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  • Armel Le Cleac’h, Simone Biles et un faucon blessé, ce qu’il faut retenir de ce week-end sportif

    Armel Le Cleac’h, Simone Biles et un faucon blessé, ce qu’il faut retenir de ce week-end sportif

    Oui, le PSG va devoir trouver de l’argent pour compenser la perte d’un contrat de sponsoring juteux sur décision de l’Union des associations européennes de football (UEFA).

    Oui, les concurrents de la Route du rhum et leurs bateaux volants sont partis dimanche 4 novembre, direction la Guadeloupe.

    Oui, dimanche, Marseille s’est fait gifler à Montpellier, qui prend la deuxième place de Ligue 1.

    Mais il s’est passé autre chose ce week-end dans le monde du sport. Et vous êtes peut-être passé à côté.

    Les trois leçons du week-end

    • Les faucons tu respecteras

    Scandale dans l’armée américaine ! Lors d’un match de football américain entre les membres de la Air Force Academy (armée de l’air) et ceux de West Point (armée de terre), Aurora a été blessée. Aurora est un faucon de 22 ans. c’est la mascotte de l’académie de l’armée de l’air et elle a vraisemblablement été victime d’une mauvaise blague de la part des élèves de West Point. C’est ce que nous apprend le New York Times, qui rapporte que la bête serait blessée aux ailes.

    Un porte-parole de l’académie de West Point s’est officiellement exprimé pour s’excuser, alors que des voix s’élèvent pour appeler à la sanction les plaisantins qui auraient blessé le rapace. Du plus mauvais effet, alors que le code d’honneur des élèves de West Point dit explicitement : « Un cadet ne ment pas, ne triche pas, ne vole pas et ne tolère pas ceux qui le font. » Oups.

    Les matchs qui opposent les élèves des différentes académies militaires sont souvent l’objet de rivalités, de farces et autres blagues, qui impliquent régulièrement des vols de mascotte. Précisons, car il s’agit quand même de sport, que l’armée de terre a battu l’armée de l’air sur le score de 17 à 14.

    • Un hommage émouvant tu rendras

    Pour leur premier match depuis la mort accidentelle du propriétaire du club dans un accident d’hélicoptère, les joueurs de Leicester ont gagné sur la pelouse de Cardiff (1-0). Un match particulièrement émouvant, où les hommages à Vichai Srivaddhanaprabha se sont succédé.

    Après une minute de recueillement, les joueurs de Claude Puel ont dominé Cardiff grâce à un but de Demarai Gray. Le joueur a célébré son but en exhibant un tee-shirt en hommage au président du club, avec l’inscription « For Khun Vishai ». Après la victoire, plusieurs joueurs du club se sont envolés pour Bangkok, où ont lieu depuis samedi les funérailles du patron de l’entreprise King Power.

    L’homme d’affaires thaïlandais, propriétaire du club de Leicester depuis 2010, est mort le 27 octobre dans un accident d’hélicoptère avec quatre autres personnes.

    • Une petite pause tu feras

    Voir Roscoff et repartir. Quelques heures seulement après le départ de la Route du rhum, Armel Le Cleac’h a été contraint de s’arrêter pour une réparation. Un petit souci sur le système d’énergie du navire, mais plus de peur que de mal pour le skippeur qui a une histoire compliquée avec cette course : il y a quatre ans, il avait dû renoncer à prendre le départ à cause d’une blessure à la main. Cette année, il a chaviré quelques mois avant le départ, transformant la préparation pour le départ en course contre la montre pour réparer son maxi-trimaran de 32 mètres.

    Rapidement reparti après une réparation au large de Roscoff, le tenant du titre du Vendée Globe va devoir refaire son retard, alors que ses concurrents pour la victoire finale sont partis à toute vitesse.

    C’est François Gabart qui a pris le meilleur départ, quittant le premier la Manche pour entamer sa traversée de l’Atlantique. Au moment de repartir, le Cléac’h comptait 69 milles nautiques de retard sur le leader. Cette année, les concurrents de la Route du rhum n’ont droit qu’à une seule escale technique sur leur parcours, mais celle d’Armel Le Cleac’h ne sera pas comptabilisée : elle a eu lieu dans un rayon de 150 milles du départ.

