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  • EN CÔTE D’IVOIRE, LE CHEVEU CRÉPU A TROUVÉ SES AVOCATES.

    EN CÔTE D’IVOIRE, LE CHEVEU CRÉPU A TROUVÉ SES AVOCATES.

    filles-Abidjan, sa lagune, sa douceur de vivre et… ses rajouts capillaires : En Côte d’Ivoire, le cheveu naturel, crépu, est une rareté, pour laquelle quelques milliers de jeunes femmes, les « happy », de « Babi », ont décidé de se battre. Avec les « Nappy », l’heure est aux conseils de beauté et à la splendeur africaine pour lutter contre la pensée unique capillaire.

     En Côte d’Ivoire, le cheveu naturel, crépu, est une rareté, pour laquelle quelques milliers de jeunes femmes, les « happy », de « Babi », ont décidé de se battre.

     

    Début février 2014, un forum d’un nouveau genre se tient à Cocody, un quartier huppé de la capitale économique ivoirienne : Ses participants sont tous des femmes, à une exception près. L’heure est aux conseils de beauté, à la splendeur africaine. Les « Nappy », un mélange de « naturel » et de « happy », de « Babi », un surnom d’Abidjan, se veulent une édition 2.0 des réunions entre filles. Les convocations se font via « Facebook » – le groupe, créé il y a plus de deux ans, compte 2 400 membres – dans un endroit public, une fois tous les deux mois environ. L’on y échange ses trucs et astuces, ses petits secrets, ses inconforts capillaires. Des stands vendent des produits ethniques, traditionnels, naturels … Des ateliers pratiques sont organisés, à l’ombre d’une tonnelle.

    « Comment fais-tu pour savoir si tes cheveux sont hydratés ? » demande une jeune participante à Bibi Gagno, une juriste américano-ivoirienne de 29 ans, dont la très longue chevelure, non coupée depuis cinq ans, est savamment enroulée au sommet de son crâne. « Et bien … Quand ils sont durs et secs, ça veut dire qu’ils ne le sont pas du tout », lui répond-elle, sérieuse. Avant de proposer ses propres produits cosmétiques, à base de « beurre de karité, d’huile de coco et de jojoba », aux vertus curatives.

    La discussion peut sembler lunaire vue d’ailleurs. Elle revêt pourtant un intérêt crucial en Côte d’Ivoire, où le cheveu disparaît à l’adolescence sous rajouts et perruques, fréquemment changés. Du coup, les femmes africaines « ne savent pas s’occuper », de « leurs cheveux crépus », qu’elles ont « des problèmes » à « sublimer », observe Miriam Diaby, l’une des fondatrices des « Nappy » de « Babi ». Autres problèmes, de taille, pour les libérées de l’épi : « La société n’aime pas les cheveux afros qui débordent de partout », poursuit-elle. La gent féminine est donc « obligée » d’« aborder des coiffures un peu plus conventionnelles », soit « défriser ou se tisser les cheveux », pour des questions d’emploi.

      http://www.youtube.com/watch?v=fcFaIftS66E
    « BLACK IS BEAUTIFUL »

    Si « black is beautiful » fut le cri de ralliement des américain(e)s noir(e)s dans les années 1960, leurs sœurs africaines doivent encore s’émanciper du modèle blanc dominant, estiment les « Nappy ». « Quand je suis arrivée à Abidjan (après une jeunesse passée aux États-Unis et quelques années en Europe), j’ai remarqué, et ça m’a marquée, que toutes les pubs montraient des femmes au teint clair avec les cheveux longs et lisses. Pourtant, ici les femmes ont le teint noir chocolat », observe Bibi Gagno, qui à force de se faire complimenter, en anglais, pour son impressionnante toison, a créé un site.

    Aller à l’encontre de la tendance dominante provoque des réactions inattendues. « Quand ils voient vos cheveux naturels, ils vous regardent comme si vous étiez une paria, comme s’il y avait un souci, alors que ça devrait être normal », s’étonne Liliana Lambert. Et cette métisse européenne de 27 ans, d’origine ivoirienne, à la chevelure fournie encerclée de fleurs, de raconter les gens « qui veulent tout le temps toucher (ses) cheveux », « parce qu’ils ne connaissent pas ». « C’est juste de l’ignorance », sourit-elle.

