Le monde abonnements
Profitez du journal où et quand vous voulez. Abonnements papier, offres 100 % numériques sur Web et tablette.
S’abonner au Monde à partir de 1 €
Le monde abonnements
Profitez du journal où et quand vous voulez. Abonnements papier, offres 100 % numériques sur Web et tablette.
S’abonner au Monde à partir de 1 €
Politologue, Alexandra de Hoop Scheffer est directrice, en France, du think tank transatlantique German Marshall Fund of the United States. Etablie à Paris, elle travaille sur les liens entre l’Europe et l’Amérique, et considère que le « trumpisme » est bien plus ancré dans la société américaine qu’on le dit.
Les élections de mi-mandat du 6 novembre sont-elles de nature à contrarier le président Trump ? A quoi faut-il s’attendre ?
Le scénario qui se profile est celui d’un Congrès divisé, les démocrates remportant la majorité à la Chambre des représentants et les républicains conservant le contrôle du Sénat. Le président Trump se retrouverait ironiquement dans une situation similaire à celle de son prédécesseur, Barack Obama, en 2010. Incapable de gouverner, le président devrait recourir aux décrets, outils fragiles puisqu’ils peuvent être annulés par un autre décret présidentiel. La plupart des chantiers et projets de la présidence Trump se trouveraient compromis – mur avec le Mexique, destruction de l’Obamacare, coupes dans les programmes sociaux, baisses d’impôts. La Chambre des représentants se transformerait aussi en une ruche de commissions d’enquête.
La bataille qui oppose Trump et le procureur spécial, Robert Mueller, s’élargirait à un face-à-face entre Trump et 21 présidents de commissions – dont celles, puissantes, du renseignement, des affaires judiciaires, du budget, du contrôle et de la réforme de l’Etat –, qui pourraient (re)lancer des enquêtes sur les soupçons de collusion avec la Russie, la possible entrave à la justice lors du limogeage du patron du FBI, et sur toutes les affaires et les scandales dans lesquels Trump est empêtré. Le président conserverait cependant une grande marge de manœuvre en politique étrangère et militaire.
On a souvent décrit l’électeur de Trump comme étant un citoyen blanc et exclu de la mondialisation, ayant peur du déclassement social et de la perte d’influence…
Le prince héritier saoudien et l’administration Trump traîneront longtemps le boulet de l’affaire Khashoggi, qui sape aussi le rêve israélien d’une alliance avec les pétromonarchies contre l’Iran.
Tawakkol Karman, prix Nobel de la Paix en 2011, avec un portrait de Khashoggi devant le consulat saoudien à Istanbul
L’assassinat de Jamal Khashoggi, le 2 octobre dans le consulat saoudien d’Istanbul, n’en finit pas de provoquer troubles et remous. C’est peu de dire que la version officielle saoudienne d’un crime « accidentel », perpétré par des éléments « incontrôlés », peine à convaincre. Le moment est pourtant venu de tirer les premières leçons d’un tel scandale international, notamment à la lumière de l’affaire Hariri de novembre 2017. La brutalité de Mohammed Ben Salmane/MBS, le prince héritier et véritable « homme fort » de l’Arabie saoudite, avait alors conduit à une crise déjà sans précédent. Seule l’habileté de la diplomatie française avait pu tirer MBS de ce piège où il s’était lui-même jeté. L’administration Trump n’a pas fait preuve d’un professionnalisme comparable dans l’affaire Khashoggi, dont la Turquie, l’Iran et le Canada sortent à des degrés divers renforcés.
LES TROIS PERDANTS: ARABIE, ETATS-UNIS ET ISRAËL
MBS avait dépensé sans compter pour asseoir son image de « réformateur », consacrant deux longues semaines en mars-avril 2018 à une tournée d’auto-promotion aux Etats-Unis. Le voilà ravalé par l’affaire Khashoggi à une caricature d’autocrate qui aurait droit de vie et de mort sur ses sujets. Le régime saoudien, loin de se « réformer », s’aligne sur les standards des dictatures militarisées du monde arabe, dont les polices politiques, désignées sous le terme générique de moukhabarates (renseignements), sont les institutions-clefs. MBS a dû démettre un de ses fidèles, le chef adjoint des services saoudiens, du fait de son rôle central dans la liquidation de Khashoggi. Mais le roi Salman, souverain en titre de l’Arabie, a compensé son fils et prince héritier en le chargeant de « coordonner » l’ensemble des services de sécurité. En guise de « modernité », le royaume saoudien cumule désormais intolérance wahhabite et règne des moukhabarates.
