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-‘‘Zizou’’, l’enfant chéri des Français, met l’Europe à ses pieds footballistiques
Par Joël Asher Lévy-Cohen
La finale tant attendue de la prestigieuse Ligue des champions, mettant aux prises deux grandes équipes de football espagnoles, qui plus est madrilènes, Real Madrid et Atletico de Madrid, au stade mythique Giuseppe Meazza (San Siro), à Milan, en Italie, a été, à tous points de vue, un véritable régal. Un vrai récital, toutefois, entrecoupé visiblement de son lot de drames et mélodrames.
Du côté du Real Madrid : Il y a, d’abord, eu un but sans doute discutable accordé à la quinzième minute de jeu au capitaine, Sergio Ramos Garcia, à vrai dire, légèrement hors-jeu. Ensuite, le Brésilien Carlos Henrique José Francisco Venancio Casimiro, alias ‘‘Casemiro’’, le Gallois Gareth Bale ainsi que le Français Karim Benzema se sont butés contre un gardien slovène de l’Atletico Madrid, Jan Oblak, de grand jour.
Du côté de l’Atletico Madrid, le Français Antoine Griezman a été vraiment incapable de concrétiser à la quarante-huitième minute un pénalty normalement égalisateur. Incapable, à ce moment crucial, de marquer, – par conséquent –, un but libérateur et salvateur susceptible de relancer son équipe. Une équipe, pourtant, menée à la mi-temps par un but à zéro. S’il avait marqué, ce goal aurait même pu assurer au finish et au final une victoire tant espérée par son club.
Le percutant latéral droit espagnol Juan Francisco Torres Belén, dit Juanfran, auteur pourtant d’un match parfait, exceptionnel, a été incapable de concrétiser un pénalty à ne pas rater lors de la séance des tirs au but. Ce qui a, définitivement, annihilé tous les espoirs de son équipe battante de monter sur les plus hautes marches du podium et, par voie de conséquence, d’inscrire son nom dans le palmarès d’or européen.
Comme lors de la mémorable finale de la Ligue des Champions de 2014 arbitrée par l’officiel néerlandais Björn Kuipers à Lisbonne (Estadio da Luz), Portugal, les deux prestigieux clubs de la capitale ibérique, Madrid, ont maintenu en suspens et tenu en haleine les spectateurs aussi bien que les téléspectateurs. Bis repetita, ceux-ci ont effectivement eu droit, comme il y a de cela deux ans, à une prolongation tout autant méritée.
Autant le match vaillamment disputé en 2014 s’est soldé par une victoire sans appel du fameux Real Madrid sur son rival légendaire : 4 buts à 1. Autant celui du samedi 28 mai 2016 dirigé par le britannique Mark Clattenburg s’est soldé par un match nul : un but partout au marquoir. Ce qui a, certes, eu pour conséquence irréversible de soumettre les deux équipes talentueuses aux cruelles épreuves de pénalty afin de les départager.
Dans cet exercice sportif au cours duquel l’émotion et la tension sont manifestement au paroxysme, c’est le Real Madrid qui est sorti victorieux. Inscrivant, ainsi, pour la 11e fois son nom dans le prestigieux palmarès du football européen. Ce qui est, en réalité, un record jamais battu ni égalé par aucune autre équipe du Continent.
Il n’en reste pas moins vrai que cette finale archi-disputée a concrètement démontré sur le terrain la meilleure santé du football espagnol à l’échelle européenne. En effet, le championnat espagnol de football est, à n’en pas douter, au top. Celui-ci ne cesse depuis le début du troisième millénaire de récolter nombre de trophées méritoires sur le plan continental aussi bien qu’au niveau mondial. Cette finale de la Ligue des Champions tombe, d’ailleurs, à pic car elle fait ipso facto du ‘‘pays de Don Quichotte de la Mancha’’, la sélection archi-favorite de l’Euro 2016 (championnat des Nations européennes de football). Ceci à deux semaines du début de cette compétition en France.
Sur le plan purement sportif, footballistique, cette finale a opposé deux styles de jeu totalement aux antipodes. D’un côté, le prestigieux Real Madrid, d’ailleurs, coaché par le Français Zinedine Zidane, a pratiqué un jeu aéré et généreux s’appuyant sur la maîtrise du ballon rond, alternant très souvent passes longues et courtes, d’ailleurs ventilées par le milieu de terrain brésilien Casemiro. Tandis que l’Atletico de Madrid encadré techniquement par le fougueux Argentin Diego Simeone a joué de manière plus compacte, plus resserrée. Cette équipe a, par voie de conséquence, fourni très peu d’espaces à exploiter à son prestigieux adversaire du jour. Ce club volontariste des ‘‘Colchoneros’’ a, néanmoins, utilisé à fond les flancs droit (l’Espagnol Juanfran) et gauche (le très besogneux Brésilien Filipe Luis Kasmirski), tout en procédant par des contre-attaques ultrarapides.
