Category: Afrique

  • Ligue Europa: Luka Jovic élimine l’Inter et envoie Francfort en quarts

    Ligue Europa: Luka Jovic élimine l’Inter et envoie Francfort en quarts

    Après le nul 0-0 à l’aller sur la pelouse de Commerzbank Arena de Francfort, les hommes d’ Adi Hütter n’ont pas tardé à faire trembler les filets milanais en match retour.

    C’est Luka Jovic, le buteur inévitable de l’Eintracht Francfort, qui a ouvert le score à la 6e minute. Trois minutes avant, son coéquipier Sebastien Haller a bien trouvé la barre transversale.
    Dans le courant de cette rencontre, l’Inter de Milan, triple vainqueur de la Ligue des champions et de la Ligue Europa, a beau tenter de revenir au score mais en vain.

    Au terme du temps réglementaire, le score est resté inchangé 1-0 en faveur de l’Eintracht Francfort. Accompagné à Milan par ses 14.000 supporters, le club allemand rejoint donc les quarts de finale de la Ligue Europa. 

    Arsenal fait un come back

    Le club londonien a fait une remontada 3-0 face au Stade rennais dont un doublé du Gabonais Pierre Emerick Aubameyang. Une élimination des Rennais, vainqueur à l’aller 3-1 il y a une semaine. 
    De son côté, le FC Chelsea a largement dominé 5-0  le Dynamo Kiev.  Le club ukrainien qui s’était aussi incliné 3-0 à l’aller est donc éliminé de la suite de la compétition.

    Et puis, malgré sa défaite 3-1 à Salzbourg , le FC Naples est qualifié pour les quarts de finale grâce surtout à sa victoire de 3-0 à l’aller à Naples.
    Villareal est aussi qualifié après sa victoire 2-1 face aux Russes de Zénit Saint–Pétersbourg. Villareal avait déjà gagné 1-0 à l’aller à Saint-Pétersbourg.

    Le club russe de Krasnodar a été aussi éliminé 2-1  par les Espagnols de FC Valence après un nul 1-1 à l’aller. 

    En revanche, les Espagnols du FC Séville ont été éliminés par le Slavia Prague après prolongation 4-3 en match retour .

    Enfin, le Benfica Lisbonne a lui aussi dû batailler face au Dinamo Zagreb. Le club portugais a décroché sa qualification pour les quarts de finale après prolongation 3-0 en match retour.

    Les quarts de finale sont donc prévus le 11 avril pour les matches aller, et le 18 pour les matches retour.

    Les demi-finales aller sont annoncés le 2 mai, retour le 9. La finale se tiendra le 29 mai au Stade olympique de Baku (Azerbaïdjan).

    Read More

  • RDC : regain de violences sexuelles pendant les élections

    RDC : regain de violences sexuelles pendant les élections

    Justine Masika Bihamba, la fondatrice et présidente de l’ONG congolaise Synergie des Femmes, estime que les cas de viols et de violences sexuelles ont augmenté en République démocratique du Congo durant la période électorale.

    Selon elle, l’élection du président Félix Tshisekedi ne correspond pas à la vérité des urnes et cette continuité se traduit par aucun changement notable sur le terrain.

    Ecoutez son interview en cliquant sur la photo ci-dessus.

    Read More

  • Un général français concède les “fautes” de l’Elysée au Rwanda

    Un général français concède les “fautes” de l’Elysée au Rwanda

    Interrogé par Mediapart et Radio France, Jean Varret dénonce une sous-estimation du risque de génocide à l’époque, sous la pression d’un lobby militaire. “La tragédie était annoncée”, regrette l’ancien chef de la Mission militaire de coopération. J’ai lancé ses premiers avertissements aux autorités françaises dès 1990, concernant le risque d’un génocide au Rwanda“, poursuit-il.

    Le militaire, aujourd’hui âgé de 84 ans, dit avoir suggéré dans une note au président François Mitterrand en 1993 le désengagement des forces françaises face à la détérioration de la situation.

