examen de l’appel” du procureur sur leur mise en liberté, ont décidé les juges à la majorité.

    Selon le communiqué de la Cour basée à la Haye, la chambre d’appel “a programmé une audience, le 1er février 2019, pour entendre d’autres arguments sur cet appel.”

    La procureure Fatou Bensouda de la CPI

    La crainte des procureurs

    En première instance, les juges avaient ordonné la mise en liberté immédiate des deux hommes suite à leur acquittement retentissant mardi (15 janvier).

    Cette remise en liberté a cependant été suspendue un jour plus tard suite à un appel de l’accusation. Les procureurs craignent que Laurent Gbagbo et Charles Blé Goudé ne comparaissent pas devant la Cour si leur présence est requise dans le futur.

    L’accusation a déjà affiché “son intention de faire appel” sur la décision d’acquittement de Laurent Gbagbo et de Charles Blé Goudé. Cette démarche distincte pourrait prendre des mois.

    Le bâtiment de la CPI à la Haye aux Pays-Bas

    Rappel des faits

    En détention depuis plus de sept ans, Laurent Gbagbo était jugé pour des crimes commis pendant la crise de 2010-2011, née de son refus de céder le pouvoir à son rival, l’actuel président ivoirien Alassane Ouattara.

    Il avait finalement été arrêté en avril 2011 par les forces du président Ouattara, soutenues par l’ONU et la France. Il est le premier ancien chef d’Etat à avoir été remis à la CPI.

    L’annonce de son acquittement avait provoqué des scènes de liesse chez ses partisans en Côte d’Ivoire mais aussi un appel des autorités à “garder de la compassion pour les victimes”.
         

    Avec AFP

     

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  • RDC : l’Union africaine demande la suspension de la publication des résultats

    RDC : l’Union africaine demande la suspension de la publication des résultats

    L’information a officiellement été relayée sur le site de l’Union africaine ainsi que sur le compte twitter de Moussa Faki Mahamat président de la commission de l’Union africaine.

    “L’Union Africaine émet des doutes sérieux sur la conformité des résultats provisoires”, pouvait-on lire dans le communiqué. L’UA a aussi annoncé l’envoi lundi d’une délégation comprenant le président de la Commission, Moussa Faki Mahamat, et le président en exercice, le chef de l’État rwandais Paul Kagame. 

    La décision prise par la plus haute instance politique du continent survient à quelques heures seulement de la publicatioon par la Cour constitutionnelle des résultats de la présidentielle – alors que Martin Fayulu, le candidat de la coalition Lamuka, continue de contester les résultats provisoires du scrutin du 30 décembre. 

    La décision de l’Union Africaine à la fois saluée et décriée 

    Pour certains, la RDC est un Etat souverain qui ne doit recevoir d’ordre d’aucun autre Etat – ni d’une quelconque juridiction. D’autres qualifient cette décision d’historique rappellant que c’est la première fois que l’Union africaine prend une telle décision.

    “La Cour constitutionnelle est indépendante, et de nous et de l’Union africaine”, a réagi le porte-parole du gouvernement Lambert Mende. “Je ne pense pas qu’il appartienne au gouvernement ou même à l’Union africaine de dire à la Cour ce qu’elle doit faire”.

    Certains Congolais redoutent toutefois que l’attitude de l’UA mette le feu aux poudres dans le pays – si Felix Tshisekedi, le nouveau président proclamé provisoirement venait à ne pas prendre ses nouvelles fonctions dans les prochains jours.

    Verdict attendu ce vendredi

    Le changement de ton de l’UA aura-t-il un impact sur la Cour constitutionnelle qui doit rendre son verdict ce vendredi? 

    Les avis des Congolais sont mitigés allant de l’indépendance des magistrats de la Cour constitutionnelle à leur capacité à se laisser influencer par des décisions extérieures comme celle prise ce jeudi ( 17.01.19), à Addis Abeba par les dirigeants du continent. 

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  • Campagne contre la censure des réseaux sociaux au Tchad

    Campagne contre la censure des réseaux sociaux au Tchad

    La campagne fait suite à des actions menées par l’Ong Internet sans frontières, les associations de la société civile tchadienne depuis mars 2018 contre la censure des réseaux sociaux. 