    Seul « Nappy-boy » présent à la rencontre, Ange-Dady Akre-Loba, styliste de 28 ans à la coupe mi-long, plaide également pour la lutte contre la pensée unique capillaire. « Ici, à partir de cinq centimètres, c’est trop long. Le fait même de ne pas se coiffer, de ne pas avoir les cheveux très ras, c’est considéré comme avoir (…) trop de cheveux. On va dire que, pour beaucoup, j’ai un peu trop de cheveux », ironise-t-il.

    Les hommes moins conformistes doivent ainsi « rester discrets », constate Ange-Dady, qui explique avoir pu se laisser pousser les cheveux à la faveur de la violente crise postélectorale ayant secoué son pays en 2010-2011. Depuis lors, le « Nappy-boy », qui dit « ne pas vraiment se préoccuper du regard » d’autrui, vit sa différence sereinement. « J’essaie de passer outre et d’être moi-même ».

     

    Cordialement,
    « RÉSEAU NERRATI-PRESS ».

  • Ouganda: le président promulgue une loi antihomosexualité controversée

    Ouganda: le président promulgue une loi antihomosexualité controversée

    MUSEVENI-Au risque d’irriter son allié américain, le président ougandais Yoweri Museveni a promulgué lundi une loi controversée durcissant la répression de l’homosexualité, disant rejeter les diktats de l’Occident.

    “Le président vient de signer la loi anti-homosexualité (…) La loi entre de ce fait en vigueur”, a déclaré à l’AFP une porte-parole de la présidence, Sarah Kagingo.

    Les relations homosexuelles sont déjà passibles de la prison à vie en Ouganda mais cette législation, adoptée à une écrasante majorité le 20 décembre par le Parlement, interdit notamment toute “promotion” de l’homosexualité et rend obligatoire la dénonciation de quiconque s’affichant homosexuel(le).

    Elle a suscité des critiques virulentes de la part des défenseurs des droits de l’homme et des partenaires occidentaux de l’Ouganda, même si ses dispositions les plus controversées – peine de mort en cas de récidive ou de rapport avec un mineur ou en se sachant porteur du virus du sida – ont été abandonnées.

    Washington, allié-clé de Kampala, a notamment averti – sans autre précision – que cette loi “compliquerait (ses) relations” avec l’Ouganda et Londres s’est interrogé sur “la conformité de la loi avec la Constitution et les obligations internationales de l’Ouganda, estimant qu’elle allait “endommager la réputation internationale” du pays.

    La conseillère à la sécurité nationale de Barack Obama, Susan Rice, a estimé lundi sur son compte Twitter que cette promulgation constitue “un triste jour pour l’Ouganda et le monde”.

    La chef de la diplomatie européenne Catherine Ashton a rappelé ces derniers jours à l’Ouganda “ses obligations contraignantes en matières de droits de l’Homme”.

    “Cette loi va officialiser la discrimination et vraisemblablement encourage le harcèlement et la violence contre les individus en raison de leur orientation sexuelle”, a estimé la Commissaire de l’ONU aux droits de l’Homme Navi Pillay.

    Des ONG internationales ont appelé les partenaires de l’Ouganda à reconsidérer leur aide et, lundi, le Danemark a annoncé qu’environ 6,3 millions d’euros d’aide à des agences gouvernementales ougandaises seraient redirigés vers des initiatives du secteur privé et des ONG et qu’il en serait ainsi à l’avenir.

    Le président ougandais a estimé, depuis sa résidence officielle d’Entebbe, à 35 km de Kampala, que les bailleurs qui ne veulent plus aider son pays pouvaient “garder leur aide”.

    “Les étrangers ne peuvent pas nous donner des ordres. C’est notre pays”, a-t-il déclaré après avoir paraphé la loi, “je conseille aux amis occidentaux de ne pas faire (du sujet) un problème” car “ils ont beaucoup à perdre”.

    “Imposer des valeurs sociales d’un groupe à notre société, c’est de l’impérialisme social. Maintenant vous nous dites que nous devrions vivre comme vous. Pas du tout!”, a poursuivi le président Museveni, accusant “des groupes occidentaux de recruter des (futurs) homosexuels dans les écoles”.