    La femme du week-end : Simone Biles

    Simone Biles était à la chasse aux records, et sa semaine de championnats du monde de gymnastique a été presque parfaite. L’Américaine de 21 ans faisait son retour à la compétition après une année sabbatique marquée notamment par son témoignage concernant les violences sexuelles subies de la part de l’ancien médecin de l’équipe américaine, Larry Nassar.

    Elle a été médaillée lors de chacune des six épreuves disputées : quatre titres au concours général, par équipe, au sol et au saut, plus une médaille de bronze à la poutre et une d’argent aux barres asymétriques. Une moisson qui permet à Simone Biles de rentrer un peu plus dans l’histoire de son sport, en égalant le record de vingt médailles mondiales de la Russe Svetlana Khorkina. Avec ses quatre nouveaux titres, elle devient également la gymnaste la plus titrée aux championnats du monde, en dépassant le Biélorusse Vitaly Scherbo (quatorze titres contre douze).

    Le chiffre du week-end : 85 ans

    Ginette Bedard court trois heures par jour, tous les jours, à 85 ans. Ce dimanche, l’octogénaire s’est permis une petite rallonge, en bouclant son seizième Marathon de New York en six heures dix-neuf minutes. Seule participante de plus de 80 ans, la native de Metz se définit elle-même comme une accro à la course à pied, dans sa version la plus simple et naturelle.

    Les compléments alimentaires ? « Ça coûte cher et c’est bidon. » Son alimentation ? « Mon petit vin, mon petit fromage, une petite glace. Tout avec mesure. » Sa tactique de course ? « J’écoute mon corps, et puis voilà. »

    Cette sportive impressionnante ne s’est mise au marathon que sur le tard, à 69 ans. Trois ans plus tard, elle établissait son record sur la course de New York avec un temps impressionnant de trois heures quarante-six minutes. Avec seize marathons en seize ans, Ginette Bedard continue d’impressionner, et va pouvoir ajouter une nouvelle médaille à sa riche collection.

    Les wikis du week-end

    Facile

    Latéral droit, j’ai inscrit un but pour mon équipe dans un match assez fou, dimanche.

    Moyen

    Deuxième meilleur buteur du championnat, je porte mon équipe en ce début de saison, et j’ai encore inscrit un doublé ce week-end.

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  • Les joueurs de Leicester sont arrivés à Bangkok pour les funérailles de leur président

    Les joueurs de Leicester sont arrivés à Bangkok pour les funérailles de leur président

    Les joueurs et le personnel de Leicester sont arrivés à Bangkok (Thaïlande) dimanche pour assister aux funérailles de leur président, Vichai Srivaddhanaprabha, mort comme quatre autres personnes le 27 octobre, dans un accident d’hélicoptère aux abords du King Power Stadium. Ces funérailles bouddhistes ont débuté samedi et doivent encore se poursuivre toute la semaine, à Wat Thepsirin, l’un des temples les plus célèbres de Bangkok, qui sert généralement de site pour les funérailles de notables thaïlandais.

    Lire aussi :   En Thaïlande, l’avenir de King Power en question

    L’entraîneur de Leicester, Claude Puel, et son directeur, Jon Rudkin sont arrivés au temple vers 18 heures – 12 heures en France – le regard fixe devant les objectifs des photographes. Ils étaient suivis de près par le capitaine de l’équipe, Wes Morgan, et le gardien de but, Kasper Schmeichel, considéré comme le joueur le plus proche de Vichai Srivaddhanaprabha. Étaient également présents Vardy et Okazaki, les défenseurs Harry Maguire, Christian Fuchs et Ben Chiwell, les milieux Wilfred Ndidi, James Maddison, Marc Albrighton et Andy King, tous vêtus de costumes et de cravates noirs, la mine sombre et visiblement émus. Plusieurs personnalités politiques et hommes d’affaires thaïlandais sont attendus dans les prochains jours pour rendre un dernier hommage à Vichai Srivaddhanaprabha.