    L’application de la déclassification du dossier, un préalable

    Ce serait bien que les promesses d’ouverture des archives faites par le président François Hollande en 2015, mais qui n’ont pas étés suivies en pratique, soient bien réalisées pour qu’on ait l’ouverture des archives de l’Elysée, du ministère des Affaires étrangères et du ministère de la Défense, pour qu’on puisse faire un vrai travail d’historien, un vrai travail de chercheur afin de mettre à plat tout ce qui s’est passé lors du génocide rwandais et arrêter d’entretenir les soupçons. Parce que plus on ferme les archives, plus on entretient les soupçons“,  a déclaré François Graner de l’association Survie.

    Paris a officiellement décidé de déclassifier le 7 avril 2015 à Kigali des archives de l’Elysée de 1990 à 1995 lors de la commémoration du génocide.

    Un Status quo en perspective

    Le politologue Jean Claude Mputu redoute que les aveux du général Jean Varret aient peu d’influence dans le réchauffement actuel des relations diplomatiques entre la France et le Rwanda : Quand on voit qu’on assiste à une lune de miel entre le France et le Rwanda. Le  président Emmanuel Macron est invité à la commémoration du génocide le 7avril à Kigali, ce qui constitue un geste fort des autorités rwandaises. Nous connaissons par ailleurs le soutien que la France a apporté à Louis Mushikiwabo à la tête de la francophonie. Donc, nous pouvons le voir, les raisons d’Etat vont au-delà des querelles, au-delà de l’histoire, au-delà parfois malheureusement de la vie des citoyens.

    Le rôle de la France dans le génocide rwandais qui a fait selon l’ONU au moins 800.000 morts, entre avril et juillet 1994, reste un sujet sensible qui fait toujours l’objet de tensions entre Paris et Kigali.

    Read More

  • Guinée-Bissau : le parti au pouvoir en quête d’une majorité absolue au Parlement

    Guinée-Bissau : le parti au pouvoir en quête d’une majorité absolue au Parlement

    En attendant la proclamation des résultats définitifs par la Commission nationale électorale, les résultats provisoires des dernières élections législatives en Guinée-Bissau consacrent la victoire du Parti africain pour l’indépendance de la Guinée et du Cap-Vert (PAIGC) qui a obtenu 47 sièges sur 102, soit 46,1 % des voix.

    Or, pour obtenir la majorité absolue, le parti doit obtenir quatre députés supplémentaires. Nous avons des accords avec APU-PDGB de Nuno Gomes Nabiam, assure Joao Bernardo Vieira II, le porte-parole du PAIGC. C’est un parti qui a cinq députés. Nous avons des accords avec d’autres partis. Nous aurons 54 députés au Parlement. Donc c’est la majorité qui va nous permettre de faire approuver le programme du gouvernement et le budget de l’Etat. Nous avons beaucoup de travail devant nous. Ce n’est que le premier pas pour faire avancer les choses. C’est à nous maintenant de rassembler les Bissau-Guinéens pour qu’on puisse tous participer au développement du pays”.

    Opposition parlementaire

    Si l’on s’en tient aux résultats provisoires proclamés par la Commission nationale des élections, c’est le Madem-G15 (composé de dissidents du parti au pouvoir, ndlr) qui sera la deuxième force politique à l’Assemblée nationale, après le PAIGC et suivi du Parti pour la rénovation sociale (PRS), réputé proche d’une partie de la hiérarchie militaire.

    Beaucoup d’observateurs espèrent que l’installation prochaine de l’Assemblée nationale pourrait apaiser le climat politique de ce petit pays d’Afrique de l’Ouest habitué aux putschs militaires.

    Read More

  • Le président Macky Sall réélu au premier tour avec 58,27%

    Le président Macky Sall réélu au premier tour avec 58,27%

    -Le président sénégalais sortant Macky Sall a été réélu dès le premier tour de l’élection présidentielle en recueillant 58,27% des suffrages lors du scrutin du 24 février, a annoncé jeudi la Commission nationale de recensement des votes (CNRV), dont les résultas sont susceptibles de recours.

    Macky Sall, au pouvoir depuis 2012, devance l’ancien Premier ministre Idrissa Seck (20,50%), le député “antisystème” Ousmane Sonko (15,67%), le président d’université privée Issa Sall (4,07%) et l’ancien ministre Madické Niang (1,48%), a déclaré le président de la CNRV, le magistrat Demba Kandji.