    – “La bouche pas faite pour le sexe” –

     

    Le président ougandais, au pouvoir depuis 1986 et chrétien évangélique à la piété affichée, avait initialement qualifié les homosexuels de “malades” et renoncé à promulguer cette loi car il est “mal de punir une personne parce qu’elle est anormale”. Il avait finalement annoncé avoir changé d’avis, un groupe de “scientifiques” consulté lui ayant assuré que l’homosexualité était “comportementale, pas génétique”.

    Il a accusé une partie des homosexuels de l’être “pour des raisons financières”, les autres l’étant devenus par un “mélange d’inné – des éléments génétiques – et d’acquis”. “Aucune étude ne montre que vous pouvez être homosexuel par nature”, a-t-il poursuivi.

    “Oui génétiquement, il y a (chez les homosexuels) quelques petites choses qui ne sont pas dans l’ordre, mais si ils ne sont pas élevés en ce sens ou encouragés (à être homosexuels) alors ils seront normaux”, a-t-il expliqué: “L’éducation étant la principale source de l’homosexualité, alors la société peut faire quelque chose pour décourager les tendances. C’est pourquoi, j’ai accepté de promulguer la loi”.

    Lundi, il a également fustigé les autres pratiques “occidentales” particulièrement “le sexe oral”. “La bouche sert à manger, elle n’est pas faite pour le sexe”, a-t-il lancé, assurant que “poser sa bouche là” pouvait entraîner la transmission de vers dans l’estomac.

    Les homosexuels sont l’objet de persécutions et de violences en Ouganda, pays où l’homophobie est largement propagée par les très influentes Eglises évangéliques.

    M. Museveni avait déjà début février promulgué une loi antipornographie, prohibant notamment les accoutrements “provocateurs”, interdisant d’antenne les artistes légèrement vêtus et surveillant de près les sites consultés par les internautes.

    Lundi, le député David Bahati, auteur de la loi antihomosexualité, a estimé que sa promulgation “était le moment que le monde attendait” et a remercié M. Museveni pour “sa décision courageuse malgré les pressions de certaines organisations occidentales”.

    En 2011, David Kato, figure de la cause homosexuelle en Ouganda, avait été battu à mort chez lui, après la parution dans un magazine de son nom et ceux d’autres homosexuels sous le titre “Pendez-les”.

    Avec RTL.BE

  • Dominique Ouattara se dit « très préoccupée » par l’état de santé de son époux

    Dominique Ouattara se dit « très préoccupée » par l’état de santé de son époux

    mariage-alasanne-dominique-ouattara-« Selon nos informations, le président ivoirien ne devrait pas retourner à Abidjan avant début mars, sa convalescence étant plus longue que prévu. Cette intervention chirurgicale a par ailleurs entraîné le report de la première visite de François Hollande en Côte d’Ivoire. Initialement calée fin février (LC nº675), celle-ci ne devrait finalement pas intervenir avant le mois de juin, voire juillet » a écrit hier mercredi 19 février 2014 notre confrère de la Lettre du Continent. Pour avoir le coeur net et après avoir appris d’une source très introduite, que le président Ouattara n’aurait que 3 semaines de convalescence, Diaspo Tv a joint au téléphone la première dame, Madame Dominique Ouattara depuis Paris ce jeudi 20 février 2014 aux environs de 13h26mn pour en savoir davantage sur l’évolution de la convalescence du N1 Ivoirien.

    « Cher monsieur, mon époux va bien. Il a repris à marcher. Dès lors que la présidence a fait un communiqué et que moi-même j’ai informé sur facebook qu’il va mieux après son opération, je ne peux pas vous en dire plus » nous a répondu l’épouse du Chef de l’état, visiblement surprise par notre coup de fil. Et lorsque nous la sollicitons pour un RDV afin d’échanger sur plusieurs sujets d’actualité ivoirienne en dehors de la santé de son époux:
    « Excusez-moi monsieur, je n’ai pas actuellement le temps. Aussi, nous ne recevons pas les journalistes. Je suis très bousculée par l’état de santé de mon époux. Merci et au revoir » nous rétorquait Dominique Claudine Nouvian, désormais Dominique Ouattara.
    En clair, précédemment prévu pour être sur pied début mars (3 semaines à compter du 8 février, date de l’opération), Alassane Ouattara restera encore cloué au lit et bien pour encore plusieurs mois.
    Toute chose qui bouleverserait la première dame qui pourrait être contrainte d’abandonner son époux très très malade pour d’autres missions.
    Serait-il déjà mort ou bien serait-il dans un état de convalescence à durée indéterminée? Qui vivra verra!