    « Tu seras toujours dans nos cœurs »

    Samedi 3 novembre, alors que Leicester affrontait Cardiff dans le cadre de la 11e journée du championnat anglais, joueurs et supporters anglais avaient fait part de leur émotion. Une minute de silence avait été observée avant le début de la rencontre, remportée 1-0 par Leicester, alors que les joueurs arboraient un Tshirt floqué du visage de leur président, souligné de l’inscription « tu seras toujours dans nos cœurs ».

    Les supporters, eux, étaient venus en masse au pays de Galles et ont déployé une bannière sur laquelle était inscrit « RIP Vichai », suivi du logo du club que le milliardaire thaïlandais avait guidé vers un inattendu titre de champion d’Angleterre en 2016.

    Lire aussi :   Vichai Srivaddhanaprabha, le milliardaire qui a changé la destinée du club de Leicester

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  • Kalidou Koulibaly, le mur sénégalais de Naples

    Kalidou Koulibaly, le mur sénégalais de Naples

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    A 27 ans, Kalidou Koulibaly, international sénégalais, est devenu un pilier au sein du club de Naples, un des ténors du championnat italien. Le défenseur central, brillant en Serie A et en Ligue des champions, et suivi par les plus grands clubs européens, est aujourd’hui perçu comme un des meilleurs défenseurs centraux au monde.

    La vidéo de sa récupération de la balle dans les pieds d’un adversaire, suivie d’une chevauchée fantastique qui aboutit à une passe décisive pour son coéquipier Insigne lors de Naples-Empoli (5-1) vendredi dernier, a déjà fait le tour du web. Tout comme une séquence où on voit Kalidou Koulibaly, à l’entraînement, réussir une merveille de frappe en pleine lucarne du pied gauche. Le Sénégalais n’est plus un inconnu pour les suiveurs du foot. Depuis 2014, et son arrivée à Naples en provenance de Genk (Belgique), le défenseur central s’est imposé dans le très exigeant championnat italien au point de faire partie de l’équipe-type de l’année en Serie A lors des trois dernières saisons.

    Récemment, il s’est rappelé au bon souvenir de l’Europe après des prestations abouties face aux armadas offensifs de Liverpool (1-0) et du PSG (2-2) en Ligue des champions. Ce n’était pas une découverte pour les clubs européens, mais plutôt une confirmation du talent de Kalidou Koulibaly dont le nom revient souvent dans la gazette des transferts en étant associé aux mastodontes européens comme Chelsea, Barcelone, Real Madrid, ou Bayern Munich. Récemment son président Aurelio De Laurentiis soutient même avoir « refusé trois offres dont une de 90 millions d’euros d’un club de Premier League ».

    Adoubé par Maradona

    Le numéro 26 napolitain n’a pas cédé aux sirènes des clubs plus huppés et a préféré prolonger son contrat jusqu’en 2023. « Naples, c’est ma maison », a confié Koulibaly après la prolongation de son bail avec le club napolitain. Il faut dire que le Sénégalais a aujourd’hui dépassé le simple statut de joueur au sein du club du sud de l’Italie. Son aura a considérablement augmenté surtout après son but contre la Juventus de Turin (1-0), en avril dernier, qui avait redonné espoir à tout le peuple azzurro qui rêvait d’un titre de champion depuis 1990 et l’époque Diego Maradona. Le génie argentin, n’a hésité d’ailleurs à adouber celui qu’il considère comme «le meilleur joueur» de Serie A. « Koulibaly est un phénomène. S’il avait été blanc, il jouerait pour le Real Madrid ou le FC Barcelone », a ainsi lâché Maradona dans le journal italien Tutto Napoli.

    Pour l’instant, l’international sénégalais se sent bien dans un club qui l’a propulsé dans le cercle des tout meilleurs défenseurs du monde, même s’il redoute le jour où il devra faire ses adieux à Naples. « On m’a dit qu’à Naples on pleure deux fois ; en arrivant dans le club et en le quittant. Je n’ai pas pleuré quand je suis arrivé à Naples, mais une chose est sûre : Je pleurerais lorsque je quitterais la ville. J’espère vraiment que ça sera le plus tard possible » espère-t-il dans une interview au Corriere dello sport.

