Tag: Nouvelles Africaines

  • Côte d’Ivoire: Henri Konan Bédié reçoit les cadres du PDCI à Daoukro

    Côte d’Ivoire: Henri Konan Bédié reçoit les cadres du PDCI à Daoukro


    Par
    RFI

    Publié le 28-10-2018
    Modifié le 28-10-2018 à 01:51

    En Côte d’Ivoire, deux semaines après les élections municipales et régionales du 13 octobre, Henri Konan Bédié a reçu les élus du Parti démocratique du Côte d’Ivoire (PDCI) ce 26 octobre dans son fief de Daoukro dans le centre du pays. A couteaux tirés depuis leur divorce, le PDCI et le RHDP, le parti présidentiel, ont dénoncé des fraudes. Une centaine de recours ont été déposés devant la Cour suprême. A Daoukro, Henri Konan Bédié a appelé les élus à ne pas céder aux « manipulations ».

    A Daoukro, le président du Parti démocratique de Côte d’Ivoire (PDCI), Henri Konan Bédié (HKB), a tout d’abord félicité ses élus, dont les victoires aux élections municipales et régionales du 13 octobre dernier prouvent que sa formation politique « se porte bien ».

    Les élections locales ont vu la victoire du Rassemblement des houphouëtistes pour la démocratie et la paix (RHDP), le parti au pouvoir, qui a remporté 92 mairies et 18 régions contre 50 communes et six régions pour le PDCI.

    Ces élections avaient une valeur de test pour l’ancien parti unique rongé par les divisions internes et qui, pour la première fois depuis 2010, se posait en adversaire de la coalition au pouvoir. Cette rencontre avait donc pour but de galvaniser les troupes à deux ans de la présidentielle mais aussi à les garder dans le rang. Mais l’annonce des résultats a été source de tensions.

    Chantages et fraudes

    HKB a appelé les élus à ne pas céder aux « chantages, manipulations et pressions de débauchages » exercés selon lui par le gouvernement et le RHDP.

    Un certains nombre de cadres du PDCI ont en effet été élus sous les couleurs du parti présidentiel ou se sont ralliés à lui à l’issue de leur élection. Le PDCI s’est toutefois félicité d’avoir obtenu le ralliement de trois maires et de deux présidents de région élus sans étiquette.

    HKB a une nouvelle fois dénoncé des fraudes lors des scrutins et évoqué les recours déposés devant la Cour suprême. Changement de ton : alors que depuis des semaines, le PDCI dénonce une justice au ordre du pouvoir, HKB a tenu à « exprimer (sa) confiance aux instances judiciaires ». De quoi peut-être calmer les tensions qui ont du mal à retomber dans certaines localités depuis la fin des élections.

    ►A (re)lire: Côte d’Ivoire: les transformations du paysage politique à la loupe de la presse

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  • Les Amazighs du monde entier tiennent leur congrès à Tunis

    Les Amazighs du monde entier tiennent leur congrès à Tunis


    Par
    RFI

    Publié le 28-10-2018
    Modifié le 28-10-2018 à 01:07

    Le Congrès mondial amazigh (CMA) tient son sommet annuel en ce moment à Tunis, en Tunisie. Les représentants des communautés berbères d’Afrique du Nord et de la diaspora se sont donné rendez-vous pour défendre et promouvoir leurs intérêts et faire taire les discours de peur.

    Les Amazighs, plus connus sous le nom de Berbères, constituent une mosaïque de peuples, de l’Egypte au Maroc, en passant par le Niger ou le Mali. Ils seraient jusqu’à 35 millions en Afrique du Nord, selon certaines estimations hautes.

    Pour Omar Fassatoui, du Haut-commissariat aux droits de l’homme de l’ONU, intervenant au congrès, les Amazighs veulent aujourd’hui en finir avec les peurs suscitées par cette communauté. « Il faudrait d’abord enlever cette peur de la scission, explique-t-il. On a l’impression que la question amazighe parle de séparation ou d’effritement du territoire. Ce n’est pas du tout le cas. C’est vraiment une demande de reconnaissance et une demande de valorisation de ce patrimoine-là. Moi, je le vois comme une demande d’apaisement avec toutes les identités multiples d’Afrique du Nord. Et je pense que “l’amazighité” a sa place avec toutes les autres composantes ».

