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  • Gouvernement : Kabila –Matata, long tête-à-tête hier

    Gouvernement : Kabila –Matata, long tête-à-tête hier

    kabila-matata-Reçu en tête-tête par le Président Joseph Kabila, le Premier ministre Matata a visiblement eu du mal à dissimiler la joie profonde qu‟il avait au fond de son coeur. Les journalistes qui ont scruté son visage, au sortir de la longue audience, environ deux heures, ont vu un Augustin Matata rayonnant, sûr de lui. Même si, officiellement, rien n‟a filtré, la seule rencontre entre les deux hommes a suffi pour relancer la rumeur, de plus en plus persistante, sur la reconduction de Matata à la tête du Gouvernement. Que se sont-ils dit ? C‟est la question qui est sur toutes les lèvres après le face-à-face Joseph Kabila- Augustin Matata Ponyo. Les ministrables ont appelé partout pour tenter de pénétrer le mystère qui a entouré l‟entretien entre les deux têtes de l‟exécutif. Des fins limiers de La Prospérité, eux, ont, après recoupement de plusieurs bribes d‟information, réalisé que l‟avènement de la nouvelle équipe gouvernementale est, comme jamais au par avant, imminente. Le Premier ministre Matata Ponyo part avec de fortes chances de conserver son fauteuil. Ildevrait diriger un Gouvernement ouvert à l‟Opposition, particulièrement celle ayant participé activement aux travaux des Concertations nationales. On pense ici à l‟Opposition dite républicaine chère à Léon Kengo.On signale aussi la venue des personnalités politiques en pointe sur le dossier de la révision constitutionnelle. Le nom de Matata circulait déjà Si Matata était reconduit, cela ne constituerait en rien une surprise. Dans la matinée d‟hier, lundi 8 septembre, alors qu‟il inspectait la rentrée scolaire dans certaines écoles de la capitale, Augustin Matata est apparu très détendu, souriant. D‟après certaines indiscrétions, le Chef de l‟Etat a procédé, depuis la semaine dernière, à des consultations de dernières minutes avec ses alliés. Le Palu de Gizenga a été reçu en début de week-end. D‟autres avaient précédé.Hier, c‟était le tour de l‟ARC d‟Olivier Kamitatu. Au-delà de la question des listes des candidats, le Président de la République, Autorité morale de la Majorité, aurait plaidé et soutenu le maintien, pour une année encore, de Matata à la tête du Gouvernement. Ce dernier faisant l‟objet d‟une contestation de la part de certains chefs des partis politiques de la Majorité. L’Opposition radicale non concernée Du côté de l‟Opposition dite radicale, la venue du prochain Gouvernement est un non événement. A l‟Udps, l‟on s‟attend tout simplement à la conquête de l‟impérium. L‟Unc, le MLC ainsi que d‟autres formations politiques d‟opposition qui comptent avaient déjà dit non et attendent le calendrier électoral global comprenant la présidentielle en 2016. Il reste à savoir jusqu‟où ira la cohésion nationale annoncée. Pour ce, il faudra attendre la sortie du Gouvernement pour voir sa composition.

    La Prosperite

  • De quoi on se mêle si les Etats-Unis accueillent leur marionnette « Joseph Kabila » ….

    De quoi on se mêle si les Etats-Unis accueillent leur marionnette « Joseph Kabila » ….

     whitehouse2J’ai toujours pensé, et si j’avais bien compris, que des Congolais luttent généralement pour l’indépendance et la souveraineté de la RD-Congo. Mais je suis surpris de constater que les mêmes qui parlent d’indépendance de la RD-Congo n’hésitent pas à porter des calicots, soit à produire une écriture, ici je m’adresse particulièrement aux intellectuels congolais, qui invitent et rappellent à Obama, c’est-à-dire aux États-Unis dont la politique étrangère n’est pas du ressort du Chef de l’État mais plutôt de l’État profond, sa promesse de sauvetage de la RD-Congo. Des congolais comptent sur lui et lui demandent, et ce dans un état de faiblesse étonnant, d’avoir en quelque sorte pitié du pauvre nègre congolais qui n’en peut rien de lui-même.