Quant aux Etats-Unis, ils n’ont cessé d’osciller, au fil des déclarations de Trump, entre l’indignation face à ce meurtre et la volonté d’en disculper MBS. Le chef de la diplomatie américaine, Mike Pompeo, dépêché à Riyad pour contenir la crise, aurait eu bien du mal à incriminer ses interlocuteurs saoudiens: cet ancien chef de la CIA est un partisan déclaré des « trous noirs » où faire disparaître en toute illégalité les « terroristes » supposés; et l’administration Trump n’a cessé de justifier au nom de « lutte antiterroriste » l’écrasement par ses alliés arabes, notamment en Egypte, de toute forme d’opposition.
C’est cependant Israël qui pourrait payer le prix fort de l’affaire Khashoggi, tant le Premier ministre Netanyahou a misé sur MBS pour officialiser un rapprochement avec les pétromonarchies contre l’Iran et enterrer une fois pour toutes la question palestinienne. Une telle recomposition est désormais exclue, un proche de MBS ayant même menacé de riposter à d’éventuelles sanctions américaines… en se réconciliant avec l’Iran. Netanyahou a tenté d’amortir ce choc en rendant une visite-surprise au sultan d’Oman, mais celui-ci est justement, de tous les dirigeants du Golfe, le mieux disposé envers Téhéran.
LES TROIS GAGNANTS: TURQUIE, IRAN ET CANADA
La Turquie du président Erdogan sort la tête haute d’une épreuve où elle était très exposée. Le statut extra-territorial du consulat saoudien aboutit en effet à ce que l’assassinat de Khashoggi ne se soit pas techniquement déroulé sur le sol turc. Mais la justice turque a pu enquêter à l’intérieur même du consulat, tandis que les révélations distillées dans les médias par les dirigeants turcs contribuaient, du fait de leur caractère à la fois sordide et continu, à maintenir la pression sur MBS et sur l’administration Trump. Erdogan, intervenant solennellement devant les députés turcs, le 23 octobre, a insisté sur la « sincérité du roi Salman » pour mieux semer le doute sur celle de son fils. Il a exigé que les 18 suspects saoudiens soient remis à la justice turque, une posture nationaliste très populaire dans le pays.
L’Iran a également tiré parti de l’affaire Khashoggi, qui a suscité des tensions inédites entre Washington et Riyad, et ce à à la veille de l’entrée en vigueur de sanctions draconiennes des Etats-Unis contre la République islamique. En outre, le tumulte suscité par l’assassinat du journaliste saoudien a permis à Téhéran de faire oublier ses propres turpitudes en matière d’immunité diplomatique: un diplomate iranien en poste à Vienne vient ainsi d’être arrêté en Allemagne et livré à la justice belge, dans le cadre d’une enquête sur un projet d’attentat contre une réunion d’opposants iraniens en France.
C’est pourtant le Canada qui émerge comme le grand vainqueur moral de l’affaire Khashoggi. En août dernier, un simple tweet de la ministre canadienne des Affaires étrangères, s’inquiétant du sort de féministes et de « pacifistes » incarcérés en Arabie, avait déclenché la fureur de Riyad et des rétorsions foudroyantes: expulsion de l’ambassadeur canadien; suspensions des vols entre les deux pays; retour des milliers d’étudiants boursiers et de Saoudiens hospitalisés au Canada; gel, voire retrait des investissements saoudiens. MBS voulait clairement, en s’acharnant ainsi contre le gouvernement Trudeau, envoyer un avertissement à toutes les démocraties occidentales tentées de critiquer, même à la marge, le régime saoudien. Aucune capitale européenne ne s’était d’ailleurs solidarisée avec un Justin Trudeau ainsi ostracisé par MBS après l’avoir été par Trump, lors du sommet du G7. Quelques semaines plus tard, la mise en garde d’Ottawa sur les errements de MBS apparaît prémonitoire.
Telle n’est pas la moindre des leçons de l’affaire Khashoggi.