    Sauver la langue amazighe

    Parmi les revendications portées d’une voix commun, on compte la sauvegarde de la langue. « Il y a des droits culturels qui sont demandés par les associations amazighes en Tunisie, notamment l’utilisation de leur langue maternelle, poursuit Omar Fassatoui. La langue est en train de disparaître parce que les locuteurs natifs sont assez âgés et donc il n’y a pas de continuité, il n’y a pas d’enseignement de la langue amazigh ».

    Wamrouch, la trentaine, a fait le déplacement de Kabylie, en Algérie. Il parle parfaitement la langue amazigh qu’il n’a jamais apprise à l’école mais à la maison. Il est venu avant tout pour une question de survie et de reconnaissance. « Nous sommes là parce qu’on lutte pour notre existence en tant que peuple autochtone, déclare-t-il. Nous sommes un peuple très attaché à sa terre, à sa langue, à sa culture. Un peuple qui porte des valeurs ancestrales, des valeurs humaines qui ont fait de l’humanité ce qu’elle est aujourd’hui ».

    En Tunisie, plusieurs associations amazighes militent pour l’introduction de leur identité spécifique dans la Constitution.

    A (ré)écouter : Reportage Afrique : Algérie : quelle place pour la langue amazigh ?

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    Maroc: Daraa Tribes, révélation musicale du festival Taragalte

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  • En Centrafrique, le président de l’Assemblée nationale a été destitué

    En Centrafrique, le président de l’Assemblée nationale a été destitué

    Afrique

    En Centrafrique, le président de l’Assemblée nationale a été destitué

    Texte par FRANCE 24

    Dernière modification : 26/10/2018

    Les députés centrafricains ont voté vendredi à la majorité la destitution du président de l’Assemblée nationale, Karim Meckassoua. Son élection au perchoir en 2016 était considéré comme un symbole de réconciliation en Centrafrique.

    Le président de l’Assemblée nationale centrafricaine, Karim Meckassoua, a été destitué vendredi 26 octobre au soir par les députés. Selon l’AFP, 98 députés ont voté pour sa destitution, 41 contre et un député s’est abstenu, après plusieurs heures de débat.

    Symbole de réconciliation

    Karim Meckassoua est le député du troisième arrondissement de la capitale Bangui, qui comprend le PK5, le quartier abritant la majorité des musulmans de Bangui.

    Après le déferlement de haine entre rebelles de la coalition Séléka à dominante musulmane et groupes antibalaka prétendant défendre les chrétiens à partir de 2013, son élection au perchoir en 2016 était considéré comme un symbole de réconciliation en Centrafrique, dirigée par un chrétien, Faustin-Archange Touadéra.

    Mais dans ce pays où l’influence politique reste en partie communautaire, les relations entre les deux hommes n’ont jamais été bonnes. En 2017, des rumeurs de coups d’État avaient circulé, des proches de M. Touadéra n’hésitant pas à accuser publiquement M. Meckassoua.

    >> À lire : en Centrafrique, une présence armée russe de plus en plus marquée

    Le 23 octobre, plus de 400 personnes, dont de nombreux habitants du PK5, avaient manifesté du quartier musulman jusqu’au quartier général de la Mission de l’ONU en Centrafrique (Minusca) pour protester contre la procédure de destitution du président de l’Assemblée. Celle-ci avait été lancée mi-octobre par une pétition, signée par 95 députés sur 140.

    Selon le règlement de l’Assemblée, après réception de la pétition, un vote devait avoir lieu et recueillir au moins les deux tiers des voix des députés, soit 93, pour que M. Meckassoua soit destitué.