    Depuis la réélection contestée en Avril 2016 du président Idriss Déby, au pouvoir depuis 29 ans, plus de 400.000 internautes tchadiens sont régulièrement privés d’un accès normal à Internet et aux réseaux sociaux selon l’Ong Internet Sans Frontières.

    Mobilisation sur le web

    Cette campagne s’étale sur cinq mois a déclaré Abdelkerim Yacoub Koundougoumi, le responsable de la division Afrique centrale de l’Ong, Internet Sans Frontières.

    “Nous avons décidé de passer à la vitesse supérieure, de nous faire entendre à l’international en mobilisant les organisations de défense des droits numériques pour pouvoir faire la lumière sur la situation inacceptables des droits numériques que ce gouvernement est entrain de violer”, a déclaré Abdelkerim Yacoub Koundougoumi.

    Des actions en justice

    Des actions en justice contre les compagnies de téléphonie mobile et le gouvernement tchadien n’ont pas permis de rétablir les droits des citoyens à se connecter librement aux réseaux sociaux.

    Pour Sosthene Mbernodji, secrétaire général du Mouvement citoyen pour la préservation des libertés le Mcpl, cette situation est tout simplement, un recul pour la démocratie tchadienne.

    “Aujourd’hui internet est incontournable, mais les réseaux sociaux sont bloqués pour des raisons qu’on ignore. C’est un recul, on n’est pas loin de la Birmanie ou de la Corée du Nord. On demande de façon incessante, de façon péremptoire au gouvernement tchadien de lever cette mesure qui n’a que trop duré”.

    Contacté, le Ministre tchadien  de la communication, porte-parole du gouvernement tchadien, Oumar Yaya a indiqué qu’il ne voit pas l’opportunité de se prononcer sur ce sujet.

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  • La communauté internationale hésite à prendre position en RDC

    La communauté internationale hésite à prendre position en RDC

    Le silence et l’indécision de la communauté internationale pourrait s’expliquer par le fait que le départ de Joseph Kabila est déjà en soi un résultat considéré comme positif.

    Les capitales occidentales semblent prêtes à se contenter de cette transition démocratique, même si elle demeure relative.

    En effet, la victoire d’un opposant à la présidentielle réduit la pression sur Kinshasa – même si la France, la Belgique et la SADC ont demandé le recomptage des voix.

    Hésitation de la communauté internationale

    Le Conseil de sécurité de l’ONU semble aussi considérer cette transition politique comme acceptable, aussi imparfaite soit elle.

    C’est ce que pense Janosch Kullenberg, candidat au doctorat à Bremen international Graduate School of Social Science (BIGSSS) et analyste sur le RDC à l’IISS (International Institute for Strategic Studies) – (Institut international d’études stratégiques, ou IIES, en français).

    “C’est le Conseil de sécurité qui est très important à cet égard mais aussi la Russie et la Chine, tous deux faisant partie des pays membres permanents du Conseil et qui peuvent bloquer toute résolution qui ne va pas dans le sens de leurs intérêts. Donc, c’est une situation qui n’est pas facile à résoudre, même si la France et la Belgique ont protesté plus fortement”, a déclaré Janosch Kullenberg.

    En RDC, en dépit de quelques voix qui s’élèvent au sein des organisations indépendantes de la société civile, la population congolaise semble pour l’instant accepter la victoire de Felix Tshisekedi selon certains observateurs.

    Où sont Bemba et Katumbi ?

    Les soutiens de Martin Fayulu – à savoir Moïse Katumbi et Jean Pierre Bemba n’ont fait aucune déclaration publique depuis l’annonce des résultats. Mais ils sont toujours à la manœuvre pour sauver leur candidat.

    C’est ce qu’explique Andrien Poussou, ancien ministre centrafricain de l’Information : “Katumbi a fait une tournée en Afrique. C’est d’ailleurs Moïse Katumbi qui est à l’origine des fuites des résultats de la présidentielle qui donnent Matin Fayulu vainqueur de la présidentielle” .

    Le 17 janvier à Addis Abeba, une réunion des chefs d’État et de gouvernement de l’organisation panafricaine s’est tenue autour de la crise post-électorale en RDC.