Critiqué pour s’être éloigné des classes les plus pauvres, Fernando Haddad a misé sur une ultime mobilisation de ce réservoir de vote traditionnel du Parti des travailleurs.
Lire aussi : Brésil : sur les terres de Lula, le « vote fragile » du Parti des travailleurs
Universitaire, traducteur de Karl Marx, diplômé en droit, philosophie et économie, professeur de sciences politiques à l’université de Sao Paulo (USP), cet homme de 55 ans appartient à l’aile modérée du parti des travailleurs. Refusant de qualifier le Venezuela de Maduro de démocratie, ce fils d’immigrés libanais est considéré par les analystes comme un social-démocrate. Mais ses ennemis, en particulier le camp des militants de Jair Bolsonaro, le voient davantage comme un communiste en passe de « vénézualiser » le Brésil.
Adoubé par l’ex-président Luiz Inacio Lula da Silva le 11 septembre, après l’invalidation de la candidature du « père des pauvres » pour corruption, Fernando Haddad attend son heure depuis près d’une décennie. Considéré comme la jeune garde prometteuse du PT, il devient, à 42 ans, ministre de l’éducation lors du premier mandat de Lula en 2005. Alors à la tête de l’un des portefeuilles les plus en vue du gouvernement, il a contribué à installer des universités dans les régions les plus reculées du pays.
Aujourd’hui, il propose un programme en accord avec son mentor. Concernant l’économie, il ambitionne la fin du gel des dépenses publiques décidé par le gouvernement Temer, une interruption des privatisations, des mesures contre l’évasion fiscale, ainsi que la réduction de la dette grâce au « retour au plein emploi ».
Dans un pays miné par les guerres des gangs, où un meurtre est commis en moyenne toutes les dix minutes, il plaide pour un changement radical de la politique actuelle antidrogue « erronée, injuste et inefficace », en prenant exemple sur les expériences de dépénalisation dans d’autres pays ; mais aussi une amélioration de la politique de contrôle des armes à feu qui « doit être améliorée, en renforçant la traçabilité » et une meilleure coordination des services de renseignements pour lutter contre le crime organisé.
Autre thème central de la présidentielle, les mesures pour lutter contre la corruption sont scrutées. Fernando Haddad prône pour « plus de transparence », mais considère que « la lutte contre la corruption ne peut servir à criminaliser la politique ». De par ses origines, il n’oublie pas l’éducation dans son programme. Le candidat du PT veut ainsi mettre en valeur dans les programmes éducatifs « une perspective inclusive, non raciste, non sexiste et sans discrimination de la communauté LGBT ».
Grand favori de la présidentielle, le candidat d’extrême droite Jair Bolsonaro, qui a fait des réseaux sociaux sa machine de guerre, avec ses 15,4 millions d’abonnés sur Facebook, Instagram et Twitter, lançait de son côté ses dernières offensives sur internet depuis sa résidence à Rio de Janeiro, mais en changeant radicalement de ton. Dans un tweet, celui qui n’a jamais caché son admiration pour les années de plomb, s’est dit prêt à « changer le Brésil », mais « à travers la défense des lois et l’obéissance à la Constitution ».
Lire aussi : Election au Brésil : Jair Bolsonaro, ou la faillite de la classe politique
Né à Glicério, petite ville de l’Etat de Sao Paulo, ce fils de descendants d’immigrés italiens entame sa carrière dans les forces armées avant d’embrasser une carrière politique au Parti progressiste (PP, droite), l’un des plus impliqués dans l’opération anticorruption « Lava Jato » (« lavage express »), puis au Parti social-libéral (PSL). A 63 ans, le militaire de réserve, tantôt grossier, raciste ou homophobe, incarne le candidat « antisystème ». Haïssant la gauche et en particulier le PT, au pouvoir de 2003 à mi-2016, mais aussi contempteur de la droite traditionnelle, il a su capter le vote « saco cheio » (ras-le-bol).
Celui qui se voit comme un « Trump tropical » a articulé sa campagne sur la lutte contre l’insécurité. Pour cela, il veut mettre en place un abaissement de la majorité pénale de 18 à 17 ans, un assouplissement de la législation sur le port d’armes considérant que ce sont « des instruments qui peuvent être utilisés pour tuer ou pour sauver des vies » ; ainsi qu’une « protection juridique » de policiers s’ils tuent un suspect avec leur arme en service.