    Il était accusé par ses détracteurs d’avoir “confisqué des dossiers essentiels pour les députés”, selon Mathurin Dimbélet Makoé, deuxième vice-président de l’Assemblée, évoquant mi-octobre devant la presse une “opacité dans la gestion des finances” de l’Assemblée.

    Selon plusieurs députés interrogés par l’AFP, la pétition et la tentative de destituer M. Meckassoua pourraient avoir été pilotées par la présidence centrafricaine, qui souhaiterait placer un de ses fidèles à la tête de l’Assemblée.

    En Centrafrique, l’État ne contrôle qu’une petite partie du territoire : depuis 2013, la quasi-totalité de celui-ci vit sous la coupe de groupes armés, dans un pays de 4,5 millions d’habitants classé parmi les plus pauvres au monde mais riche en diamants, or et uranium.

    Avec AFP

    Première publication : 26/10/2018

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  • Rwanda : l’inaction de l’armée française en question lors du massacre de Bisesero

    Rwanda : l’inaction de l’armée française en question lors du massacre de Bisesero

    Dernière modification : 26/10/2018

    Rwanda : l’inaction de l’armée française en question lors du massacre de Bisesero

    Le dossier rwandais une nouvelle fois à la une : alors que l’armée française est accusée de ne pas avoir défendu les civils plus tôt, l’ex-commandant de la Force Turquoise évoque un manque de moyens. Une version contestée. Au Sénégal, alerte à la dengue dans la ville de Touba, alors que plusieurs millions de personnes sont attendues ce week-end pour le grand Magal. Enfin au Burkina Faso, coup d’envoi des “Récréatrales”, grand festival de théâtre à Ouagadougou.

    Par Mounia KACEM , Louma SANBAR

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  • Tueries de Bisesero au Rwanda : le chef de l’ex-opération Turquoise dément les accusations de Mediapart

    Tueries de Bisesero au Rwanda : le chef de l’ex-opération Turquoise dément les accusations de Mediapart

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  • Éthiopie : Sahle-Work Zewde, une diplomate francophile élue cheffe d’État

    Éthiopie : Sahle-Work Zewde, une diplomate francophile élue cheffe d’État

    Afrique

    Éthiopie : Sahle-Work Zewde, une diplomate francophile élue cheffe d’État

    Texte par Hermann BOKO

    Dernière modification : 26/10/2018

    Diplomate de carrière, Sahle-Work Zewde a été désignée présidente de l’Éthiopie le 25 octobre. Retour sur le parcours de cette francophile, que rien ne prédestinait à une carrière politique dans son pays.

    Tout le monde la croyait proche de la retraite après une carrière de diplomate bien remplie. Mais c’est peu connaître Sahle-Work Zewde qui, avant de devenir la première femme à la tête de l’Éthiopie, était la représentante spéciale du secrétaire général de l’ONU auprès de l’Union africaine.

    Les parlementaires ont désigné, jeudi 25 octobre, à l’unanimité, Sahle-Work Zewde présidente du pays, après la démission de Mulatu Teshome, qui occupait cette fonction depuis 2013. Hasard du calendrier ? C’est un peu plus d’une semaine après la nomination d’un gouvernement paritaire composé de dix hommes et dix femmes dont certaines à des postes stratégiques de ministres de la Défense ou de la Paix.

    La seule chef d’État femme en exercice en Afrique a d’ailleurs donné le ton lors de son investiture. Elle a salué les réformes réalisées par le Premier ministre éthiopien, Abiy Ahmed, depuis son arrivée au pouvoir en avril. “Si les changements réalisés actuellement en Éthiopie sont menés à la fois par des hommes et des femmes, leur élan aboutira à une Éthiopie libre de toute discrimination religieuse, ethnique ou basée sur le genre”, a déclaré la sexagénaire. “Les femmes sont les premières victimes de l’absence de paix”, a-t-elle ajouté. “Durant mon mandat, je me concentrerai sur le rôle des femmes en vue d’assurer la paix, ainsi que sur les bénéfices de la paix pour les femmes. J’appelle le gouvernement à éradiquer la pauvreté avec la pleine participation des femmes, car c’est une source d’instabilité”.

