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  • Retrait de la CAN 2019 au Cameroun: une «injustice flagrante» estime le gouvernement

    Retrait de la CAN 2019 au Cameroun: une «injustice flagrante» estime le gouvernement


    Par
    RFI

    Publié le 01-12-2018
    Modifié le 01-12-2018 à 18:09

    A la suite du retrait de l’organisation de la Coupe d’Afrique des Nations de 2019 au Cameroun par la CAF, le gouvernement camerounais s’est exprimé sur le sujet. Dans une déclaration lue ce samedi 1er décembre dans l’après-midi, Issa Tchiroma Bakary, le ministre de la Communication, dénonce « l’injustice » dont a été victime le Cameroun.

    « Le gouvernement de la République du Cameroun a pris connaissance avec consternation de la décision du Comité exécutif de la CAF, réuni à Accra le 30 novembre 2018, de retirer au Cameroun l’organisation de la CAN 2019 », a déclaré le ministre camerounais de la Communication.

    « Cette décision étonnante, à plus d’un titre, ne rend assurément justice ni aux investissements colossaux consentis par notre pays et qui se traduisent aujourd’hui par de belles infrastructures modernes, visibles de tous, ni à l’engagement déterminé du chef de l’Etat et du peuple camerounais à déployer les efforts nécessaires pour abriter en 2019 une fête éclatante du football africain. »

    Issa Tchiroma Bakary a appelé le peuple camerounais au calme. « Force est de constater que notre pays a fait l’objet, dès le départ dans le cadre de ce dossier, d’un traitement qui ne peut que susciter des interrogations. Face à cette injustice flagrante, le gouvernement de la République demande au peuple camerounais de garder toute sa sérénité et de ne pas céder à la tentation des polémiques stériles. »

    Poursuite des travaux

    Le ministre camerounais de la Communication n’a pas indiqué si le Cameroun poursuivra la CAF devant le Tribunal arbitral du sport. Il n’a pas non plus annoncé si le Cameroun acceptait la proposition de la CAF d’abriter la CAN de 2021, mais a soutenu que le pays poursuivra la construction des infrastructures prévues pour abriter la Coupe d’Afrique des Nations de football de 2019 et sera prêt à date.

    « Le Cameroun n’a pas démérité, et il le prouvera à la face du monde en poursuivant avec la même détermination la construction de ces belles infrastructures qui appartiennent au peuple camerounais. Et en les achevant à bonne date, ainsi que s’y est engagé le chef de l’Etat », a expliqué le ministre.

    « Il y a néanmoins lieu de souligner que le football africain ne pourra se hisser au niveau des continents plus avancés sans le respect d’une certaine éthique. Notre pays, qui a écrit certaines des plus belles pages de l’histoire du football africain, continuera à œuvrer sans relâche, de concert avec les autres pays africains et les instances internationales du football, au développement du football de notre cher continent. »

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  • Cameroun : Yaoundé sous le choc après le retrait de la CAN 2019

    Cameroun : Yaoundé sous le choc après le retrait de la CAN 2019

    Après l’annonce du retrait de la CAN 2019 au Cameroun, les rues de Yaoundé se sont vidées. Entre frustration et résignation, les Camerounais semblent sous le choc. Le gouvernement, lui, parle d’une « injustice flagrante ».

    Christophe Mbida a du mal à s’en remettre. Au lendemain de l’annonce du retrait de la CAN 2019 au Cameroun, ce propriétaire d’une maison d’hôte située dans le quartier Simbock, dans la périphérie de Yaoundé, s’inquiète.

    « C’est une grosse déception », confie-t-il en pointant le domaine bâti sur près d’un hectare, flambant neuf, qu’il envisageait de rentabiliser pendant la compétition. « J’avais fait cet investissement en me projetant sur la CAN. Je dois reprendre tous mes calculs à présent », déplore le quinquagénaire, qui avoue avoir « dormi tôt » le 30 novembre, jour de l’annonce de la décision de la CAF.

    Yaoundé désertée

    Une attitude partagée par de nombreux Camerounais, qui ont rapidement déserté les rues, pourtant généralement bondées le vendredi soir.

    C’est que le retrait de la CAN embarrasse. Sur la CRTV, l’office de radio et télévision publique, le sujet a été soigneusement esquivé pendant les tranches d’informations. Même silence chez les officiels camerounais, qui se sont abstenus de déclarations sur la question tout au long de la soirée du 30 novembre.

