Tag: Nouvelles Africaines

  • Togo: les opposants interdits de manifestation par la police à Lomé

    Togo: les opposants interdits de manifestation par la police à Lomé

    Togo-Ces deux derniers jours, les manifestations prévues par le collectif Sauvons le Togo et la coalition Arc-en-ciel ont été interdites. L’opposition a tout de même tenté de les organiser, se retrouvant confrontée aux forces de l’ordre. Des heurts ont fait trois blessés chez les policiers et entraîné vingt-quatre interpellations côté manifestants, hier jeudi 23 mai.

    La marche à laquelle le collectif Sauvons le Togo et la coalition Arc-en-ciel ont appelé, hier jeudi 23 mai, n’a pas eu lieu. Elle a été interdite et, avant l’heure du rassemblement, tout le site était bouclé.

    Les forces de l’ordre ont été déployées en nombre et veillaient à éviter tout attroupement. Ils ont rapidement dispersé les tentatives de rassemblement à l’aide de gaz lacrymogènes.

    Puis ce sont des poches de jeunes qui se sont éparpillées dans la ville pour affronter la police et la gendarmerie. « Je suis prêt à mourir pour mon pays ! », scandait l’un de ces jeunes. « Qu’on libère nos époux, réclamait une autre manifestante, sinon il y aura d’autres marches ! » Les affrontements ont duré toute la journée de jeudi, à l’ouest de Lomé. Hommes et femmes, tous les manifestants étaient déterminés.

    « Les gens ne voient pas de sortie de crise »

    Pour Patrick Lawson, premier vice-président de l’Alliance nationale pour le changement, tous les ingrédients sont réunis pour ces affrontements depuis que ces jeunes ont le sentiment qu’il n’y aura pas de dialogue politique pour sortir de cette crise. « Nous sommes dans une situation, explique-t-il, où les gens ne voient pas de sortie de crise, sinon que (l’option) de résister. » Seule solution pour lui : revenir à la raison et au dialogue.

    Un brigadier de police a été grièvement blessé, d’autres agents en service de régulation agressés à la manchette et plus d’une vingtaine de manifestants ont été interpellés. Le ministre de la Sécurité rappelle que l’interdiction de mouvement de rue reste en vigueur jusqu’à nouvel ordre.

    Par rfi

  • Mali: la Chine propose ses soldats

    Mali: la Chine propose ses soldats

    La Chine a annoncé jeudi un doublement à 20 milliards de dollars de ses crédits à l'Afrique, un geste qui reflète sa présence croissante sur ce continent, tout en s'engageant à faire profiter davantage l'Afrique de ses investissements. © Pool/AFP How Hwee Young

    -La Chine a proposé d’envoyer plus de 500 soldats au Mali pour participer à la MINUSMA, la Mission intégrée des Nations unies pour la stabilisation au Mali, selon des diplomates à l’ONU à New York, cités par l’AFP.

    Il s’agirait de la plus importante contribution de la Chine à une mission d’opération de maintien de la paix de l’ONU.

    La décision de Pékin d’envoyer ces troupes peut être interprétée comme une tentative d’apaiser les tensions avec les Occidentaux au sujet du conflit en Syrie et comme un moyen de renforcer ses relations avec l’Afrique qui lui vend d’importantes ressources, ont ajouté diplomates et experts.

    Le nombre total et la nature des troupes chinoises qui intégreront les forces de l’ONU n’ont pas encore été décidés, ont déclaré les diplomates.

    Pekin a fourni ses premiers Casques bleus en 1992 et a depuis renforcé sa présence de par le monde bien qu’elle n’ait pas participé à des opérations militaires.

    La Chine a actuellement 2.000 hommes engagés dans des missions de l’ONU.

    La France, qui est intervenue au Mali contre les rebelles islamistes en janvier dernier, espère pouvoir passer la main aux troupes de maintien de la paix de l’ONU en juillet prochain.

    6.500 soldats africains, venus des pays d’Afrique de l’Ouest et du Tchad, se trouvent déjà dans le pays et devraient être intégrés dans les quelque 12.600 Casques bleus de la Minusma.

    Par BBC

  • UA: le sommet des 50 ans

    UA: le sommet des 50 ans

    Zuma UA-Les dirigeants du continent africain convergent cette semaine vers Addis Abeba en Ethiopie pour le sommet de l’Union africaine, le 26 et 27 mai.

    Le sommet prend cette année une dimension particulière, puisque l’Union africaine, et son ancêtre l’OUA (Organisation de l’Unité africaine) fêtent leurs 50 ans.

    Le 25 mai 1963, 32 chefs d’Etats africains créaient l’OUA, autour de l’idéal du panafricanisme, et dans le but d’encourager l’unité et la solidarité de l’Afrique.

