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Par Y. Bouarfa
A moins de quelques heures du coup d’envoi de la 27e Coupe d’Afrique des nations, Luanda s’enfièvre. Le tournoi commence à alimenter l’essentiel des conversations. Et chacun de s’interroger sur les vainqueurs potentiels, sur le nom des équipes qui sortiront du premier tour, mais surtout sur les grands absents de cette CAN.
L’Angola, qui accueille pour la première fois une épreuve de ce standing mondial et entend profiter de ce rendez-vous pour valoriser son image au-delà de ses frontières, aurait souhaité la présence de ces grandes nations qui laisseront à coup sûr un vide difficile à combler. C’est un des enjeux de la CAN mais, pour la population, ce n’est pas le seul. On aimerait bien, malgré l’absence du Sénégal, du Maroc, de l’Afrique du Sud, de la RD Congo et de la Guinée, qui aurait certainement donné un autre coup de fouet à l’épreuve, voir les Palancas Negras réaliser une grande performance qui ferait oublier les déboires des éliminatoires.
On y croit et chacun a la conviction que son équipe est à même de retenir le trophée pendant les deux années à venir. Il faudra d’abord réaliser une prestation de qualité le 10 janvier face à une équipe du Mali qui n’est pas mal à l’aise à l’extérieur. Le ballon va rouler. A quelques heures donc du coup d’envoi de la 27e édition de la CAN, les yeux de toute l’Afrique sportive sont déjà rivés sur les quatre villes qui accueilleront ce grand banquet africain (Luanda, Benguela, Lubango et Cabinda). Dans ces quatre villes angolaises retenues pour abriter les différentes rencontres, le drapeau de certaines nations, pourtant habituées à cette compétition continentale ne flotteront, malheureusement pas. Au nombre de ces pays qui font office de «grands absents», il faut citer l’Afrique du Sud. Le pays de Nelson Mandela qui abritera la toute première édition de la Coupe du monde de football sur le continent noir. Mais qui, malheureusement, ne goûtera pas au bonheur de la CAN. En préservant leur ossature au début des éliminatoires, les Bafana Bafana, 2es derrière le Nigeria lors du 2e tour, n’ont pas fini la campagne. 85e au classement FIFA, 18e nation continentale, l’Afrique du Sud n’a réussi à l’emporter que contre la Guinée équatoriale.
La fédération a donc rappelé en octobre Carlos Alberto Parreira, parti en avril 2008 pour des raisons familiales, pour remplacer Joël Santana, limogé. Avec Pienaar, Booth, qui n’a pourtant pas joué un match qualificatif, Mokoena, voire McCarthy, l’Afrique du Sud est pourtant toujours convaincue d’avoir ses chances en juillet. Avec l’Afrique du Sud, il y a aussi le Sénégal, quart de finaliste au Mondial 2002 nippon avec les Lions de la Téranga, un des berceaux du football, est incontestablement l’une des grandes nations africaines de football qui manqueront au rendez-vous angolais. Malgré une pléiade de talentueux joueurs, le Sénégal a échoué dans sa quête d’une 12e qualification pour la CAN. Les Lions de la Téranga (devenus lions de la Véranda) sont tombés dès le 2e tour, devancés dans le groupe 6 par l’Algérie et la Gambie. Avec sept buts encaissés en six matches, le Sénégal, 89e au classement FIFA et 19e équipe africaine, a été doublé, pour un petit but d’écart seulement, par les Scorpions de Gambie. Une élimination qui sanctionne une sélection menée par El Hadji Diouf, en l’absence de Mamadou Niang, en proie à des problèmes internes a valu au sélectionneur Lamine Ndiaye d’être démis de ses fonctions. C’est maintenant au tour d’Amara Traoré, nommé en décembre 2009, de relever le challenge pour redonner des couleurs aux Sénégalais. L’autre absent de taille n’est autre que la Guinée Conakry. Abonnée à cette compétition depuis 1998, la Guinée a sombré quelques années avant de rebondir en force à la CAN 2008 au Ghana où Pascal Feindouno, Fodé Mansaré et leurs camarades, sous la houlette du coach Robert Nouzaret, ont fait sensation avec «un football champagne» qui allie technique, dribbles, etc. la Guinée, 73e au classement FIFA et 15e nation africaine, ne pourra pas réitérer cet exploit un 4e fois.
Le Syli national a fini 4e et dernier du groupe E au dernier tour de qualifications, sans aucune victoire, malgré la présence dans ses rangs de joueurs talentueux et expérimentés. devancé par l’Égypte et le Malawi lors du 2e tour des qualifications. Quant au Maroc, un habitué de la compétition continentale ne s’en étonne guère ; il est depuis quelques années en baisse de régime. Pour ne pas dire en chute libre. 12e nation africaine et classée 67e par la FIFA, l’équipe a fini dernière de son groupe, sans aucune victoire, derrière le Cameroun, le Gabon et le Togo. Déjà éliminé précocement lors de la CAN 2008 (1er tour), le Maroc pensait avoir trouvé en Roger Lemerre, champion d’Afrique en 2004 avec la Tunisie, un sélectionneur capable de le remettre dans le droit chemin. Celui-ci, démis en juillet pour absence de résultats, n’a pas fini l’aventure d’une sélection. Ces derniers temps, le football marocain connaît un conflit entre joueurs locaux et joueurs professionnels. Enfin, la RD Congo 107e au classement FIFA et 27e nation continentale, ne disputera pas sa 16e CAN. Pas de chance pour l’ex-monégasque Chabani Nonda et l’autre star anglaise Lua Lua, ni pour Trésor Mputu, le joyau local récent champion d’Afrique avec le TP Mazembe face au club nigérian.