    C’était une question d’honneur, il ne fallait pas perdre la face

    « Le ministre des Sports a convoqué une réunion en urgence samedi 1er décembre, à la première heure », s’est contenté de préciser à Jeune Afrique un cadre du ministère, sous couvert d’anonymat, vendredi après l’annonce fatidique.

    La colère était pourtant perceptible, et certains ont tenu à se faire entendre. « C’était une question d’honneur, il ne fallait pas perdre la face. C’est comme si je recevais un coup de poignard », a ainsi commenté Cabral Libii, candidat à la dernière élection présidentielle.

    Consternation affichée

    Adrienne Surprenant/collectif item pour JA

    Mais dès le lendemain, les éléments de langages du gouvernement étaient en place. « Cette décision est étonnante à plus d’un titre, car elle ne rend justice ni aux investissements colossaux consentis par notre pays, ni à l’engagement du peuple camerounais. Notre pays a fait l’objet d’un traitement qui ne peut que susciter des interrogations », a ainsi déclaré le ministre de la Communication, au cours d’un point de presse samedi.

    Une consternation affichée et une colère vis-à-vis de la décision de la CAF qui contraste pourtant avec celle  manifestée par ceux qui attribuent l’échec au pouvoir. Pour ceux-là, le retrait de l’organisation de la compétition était prévisible, et rien n’aurait été fait par le gouvernement pour l’empêcher.

    Les autorités nous ont assuré que tout allait bien. Voila où le mensonge nous entraîne

    « Il faut qu’on apprenne de nos erreurs. La décision de la CAF est une très bonne chose, car cela va nous servir de leçon pour l’avenir. Si nous avons encore un peu de dignité, il faut que les responsables de cet échec soient sévèrement sanctionnés », affirme ainsi Evina Essono, un jeune médecin de la capitale politique du Cameroun.

    « Les autorités nous ont assuré que tout allait bien. Et à chaque passage des experts de la CAF, on nous rapportait qu’ils étaient repartis satisfaits. Voila donc où le mensonge nous entraîne », vitupère pour sa part Vanessa, une étudiante.


    >>> À LIRE – Cameroun : « La CAF n’a pas de plan B » pour la CAN 2019, assure Ahmad Ahmad


    Quid des chantiers engagés ?

    Glez

    Sur les réseaux sociaux, la question du sort qui sera réservé aux travaux de construction déjà engagés mais inachevés revient fréquemment. Plusieurs internautes craignent que les chantiers ne soient purement et simplement abandonnés.

    Et certains s’inquiètent de voir bientôt les fonds qui y ont été alloués être détournés. Issa Tchiroma Bakary se veut cependant rassurant : « Nous poursuivrons les travaux comme si de rien n’était. Ils se poursuivront et les équipements seront livrés à bonne date, comme s’y est engagé le président Paul Biya ».

    Pas de déclaration officielle, cependant, sur la perche tendue par la CAF, qui a proposé au Cameroun de reprendre l’organisation de l’édition de 2021, initialement attribuée à la Côte d’Ivoire. « Le football africain ne pourra se hisser au niveau de celui des autres continents plus avancés sans respecter une certaine éthique », s’est contenté de commenter le ministre de la Communication.

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  • Cameroun: la presse en ligne s’inquiète et s’interroge après le retrait de la CAN 2019

    Cameroun: la presse en ligne s’inquiète et s’interroge après le retrait de la CAN 2019


    Par
    RFI

    Publié le 01-12-2018
    Modifié le 01-12-2018 à 14:32

    Le Cameroun n’accueillera pas la CAN 2019. La décision n’est pas une surprise, le Cameroun accumulait les retards dans l’organisation que ce soit au niveau des infrastructures, des routes ou encore des hôtels. A quoi il faut ajouter une situation sécuritaire compliquée à cause de Boko Haram à l’extrême-nord et du conflit sécessionniste dans les deux régions de l’ouest. Jusqu’au bout, les autorités se sont montrées confiantes, mais le président de la Caf a éteint les derniers espoirs. La décision fait beaucoup réagir la presse en ligne et les réseaux sociaux.