    Cinquante ans plus tard, les 54 Etats membres de l’Union africaine ont réalisé des progrès vers cet idéal, mais peinent toujours à faire de l’Afrique un continent uni.

    L’évènement à Addis Abebea sera d’abord marqué par des célébrations, avec un budget d’1,3 million de dollars mis de coté pour celles-ci: expositions, forums de jeunesse, parades, danses, sessions culturelles et même un match de football international (Ethiopie contre Soudan).

    Les célébrations en grande pompe se dérouleront le 25 mai en présence d’invités de marque, dont le président français François Hollande, le vice-Premier ministre chinois Wang Yang, le secrétaire général de l’ONU Ban Ki-moon, la présidente brésilienne Dilma Roussef et le secrétaire d’Etat americain John Kerry.

    Les enjeux du sommet

    Au delà du folklore, les chefs d’état devront se pencher sur les défis actuels auxquels est confronté le continent.

    En tête de ceux-ci, la situation au Mali. La première phase de la guerre contre les islamistes dans le nord du Mali a été gagnée, grâce aux forces françaises et ouest-africaines.

    Le Mali tente désormais d’organiser une élection présidentielle pour la fin du mois de juillet, considéré comme une gageure.

    L’UA, largement dépassée dans la crise malienne, pourra-t-elle reprendre l’initiative et accompagner la sécurisation et la reconstruction du Mali?

    Parmi les autres dossiers qui attendent les chefs d’état: la Centrafrique, la situation sécuritaire en RDC, le processus électoral compromis à Madagascar, la paix fragile entre le Soudan et le Soudan du Sud, convaincre l’Ethiopie de ne pas abandonner ses positions aux Shebabs en Somalie, et que faire avec la Cour Pénale Internationale, considérée par certains comme de plus en plus envahissante, d’autant qu’un chef d’état élu, le Kenyan Uhuru Kenyatta, y est désormais inculpé.

    Le financement

    Plus pressant encore sera le sujet du financement de l’Union africaine, compromis par la mort de l’ex-dirigeant lybien Mouammar Kadhafi, qui contribuait largement aux frais de fonctionnement de l’UA et payait les contributions de certains petits pays.

    L’Union africaine ambitionne aussi de s’affranchir de sa dépendance à l’Union européenne, qui fournit environ la moitié du budget de l’UA.

    L’ancien président nigérian Olusegun Obasanjo a été chargé de trouver des solutions alternatives de financement, et ses conclusions sont très attendues à ce sommet.

    Enfin la présidente de la Commission de l’UA, Nkosazana Dlamini-Zuma, élue en 2012 au terme d’une campagne qui a exposé les divisions au sein de l’organisation, voudra imprimer sa marque et tracer les projets d’avenir de l’UA, à un horizon de 50 ans.

    Nkosazana Dlamini-Zuma veut élargir les compétences de l’UA aux questions de développement socio-economique: la lutte contre la pauvreté, le promotion et l’émancipation des femmes et les investissements du secteur privé.

    Par BBC

  • Burundi: rencontre entre pouvoir et opposition sur la question du code électoral

    Burundi: rencontre entre pouvoir et opposition sur la question du code électoral

    Pdt Pierre Nkuruziza-Au Burundi, alors que l’opposition avait boycotté les élections générales de 2010, les Nations unies ont organisé mi-mars les premières discussions pouvoir-opposition en vue d’organiser en 2015 des élections libres et apaisées. Ce qui avait débouché sur la signature d’une feuille de route. Les organisateurs veulent transformer l’essai en organisant une nouvelle rencontre entre les acteurs politiques burundais sur la question du code électoral dès aujourd’hui, mais ça ne sera pas facile.

    Toute la classe politique burundaise va se retrouver une nouvelle fois autour d’une table de discussions. Et pour « favoriser » la concentration des participants, cet atelier se tiendra dans le cadre champêtre de Kayanza, dans le nord du Burundi.

    Pendant trois jours, pouvoir et opposition vont tenter de nettoyer le code électoral burundais, un texte très lacunaire selon l’avis de toutes les parties. D’ores et déjà, les différents protagonistes se sont mis d’accord sur bon nombre de points : regroupement de scrutins, bulletin unique. Les parties doivent également s’accorder sur la question du règlement du contentieux électoral ou celle de la fiabilité du fichier électoral.

    L’opposition accuse le pouvoir

    Mais les nuages s’accumulent déjà au-dessus de cette rencontre. L’opposition accuse le pouvoir burundais d’avoir uniquement distribué le document de travail aux partis politiques qui lui sont proches, mais aussi de continuer à empêcher les réunions de l’opposition en violation de la feuille de route signée en mars 2013.