Le volet de la corruption est également très important dans sa campagne. Jair Bolsonaro profite des scandales impliquant le parti de la gauche, avec notamment l’incarcération de Luiz Inacio Lula da Silva depuis avril pour corruption, pour décrédibiliser Fernando Haddad. « Nous voulons un gouvernement décent, différent de tout ce qui nous a plongé dans la crise éthique, morale et budgétaire », a-t-il répété, promettant de diviser par deux le nombre de ministères afin de limiter les arrangements entre partis et de mettre en place un système plus strict de budget, dit « base zéro ».
Malgré des connaissances limitées en économie, Jair Bolsonaro s’est attiré la faveur des investisseurs avec des propositions ultralibérales pour son pays. Son programme économique prévoit de réduire de 20 % le volume de la dette en privatisant ou en capitalisant une grande partie des entreprises publiques brésiliennes, la création d’un système parallèle de retraite par capitalisation, et la création d’un super-ministère de l’économie regroupant ceux des finances et de la planification. Défenseur des « valeurs », allié des évangéliques ultraconservateurs, le militaire veut agir sur l’éducation en renforçant l’étude des mathématiques, des sciences et du portugais, « sans endoctrinement ni sexualisation précoce ». Une référence à l’obsession d’une partie de la droite dure, persuadée que les écoles brésiliennes pervertissent les enfants avec des idées marxistes et les initient à la sexualité.
Le sujet, inattendu dans un pays de l’ex-URSS encore marqué par un fort conservatisme social, s’est imposé comme l’un des grands thèmes de la campagne pour l’élection présidentielle qui se tient dimanche 28 octobre en Géorgie : faut-il y autoriser la culture et l’exportation de marijuana à usage thérapeutique et cosmétique ?
Le 10 septembre, le gouvernement géorgien a introduit sans préavis un projet de loi en ce sens, recevant immédiatement le soutien du milliardaire Bidzina Ivanichvili, chef du parti majoritaire et homme fort du pays. L’annonce a fait dans ce pays du Caucase l’effet d’un coup de tonnerre. Un mois plus tôt, le 31 juillet, la Cour suprême du pays avait déjà décidé de dépénaliser l’usage du cannabis au nom du « droit au développement personnel ». Cette décision, prise à la surprise générale, constituait déjà une première dans l’espace post-soviétique.
L’idée de cultiver du cannabis à des fins thérapeutiques a été présentée comme un moyen de développer un nouveau secteur d’activité, très lucratif et à même de revitaliser les campagnes où le niveau de vie reste très bas. Le climat géorgien est aussi vu comme favorable à un tel projet, de même que le faible coût de l’électricité dans le pays (le projet évoque la culture en serre et non en plein air). Le premier ministre, Mamouka Bakhtadze, s’est empressé de vanter un projet « très responsable » qui serait « régulé de la manière la plus stricte », citant en exemple Israël et le Canada.
Fronde des orthodoxes
Peine perdue : l’idée a suscité de vives critiques, notamment au sein de l’opposition fidèle à l’ancien président Mikheïl Saakachvili. D’autres formations ont estimé que le sujet n’était pas prioritaire, la législation n’ayant pas encore été adaptée à la décision de la Cour suprême de juillet, notamment quant à la détention de la drogue. L’insistance de l’oligarque Ivanichvili à défendre le projet a aussi fait dire à certains médias que l’homme…
Le suspect « est dans un état stable avec de multiples blessures par armes à feu », a précisé le directeur de la sécurité publique de Pittsburgh Wendell Hissrich, au cours d’un point presse tenu dans cette ville de l’est des Etats-Unis. « A ce stade, nous pensons que Bowers n’était pas connu des forces de l’ordre avant aujourd’hui », a complété l’agent du FBI en charge de l’enquête, Bob Jones.
Lire aussi : Etats-Unis : onze morts lors d’une attaque contre une synagogue de Pittsburgh
Les autorités pensent que le résident de cette ville de Pennsylvanie était équipé d’un fusil d’assaut et d’au moins trois pistolets lorsqu’il a ouvert le feu sur les fidèles en ce samedi matin, jour de shabbat. Selon la chaîne CNN, qui cite un responsable, l’homme avait une licence pour détenir légalement des armes à feu et s’en était procuré au moins six depuis 1996.