    « C’est comme si le ciel venait de tomber sur toute une nation. » Ces mots de l’ancien entraîneur des Lions indomptables, Jean-Paul Akono, résument bien le sentiment général. Il estime que des garanties avaient été données à la Caf, la Confédération africaine de football, et résume, très amer : « Nous sommes dans la honte, nous avons été traînés dans la boue. »

    Sur les réseaux sociaux et dans certains articles en ligne, on retrouve ce samedi matin la photo d’une affiche du président. On y voit Paul Biya, le sourire confiant, à côté de l’inscription : « le Cameroun sera prêt le jour dit, j’en prends l’engagement. »

    « Comment peut-on prendre cet engagement et ne jamais se donner la peine de visiter les chantiers ? », s’interroge ce matin le site ActuCameroun qui poursuit « le Cameroun est humilié et se défausser sur les collaborateurs ou une pseudo mafia à la CAF relève d’une pure diversion. »

    Le site Camfoot, lui, s’inquiète des dettes contractées et des lourds investissements engagés en vue de cette CAN 2019 et qui ne seront pas renfloués, avant de se demander : « Pourquoi n’a-t-on pas commencé les travaux deux ans plus tôt ? »

    Dans la presse en ligne, on attend maintenant une réaction officielle. Le porte-parole du gouvernement doit s’exprimer d’un instant à l’autre. Ce silence en a entraîné un autre hier soir, celui de la CRTV. La télévision et la radio nationales ont tout simplement ignoré la nouvelle.

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  • Le Cameroun lance un processus de désarmement dans les zones en conflit

    Le Cameroun lance un processus de désarmement dans les zones en conflit

    Yaoundé a lancé un programme national de désarmement dans les zones en conflit dans l’Extrême Nord et les régions anglophones du Cameroun, a annoncé la présidence camerounaise vendredi 30 novembre.

    Un « comité national de désarmement, de démobilisation et de réintégration » (CNDDR) pour les combattants des zones en conflit au Cameroun (…) a été créé par décret présidentiel », selon les termes d’un communiqué signé vendredi par le président Paul Biya.

    Le CNDDR doit permettre d’ »accueillir et de désarmer les ex-combattants » du groupe islamiste « Boko Haram et des groupes armés des régions (anglophones) du Nord-Ouest et du Sud-Ouest », de « collecter » leurs armes, et d’ »aider à la réinsertion dans la vie civile », selon le document.

    Basé à Yaoundé, le comité sera présidé par le Premier ministre Philémon Yang et disposera de centres à Bamenda et Buea, chefs-lieux des régions anglophones, ainsi qu’à Mora, une des principales villes de l’Extrême nord où sévit Boko Haram.

    Ce décret a été promulgué dans un contexte où les incidents se multiplient en régions anglophones en proie à un conflit entre l’armée et des séparatistes. Le président Biya avait appelé le 6 novembre dernier les sécessionnistes à déposer les armes.

    Coordination sous-régionale

    La dernière attaque menée par le groupe Boko Haram a fait 29 blessés mercredi à Amchidé (Extrême-nord), où une femme a commis un attentat-suicide dans cette ville proche de la frontière avec le Nigeria, le pays d’origine du groupe jihadiste.

    Les attaques du groupe Boko Haram sont en recrudescence depuis quelques mois dans la région du lac Tchad, qui regroupe le Nigeria, le Niger, le Tchad et le Cameroun.

    Les chefs d’État du Nigeria, du Niger et du Tchad, ainsi que le Premier ministre camerounais se sont réunis jeudi à huis clos à N’Djamena pour discuter de la lutte contre le groupe jihadiste.

    À cette occasion, ils ont réclamé plus de « soutien » de la communauté internationale et affirmé vouloir « changer d’approche dans la lutte contre Boko Haram ».

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  • Après le retrait de son organisation au Cameroun, la CAN 2019 ira-t-elle au Maroc ?

    Après le retrait de son organisation au Cameroun, la CAN 2019 ira-t-elle au Maroc ?

    La Confédération africaine de football a finalement retiré l’organisation de la prochaine Coupe d’Afrique des nations au Cameroun. Une aubaine pour le Maroc…

    C’est une importante délégation marocaine conduite par Fouzi Lakjaâ, le président de la Fédération royale marocaine de football (FRMF), qui s’est envolée, jeudi 29 novembre, en direction de la capitale ghanéenne, Accra, pour assister au comité exécutif de la Confédération africaine de football (CAF).

    Plus de doute dès jeudi

    À peine le pied posé sur le tarmac, on se réjouissait déjà, au sein de la délégation, des chances du royaume d’accueillir la Coupe d’Afrique des nations (CAN) en juin prochain. Car pour les Marocains, le retrait de l’organisation de la compétition footballistique la plus prestigieuse du continent au Cameroun ne faisait déjà plus de doute.