    « Nous n’attendons rien de la rencontre de Kayanza, mais nous y serons quand même », explique-t-on dans les rangs de cette opposition.

    Par RFI

  • Angola : heurts meurtriers entre militants de l’Unita et du MPLA

    Angola : heurts meurtriers entre militants de l’Unita et du MPLA

    isaias-En Angola, les tensions sont grandissantes entre le parti au pouvoir, le MPLA, et l’opposition historique, l’Unita. Des heurts entre militants des deux partis ont fait, mardi 21 mai, un mort côté Unita, dans le sud du pays, près de Huambo. Pourquoi ce regain de violence maintenant ?

    Depuis toujours tendues, les relations entre l’Unita et le Mouvement populaire de libération de l’Angola (MPLA) se sont crispées ces derniers jours. En cause : la tournée à l’étranger du chef de l’Unita, Isaias Samakuva, et notamment ses déclarations faites au Portugal. Il a annoncé la préparation d’un processus judiciaire visant la fortune de la famille présidentielle, dont une partie serait investie à Lisbonne.

    Ces propos ont irrité davantage un pouvoir déjà bien remonté. Il y a une semaine, le ministère de la Communication sociale a menacé de suspendre Radio Despertar, financée par l’Unita, l’accusant de diffamation et de trouble à l’ordre public. Au Parlement, les discussions sont plus que houleuses. A chaque incident, les partis s’accusent mutuellement d’entretenir un climat de violences.

    Malgré la fin de la guerre civile, il y a onze ans, l’Unita et le MPLA semblent incapables de faire la paix. Et le contexte social de pauvreté et d’inégalités alimente les tensions. L’Unita s’en sert pour pointer l’incompétence, voire le cynisme du parti au pouvoir. Le MPLA l’utilise au contraire comme moteur de son action et promesse d’un avenir meilleur.

    Par RFI

  • Algerie:Révélations sur la santé de Bouteflika : un patron de presse mis en cause par Alger

    Algerie:Révélations sur la santé de Bouteflika : un patron de presse mis en cause par Alger

    Bouteflika-Le parquet d’Alger a ordonné dimanche l’ouverture d’une information judiciaire contre Hichem Aboud, directeur de publication de deux quotidiens, qui ont annoncé dans un dossier la détérioration de la santé du président Abdelaziz Bouteflika. Les deux journaux ont été censurés samedi par les autorités.

    Les autorités algériennes sont en rogne contre Hichem Aboud ! Le parquet d’Alger a ordonné dimanche l’ouverture d’une enquête à l’encontre du patron de presse pour « atteinte à la sureté de l’Etat ». On l’accuse d’avoir autorisé ses deux quotidiens : Mon Journal (francophone) et Djaridati (arabaphone) à annoncer la « détérioration de la santé » du président Abdelaziz Bouteflika, qui avait été hospitalisé à Paris, après un AVC.

    Selon le parquet, Hicham Adoub a tenu des « propos infondés » selon lesquels M. Bouteflika, hospitalisé le 27 avril à Paris, serait rentré mercredi à l’aube à Alger dans « un état comateux ». Les poursuites ont lieu « suite aux propos tendancieux tenus sur certaines chaînes d’information étrangères, dont France 24, par le dénommé Aboud Hichem, sur l’état de santé du président de la République (…), et compte tenu de l’impact négatif direct de ces rumeurs sur l’opinion publique nationale et internationale », poursuit le parquet.

    Des informations livrées par les proches de la présidence

    Les deux journaux d’Hicham Adoub, qui avaient publié, en Une, un dossier de deux pages sur la santé d’Abdelaziz Bouteflika, ont été immédiatement censurés. Les deux publications ont en effet été bloquées samedi soir à l’imprimerie. Ce jour-là, elles ont envoyé la version finale de leur publication vers 17 heures.

    Proche des services secrets algériens, Hicham Adoub, qui s’est confié à l’AFP, a assuré détenir ses informations de « sources médicales françaises et des proches de la présidence algérienne ». Selon lui, « le ministère de la Communication nous a demandé de supprimer les deux pages de l’édition de dimanche consacrées à l’état de santé du président Bouteflika », mais « nous avons refusé l’autocensure », expliquant qu’il était « techniquement impossible » de supprimer deux des 24 pages de ces éditions.

    Multiplication des tracas de santé

    Si ces informations sur l’état de santé du président « étaient non fondées, le mieux pour les autorités aurait été de publier un communiqué du médecin personnel du président pour démentir ces informations ou, mieux encore, de diffuser des images de M. Bouteflika », estime-t-il.