    En attendant, Kalidou Koulibaly a encore des défis à relever avec Naples. Le tout prochain ; le match retour face au PSG de Neymar et Mbappé, mardi en Ligue des champions. Une rencontre décisive pour la qualification en huitièmes de finale et une nouvelle occasion de monter à l’Europe qu’il méritait peut-être de figurer dans la liste des 30 nommés du Ballon d’Or France Football.

    Chronologie et chiffres clés

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  • Des armes et de l’argent pour reconquérir la Centrafrique

    Des armes et de l’argent pour reconquérir la Centrafrique

    En visite en Centrafrique, le ministre des Affaires étrangères, Jean-Yves le Drian a promis 24 millions d’euros et des armes. Une stratégie pour reprendre la main face à une Russie très présente à Bangui.

    Le message a été martelé par Jean-Yves le Drian lors d’une visite express de vingt-quatre heures à Bangui, capitale de la République centrafricaine. En tête-à-tête avec le président Faustin-Archange Touadéra, avec son homologue des affaires étrangères, Charles Armel Doubane, en conférence de presse, en visitant un chantier humanitaire ou devant la communauté française… Paris veut reprendre la main dans son ancienne colonie, en lambeaux, où la Russie a déboulé il y a quelques mois en lançant des initiatives tous azimuts soutenues par Bangui et contrariant la France.

    En langage diplomatique, dans la bouche du ministre français des affaires étrangères – ministre de la défense au temps de l’opération militaire française Sangaris (2013-2016) destinée à mettre un terme aux affrontements entre les groupes rebelles -, cela donne : « J’ai toujours été là pendant les bons et les mauvais moments, tout le monde ne peut pas en dire autant ». Comprendre, la Russie.

    Ce fut sa première phrase prononcée publiquement sur le sol centrafricain, jeudi 1er novembre, dans le quartier Boeing, accolé à l’aéroport où l’ONG française Acted réhabilite des centaines de logements occupés par des déplacés centrafricains de la crise de 2013. A l’époque, il y avait là plusieurs centaines de milliers de personnes cherchant la protection des militaires de Sangaris, basés à proximité, contre les exactions de milices.

    75 % du territoire échappe au contrôle des autorités

    Plusieurs milliers de familles survivent toujours là, dans l’insalubrité et l’incapacité de regagner leurs foyers. Preuve, s’il en fallait, de la volatilité de la situation sécuritaire à Bangui, en particulier, et en Centrafrique d’une manière générale. « Dans toute sa laideur, c’est la réalité d’un Etat faible dans un contexte violent », résume Parfait Onanga-Anyanga, chef de la mission des Nations unies en Centrafrique (Minusca), forte d’un contingent de 12 000 hommes émargeant sur un budget annuel de 1 milliard de dollars, soit l’équivalent d’environ 60 % du PIB centrafricain ou plus de deux fois le budget national. Il n’empêche, 75 % du territoire échappe au contrôle des autorités centrales et des Casques bleus.

    Comment rétablir, ou plutôt instaurer, un semblant d’autorité dans ce pays charnière d’Afrique centrale voisin des deux Congo, du Soudan et du Tchad ? La France, aiguillonnée par la Russie qui surfe sur les critiques centrafricaines – variant, selon les circonstances, du néocolonialisme ou, à l’inverse, de ne pas vouloir ressusciter Sangaris -, est venue réaffirmer qu’elle ne se désintéresse pas de la question.

    Paris a donc sorti son chéquier : dix millions d’euros d’aide budgétaire directe. On ne peut pas dire que la méthode soit innovante dans ce pays que Paris a longtemps tenu sous perfusion. Ni que la somme mette en danger les finances françaises. Mais Jean-Yves le Drian a pris soin de préciser, sans trop ménager les susceptibilités locales, que « cela correspond à deux mois de salaires des fonctionnaires centrafricains ». Militaires compris.

    1 400 fusils mitrailleurs seront livrés

    C’est d’ailleurs pour contribuer à équiper les Forces armées centrafricaines (FACA) en cours de refondation – grâce, notamment, aux programmes de l’Union européenne intégrant plusieurs dizaines de formateurs français – que Jean-Yves le Drian a aussi annoncé la livraison prochaine de 1 400 fusils-mitrailleurs. Ces armes proviennent d’une saisie de Kalachnikovs réalisée il y a plusieurs mois par les Français en mer Rouge au large de la Somalie.