    En Éthiopie, la fonction de chef de l’État est symbolique et honorifique. C’est le Premier ministre qui concentre tous les pouvoirs. “ Les présidents éthiopiens, ils ne font rien. Ce sont des éléments de décor. Mais au regard de la grande expérience de Sahle-Work Zewde et de la confiance que lui accorde Abiy Ahmed, je doute qu’elle reste une potiche représentative”, estime Gérard Prunier, chercheur spécialiste de la Corne de l’Afrique et un proche de la nouvelle cheffe d’État.

    Francophone et francophile

    Issue de la communauté Amhara, Sahle-Work-Zewde, née en 1950, débute sa carrière de diplomate sous le régime militaire communiste dans les années 80, après des études à l’Université de Montpellier, en France. Parlant couramment français, elle exerce l’essentiel de ses fonctions dans des pays francophones. D’abord au Sénégal où elle est nommée en 1989.

    Entre 1993 et 2002, elle occupe à Djibouti le poste d’ambassadrice et de représentante de l’Éthiopie auprès de l’Autorité intergouvernementale pour le développement. “C’est une période où elle a beaucoup appris sur le commerce et le monde somali. C’était un poste important pour l’Éthiopie. Parce qu’après la perte de l’Érythrée et de son unique façade maritime en 1993, le pays s’est tourné vers Djibouti où transitent aujourd’hui 95 % des échanges éthiopiens”, affirme le chercheur.

    Puis elle revient à Paris comme ambassadrice de l’Éthiopie. “C’était le bonheur pour elle. Parce qu’elle adore la France et le français. Elle est totalement francophone”, précise Gérard Prunier. En 2006, elle est rappelée à Addis-Abeba où elle se charge de la direction Afrique au ministère des Affaires étrangères. À partir de 2009, elle connaîtra une traversée du désert avant de se relancer, deux ans plus tard, au sein de l’ONU, en tant que directrice générale du bureau des Nations unies à Nairobi, avec le statut de sous-secrétaire général de l’ONU.

    Rien ne la prédestinait donc à un poste politique en Éthiopie. “La politique intérieure ne la passionnait pas plus que cela. Mais elle connaissait presque tout le monde. Cela pourrait bien être un atout pour elle. Parce qu’elle n’a pas d’ennemis et qu’elle est neutre”, explique Gérard Prunier.

    D’ailleurs, son premier chantier sera sans doute la gestion des conflits politiques internes au sein de la grande coalition au pouvoir, le Front démocratique révolutionnaire du peuple éthiopien (EPRDF), composée de quatre partis ethnocentés. “Sahle-Work Zewde est une Amhara, l’ethnie qui a régné durant le régime communiste et qui a été marginalisée pendant longtemps. L’élite issue de cette communauté voudrait revenir aux affaires. Et les Amharas ont soutenu le Premier ministre Abiy Ahmed. Elle jouera un peu le rôle de l’ambassadrice interne pour atténuer les divisions qui pourraient y avoir au sein de cette communauté”.

    Une alliée pour la France ?

    Dans le même temps, ses absences répétées du territoire peuvent être aussi un handicap. “On l’aime bien. Mais on ne la prend pas très au sérieux. C’est la dame qui a longtemps été à l’étranger. Elle n’a pas vraiment tissé d’alliances productives et efficaces”.

    À l’international, la France pourrait bien tirer profit de ce nouveau visage francophile de l’Éthiopie. Dans un contexte où la deuxième économie de l’Union européenne perd des parts de marché sur le continent, et que l’économie éthiopienne est en plein boom, Sahle-Work Zewde pourrait bien être un atout et jouer de son influence auprès du Premier ministre éthiopien. “Pour la France, elle peu être une bonne alliée. C’est un pays qui est dans le futur parce qu’il est au croisement de deux zones d’influence très différentes et très compliquées. Les Chinois d’un côté et de l’autre l’Arabie saoudite”.

    Première publication : 26/10/2018

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