    Philippe Kouhon/ journaliste d’investigation (Diaspo tv)

    (Connection Ivoirienne.net)

  • Pour accélérer sa rééducation Ouattara évacué aux Etats-Unis ?

    Pour accélérer sa rééducation Ouattara évacué aux Etats-Unis ?

    Alassane-«Le Président Alassane Ouattara devrait, en principe, être évacué incessamment sur les Etats-Unis afin d’y subir une rééducation ». C’est la révélation que nous a faite, le mercredi 19 février 2014, une source crédible proche du Rhdp, coalition politique au pouvoir en Côte d’Ivoire. Sur l’état de santé de l’actuel chef de l’Etat, ce cadre du Rhdp dont un proche a été opéré, l’année dernière, d’une hernie discale, semble visiblement en savoir beaucoup. « Le président Ouattara avait déjà été opéré d’une hernie discale, il y a plus d’une dizaine d’années. C’est une opération pénible et cette maladie vous fait perdre un pourcentage considérable en termes de capacité physique. Avec son âge avancé (Ouattara a 72 ans, ndlr) et la seconde opération qu’il a subie récemment à l’hôpital américain de Neuilly (Ouattara a été opéré d’une sciatique, dixit le communiqué officiel de la présidence ivoirienne), il ne faut pas se leurrer. C’est un Alassane Ouattara fortement diminué qui rentrera bientôt au pays. ». Des sources médicales proches du Rhdp soutiennent que Ouattara pourrait se rendre effectivement aux USA pour consulter ses anciens médecins américains qui l’avaient opéré de l’hernie discale.

    A part l’unique communiqué officiel qu’elle a rendu public, le dimanche 9 février dernier, la présidence ivoirienne s’est murée dans un silence de tombe relativement à l’état de santé du chef de l’Etat, Alassane Dramane Ouattara. Hormis le redondant, « le président de la République se porte bien. Il se repose », lié visiblement à une stratégie de communication, aucun conseiller d’Alassane Ouattara n’ose répondre aux véritables questions sur la santé du chef de l’Etat lorsqu’il est sollicité par Notre Voie. A Abidjan et ailleurs à l’étranger, les supputations sur l’état de santé de M. Ouattara vont bon train. Voulant sans doute atténuer ces ouï-dire, le ministre Bruno Koné, par ailleurs, porte-parole du gouvernement, invité des « Rendez-vous du gouvernement », a affirmé hier face à la presse que le chef de l’Etat, Alassane Dramane Ouattara, « se porte bien ». «J’ai eu le privilège de l’avoir au téléphone avanthier (mardi, ndlr)…sa voix était nette, claire (…) il n’y a absolument rien de catastrophique, rien d’inquiétant », a-t-il précisé. De son côté, la presse proche du pouvoir a publié récemment une déclaration de Mme Dominique Ouattara au sujet de la santé de son mari. « Mon époux a recommencé à marcher », aurait-t-elle soutenu, selon ce que rapportent de nombreux journaux. Des propos de l’actuelle Première dame qui semblent cadrer avec la révélation que nous a faite ce cadre du Rhdp, à Ouattara ne peut même pas se tenir debout pendant 5 mn».

     

    Parti précipitamment en France, le dimanche 2 février 2014, dans un état de douleur intense, selon des sources proches de la présidence ivoirienne, Alassane Dramane Ouattara a subi, quelques jours plus tard, «une intervention chirurgicale liée à une sciatique », a mentionné le communiqué officiel de la présidence datée du dimanche 9 février dernier. Pour sa part, l’hebdomadaire Jeune Afrique, proche du couple Ouattara, affirme dans son édition N°2771 du 16 février 2014 que le chef de l’Etat ivoirien a été opéré d’une« sténose du canal lombaire ». L’une ou l’autre, ces deux pathologies touchent la colonne vertébrale et les nerfs essentiels.