    En décembre 2017, Moscou avait obtenu du Conseil de sécurité des Nations unies un accord d’exemption à l’embargo sur la livraison des armes à destination de la Centrafrique, associé à l’arrivée de 175 formateurs russes. Depuis, le groupe de surveillance de l’ONU pour les sanctions contre la RCA s’est inquiété du manque de transparence de cette opération prévue pour une année et dont le terme arrive prochainement et M. Le Drian a tenu à préciser que l’opération française, elle, est réalisée « dans le cadre strict, respectueux et transparent des Nations unies, dans une transparence totale, à la fois sur l’origine, sur l’acheminement, et sur la livraison ».

    Outre ce soutien militaire, le ministre a précisé que le moment total des aides se monterait à 24 millions d’euros. Outre le paiement des arriérés de salaires des fonctionnaires, l’argent permettra l’installation de ponts, pour une longueur totale installée de 300 mètres, participant au désenclavement d’un territoire qui se transforme en archipel durant la saison des pluies. Il sera aussi consacré aux réfugiés et déplacés centrafricains qui vivent à la frontière avec le Cameroun.

    Se différencier de la Russie

    En filigrane, au-delà des interrogations légitimes concernant l’instabilité chronique du pays et la désespérance des populations, il s’agit de montrer sa différence par rapport à la Russie. « C’est quoi l’aide et la coopération russe en Centrafrique ? », demande un acteur français. Pas grand-chose sans doute, mais les acteurs russes, publics ou privés, se sont engouffrés ces derniers mois dans les failles de la lassitude française et de l’impuissance de la communauté internationale à rétablir la sécurité en Centrafrique.

    Grâce à ses entrées au Soudan, la Russie tente ainsi de mettre en place un processus de négociation entre le pouvoir central et les groupes rebelles. Mi-novembre, une nouvelle session de discussion pourrait se tenir à Khartoum à l’initiative de la Russie polluant ainsi l’initiative de paix, certes enlisée, mais conduite par l’Union africaine avec le soutien de l’ONU, et de Paris. A Bangui, Jean-Yves le Drian a ainsi rappelé à chaque fois qu’il l’a pu qu’il « n’existe aucune alternative à l’initiative de paix africaine ».

    Sera-t-il entendu alors que l’initiative russe se révèle beaucoup plus avantageuse pour les rebelles – Séléka ou anti-Balaka – qui ont du sang sur les mains et un pouvoir qui a les yeux rivés sur son agenda électoral ?

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  • Tchad: le gouvernement dément les propos du sous-préfet de Yebbi-Bou

    Tchad: le gouvernement dément les propos du sous-préfet de Yebbi-Bou

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  • Athlétisme: l’Ethiopien Desisa et la Kenyane Keitany roi et reine de New York

    Athlétisme: l’Ethiopien Desisa et la Kenyane Keitany roi et reine de New York

    Afrique

    Par




    Après le marathon de Boston, l’Ethiopien Lelisa Desisa s’est imposé pour la première fois au marathon de New York dimanche dans un final haletant, tandis que la Kényane Mary Keitany a écrasé la concurrence pour décrocher son quatrième titre dans les rues de Manhattan.

    La quatrième a été la bonne. Déjà sur le podium de l’épreuve new-yorkaise en 2014, 2015 et 2017, Desisa a placé une accélération en fin de course pour s’imposer chez les hommes en 2h 05 min 59 sec. Double vainqueur du marathon de Boston, l’Ethiopien de 28 ans a résisté au retour de son compatriote Shura Kitata (2h 06 min 01 sec) dans le final à Central Park. « Cette année, j’ai décidé que j’allais être champion. Je me suis entraîné dur et j’ai bien contrôlé la course et mes adversaires. J’ai préservé mon énergie. En plus, il faisait un temps magnifique. Aujourd’hui, c’était mon jour. Je suis vraiment très heureux », s’est réjoui Desisa.