Selon les médias locaux, il a crié : « Tous les Juifs doivent mourir » quand il s’est introduit dans la synagogue Tree of Life. Le suspect a également posté de virulents commentaires antisémites sur les réseaux sociaux selon SITE, un groupe d’experts qui surveille les organisations extrémistes. Adepte de Gab, réseau social connu pour être un refuge pour de nombreux internautes de la droite dure, Robert Bowers y avait posté peu avant d’ouvrir le feu dans la synagogue un message ciblant l’organisation juive HIAS de défense des réfugiés. « HIAS aime amener des envahisseurs pour tuer les nôtres. Je ne peux pas rester assis et voir les miens se faire massacrer, j’y vais », a-t-il écrit.
D’après son compte sur Gab, l’homme ne semblait guère apprécier le président américain Donald Trump le qualifiant de « mondialiste, pas de nationaliste », d’après le Pittsburgh Post-Gazette. « Les Juifs sont des enfants de Satan », indiquait sa biographie sur ce même réseau, son compte ayant été suspendu peu de temps après la fusillade.
Lire aussi : Aux Etats-Unis, les actes antisémites en forte progression
Gab, site populaire parmi les suprématistes blancs et les membres de l’alt-right, l’extrême droite américaine, a publié un communiqué expliquant qu’il condamnait « tous les actes de terrorisme et de violence », se disant « attristé » par ce qu’il s’est passé à Pittsburgh. « Nous sommes prêts et disposés à travailler avec les forces de l’ordre pour faire en sorte que justice soit faite. »
Selon Sky Sports, l’hélicoptère a décollé du terrain entre 20 h 30 et 20 h 45, mais il a eu des problèmes avec son rotor de queue peu de temps après et s’est écrasé dans un parking à proximité.
Vichai Srivaddhanaprabha a l’habitude de quitter le stade avec son hélicoptère, qui décolle du terrain, lorsqu’il assiste à un match à domicile de Leicester. Mais l’identité du pilote et des passagers à bord samedi n’a pas encore été confirmée. On ne sait pas non plus si des personnes à terre ont été blessées.
We are dealing with an incident in the vicinity of the King Power Stadium. Emergency services are aware and dealing.
« Nous sommes en train de traiter un incident dans les environs du King Power stadium », a tweeté la police du Leicestershire. « Nous assistons la police du Leicestershire et les services de secours qui traitent un incident grave au King Power Stadium », a rapporté un porte-parole du club dans un communiqué. Il a précisé que le club communiquerait de manière plus détaillée une fois que de plus amples informations auront été établies.
L’ancien footballeur de Leicester, Gary Lineker, a déclaré sur Twitter avoir « entendu que l’hélicoptère du propriétaire de Leicester City s’était écrasé dans le parking du club ».
Vichai Srivaddhanaprabha, 61 ans, est un milliardaire thaïlandais devenu riche grâce aux magasins de duty free. Sa fortune, bâtie en ayant au départ un seul magasin à Bangkok, était estimée en 2016 à 2,9 milliards de dollars.
Il a acheté Leicester City pour environ 40 millions de livres en 2010 quand personne ne pariait sur ce club anglais qui évoluait alors en deuxième division. Il est parvenu à en faire le plus improbable champion de Première League de tous les temps, en 2016, faisant vivre au petit club un véritable conte de fées. C’est la première fois que Leicester City a décroché ce titre depuis la création du club en 1884.
Lire aussi : Football : le conte de fées de Leicester City
Vichai Srivaddhanaprabha est très populaire auprès des supporters du club, leur offrant bières et beignets.
Vichai Srivaddhanaprabha, qui est aussi amateur de polo, est un familier des puissants de Thaïlande, au premier rang desquels la famille royale. Son nom, Srivaddhanaprabha, lui a été attribué en 2013 par le roi de Thaïlande. Il a quatre enfants. Son fils Aiyawatt Srivaddhanaprabha, surnommé « Top », est vice-président du club.