    Et pour cause : les retards accusés par le pays dans la réalisation des infrastructures nécessaires à l’accueil de la CAN sont connus depuis plusieurs mois, et ont même été explicitement pointés du doigt lors du dernier comité exécutif de la CAF, fin septembre, à Charm el-Cheikh.


    >>> À LIRE – Football : le Cameroun n’est pas prêt à accueillir la CAN 2019, selon la commission d’organisation de la CAF


    Vendredi, à Accra, l’affaire a été tranchée définitivement : le Cameroun est officiellement hors-jeu et un nouvel appel à candidatures a été lancé. Dans un tel contexte, le Maroc fait figure de favori. Le royaume a en effet plusieurs atouts à faire valoir. Un dossier quasiment ficelé, puisque le pays s’était porté candidat à l’organisation du Mondial 2026 – attribué in fine au trio nord américain Canada, États-Unis et Mexique -, et des infrastructures déjà opérationnelles répondant aux normes exigées par la CAF.

    Faire oublier le désistement de 2015

    L’organisation de la CAN 2019 par le Maroc serait en outre une belle revanche pour le royaume, qui n’a plus abrité cette compétition depuis 1988. Lors de la CAN 2015, le Maroc s’était désisté, évoquant alors le risque sanitaire de propagation du virus Ebola, qui faisait des ravages sur le continent.

    Un faux bond qui avait valu au royaume des sanctions de la part de la Confédération africaine. Mais depuis, la direction de la CAF a changé. L’arrivée du Malgache Ahmad Ahmad, réputé proche du royaume, s’est accompagnée d’un renforcement de la représentativité marocaine au sein des organes de l’instance continentale.

     

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  • Football : la CAN 2019 officiellement retirée au Cameroun par la CAF

    Football : la CAN 2019 officiellement retirée au Cameroun par la CAF

    Le comité exécutif de la Confédération africaine de football (CAF), réuni vendredi 30 novembre à Accra (Ghana), a officiellement décidé de retirer l’organisation de la Coupe d’Afrique des nations (CAN) 2019 au Cameroun, lançant dans le même temps un appel à candidatures pour trouver un remplaçant.

    Se basant sur plusieurs rapports de missions d’inspection, la commission d’organisation de la CAN 2019 avait estimé dans la matinée du 30 novembre que le Cameroun n’était pas prêt à accueillir l’événement, accusant des retards notamment en matière d’infrastructures et de sécurité. Dans la soirée, le comité exécutif de la CAF a officiellement décidé de retirer l’organisation au pays de Paul Biya, selon une source de Jeune Afrique au sein de la CAF.

    L’information a été confirmée dans les minutes qui ont suivi par la CAF, sur son compte Twitter. Un communiqué plus détaillé doit être publié dans les heures qui viennent pour motiver cette décision.


    >>> À LIRE – Football : le Cameroun n’est pas prêt à accueillir la CAN 2019, selon la commission d’organisation de la CAF


    Le Maroc d’ores et déjà intéressé

    Les candidatures sont désormais ouvertes pour trouver un nouvel hôte à la plus grande compétition sportive continentale, programmée du 15 juin au 13 juillet. Cette nouvelle édition, redimensionnée à 24 équipes – contre 16 jusqu’à présent – , implique la mobilisation d’infrastructures conséquentes. Le Maroc, qui s’était déjà substitué en janvier dernier au Kenya pour la tenue du Championnat d’Afrique des nations (CHAN), a d’ores et déjà confirmé qu’il était intéressé. L’Égypte et l’Afrique du Sud pourraient également se porter candidats.

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  • Cameroun : Achille Zogo Andela condamné à 35 ans de prison par le Tribunal criminel spécial

    Cameroun : Achille Zogo Andela condamné à 35 ans de prison par le Tribunal criminel spécial

    Le procès d’Achille Zogo Andela s’est achevé à Yaoundé le 28 novembre. L’ancien PDG de la Société camerounaise de leasing maritime (SCLM), accusé de détournement de biens publics et emprisonné depuis 2011, a été condamné à 35 ans de réclusion criminelle et 58 milliards de francs CFA d’amende.