    Didier Depry
    didierdepri@yahoo.fr
    Notre Voie

    (Connection invoirienne.net)

  • Guillaume Soro se prépare à prendre le pouvoir,les signes qui ne trompent pas

    Guillaume Soro se prépare à prendre le pouvoir,les signes qui ne trompent pas

    Soro-Plaisanterie de mauvais goût ou signaux forts envoyés aux Ivoiriens ? En l’absence d’informations fiables sur l’état de santé d’Alassane Ouattara, les agissements de certaines personnalités ces derniers jours, en l’occurrence, le président de l’Assemblée nationale,

    Guillaume Soro, suscitent divers commentaires dans l’opinion. Les internautes, au-delà une bonne partie des Ivoiriens, ne cessent de s’interroger sur les changements
    intervenus sur le site du président de l’Assemblée nationale.
     
    Depuis hier, la page de garde de www.guillaumesoro. ci, le site officiel du numéro 2 du régime Ouattara, vous accueille avec les notes de l’Abidjanaise, l’hymne national de la Côte d’Ivoire qui joue en continue.Sur ce fond musical, défilent les images de Guillaume Soro en compagnie de certains chefs d’Etat africains, parmi lesquels, le togolais, Faure Gnassingbé, le congolais Sassou N’Guesso, pour ne citer que ces deux. L’on interprète cela comme une traduction de la volonté du président de l’Assemblée nationale de préparer les esprits à sa prochaine prise de pouvoir dans un contexte où les rumeurs les plus folles fusent sur l’état de santé d’Alassane Ouattara. Les interrogations sont d’autant justifiées qu’il y a seulement quatre jours, l’Abidjanaise n’était audible nulle part sur le site de Soro. Qu’est-ce qui a poussé Guillaume Soro et ses collaborateurs
    à opérer ce changement ?
     
    La question est plus que d’actualité puisque sur la page facebook du dauphin constitutionnel de Ouattara, il y a de plus en plus de message annonçant l’arrivée de Soro à la magistrature suprême. Comme s’ils se délectaient de la maladie de Ouattara, les partisans de Soro y décrivent leur mentor comme un sauveur, un homme d’Etat, le seul qui puisse exister aujourd’hui en Côte d’Ivoire après Alassane Dramane Ouattara. «K’allah vs accorde la gérance du pays un jour» ; «le futur prési», peut-on lire entre autres états d’âme.
     
    Autre fait qui trouble le sommeil des uns et des autres, la sortie de Sylvie Tagro, la femme de Guillaume Soro. En fin de semaine dernière, elle a visité les populations de Daloa, sa ville natale, auxquelles elle a fait d’importants dons. Jusque-là, elle était restée loin des caméras. De quoi alourdir davantage un climat social victime d’une incertitude totale due au manque d’informations fiables et officielles sur la santé d’un Alassane Ouattara malade.
     
    Avec Ivoirenews
  • La vérité sur l’opération d’Alassane Ouattara

    La vérité sur l’opération d’Alassane Ouattara

    Alassane Ouattara- President de la Cote d'Ivoire
    Alassane Ouattara- President de la Cote d’Ivoire

    -Le 10 février, la présidence ivoirienne publiait un communiqué annonçant que le chef de l’État, Alassane Ouattaraavait été opéré d’une sciatique à Paris et “se portait bien”. Jeune Afrique a obtenu quelques précisions sur son état de santé.

    (Mis à jour le 17 février à 11h45)

    C’est à l’hôpital américain de Neuilly (et non à l’hôpital d’instruction des armées Percy, à Clamart, comme l’ont affirmé la plupart des sites d’information ivoiriens) que le président Alassane Dramane Ouattara (ADO) a été opéré d’une sténose du canal lombaire dans la matinée du 8 février.

    L’opération, qui a duré près de trois heures, a été un succès. Elle a été réalisée par un chirurgien orthopédiste, le Pr Claude Laville, un spécialiste des affections du rachis, de la hanche et du genou formé au sein de la prestigieuse équipe du Pr Roy-Camille, à la Pitié-Salpêtrière. La sténose (réduction du calibre) du canal lombaire dont souffrait Alassane Ouattara est une pathologie relativement banale et sans gravité, mais dont les conséquences – difficulté à marcher et à rester debout plus de cinq à dix minutes, la compression des racines nerveuses entraînant de vives douleurs – sont pénibles.