    Avec VOA

  • Nigéria: un vote émaillé d’incidents

    Nigéria: un vote émaillé d’incidents

    C’est à 7h TU que les premiers bureaux de vote ont ouvert leurs portes au Nigeria ce samedi à l’occasion des élections législatives, présidentielles et sénatoriales.

    120.000 est le nombre de bureaux comptabilisés sur l’ensemble du territoire. Bien que le vote se soit jusque-là déroulé dans le calme, quelques incidents au niveau logistiques ont été signalés à Abuja et à Lagos où le matériel électoral n’était pas prêt. De longues files de votants ont également été signalées dans ces deux villes.

    On note cependant des évènements bien plus inquiétants à Maiduguri dans le nord-est du pays. Samedi matin une dizaine de roquettes ont été tirées sur la ville occasionnant la mort d’une personne et une vingtaine de blessés parmi les soldats qui luttent contre Boko Haram dans cette partie du pays. Il s’agirait selon des sources locales d’une attaque du groupe djihadiste Boko Haram qui a été repoussée. Il est à noter que ces incidents n’ont en aucun cas dissuadé les dizaines de milliers de personnes qui ont continué à affluer vers les bureaux de vote installés en plein air. Plus tard dans la journée, des membres de la société civile ont dressés un premier bilan et assure avoir recensé 16 morts ce samedi depuis le début du scrutin.

    Dans le reste du pays, les 72 millions d’électeurs ont continué à aller voter malgré les conditions météorologiques difficiles ainsi que les cafouillages dans les bureaux de vote.

    Le président sortant, Muhammadu Buhari (Congrès des Progressistes), a voté dans sa ville natale de Daura située dans l’état de Kasina au nord du pays tandis qu’Atiku Abubakar (Parti Populaire Démocratique), son principal challenger, a voté dans l’état de Yola dans le nord-Est du pays. Tous deux étaient accompagnés de leurs épouses.

    Les Nigérians qui votent ce samedi pour les sénatoriales ainsi que les législatives devront également faire un choix entre les 73 candidats qui se sont alignés pour la présidentielle bien que le président sortant et son adversaire Atiku Abubakar soient jusque-là les deux favoris.

    (Avec agences)

  • Présidentielle au Sénégal : Macky Sall à l’heure du bilan

    Présidentielle au Sénégal : Macky Sall à l’heure du bilan

    Les actions du président sénégalais, candidat pou un second mandat, sont diversement appréciées dans la ville de Dakar, l’un des gros réservoirs d’électeurs du pays.

    “C’est le meilleur ! Les autres, ce ne sont pas des candidats. Quelqu’un qui ne connait pas le territoire du Sénégal, comment peut-il être candidat ?” indique une jeune femme.

    “Ce qui est important avec le président Macky Sall, c’est l’appel au peuple. Au début, le président avait fait un slogan fétiche qui était très accrocheur. Il avait dit “la patrie avant le parti”. Ça regroupe un peu nos valeurs traditionnelles de partage et de solidarité. C’est un homme de partage qui a visité tout le Sénégal, au cœur des luttes de toutes les quatorze régions du Sénégal. Il est à l’écoute de ce peuple sénégalais. Et en conséquence, ses réalisations sont conformes aux désirs des populations sénégalaises”, lance un soutien du président sénégalais.

    “Ce système doit disparaître et va disparaître aussi parce qu’aujourd’hui, la majorité de cette population comprend bien que nos dirigeants ne sont pas pour l’intérêt du Sénégal. Ce système bloque le développement. C’est un groupe de personnes, de familles, de clans qui détiennent le pouvoir de l’Etat et qui font comme bon leur semble”, estime un autre Sénégalais.

    Respect des engagements 

    Macky Sall ne démérite pas, affirment ses lieutenants. En sept ans de gestion du pouvoir d’Etat, il a révolutionné le Sénégal à travers plusieurs actions de développement, notamment dans les domaines des travaux publics, des infrastructures, de la formation et de l’emploi.