    C’est un verdict sans surprise qui a été prononcé le 28 novembre à l’encontre d’Achille Zogo Andela. En l’absence de l’accusé – hospitalisé en urgence à la suite de la brutale détérioration de son état de santé – et de ses avocats, le Tribunal criminel spécial l’a condamné à 35 ans de réclusion criminelle et à 58 milliards de francs CFA d’amende. Achille Zogo Andela, détenu depuis 2011, était accusé de détournement de deniers publics.

    L’État camerounais lui reprochait d’avoir exploité illégalement une flotte de bateaux de pêche dont la gestion revenait, pour le compte de l’État, à la SCLM. Le gouvernement avait ainsi mis à la disposition de la société des crevettiers, construits par des chantiers navals espagnols et que l’État avait acquis suite à un crédit de 40 millions de dollars accordé par l’Instituto Commercial Official (ICO) du Royaume d’Espagne.

    Le ministre camerounais délégué aux finances et la société SCLM avaient ainsi signé, en 1996, un accord de rétrocession mettant à la disposition de la SCLM les bateaux crevettiers contre le paiement d’un loyer devant correspondre aux échéances de la dette vis-à vis de l’ICO.

     

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    Une « exploitation des bateaux perturbée », selon l’accusé

    Selon Achille Zogo Andela, qui expliquait son cas devant les instances onusiennes en 2016, « l’exploitation des bateaux fut perturbée par des interférences de l’administration camerounaise [voir documents ci-dessous, ndlr], notamment de multiples arraisonnements sans fondement légal, refus de licences de pêche et d’autorisations de navigabilité, ce qui a nui à la gestion efficace de la SCLM, et l’a empêchée d’honorer les trois premières échéances de loyer échues ».

    Alors que le contrat de leasing a finalement été résilié par l’État du Cameroun en 2002 – pour défaut de remboursement du prêt initial [voir document ci-dessus] -, les crevettiers ont alors été arraisonnés mais auraient, selon la défense de Zogo Andela, été exploités par la suite par des officiels camerounais. Dans cette affaire, « la lutte contre la corruption est dévoyée à l’avantage de l’impunité des puissants et des corrupteurs », ont notamment réagi les avocats d’Achille Zogo Andela.

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    « Lynchage judiciaire »

    La protestation de l’innocence de l’ancien PDG de la SCLM et la reconnaissance par l’ONU, en 2016, du caractère arbitraire de sa détention n’auront toutefois pas suffi à le faire libérer. Ses défenseurs, Mes Laurence Greig, Calvin Job, Hakim Chergui et Joseph Breham, dénoncent aujourd’hui un « lynchage judiciaire prémédité » et des « violations caractérisées de tous les droits fondamentaux ».

    « Il a été condamné sans avoir eu la possibilité de faire citer et entendre le moindre témoin et ; à aucun moment, durant huit ans, il ne sera confronté à un seul de ses contradicteurs », expliquent-ils. Et de conclure : « Cette condamnation, acquise au prix de toutes les contorsions et de toutes les malices, sera évidemment contestée, par toutes les voies de droit. »

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  • Football : le Cameroun n’est pas prêt à accueillir la CAN 2019, selon la commission d’organisation de la CAF

    Football : le Cameroun n’est pas prêt à accueillir la CAN 2019, selon la commission d’organisation de la CAF

    Réunie à Accra, la commission d’organisation de la CAN 2019 a étudié les rapports des missions d’inspection effectuées au Cameroun. Et les conclusions ne lui sont pas favorables, alors que le comité exécutif de la CAF doit définitivement décider le 30 novembre si le Cameroun accueillera la compétition.

    La CAN 2019 (15 juin-13 juillet) se tiendra-t-elle au Cameroun ? Selon nos informations, les conclusions de la commission d’organisation du tournoi, après avoir étudié les rapports des dernières missions d’inspection effectuées dans le pays (avancées des travaux, sécurité, etc) ne lui sont pas favorables. Une source interne a confirmé cette tendance à Jeune Afrique. « Les conclusions de cette commission montrent que le Cameroun ne peut pas être prêt pour organiser la CAN 2019. La décision finale sera prise le vendredi 30 novembre par le comité exécutif de la Confédération africaine de football [CAF] », a ajouté cette source, qui a exigé l’anonymat.