    Cette nouvelle affaire pose une fois de plus la question de la liberté de la presse en Algérie. Mais aussi celle de la sucession du président Abdelaziz Bouteflika. Pourra-t-il briguer un quatrième mandat ? D’autant que ce n’est pas la première fois que le dirigeant algérien a des tracas de santé. Après l’ulcère hémorragique qui l’avait contraint à prolonger son séjour à l’hôpital du Val-de-Grâce, à Paris, en 2005, son état de santé devient à nouveau matière à spéculation en Algérie.

    Qu’il soit au coma, comme le révèle Hicham Adoub, ou non, une chose est sûre, son état de santé est surveillé comme de l’huile sur le feu par le pouvoir. Chacun des futurs présidentiables guette les moindres frémissements de son rétablissement ou de la détérioration de sa santé pour préparer les cartes à jouer lors de la prochaine présidentielle.

    Par AFRIK

  • Rwanda EXCLUSIF – Paul Kagamé : “J’encourage le débat sur ma succession” en 2017

    Rwanda EXCLUSIF – Paul Kagamé : “J’encourage le débat sur ma succession” en 2017

    kagame-Sa propre succession, ses rapports avec la RDC, la France, l’opposition, la Cour pénale internationale… Le chef de l’État rwandais a reçu Jeune Afrique et s’explique dans le numéro 2732, en kiosque du 19 au 25 mai.

    S’il y a une chose sur laquelle les détracteurs et les admirateurs de Paul Kagamé s’accordent, c’est bien son flegme à toutes épreuves. Accusé depuis plusieurs mois de soutenir la rébellion armée du Mouvement du 23-Mars (M23) qui sévit dans l’Est de la RDC, le président rwandais n’en démord pas. « Ce n’est pas la première fois que le Rwanda rencontre ce genre d’incompréhension à propos de la situation dans l’est de la RDC », répond-t-il. Et de répéter : « Il appartient au gouvernement congolais et à la communauté internationale » de résoudre cette crise.

    La communauté internationale, justement, semble souffler le chaud et le froid vis-à-vis du régime de Kagamé. Si l’expérience rwandaise fascine toujours autant ses visiteurs, le pays des Mille Collines est, avec autant de régularité, accusé d’être un « État garnison » à la politique agressive. Ce revers de la médaille a valu au Rwanda une suspension de l’aide internationale en 2012.

    Pas de quoi ébranler l’homme fort de Kigali. S’il est conscient de l’importance de l’aide étrangère (qui représente 40% du budget rwandais), Kagamé refuse toutefois qu’elle soit utilisée « comme un moyen de contrôle politique ». Rien d’étonnant, donc, que l’indépendance économique soit l’une de ses priorités, comme le prouve le lancement d’un emprunt national.

    Dans l’entretien qu’il nous a accordé et que vous pouvez lire dans son intégralité dans le numéro de Jeune Afrique en vente en kiosque du 19 au 25 mai, Paul Kagamé évoque également le défi démographique, la question des opposants en exil, sa vision de la Cour pénale internationale (CPI) et ses relations complexes avec la France.

    Même si le président rwandais laisse en suspens la question de sa succession en 2017 (date à laquelle son dernier mandat doit prendre fin), il nous a avoué que « le Rwanda d’aujourd’hui n’a pas été fait pour [lui] » et qu’il souhaitait que le débat sur son possible maintien à la tete de l’État se poursuive. « Le changement est nécessaire (…) mais il doit obéir à deux conditions : la poursuite du progrès dans tous les domaines et la sécurité nationale. Que je reste ou pas, il s’agit là d’impératifs absolus. »

    Avec  Jeuneafrique
  • Zambie: 31 étudiants interpellés après une manifestation contre la fin des aides au maïs

    Zambie: 31 étudiants interpellés après une manifestation contre la fin des aides au maïs

    Zambia Police–  Au moins 31 étudiants ont été interpellés sur ordre du président zambien Michael Sata, après une manifestation étudiante vendredi à Lusaka contre l’arrêt des aides gouvernementales au maïs, une denrée de base des Zambiens, a indiqué la police samedi. (more…)

  • Zimbabwe: trois mois de prison pour un professeur qui a insulté Mugabe

    Zimbabwe: trois mois de prison pour un professeur qui a insulté Mugabe

    Mugabe– Un professeur d’université zimbabwéen a été condamné à trois mois de prison et incarcéré vendredi pour avoir traité en public le président Robert Mugabe de “vieil âne pourri”, a indiqué une association de défense des droits de l’Homme samedi. (more…)

  • Libye: faible explosion près d’ambassades à Tripoli

    Libye: faible explosion près d’ambassades à Tripoli

    Libye– Une explosion de faible intensité s’est produite samedi dans une rue de Tripoli abritant les ambassades de Grèce, d’Arabie saoudite et d’Algérie, provoquant de légers dégâts, a constaté un journaliste de l’AFP. (more…)