    Le tenant du titre kényan Geoffrey Kamworor, invaincu cette saison, s’est classé 3e en 2h 06 min 26 sec, tandis que l’Ethiopien Tamirat Tola a fini 4e en 2h 08 min 30 sec.

     Chez les femmes, la Kényane Mary Keitany a remporté en solitaire son quatrième titre en cinq ans à New York. Lauréate de l’épreuve en 2014, 2015 et 2016 et triple vainqueur du marathon de Boston, Keitany a produit son effort à mi-parcours pour distancer ses adversaires et a fini en 2h 22 min 48 sec. La Kényane devient à 36 ans la deuxième athlète la plus titrée sur le parcours new-yorkais, derrière la Norvégienne Grete Waitz (9 victoires entre 1978 et 1988).

    (Avec AFP)

    Chronologie et chiffres clés

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  • « El Chapo », prince déchu des trafiquants de drogue mexicains

    « El Chapo », prince déchu des trafiquants de drogue mexicains

    AP

    Par Frédéric Saliba

    EnquêteRéservé à nos abonnés

    Publié aujourd’hui à 19h47, mis à jour à 19h47

    Le procès du plus célèbre trafiquant de drogue mexicain, Joaquin Guzman, s’ouvre le 5 novembre aux Etats-Unis. Une sorte d’épilogue judiciaire pour ce spécialiste de l’évasion dont le parcours est jalonné de zones d’ombre.

    La séquence est digne d’un film hollywoodien. Des soldats mexicains pénètrent dans une maison de Los Mochis, une ville du nord du pays. L’un d’eux porte une caméra infrarouge sur son casque, et filme la scène. Des balles fusent dans l’obscurité. Du gros calibre. La fusillade fait cinq morts mais aucun des cadavres n’est celui de l’homme recherché : Joaquin Guzman Loera, alias El Chapo (« le Petit »), 168 centimètres sous la toise et une réputation planétaire de narco-trafiquant. Ce 8 janvier 2016, il parvient à s’échapper par les égouts avec un complice, mais sera arrêté, dans la foulée, à bord d’une voiture volée.

    Près de trois ans ont passé depuis l’arrestation de ce sexagénaire à l’ego et au culot démesurés. Extradé vers les Etats-Unis en 2017, il est aujourd’hui dans l’attente de son procès, lundi 5 novembre, à New York. Le dossier du procureur est si lourd – plus de 320 000 pages, des milliers d’enregistrements, des dizaines de témoins à charge – qu’il encourt la prison à perpétuité. Les onze chefs d’accusation sont à l’avenant : « trafic de drogue », « blanchiment d’argent », « commandes d’assassinats »… Lui, plaide non coupable.

    Robin des bois pour les uns, prédateur pour les autres, ce spécialiste de l’évasion fascine. Sa vie a inspiré une série, des centaines de chansons et d’ouvrages. Difficile, dans ces conditions, de démêler le vrai du faux… Même sa date de naissance fait débat. Selon certaines sources, El Chapo serait né le 25 décembre 1954 ; selon d’autres, le 4 avril 1957. Le lieu, lui, ne change pas : la Tuna, un hameau perdu dans les montagnes de l’Etat de Sinaloa (nord). « Cette zone stratégique de la production de pavot et de marijuana est le berceau du narcotrafic mexicain », précise le journaliste Alejandro Almazan, scénariste de la série El Chapo, coproduite et diffusée par Netflix.

    Les « narcotunnels », sa marque de fabrique

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  • Montpellier coule Marseille, match fou à Saint-Etienne

    Montpellier coule Marseille, match fou à Saint-Etienne

    Montpellier a plongé Marseille dans la crise et, accessoirement, pris la deuxième place de Ligue 1 en s’impose 3-0 dimanche soir à la Mosson. Gaëtan Laborde a inscrit un doublé en deuxième période et Paul Lasne a marqué le troisième but pour des Héraultais euphoriques, après avoir été très discrets en première période.

    Marseille est resté timide tout au long de la rencontre, ne cadrant une frappe qu’à la 86è minute, même si Germain et Payet auraient pu lui donner l’avantage en début de match. Sixième, l’OM est à 6 points du podium.