    Le président de la Commission de l’Union africaine, Moussa Faki Mahamat, a tenu un langage étonnamment offensif en reconnaissant que de “sérieux doutes” pesaient sur les résultats de l’élection présidentielle du 30 décembre dernier.

    Mais il est encore trop tôt pour conclure que l’UA est décidée à accroitre la pression pour faire la clarté sur les soupçons de fraude massive.

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  • Un journaliste sportif assassiné au Ghana

    Un journaliste sportif assassiné au Ghana

    Ahmed Husein était connu pour avoir participé au documentaire Number 12, sorti en juin 2018.

    Journaliste infiltré, il avait piégé des dizaines d’arbitres ghanéens et du continent, ainsi que plusieurs dirigeants de la fédération ghanéenne de football, dont son président, en leur proposant des pots-de-vin.

    Suite au scandale, plus de 50 arbitres africains ont été suspendus par la Confédération africaine de football (CAF).

    Gianni Infantino, président de la FIFA, avec Ahmad Ahmad, président de la CAF

    Ahmed Husein a été abattu par balles alors qu’il rentrait chez lui à Accra.

    L’affaire fait évidemment beaucoup de bruit au Ghana.

    Président de l’association des journalistes, Affail Monney a sommé le gouvernement de faire rapidement le point sur cette affaire.

    “Nous lançons également un appel à Son Excellence le Président Nana Akufo-Addo. En tant que chef de l’exécutif, nous souhaitons qu’il s’intéresse personnellement à cette affaire. Nous exhortons également le pouvoir judiciaire à traiter sans pitié toute personne reconnue coupable de tels crimes odieux”, a-t-il déclaré.

    Coupe d’Asie des nations : le programme des 1/8ème de finale

    Les joueurs du Qatar et de l’Arabie Saoudite, deux équipes qualififées pour les 1/8ème de finale

    Suite à la phase de groupes, les qualifiés pour le prochain tour ainsi que le calendrier des rencontres sont connus :

    Thaïlande – Chine (20 janvier)

    Iran – Oman (20 janvier)

    Jordanie – Vietnam (20 janvier)

    Japon – Arabie saoudite (21 janvier)

    Emirats arabes unis – Kirghistan (21 janvier)

    Australie – Ouzbékistan (21 janvier)

    Corée du Sud – Bahrein (22 janvier)

    Qatar – Irak (22 janvier)

    Championnat du monde de handball : les équipes africaines passent

    Deux équipes africaines sur les trois engagées se sont qualifiées pour le second tour : la Tunisie en battant l’Autriche (32-27) et l’Egypte en disposant d’une autre nation du continent, l’Angola (33-28).

    Lors du prochain tour, la Tunisie et l’Egypte seront dans le même groupe, le B, en compagnie de la Suède, du Danemark, de la Norvège et de la Hongrie.

    Un groupe très relevé mais plus abordable que le A qui comptera dans ses rangs la France (tenante du titre), l’Allemagne, la Croatie, l’Espagne, l’Islande et le Brésil.

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  • L’UA émet des doutes sur le résultat des élections en RDC

    L’UA émet des doutes sur le résultat des élections en RDC

    À l’ouverture de cette réunion de haut niveau convoquée par le président rwandais Paul Kagame, par ailleurs président en exercice de l’Union africaine, Moussa Faki Mahamat a adopté un ton plus ferme, depuis la tenue des élections générales du 30 décembre 2018 en RDC.

    “Pour parler franchement, de sérieux doutes sur la conformité des résultats proclamés persistent”, a-t-il lancé devant les Chefs d’État d’Afrique du Sud, de Zambie, de Namibie, d’Ouganda, du Rwanda, du Congo, de Guinée, d’Éthiopie et du Tchad.

    Le président de la commission de l’Union africaine, Moussa Faki Mahamat.

    Pour le président de la commission de l’Union africaine, “même si jusqu’ici la situation sur le terrain reste fort heureusement globalement calme, il n’en reste pas moins qu’elle demeure hautement préoccupante.”