    “Le président Macky Sall, durant son premier mandat, avait mis en place ce qu’on appelle ‘’Plan Sénégal Emergent’’ avec une forte composante économique et une forte composante sur le capital humain. En 2012, il avait promis de créer 500.000 emplois en l’espace de cinq ans. Il en a finalement créé environ 480.000. Donc, il a respecté son engagement”, affirme Antou Gueye Samba, un des coordonnateurs de l’Alliance Pour la République, le parti politique du président Macky Sall à Dakar.

    Macky Sall a en effet mis l’accent sur les infrastructures avec le nouvel aéroport international, la construction d’un train express régional reliant Dakar à la ville nouvelle de Diamniadio et l’inauguration du “pont de la Sénégambie.

    Mais de nombreux services de base, dans la santé ou l’éducation, restent déficients.

    Par ailleurs, 47% e la population vit en dessous du seuil de pauvreté et fin 2017, le taux de chômage atteignait 15,7%, selon l’Agence nationale de la statistique et de la démographie.

    Avec DW

  • Le Fespaco souffle ses 50 bougies

    Le Fespaco souffle ses 50 bougies

    Mémoire et avenir des cinémas africains, c’est le thème officiel du Fespaco 2019. Parmi les œuvres cinématographiques en compétition, figure le film évènement Rafiki de la Kenyane Wanuri Kahiu, projeté lors du dernier festival de Cannes en France.

    Fatwa  du Tunisien Mahmoud ben Mahmoud, qui a décroché le Tanit d’or au festival de Carthage en octobre 2018, est également annoncé comme un prétendant sérieux à l’Etalon d’Or.

    Ces thèmes s’adaptent aux réalités africaines, estime Demba Sissoko, journaliste culturel et spécialiste du cinéma africain.

    “Globalement, ce sont les thèmes portant sur l’histoire, l’identité, l’émigration qui seront à l’honneur lors de ce FESPACO. Des thématiques variées qui touchent les enjeux sociaux, politiques, culturels et économiques auxquels le continent et les différents pays font face”, explique le journaliste.

    Hommage aux pionniers du cinéma africain

    Les festivaliers pourront aussi assister à la projection de vieux films africains qui ont été restaurés.

    Souleymane Ouédraogo, directeur général de l’Institut de l’image et du son (ISIS).

    “Il y a un programme dédié au cinquantenaire qui est un hommage à rendre aux pionniers du cinéma africain. En cela, la fédération panafricaine des cinéastes s’est associée à la délégation générale du Fespaco au sein d’un comité d’organisation pour proposer une rétrospective de films anciens qui ont été restauré grâce au soutien de la fondation du célèbre réalisateur américain Martin Scorsese aux Etats Unis”, indique M. Ouédraogo,

    Après l’Egypte et le Maghreb en 2015, la Côte d´Ivoire et l’Afrique de l’Ouest en 2017, c’est  le Rwanda qui sera l’invité d’honneur de cette 26e édition du festival panafricain du cinéma et de la télévision de Ouagadougou.

    Avec DW

  • Les Sénégalais aux urnes

    Les Sénégalais aux urnes

    La Neues Deutschland qui estime d’emblée que le président sortant Macky Sall part favori face aux quatre autres rivaux qu’il va affronter dimanche. 

    “Il s’est engagée pour la modernisation de l’économie et il peut s’appuyer sur son bilan sur le terrain”, juge le journal. 

    Les coupures d’électricité sont plus rares qu’auparavant, la croissance économique évolue positivement et devrait dépasser les 7% cette année. “Tous ces points constituent des aspects sur lesquels il pourrait s’appuyer”, estime la Neues Deutschland. 

    Cependant, Idrissa Seck, ancien Premier ministre de l’ex-président Abdoulaye Wade, fait figure de véritable challenger à Macky Sall. 

    “Il a reçu le plus de soutiens de partis et de candidats dont les candidatures ont été rejetées”, écrit le journal, qui rappelle notamment la consigne de vote de l’ancien maire de Dakar, Khalifa Sall, emprisonné pour des faits de corruption.  

    Mais les reproches qui sont faits à Macky Sall concernent sa promesse en 2012 de lutter contre corruption. “La concession d’exploration de pétrole accordée à une entreprise gérée par son frère a crée la polémique et des déçus”, rappelle le journal pour conclure. 