    Un peu plus tôt, Saint-Etienne a renoué avec la victoire en s’imposant sur le fil aux dépens d’Angers (4-3) dans un match fou. Menés 3-2 à vingt minutes de la fin, les Verts ont pris définitivement l’avantage sur un tir de Romain Hamouma détourné par Romain Thomas (89e).

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  • Centenaire du 11-Novembre : Emmanuel Macron sur les traces de la Grande Guerre

    Centenaire du 11-Novembre : Emmanuel Macron sur les traces de la Grande Guerre

    Deux régions, onze départements, dix-sept villes. Emmanuel Macron entame, dimanche 4 novembre à Strasbourg (Bas-Rhin), le plus long déplacement hexagonal depuis son élection à la présidence de la République. Durant une semaine, jusqu’au samedi 10 novembre, le chef de l’Etat va sillonner l’est et le nord de la France, loin de Paris, où il ne rentrera pas même dormir.

    Une « itinérance mémorielle » au « format inédit », selon les termes de l’Elysée, destinée à commémorer le centenaire de la première guerre mondiale. Mais aussi, espèrent les stratèges de l’exécutif, à renouer les mille fils perdus avec les Français, qui n’en finissent plus de se détourner du jeune président dans les sondages.

    En gestation depuis près d’un an, ce périple emmènera sans surprise le chef de l’Etat sur quelques-uns des lieux emblématiques de la grande guerre. Emmanuel Macron se rendra mardi à Verdun (Meuse), où il se recueillera à l’ossuaire de Douaumont et visitera avec des lycéens le village de Fleury-devant-Douaumont, totalement détruit en 1916 et jamais reconstruit depuis. Jeudi, il visitera également l’Anneau de la mémoire de Notre-Dame-de-Lorette (Pas-de-Calais), inauguré en 2014 par François Hollande et où sont inscrits les noms de près de 600 000 soldats morts au cours du conflit, sans distinction de nationalité. Une visite de l’Historial de la Grande Guerre de Péronne (Somme) est aussi prévue vendredi.

    Hommage aux sans-grade

    Mais le président, qui n’aime rien faire comme tout le monde, a également prévu des détours par des sentiers moins empruntés. Lundi, il s’arrêtera à Morhange (Moselle), lieu en 1914 de l’une des pires défaites françaises de la Grande Guerre, avec jusqu’à 20 000 tués par jour au cours de ce qu’on a appelé la « bataille des Frontières ». « Aucune autorité de l’Etat ne s’y est rendue depuis un sous-préfet en 1964 », vante-t-on à l’Elysée. Mardi, c’est sur la colline des Eparges (Meuse), autre lieu de furieux…

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  • En campagne, Trump agite le spectre des « hordes de criminels » venant du Sud

    En campagne, Trump agite le spectre des « hordes de criminels » venant du Sud

    Venu soutenir les candidats républicains aux élections de mi-mandat, il a vanté son bilan économique et accusé les démocrates de vouloir nuire aux Etats-Unis.

    Le Monde avec AFP Publié aujourd’hui à 03h02, mis à jour à 10h02

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    Le président Donald Trump a averti les Américains, samedi 3 novembre, qu’une victoire démocrate aux élections de mi-mandat, mardi 6 novembre, précipiterait l’avènement du socialisme aux Etats-Unis et l’arrivée de hordes de criminels venus d’Amérique centrale, son argument de campagne final pour sauver la majorité républicaine au Congrès.

    « [Les démocrates] imposeront le socialisme en Floride. Bienvenue au Venezuela », a lancé le locataire de la Maison Blanche, samedi soir, à Pensacola, en Floride, lors d’un meeting de soutien aux candidats du « Grand Old Party » (GOP) au Sénat et au poste de gouverneur, respectivement Rick Scott et Ron DeSantis.

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    Description apocalyptique du programme démocrate

    L’avion présidentiel Air Force One était garé sur le tarmac de l’aéroport où se tenait le meeting, en toile de fond ; lors de ses déplacements, lors de la campagne présidentielle de 2016, l’appareil du milliardaire apparaissait systématiquement aussi en arrière-plan.