    >> Lire aussi : Côte d’Ivoire : opéré en France pour une sciatique, Ouattara “va bien”

    Le président ivoirien, qui souffrait particulièrement de la jambe gauche, a d’abord été traité par des infiltrations de corticoïdes. Les symptômes devenant plus vifs, une laminectomie (élargissement du canal lombaire par la suppression de lames vertébrales) a été décidée – et pratiquée. C’est à Paris, pour que ses médecins puissent intervenir en cas (peu fréquent) d’hématome ou d’infection postopératoire, qu’Alassane Ouattara, qui devrait sortir de l’hôpital dans la semaine du 17 février, passera sa convalescence. Celle-ci durera de deux à trois semaines.

    Retour à la mi-mars

    Le chef de l’État devrait donc être de retour à Abidjan à la mi-mars. La visite officielle que devait faire à Abidjan, durant cette période, le président français a évidemment été reportée. François Hollande, qui s’est entretenu au téléphone avec Alassane Ouattara la veille de son opération, puis à son retour des États-Unis, se rendra donc le 27 février à Abuja, où il assistera au centième anniversaire de la création du Nigeria (un sommet sur la sécurité en Afrique de l’Ouest est annoncé en marge des cérémonies), sans faire ensuite escale à Abidjan, comme prévu.

    En attendant, ADO, qui marche de nouveau normalement, partage ses journées entre le repos, les visites de ses proches collaborateurs et les appels de ses amis. Nicolas Sarkozy a ainsi été l’un des premiers à se manifester.

    Avec Jeuneafrique
  • Abdoulaye Wade n’envisage pas encore la retraite

    Abdoulaye Wade n’envisage pas encore la retraite

    SENEGAL-FINANCE-ECONOMY-CHINA-Après plusieurs allers-retours dans les pays du Golfe persique, et un passage remarqué à Abidjan à la mi-décembre, Abdoulaye Wade était à Brazzaville à l’invitation de Denis Sassou-Nguesso, à l’occasion notamment d’un forum d’affaires et d’investissement. Une façon pour l’ex-président sénégalais de montrer que la retraite ce n’est pas pour tout de suite.

    A Brazzaville comme à Abidjan, Abdoulaye Wade n’aura pas manqué de plaider la cause de son fils Karim, emprisonné pour enrichissement illicite présumé, espérant que le président Macky Sall saura écouter les conseils amicaux de ses pairs africains. A Dakar, son retour a été plusieurs fois annoncé, mais à chaque fois reporté sans plus d’explication.

    A distance, il reste le véritable patron de sa formation politique, le Parti démocratique sénégalais (PDS). Veut-il transmettre les rênes à son fils ? « C’est bien possible », assure un responsable du parti qui reconnaît que certains dirigeants le pousseraient volontiers vers la sortie.

     → A (RE)LIRE : Sénégal: Karim Wade va rester en détention pendant encore six mois

    Abdoulaye Wade a même une nouvelle activité : consultant. Il vient d’ouvrir le cabinet Wade International Consulting, avec même un site internet en anglais. L’ancien président propose ses services dans tous les domaines : problèmes constitutionnels, médiation, financement de projets.

    Cela en fait sourire certains à Dakar : « Vu tout ce qu’on lui reproche ici et la façon dont il a quitté le pouvoir, je vois mal un chef d’Etat lucide aller chercher auprès de lui des conseils avisés », ironise Ibrahima Sène du Parti de l’indépendance et du travail (PIT).

    « Son ambition pour l’Afrique est inchangée », répond le porte-parole du PDS, Babacar Gaye qui ajoute : « même à 88 ans, Maître Wade n’est pas homme à rester assis dans un fauteuil de retraité, il est infatigable. »

    RFI

  • Simone Gbagbo: De nouvelles confidences sur la cas de sa liberté provisoire

    Simone Gbagbo: De nouvelles confidences sur la cas de sa liberté provisoire

    simone-gbagbo1014-Simone Gbagbo, l’épouse de l’ex-président de la République, continue d’être gardée dans une villa à Odienné, à l’extrême nord-ouest de la Côte d’Ivoire, par les autorités ivoiriennes en vue d’un éventuel procès pour ” génocide, viol, crime contre l’humanité et crime de guerre ”.