    Toutefois, le  journaliste et analyste politique Louis Keumayou se veut plutôt prudent quant aux réelles intentions de l’UA et de la SADC. Selon lui,ces deux organisations régionales (ndlr, SADC et UA) par principe de subsidiarité sont en train de jouer la carte de la real politik. Et la real politik, c’est un moindre mal d’avoir une transition avec Joseph Kabila qui n’est plus au pouvoir et un opposant qui prend le relai. Si cela peut garantir la paix et la stabilité, ces deux organisations vont acheter immédiatement”,  a expliqué le journaliste dans une interview avec la DW.

    Parmi les participants à cette réunion d’Addis Abeba, il y a les présidents sud-africain Cyril Ramaphosa, angolais Joao Lourenço, namibien Hage Geingob et zambien Edgar Lungu de même que le ministre tanzanien des Affaires étrangères Augustine Mahiga et l’ambassadeur zimbabwéen en RDC Raphael Faranisi.

    Louis Keumayou pense aussi que “ces pays ont énormément pesé pour qu’il y ait une transition. Ce serait difficile aujourd’hui qu’ils boudent leur plaisir de constater qu’il y a effectivement une transition puisque Kabila est parti. Son dauphin n’a pas gagné. Et c’est un opposant qui vient au pouvoir. Car il y a une situation de fait aujourd’hui : il y a une transition. Elle est peut-être contestée, mais, elle est là. À la différence de plusieurs pays comme le Cameroun, ou le Congo-Brazzaville où il n’y a pas eu de transition.”

    Le rétropédalage de la SADC

    La Communauté de développement d’Afrique australe pour sa part, s’est contentée d’appeler dans un communiqué les acteurs politiques congolais “à obtenir des réponses à leurs doléances électorales et dans le respect de la Constitution”.

    Pourtant, cette organisation (SADC) avait admis quelques jours plus tôt qu’il vallait la peine d’un “recomptage des voix”, confortant une demande en ce sens de l’opposition conduite par le candidat Martin Fayulu de la coialition Lamuka.

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    Jean-Jacques Wondo Omanyundu : “la SADC continue de mettre autrement la pression sur la RDC.”

    Mais le politologue Jean-Jacques Wondo Omanyundu considère que “la SADC continue de mettre autrement la pression sur le pouvoir organisateur et la juridiction chargée de régler le contentieux pour qu’au finish, il y ait une décision qui soit dans le sens de la vérité des urnes. Sachant qu’une décision qui n’irait pas dans le sens de ce qui a été réellement exprimé dans les urnes risque vraiment de déstabiliser et de créer un chaos.”

    La commission électorale nationale indépendante (Céni) avait proclamé vainqueur de la présidentielle, le candidat Félix Tshisekedi avec 38,57% des voix, contre 34,8% pour Martin Fayulu qui a dénoncé un “putsch électoral” opéré par le président sortant, Joseph Kabila, au pouvoir depuis 2001.

    Martin Fayulu revendique la victoire à l’élection présidentielle du 30 décembre 2018.

     

    L’Église catholique et plusieurs médias internationaux ont également soutenu que le vrai vainqueur de la présidentielle est le candidat de la coalition Lamuka, avec environ 60% des voix.

    La grande inconnue reste la réaction des partisans de Martin Fayulu, si celui-ci n’était pas déclaré vainqueur de ce scrutin dans la proclamation définitive attendue de la cour constitutionnelle.

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  • RDC : pression de la société civile avant les résultats définitifs

    RDC : pression de la société civile avant les résultats définitifs

    La Synergie des missions d’observation citoyenne des élections (Symocel) a tenu un point de presse ce jeudi (17 janvier) à Kinshasa. Concernant le contentieux électoral, l’organisation a émis des recommandations à la Cour constitutionnelle ainsi qu’à la Céni à qui elle rappelle son obligation de publier les procès verbaux des résultats bureau par bureau.

    La cour constitutionnelle devrait rendre son verdict sur les recours des différents candidats contre les résultats et publier les chiffres définitifs ce vendredi.

    Ecoutez la déclaration de la Symocel par la voix de Bishop Abraham Djamba Samba wa Shako, chef de la mission électorale de cette organisation en cliquant sur l’image ci-dessus !

    Vous pouvez également retrouver la vidéo de cette déclaration en cliquant ci-dessous.

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