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Par Jean-Marie Nkambua
L’aéroport international de N’Djili, le miroir du pays et la principale porte d’entrée, veut désormais se ranger dans le standard de plusieurs autres aéroports du monde. C’est dans cette perspective qu’il a abrité hier lundi une importante cérémonie de la pose la première pierre en vue de la construction du pavillon présidentiel. Cette première pierre a été posée conjointement par le vice-premier ministre chargé de la reconstruction, Émile Bongeli et Mme Jeannine Mabunda, ministre du Portefeuille. Pour un travail de qualité et dans le délai normal, la Régie des voies aérienne a confié les travaux à l’entreprise ESG.
En effet, d’après les informations fournies par l’Adg de cette régie, il sera érigé un bâtiment de 7 mètres de haut, avec un diamètre de 37 mètres. « C’est un édifice emblématique, unique, où seront intégrés la plupart des symboles des régions comme le bouclier et l’Okapi. Il permettra enfin à ce pays de revenir à la hauteur d’un grand pays avec un grand aéroport », a indiqué Jean Assice, Adg de la Régie des voies aériennes (RVA), avant d’ajouter que le coût des travaux est d’environ 11 millions de dollars. Selon la source, les travaux doivent se terminer d’ici juin 2010 et permettront au Président de la République de recevoir ses hôtes, lors de la célébration du Cinquantenaire de l’Indépendance de la République démocratique du Congo.
Il sied de souligner que l’aéroport international de Ndjili, qui se trouve la principale porte d’entrée du pays, va bientôt revêtir une nouvelle robe. « Après Kinshasa, ce sera le tour des aéroports de Kisangani, de Lubumbashi, de Goma et de tout le reste du pays », a indiqué le vice-premier ministre en charge de la reconstruction. Celui-ci a noté que tout juste après la pose de la première pierre, les congolais assisteront à des cérémonies de réceptions des ouvrages et les Congolais vont s’en fatiguer. Le gouvernement s’engage donc à apporter tout le soutien qu’il faut pour un aboutissement heureux et dans les temps prévus des travaux en cours.
La réforme vise l’amélioration des conditions de vie
Pour rappel, le Président de la République Joseph Kabila, était à l’aéroport international de N’Djili au mois de mai dernier, afin d’inaugurer les travaux de modernisation de l’aéroport de Ndjili. Ces travaux comptaient trois volets, notamment la réhabilitation de la piste, la construction d’un pavillon présidentiel et celle d’une nouvelle tour de contrôle. « C’est la Régie des voies aériennes (RVA), entreprise publique, qui avait été responsabilisée pour chapeauter ces importants dans l’esprit de la réforme des entreprises publiques.
La réforme n’est pas contre les Congolais mais plutôt pour l’amélioration de leurs conditions de vie », a indiqué Jeannnine Mabunda, ministre du Portefeuille. Elle a aussi ajouté que c’est à cette tâche que s’attelle la RVA avec les différents projets en cours. Soulignons toutefois qu’après la piste, c’est à présent le tour du pavillon présidentiel, le terminal présidentiel dont on vient de lancer les travaux. « Ça va continuer avec l’aérogare et se terminer avec la tour de contrôle », explique-t-elle.
Cette succession de travaux sont censés être terminés au plus tard fin 2010, ce qui explique le fait qu’il soit un pari ambitieux. « Voilà pourquoi nous continuons à dire que les cinq chantiers ne sont pas un slogan, pas plus que la réforme », a noté la patronne du portefeuille. A ce jour, la question à laquelle les entreprises comme la Rva essaye de répondre est celle de savoir : à quoi sert une entreprise publique pour les Congolais aujourd’hui dans le cadre de la réforme ? Celle-ci sert à rendre des services de meilleure qualité pour que les Congolais puissent se déplacer dans tout le Congo.
Et la Rva est un exemple, comme l’Okimo l’a fait dernièrement et comme l’Onatra devra le faire demain. « Je pense que pour ce programme ambitieux du Chef de l’État appelé les Cinq chantiers, qui avait suscité doute et scepticisme, aujourd’hui la RVA comme d’autres entreprises publiques sont en train de relever le défi. Mais ces entreprises publiques ne peuvent réussir le pari de la reconstruction que grâce au soutien des Congolais », a martelé Jeannine Mabunda, qui a mentionné que particulièrement pour la RVA, je pense qu’il faut remercier tous les Congolais parce que c’est le fruit de leurs cotisations dans le cadre de l’IDEF. « Cette espèce d’effort supplémentaire que nous payons dans nos billets d’avion, et qui permet de construire par nous-mêmes, par nos efforts internes, nos aéroports congolais. C’est un effort des Congolais pour suivre et matérialiser les Cinq chantiers. Je crois qu’il faut leur dire merci et encourager la RVA », a dit-elle.
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