    >>> À LIRE – CAN 2019 : le Cameroun dans l’attente de la décision de la CAF


    Décision finale de la CAF

    Le comité exécutif, qui a commencé à se réunir ce vendredi à Accra à partir de 9h (10h à Paris), doit décider si le Cameroun organisera ou non l’année prochaine (du 15 juin au 13 juillet) la première CAN à 24 de l’histoire. Le comité devrait normalement suivre l’avis de la commission d’organisation. Il s’agira du dernier point de l’ordre du jour à être abordé.

    Au cas où la CAF décide de retirer l’organisation de la CAN au Cameroun, un appel à candidatures sera lancé très rapidement

    Au cas où la CAF décide de retirer l’organisation de la CAN au Cameroun, un appel à candidatures serait lancé très rapidement. Des pays comme le Maroc, présenté depuis longtemps comme le principal recours en cas d’impossibilité du Cameroun d’accueillir le tournoi, mais aussi l’Afrique du Sud ou l’Égypte, pourraient être candidats. Pour rappel, le Maroc avait remplacé le Kenya pour l’organisation du Championnat d’Afrique des nations (CHAN) 2018, le pays d’Afrique de l’Est accusant trop de retard au niveau des différents chantiers pour organiser l’épreuve.

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  • Football : le Cameroun n’est pas prêt à accueillir la CAN 2019, selon la commission d’organisation de la CAF

    Football : le Cameroun n’est pas prêt à accueillir la CAN 2019, selon la commission d’organisation de la CAF

    Réunie à Accra, la commission d’organisation de la CAN 2019 a étudié les rapports des missions d’inspection effectuées au Cameroun. Et les conclusions ne lui sont pas favorables, alors que le comité exécutif de la CAF doit définitivement décider le 30 novembre si le Cameroun accueillera la compétition.

    La CAN 2019 (15 juin-13 juillet) se tiendra-t-elle au Cameroun ? Selon nos informations, les conclusions de la commission d’organisation du tournoi, après avoir étudié les rapports des dernières missions d’inspection effectuées dans le pays (avancées des travaux, sécurité, etc) ne lui sont pas favorables. Une source interne a confirmé cette tendance à Jeune Afrique. « Les conclusions de cette commission montrent que le Cameroun ne peut pas être prêt pour organiser la CAN 2019. La décision finale sera prise le vendredi 30 novembre par le comité exécutif de la Confédération africaine de football [CAF] », a ajouté cette source, qui a exigé l’anonymat.


    >>> À LIRE – CAN 2019 : le Cameroun dans l’attente de la décision de la CAF


    Décision finale de la CAF

    Le comité exécutif, qui a commencé à se réunir ce vendredi à Accra à partir de 9h (10h à Paris), doit décider si le Cameroun organisera ou non l’année prochaine (du 15 juin au 13 juillet) la première CAN à 24 de l’histoire. Le comité devrait normalement suivre l’avis de la commission d’organisation. Il s’agira du dernier point de l’ordre du jour à être abordé.

    Au cas où la CAF décide de retirer l’organisation de la CAN au Cameroun, un appel à candidatures sera lancé très rapidement

    Au cas où la CAF décide de retirer l’organisation de la CAN au Cameroun, un appel à candidatures serait lancé très rapidement. Des pays comme le Maroc, présenté depuis longtemps comme le principal recours en cas d’impossibilité du Cameroun d’accueillir le tournoi, mais aussi l’Afrique du Sud ou l’Égypte, pourraient être candidats. Pour rappel, le Maroc avait remplacé le Kenya pour l’organisation du Championnat d’Afrique des nations (CHAN) 2018, le pays d’Afrique de l’Est accusant trop de retard au niveau des différents chantiers pour organiser l’épreuve.

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  • CAN 2019 : le Cameroun dans l’attente de la décision de la CAF

    CAN 2019 : le Cameroun dans l’attente de la décision de la CAF

    Le Comité exécutif de la Confédération africaine de football (CAF), qui se réunit le vendredi 30 novembre, prendra une décision importante : il décidera si le Cameroun organisera ou non la première CAN à 24 de l’histoire, l’année prochaine (15 juin-13 juillet).

    Les membres du Comité exécutif de la Confédération africaine de football (CAF) sont arrivés jeudi 29 novembre en ordre dispersé à Accra, la capitale du Ghana, et pas seulement pour assister à la fin de la Coupe d’Afrique des nations féminine, dont la finale, entre le Nigeria et l’Afrique du Sud, est prévue dimanche 2 décembre. Car le 30 novembre, toute l’Afrique en général et le Cameroun en particulier devraient être suspendus à la décision de l’instance, pour un sujet devenu hautement sensible : celui de la CAN 2019.