Selon l’ADL, ils ont augmenté de 57 % entre 2016 et 2017, passant de 1267 à 1986. C’est, selon l’ADL, la plus forte hausse jamais enregistré aux Etats-Unis depuis 1979, année où l’organisation a commencé son comptage, et le second chiffre annuel le plus haut depuis cette même année. Une augmentation due « à une croissance significative des incidents à l’école et à l’université, qui ont doublé annuellement deux fois d’affilée ».
L’ADL note que les actes de vandalisme ont particulièrement augmenté (+86 %), un chiffre « inquiétant, parce qu’il indique que les auteurs de ces actes se sentent suffisamment enhardis pour violer la loi ». Les actes de harcèlement ont également connu une nette hausse (+41 %), tandis que les agressions physiques sont les seuls actes antisémites dont le nombre a chuté (de 36 à 19).
Les actes antisémites, observe l’ADL, ont lieu dans quasiment tous les contextes : sur les lieux de travail, au sein des domiciles privés, des lieux publics, des écoles et universités, et même au sein des institutions juives. Les lieux publics (rues, parcs) et les lycées (+100 % chaque année sur les deux dernières années) sont les lieux les plus communs où surgissent ces violences.
La Pennsylvanie est le sixième Etat le plus touché par ces violences, note l’ADL, et a vu les actes antisémites augmenter de 43 % entre 2016 et 2017. Ces six Etats, qui réunissent à eux seuls 62 % des actes recensés par les 26 centres régionaux de l’ONG, comptent cependant parmi les plus larges communautés juives des Etats-Unis. Mais pour la première fois depuis 2010, l’ONG a enregistré au moins un acte antisémite dans chaque Etat du pays.
Aux Etats-Unis, les Juifs restent – et depuis longtemps – la population religieuse la plus ciblée par les meurtres religieux. Sur les 1 538 crimes religieux recensés par le FBI (Federal Bureau Investigation) en 2016, 834 ont visé des personnes juives.
Même si l’on note que depuis 1992, les crimes antisémites représentent une moindre part des crimes religieux, en raison notamment du nombre croissant de crimes visant les populations musulmanes.
Lire aussi : Les Etats-Unis confrontés à la poussée de l’antisémitisme
Ce sommet inédit a rassemblé, outre M. Erdogan, les présidents russe Vladimir Poutine et français Emmanuel Macron, ainsi que la chancelière allemande Angela Merkel.
« Nous comptons sur la Russie pour exercer une pression très claire sur le régime, qui lui doit sa survie » afin de garantir un « cessez-le-feu stable et durable à Idlib », a déclaré M. Macron lors d’une conférence de presse après cette rencontre.
La Turquie et la Russie ont conclu le mois dernier un accord qui a permis d’éviter une offensive de grande ampleur du régime sur Idlib, dernier grand bastion de l’opposition. Mais plusieurs escarmouches ont eu lieu ces derniers jours et des frappes du régime ont fait sept morts vendredi, le bilan le plus élevé depuis l’entrée en vigueur de l’accord turco-russe.
Dans leur déclaration finale, les quatre dirigeants ont également appelé à établir « avant la fin de l’année » un comité constitutionnel censé élaborer une nouvelle Constitution syrienne, « si les conditions le permettent ». Les quatre pays ont par ailleurs exhorté à « assurer l’accès rapide, sûr et sans restrictions des organisations humanitaires à travers la Syrie ». Selon la déclaration finale du sommet, les quatre pays « ont souligné la nécessité de créer à travers le pays les conditions permettant le retour en sécurité et volontaire des réfugiés ».
Recep Tayyip Erdogan a, en outre, affirmé qu’il appartient au peuple syrien « de l’intérieur et de l’extérieur » de décider du sort du président Bachar Al-Assad. « La volonté qui va déterminer le sort d’Assad, c’est la volonté du peuple syrien. C’est l’ensemble du peuple syrien, de l’intérieur et de l’extérieur, qui prendra une décision », a déclaré M. Erdogan.
Le conflit en Syrie a fait plus de 360 000 morts et plusieurs millions de déplacés depuis 2011.
Lire aussi : Syrie : les chiffres qui montrent l’ampleur de la guerre
Le directeur de la sécurité publique de Pittsburgh Wendell Hissrich a précisé qu’il y avait six blessés, dont quatre parmi les forces de l’ordre, après des échanges de coups de feu avec le tireur. « La scène est terrible à l’intérieur », a-t-il ajouté devant les caméras, apparemment très ému. « C’est l’une des pires scènes de crime sur laquelle je me sois rendu, et j’ai été sur des accidents d’avion », a-t-il confié.