    Elle est détenue pour des crimes commis lors de la sanglante crise post-électorale qui a fait 3.000 morts, selon l’ONU. Les mardi 4 et mercredi 5 février 2014, la célèbre prisonnière d’Odienné a été entendue par le doyen des juges dans l’affaire qui la concerne. Aujourd’hui, l’on est en mesure d’éclairer l’opinion sur ce qui se prépare pour l’ex-Première dame, alors que certaines rumeurs persistantes dans le microcosme politique ivoirien avaient vite fait d’annoncer sa mise en liberté provisoire, comme cela est déjà le cas d’une centaine de prisonniers politiques. Mais selon des sources proches des autorités sécuritaires ivoiriennes, tout serait mis en œuvre pour « la ramener à Abidjan et l’installer dans une villa ici à Abidjan ».
    Notre source nous a confié qu’il n’est pas évident qu’elle soit libérée de si tôt, mais pour les besoins de la réconciliation nationale et surtout dans le cadre de la décrispation sociopolitique, Simone Éhivet Gbagbo pourrait être maintenue en détention, mais en résidence surveillée à Abidjan. « Cela va davantage la rapprocher de ses parents et connaissances, qui sont obligés de parcourir plus de 800 km s’ils ont une autorisation de la rencontrer. En plus, à Abidjan, elle peut bénéficier de soins médicaux directs, si elle a un souci de santé. Sinon, je ne crois pas qu’elle puisse être libérée maintenant », a affirmé notre interlocuteur au cours d’un entretien.
    Cette information liée au maintien de Mme Gbagbo en détention a même été confirmée par le Garde des Sceaux, ministre de la Justice, des Droits de l’Homme et des Libertés publiques, Mamadou Gnénéma Coulibaly, dans un entretien accordé à un confrère et publié le mardi 11 février 2014. « Il y a très peu de chance que Simone Gbagbo et Blé Goudé soient mis en liberté provisoire. Je pourrais même dire que c’est quasiment impossible », a-t-il confié au confrère, ajoutant que les juges d’instruction n’ont jamais évoqué la probabilité d’une liberté provisoire pour ces détenus. Gnénéma Coulibaly a surtout présenté la difficulté qu’il y a à libérer ces deux prisonniers.
    À l’entendre, Simone Gbagbo et Charles Blé Goudé étant visés par des mandats d’arrêt internationaux, il serait embarrassant pour le pouvoir d’Abidjan de les mettre en liberté sans aucun justificatif valable à donner notamment à la Cour pénale internationale (CPI). « Pour le moment, la justice ivoirienne estime qu’elle est en mesure de les juger en Côte d’Ivoire. Par conséquent, ils n’iront pas à la CPI. Dans ce contexte, comment les mettre en liberté provisoire sans que la justice internationale ne revienne à la charge ? », s’est-il interrogé. Notant que pour ces deux cas, la liberté provisoire n’est pas à l’ordre du jour. Autrement dit, Simone Gbagbo et Charles Blé Goudé ne sont pas prêts de respirer l’air de la liberté de si tôt.

    SOURCE: L’Inter

  • Guillaume Soro interdit de rendre visite au président Ouattara a  l’hôpital américain de “Neuilly” à Paris

    Guillaume Soro interdit de rendre visite au président Ouattara a l’hôpital américain de “Neuilly” à Paris

    sorro-Selon des sources concordantes et bien introduites, le président ivoirien Alassane Ouattara est actuellement dans un état de convalescence dans un établissement hospitalier franco-américain. Après son opération chirurgicale réussit, le président ADO profite actuellement de cette période pour se reposer afin de revenir dans son pays en pleine forme.