    Même si la croissance économique est encourageante, la JungeWelt note sur son site que la moitié de la population est touchée par la pauvreté et 10% des Sénégalais souffrent de sous-alimentation. 

    Le journal fait état aussi des critiques quant à la proximité entre le Sénégal et la France. 

    Une critique notamment soutenue par le plus jeune candidat, Ousmane Sonko, qui a accusé le président Macky Sall d’être le préfet de la France, lors de la visite en février du président Macron. 

     

    Traque contre la corruption au Mozambique 

    La traque de la corruption initiée par la justice mozambicaine a été un thème qui a intéressé particulièrement la Tageszeitung.
     
    “Chaque arrestation d’une personne de haut rang renseigne sur l’étendue de la corruption”, écrit la Tageszeitung, rappelant l’interpellation dimanche de Ndambi Guebuza, fils aîné de l’ex-président Armando Guebuza, qui a dirigé le Mozambique de 2005 à 2015. 

    Cette arrestation entre dans le cadre du scandale dit de la dette “cachée”. 

    Outre le fils de l’ex-président mozambicain, l’assistante personnelle de l’ancien chef de l’Etat et l’ex-patron des services de renseignement du pays ont également été interpellés lors d’une vague d’arrestations qui a concerné en tout huit personnes.

    La justice leur reproche d’avoir participé au détournement d’une partie de deux milliards de dollars de prêts  accordés à partir de 2012 à trois entreprises publiques pour l’achat de bateaux militaires et de pêche.

    “Ce qu’est devenu cet argent reste inconnu, mais l’État du Mozambique doit le rembourser. Pendant des mois, l’actuel président du Mozambique, Felipe Nyusi, a tenté de faire taire le scandale car il était ministre de la corruption à l’époque”, conclut le journal. 

    Read More

  • RDC : Joseph Kabila a toujours la main

    RDC : Joseph Kabila a toujours la main

    En réunissant les membres de son regroupement politique, le Front commun pour le Congo (FCC), dans sa ferme privée, l’ex-président Joseph Kabila a voulu envoyer un message fort.

    Même en quittant la présidence de république, il continue de garder la main. Officiellement, l’objectif de la rencontre était de transformer cette plate-forme électorale en regroupement politique.

    Le FCC a la majorité au parlement et pourra diriger l’action gouvernementale sous l’autorité morale de Joseph Kabila.

    Mais jusqu’à quand ?

    Maître Marie André Muila, président du Comité Droits de l’homme maintenant, doute que cette plateforme puisse conserver longtemps tous ses membres.

    “Ce Front est resté soudé parce qu’ils (les membres) étaient au pouvoir. Dans les cinq ans à venir, tous n’auront pas de poste, de l’argent à se redistribuer. Je crains qu’après un certain temps, il y aura un peu de fissure. Ça c’est certains, puisque leur unité était basée sur l’argent et sur le pouvoir… “

    Toujours pas de gouvernement

    Quatre semaines après l’investiture du président Felix Tshisekedi, il n’y a toujours pas de gouvernement formé et les tractations entre le nouveau président et son prédécesseur continuent à Kinshasa.

    Mais confier la primature au FCC risque de fragiliser la gouvernance de Félix Tshisekedi, selon Pius Mbwess, président de la Dynamique de la société civile.

    “En dehors du gouvernement où un seul individu occupe un fauteuil, il n’a pas l’impérium. Joseph Kabila reste le seul maître. Il a l’armée, les services de sécurité, tous les services de l’Etat, je ne sais pas quel pouvoir le nouveau président a – aucun à mon sens… “

    Pourtant, Leila Zerrougui, la représentante spéciale du Secrétaire général de l’ONU en RDC, salue le bon déroulement du scrutin et déclare suivre avec attention l’évolution de la situation.

    “Le FCC, c’est 63 partis. Alors il y a beaucoup de partis, beaucoup de coalitions et nous verrons comment le paysage politique va se construire dans quelques mois pour se faire une idée. Quel gouvernement, quel chef de gouvernement …”

    Pour l’instant, les responsables des partis politiques membres du FCC ont renouvelé mercredi dernier leur loyauté à l’ex-président Joseph Kabila.

     

     

     

    Read More