Selon le porte-parole de la police locale, Chris Togneri, le suspect s’est rendu aux autorités aux alentours de 11 heures (17 heures à Paris) et a été arrêté et placé en garde à vue, avant d’être transféré à l’hôpital. Une enquête fédérale pour « crime de haine » a été ouverte.
L’auteur de la fusillade a été inculpé de vingt-neuf chefs d’accusation pour crimes fédéraux, incluant onze chefs pour obstruction à l’exercice de croyances religieuses entraînant la mort et onze chefs pour usage d’une arme à feu pour commettre un meurtre, a annoncé le bureau du ministère fédéral de la justice pour le district ouest de l’Etat de Pennsylvanie, où se trouve Pittsburgh. « Certains chefs d’accusation pourraient conduire à la peine capitale », a déclaré le ministre américain de la justice Jeff Sessions dans un communiqué, en dénonçant un crime « extrêmement répugnant ».
Robert Bowers, « un homme blanc barbu et de forte corpulence » selon KDKA, serait connu pour avoir tenu de nombreux propos antisémites sur les réseaux sociaux, selon le Washington Post. Plusieurs médias américains rapportent que Bowers a également tenu des propos antisémites aux forces de l’ordre présentes sur place, après que celui-ci se fut barricadé.
Les membres de la congrégation s’étaient réunis pour le jour de repos juif du shabbat à 9 h 45 (15 h 45 à Paris). Tout a commencé peu après 10 heures, quand la police locale a appelé les habitants du quartier à rester chez eux. « Il y a un tireur dans la zone de Wilkins et Shady. Eviter le quartier », ont alors tweeté les services de sécurité publique de la ville.
ALERT: There is an active shooter in the area of WILKINS and Shady. Avoid the area. More info will be released when it is available.
Fondée il y a 150 ans, la synagogue Tree of Life, qui peut accueillir jusqu’à 1 250 personnes, selon son site Internet, se trouve dans le quartier résidentiel de Squirrel Hill, où bat le cœur de la communauté juive de Pittsburgh. La police de New York a de son côté fait savoir qu’elle renforçait la sécurité autour des lieux de culte de la ville, avec notamment des patrouilles supplémentaires.
Donald Trump a annoncé qu’il se rendrait à Pittsburgh. Il a dénoncé la « haine » dans le pays. « C’est franchement une chose terrible, terrible ce qu’il se passe avec la haine dans notre pays et partout dans le monde », a déclaré le président américain, avant d’ajouter que « quelque chose doit être fait ». « Quand des gens font ce genre de chose, ils devraient se voir infliger la peine capitale », a déclaré M. Trump. Tous les drapeaux à la Maison Blanche, sur les bâtiments publics, dans les camps militaires, dans les bases navales et sur les navires de guerre seront en berne jusqu’au 31 octobre en signe de « respect solennel » pour les victimes, selon les ordres du président américain.
Le gouverneur démocrate de Pennsylvanie, Tom Wolf, a quant à lui qualifié l’événement de « tragédie absolue ». « Ces actes de violence insensés ne ressemblent pas à ce que nous sommes en tant qu’Américains », a-t-il ajouté sur Twitter.
Alors que le président français Emmanuel Macron, en déplacement à Istanbul, a exprimé sa « tristesse » et son « soutien à l’égard du peuple américain », son ministre de l’intérieur Christophe Castaner a annoncé avoir demandé aux préfets de « renforcer la vigilance autour des synagogues ».
La chancelière allemande Angela Merkel a, elle, fustigé samedi « la haine antisémite aveugle ». « Nous tous devons nous élever avec détermination contre l’antisémitisme. Partout », a-t-elle affirmé selon une brève déclaration postée sur Twitter par le porte-parole du gouvernement allemand. Le premier ministre israélien Benyamin Nétanyahou a dénoncé une attaque « antisémite horrible ». « J’ai eu le cœur brisé et j’ai été horrifié par l’attaque meurtrière qui a eu lieu aujourd’hui à Pittsburgh », a-t-il déclaré dans une vidéo publiée sur son compte Twitter.