    Depuis qu’il est entré en campagne, à l’occasion de ces « midterms », à chaque étape, Donald Trump vante les excellents chiffres de l’emploi et les baisses d’impôts qui ont été adoptées en décembre 2017 ; puis il se lance dans une description apocalyptique de la politique migratoire de ses adversaires.

    Les démocrates, a-t-il dit ce samedi, veulent « effacer les frontières » et faire passer « les clandestins avant les citoyens américains ». « [Leur] programme sur l’immigration est de faire venir le trafic de drogues, le trafic d’êtres humains, et les cartels criminels », a-t-il aussi lancé lors d’un autre meeting, dans le Montana.

    Depuis des semaines, il parle en termes inquiétants des caravanes de plusieurs milliers de migrants d’Amérique centrale traversant actuellement le Mexique vers les Etats-Unis, et contre qui il a envoyé des milliers de soldats à la frontière sud des Etats-Unis. Selon lui, 300 d’entre eux sont « très mauvais » ; il a dit avoir reçu des informations des autorités mexicaines sur ces migrants. « Les barbelés peuvent être une bien jolie chose, quand ils sont bien posés », a aussi dit le 45e président américain.

    Obama très demandé

    Mardi 6 novembre, le premier rendez-vous électoral national depuis l’élection de 2016 déterminera qui contrôlera les deux chambres du Congrès (Sénat et Chambre des représentants) jusqu’à la prochaine présidentielle, le 3 novembre 2020.

    Donald Trump n’entretient pas le suspense sur sa candidature à ce scrutin-là, plaisantant sur son prochain slogan (traduisible par « Maintenir la grandeur de l’Amérique »), et assurant que ses débats contre le futur candidat démocrate seront « très faciles ».

    Du côté démocrate, c’est son prédécesseur Barack Obama qui a endossé le costume du sauveur, après avoir passé vingt-deux mois dans une relative réserve politique. Il y a huit ans, en 2010, il s’apprêtait à subir un raz de marée républicain à ses propres premières élections de mi-mandat : c’était la « révolution » de la mouvance conservatrice du Tea Party.

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    Cette année, le retraité a la cote et est la figure la plus recherchée du parti démocrate, dépourvu de leader naturel. « Je suis là pour une simple raison : vous demander d’aller voter », a lancé Barack Obama, vendredi soir, à Atlanta, en Géorgie, pour soutenir la candidate qui pourrait devenir, mardi, la première gouverneure noire élue de cet Etat du Sud, Stacey Abrams. « Les conséquences de l’abstention sont profondes, car l’Amérique est à la croisée des chemins, a-t-il déclaré. Les valeurs de notre pays sont en jeu ». L’ancien président sera à nouveau en meetings dimanche, tout comme Donald Trump.

    Votes anticipés

    Chez les républicains, les candidats recherchent activement le soutien de Donald Trump, qui reste la personnalité la plus rassembleuse et populaire du parti ; ce dernier assume que ces élections soient un référendum sur sa personne.

    Echaudés par la surprise de 2016, les médias américains se montrent plus prudents et évitent toute prédiction définitive à partir des sondages qui donnent aujourd’hui un avantage aux démocrates pour la chambre basse du Congrès. Pour les 435 sièges de la Chambre des représentants, renouvelés pour deux ans, la course se concentre sur une soixantaine de circonscriptions, les autres étant assez solidement ancrées chez l’un ou l’autre parti.

    Au Sénat, 35 sièges sur 100 sont en jeu, pour des mandats de six ans. Hasard du calendrier, les Etats concernés sont pour la plupart dans des régions conservatrices, ce qui complique toute reconquête démocrate.

    Les élections semblent bénéficier cette année d’une mobilisation inédite pour un rendez-vous qui habituellement ne suscite qu’une participation de 40 % à 45 %, contre plus de 60 % aux présidentielles. Plus de 32 millions d’électeurs ont déjà voté par correspondance ou en personne, selon Michael McDonald, professeur à l’Université de Floride. C’est 20 % de plus que l’ensemble des votes anticipés aux élections de mi-mandat de 2014, selon lui.

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