    Au-delà de toute la polémique que l’annonce de la maladie du président ivoirien a provoquée, certaines sources, sur place à Paris, confirment que cet évènement malheureux risque de laisser un arrière-goût très amer au sein du parti au pouvoir (RDR).
    En effet, selon ces sources, alors qu’il était en mission à Paris durant tout le mois de janvier, Soro Guillaume a dû interrompre sa mission une semaine avant la fin de celle-ci pour se rendre au pays, où il venait d’apprendre que le président Alassane Ouattara n’allait pas bien. Seulement, à peine qu’il pose sa valise (autour du 1er février) qu’une note de la présidence lui demande d’aller représenter le chef de l’état ivoirien à Rabat puis à Tunis. Il ne verra donc pas son patron qui embarquait le lendemain dimanche 2 février pour la France. Récemment, alors que plusieurs personnalités proches du président l’on rendu visite, nous apprenons que le président de l’assemblée nationale se verra malheureusement recaler. Pourtant Soro Guillaume, qui avait promis revenir en France après s’être enquis de l’évolution de l’état de santé du président, va se voir confier plusieurs autres missions qui l’éloigneront de son patron. De Rabat, puis Tunis, Guillaume Soro va se retrouver au Congo Brazzaville au moment où tous les médias, y compris le gouvernement ivoirien confirment une opération fut-elle de la sciatique du président. Aux dernières nouvelles, le PAN aurait émis tout le souhait de venir lui aussi apporter son réconfort à Alassane Ouattara ; « Niet » aurait répondu l’entourage du Chef de l’Etat. Seul Hamed Bakayoko, ministre de l’intérieur a été aux nouvelles et au chevet du président Ouattara.
    Rappelons que le ministre de l’intérieur est présenté comme le challenger du président de l’assemblée nationale pour la succession de Ouattara

    SOURCE: imatin.net

  • Burundi : destitution du premier vice-président de la République

    Burundi : destitution du premier vice-président de la République

    Pdt Pierre Nkuruziza-Le président burundais Pierre Nkurunziza a destitué samedi soir son premier vice-président, Bernard Busokoza, en conflit avec le ministre de l’Intérieur sur la question sensible de la présidence du principal parti tutsi, l’Uprona.

    M. Busokoza, avait désavoué le ministre de l’Intérieur, qui avait limogé le président du principal parti tutsi, l’Uprona, au profit d’un proche du parti au pouvoir. Mais le ministre de l’Intérieur, Edouard Nduwimana, a rejeté cette décision, et le président Nkurunziza a donné raison à son ministre de l’Intérieur, en destituant M. Busokoza, en désaccord sur plusieurs sujets politiques et constitutionnels avec lui.

    La décision du président Nkurunziza a été annoncée dans un communiqué lu à la presse par son porte-parole, Léonidas Hatungimana. Ce communiqué accuse l’ancien vice-président de n’avoir “jamais pu distinguer ses fonctions de celles d’un président de parti politique”.

    Bernard Busokoza, un Tutsi issu du parti Uprona, a été nommé au poste de premier vice-président en octobre 2013, en remlacement d’un autre-vice président réputé proche du pouvoir.  Il s’est heurté très vite au président Nkurunziza, un Hutu issu de l’ex-principale rébellion hutue du Cndd-FDD, au pouvoir depuis 2014, notamment sur le projet contesté de révision de la Constitution et un éventuel troisième mandat de Nkurunziza, selon des sources concordantes.

    Tentative de noyautage politique ?

    Vendredi, M. Busokoza avait désavoué le ministre de l’Intérieur, Edouard Nduwimana, qui avait limogé le président de l’Uprona, Charles Nditije, au profit d’un proche du parti au pouvoir, Bonaventure Niyoyankana, qui avait déjà dirigé ce parti de 2009 à 2012.

    Cette décision avait été perçue comme une tentative de noyautage à l’approche d’échéances électorales majeures. Mais le ministre de l’Intérieur avait rejeté cette décision. M. Busokoza avait annoncé sa décision au ministre dans une correspondance parvenue à l’AFP samedi. Le premier vice-président est chargé, en fonction de la Constitution, de coordonner les secteurs administratifs, sécuritaires et diplomatiques.

    Les policiers déployés par dizaines depuis vendredi matin autour du siège de l’Uprona pour empêcher les partisans de M. Nditije d’y accéder étaient toujours sur place samedi en fin d’après-midi, a constaté un journaliste de l’AFP. Quelques 200 militants de l’Uprona, qui avaient fait face aux policiers vendredi, et qui étaient revenus sur place samedi, ont été chassés à coups de matraque en fin de matinée.

    Jeune Afrique