Chose certaine, cette finale de la Ligue des Champions a laissé nombre d’amoureux du football sur leur faim. En effet, la pépite d’or portugaise ‘‘Cristiano Ronaldo’’ qui tutoie, indéniablement, le sommet du football mondial depuis plusieurs années et qui, circonstance oblige, devrait normalement être la plus grande attraction de cette compétition sportive, a été, somme toute, transparent sur toute la ligne. Sa soirée a été, heureusement, sauvée par le tout dernier pénalty de la série des tirs au but, qu’il s’est adjugé. ‘‘Opportuniste’’ ou ‘‘Héros’’ ? Ce qui est résolument clair, celui-ci a offert à son équipe, sur un plateau d’or, la onzième couronne européenne.
N’eût été, absolument, ce but vainqueur, il y a lieu de reconnaître que cette mégastar du ballon rond a été complètement inexistante. Celle-ci n’a pas littéralement brillé à l’image d’une étoile céleste qui explose ‘‘lourdement’’ en plusieurs éclats et dont les débris épars traversent majestueusement toute la galaxie. Ce qui, à vrai dire, n’est forcément pas de bonne augure pour un joueur de son calibre, un professionnel de son talent, d’ailleurs très attendu à l’imminent championnat européen des Nations à Paris. Ce qui constitue, à n’en point douter, une nouvelle inquiétante pour son pays, le Portugal, qualifié à l’Euro 2016.
Par ailleurs, cette finale de la Ligue des Champions jouée de manière stratégique et tactique au Stade mythique Giuseppe Meazza, plus connu sous le nom de San Siro (Milan, Italie), n’a pas du tout manqué de couronner un autre grand du football. Il s’agit, bien entendu, du Français Zinedine Zidane, dit ”Zizou”. Elle a, réellement, fait de cet ancien champion du monde 1998 et champion européen 2000, la septième personne de l’histoire à l’avoir effectivement remportée en tant qu’entraîneur aussi bien qu’en qualité de joueur. Ce qui renforce, par voie de conséquence, son mythe footballistique de joueur et sa renommée d’entraîneur.
Cela dit, au-delà de la victoire réelle remportée brillamment par Zinedine Zidane, il y a, sans aucun doute, une victoire symbolique qui colle, dorénavant, à la peau de cet ‘‘Algérien’’ d’origine. En effet, ”Zizou” devient, assurément, le symbole attitré d’une ‘‘intégration’’ réussie en France et en Europe. Il importe de souligner que ces deux espaces occidentaux sont, d’ailleurs, confrontés de nos jours à la rébellion farouche de la jeunesse musulmane désarticulée, désunie et désorientée, prêtant aisément le flanc aux sirènes islamistes et terroristes. Donc, ”Zizou”, éminemment connu pour son humilité et sa retenue, devient ipso facto une source d’inspiration ‘‘patentée’’. Il devient, certes, une étoile brillante au firmament, laquelle est susceptible d’éclairer les nuits sombres et agitées de cette jouvence totalement en jachères, en complète déshérence.
Par son parcours étincelant et son couronnement oh ! Combien mérité, la présence de cette grande personnalité sportive et footballistique est bien là pour rappeler aux jeunes désœuvrés et déshérités que ‘‘tout est possible’’. Elle est là pour rappeler qu’il n’y a forcément pas lieu de céder facilement aux tentations du radicalisme suicidaire et au discours du fatalisme et de la sinistrose.
En effet, cette posture ne rime vraiment à rien. Elle relève purement et simplement de la mythomanie évidemment véhiculée par des barbus intégristes, ‘‘légionnaires de la foi aveugle’’, ‘‘pourfendeurs de l’Occident judéo-gréco-chrétien’’ et ‘‘pyromanes des conflits interconfessionnels et intercommunautaires’’. Leur obsession victimaire est, en fait, l’expansion de la ‘‘Mort’’. Elle s’avère, en principe, la négation pure et simple de la ‘‘Vie’’.
Pourtant, tout ce que vient de prouver, évidemment, Zinedine Zidane, est bel et bien l’accomplissement des Miracles de la vie. En effet, celui-ci est, pratiquement, parti de rien, de nulle part, pour atteindre le sommet de la montagne. Tout le monde peut y arriver en travaillant dur son talent, en s’appliquant, en peaufinant son art, donc en se disciplinant. Certes, à condition de croire en son étoile et en sa force intérieure !
Bravo et Félicitations Zizou…
Joël Asher Lévy-Cohen
Journaliste indépendant