    Depuis plusieurs mois, et même un peu plus, une des occupations essentielles de tous ceux qui s’intéressent de près ou de loin aux affaires du football africain consiste à spéculer sur un éventuel retrait de la compétition au Cameroun, et de la voir confiée à un autre pays, le Maroc par exemple.

    Le 30 novembre, la CAF devrait prendre une décision définitive, mais pourrait ne pas la communiquer dans la foulée. Soit la CAN aura bien lieu au Cameroun, et le débat sera clôt. Soit elle lui retirera l’organisation, avant de lancer un appel à candidatures auquel répondront les pays volontaires. Et parmi eux, on mettrait bien une pièce sur le Maroc…


    >>> À LIRE – Cameroun : « La CAF n’a pas de plan B » pour la CAN 2019, assure Ahmad Ahmad


    L’UNAF met la pression, le Maroc tout en retenue

    Du côté de Rabat, la mesure est de mise. Même si certains marocains rêvent plus ou moins ouvertement de récupérer l’événement le plus couru du sport africain, personne, et surtout pas en haut lieu, n’a eu le mauvais goût d’y faire officiellement allusion. Pas plus tard que le 26 novembre, lors d’une conférence de presse, Fouzi Lekjâa, le président de la Fédération royale marocaine de football (FRMF) et Hervé Renard, le sélectionneur français des Lions de l’Atlas déjà qualifiés pour la phase finale, ont assuré le Cameroun de tout leur soutien, tout en confirmant que gagner la CAN serait l’objectif du Maroc.

    Une déclaration pleine d’empathie, intervenue juste après la divulgation d’un courrier adressé à la CAF par l’Union nord-africaine de football (UNAF) – et dont le Maroc fait partie – à l’issue de son Assemblée générale organisée à Rabat, et où cette organisation régionale réclamait le strict « respect du cahier des charges pour l’organisation de la CAN 2019. » Un courrier qui a fortement déplu au Cameroun, alors qu’un dirigeant d’une fédération africaine s’est gondolé en lisant les propos du duo Lekjâa-Renard : « Le Maroc, diplomatiquement, ne peut rien faire d’autre que soutenir le Cameroun. La lettre de l’UNAF est forcément un moyen de faire pression sur la CAF. En Afrique, où des gens s’interrogent sur la capacité du Cameroun à respecter les délais, tout le monde sait que le Maroc a tout ce qu’il faut pour accueillir la CAN. Tout est prêt au cas où ! »

    Quatre missions d’inspection

    La CAF, depuis qu’elle a validé la réforme de sa compétition en juillet 2017, a modifié le cahier des charges, exigeant notamment que six stades (Douala, Garoua, Limbé, Bafoussam et deux à Yaoundé), soient retenus, contre quatre pour une édition à 16. Et Ahmad Ahmad, le président malgache de la CAF, a plusieurs fois rappelé le Cameroun à ses obligations, évoquant des retards pris sur certains chantiers, regrettant même, en août 2017, « l’inertie du Cameroun. »

    Quatre missions ont été effectuées sur place pour faire le point sur l’avancée des travaux (stades, terrains d’entraînement, voies d’accès, hôtellerie, communication…) dont la dernière a été réalisée du 10 au 15 novembre dernier. Au mois d’octobre, une délégation conduite par le Djibrilla Hima Hamidou, colonel de l’armée nigérienne et président de la Fédération de football de son pays, avait pour thème principal la situation sécuritaire. Car le Cameroun traverse une période agitée politiquement, avec la crise anglophone et les fréquentes attaques terroristes des islamistes de Boko Haram dans le Nord.

    Ahmad joue l’apaisement

    Lors de sa rencontre avec Paul Biya à Yaoundé le 2 octobre dernier, juste avant l’élection présidentielle camerounaise qui a conduit à la réélection du chef de l’État, Ahmad Ahmad avait tenu des propos un peu plus rassurants, affirmant que « la CAF n’a pas de plan B, et n’avait pas réfléchi à un retrait de la CAN au Cameroun. » Le Malgache avait plusieurs fois répété avant son voyage en Afrique centrale que la CAF ne prendrait aucune décision avant la présidentielle camerounaise, afin de ne pas perturber la campagne électorale. Et Paul Biya avait assuré à son invité que tout serait prêt pour organiser la grande fête du football africain.

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