    La classe politique, le pouvoir comme l’opposition politique au Congo, fait le voyage des États –Unis quand elle est tout simplement convoquée par une institution sous le contrôle de la CIA. Attention, car il ne faut point aborder la question de cette façon pour ne jamais courroucer le samaritain sur qui la demande est faite. Et ceux qui l’écrivent ou adoptent cette position que même les Américains ne comprennent voudraient que nous autres applaudissions ou apprécions. Que des Congolais nous disent comment ils sont hypnotisés par les Anglo-saxons, comment ils aiment faire le voyage des États-Unis et aller débattre des questions de souveraineté nationale face aux étrangers et loin du pays. Et après on dira que les Américains ne les respectent pas.

    Voilà finalement à quoi ressemble la classe politique congolaise quand personne ne se montre homme et assez courageux pour dire je ne vais pas aux Etats-Unis. Aucun respect !

    À vrai dire, pendant que je souffre, je peine à suivre et me demande souvent si réellement des Congolais savent ce qu’ils veulent pour la RD-Congo. Le comportement reste indigne de l’indépendance et de la souveraineté que nous ne semblons mériter.

    Que « Joseph Kabila » fasse le déplacement des Etats-Unis, ce que je trouve évident, des Congolais s’en plaignent. Que la marionnette soit reçue par ses maîtres, c’est le même discours et attitude chez les Congolais qui n’admettent pas que les États-Unis puissent se permettre cet impair pour eux. Je ne dirais pas que j’ai honte mais j’essaye de saisir le pourquoi du retard, voire du tâtonnement qui caractérise ce que les Congolais reconnaissent tous comme étant le combat pour la libération du Congo.

    Et aujourd’hui, beaucoup se plaignent que le pauvre Ewanga soit arrêté. Et le voilà seul croupir, et ce comme le Vieux Tshisekedi hier et tant d’autres dans les prisons du maréchal. Voilà ce qui arrive à une élite ou à un peuple qui en se moquant de son passé reproduit les mêmes fautes qui font souffrir des individus presque inutilement alors que le savoir du passé pouvait aider à éviter des souffrances moins efficaces.

    On reproduit la roue face à un adversaire dont le seul mérite est de se multiplier pour fatiguer ses proies. Bon, après tout que chacun fasse ce qu’il veut selon ce que son intelligence peut comprendre et que les autres poursuivent leur marche.

    Likambo ya mabele, ezali likambo ya makila

     Mufoncol Tshiyoyo

    Président du Rassemblement pour l’Alternative Politique en RDC. R.A.P-en sigle
    Mouvement Politico-militaire,
    mufoncol_tshiyoyo@yahoo.com, Facebook : Mufoncol Tshiyoyo
    004745007236

  • Le 17 mai 1997 ou le 2 Aout 1998, je pose ma question

    Le 17 mai 1997 ou le 2 Aout 1998, je pose ma question

    Interview de M. Tshiyoyo Mufoncol sur la liberation de la RD Congo!-Pour l’histoire et des générations à venir, se suis désagréablement surpris d’apprendre que des Congolais commémorent la date du 2 Août 1998 comme étant celle du début d’agression de la RD-Congo. Je voudrais pour ma part souligner que le 17 mai 1997 marque la date d’agression de la RD-Congo. Et le 2 Août n’est que la suite, je dirais logique, ou le prolongement du 17 mai 1997.
    En effet, les différentes armées ( éthiopiennes, soudanaises, érythréennes, ougandaises, rwandaises, burundaises, bref des nilotiques) qui s’emparent de Kinshasa le 17 mai 1997 par le beach Baramoto du côte de Kingabwa, et il fallait les voir, cette masse soldatesque, et ceux qui entrent par l’Aéroport de N’djili en provenance de Bandundu, à ne pas oublier l’infiltration de quelques éléments de services de renseignement militaire déjà présents sur place à Kinshasa qui y perpétraient des crimes et y tuaient des gens, ne sont jamais parties de la RD-Congo et ce jusqu’à ce jour. On ne quitte un pays que l’on vient d’occuper et ce du jour au lendemain surtout que Laurent Désiré Kabila faisait la chasse aux militaires Congolais de la DSP et autres EX-FAZ.
    Quand nos enfants, notre jeunesse prêtait ses bras en transportant, qui des armes, qui des sacs à dos de ceux qui marchaient triomphalement à Kinshasa et qui étaient présentés comme des “Kadogo” pendant que leur morphologie les trahissait, et que certains d’entre – nous chantaient et dansaient, et que dans certaines ruelles, nos mamans accueillaient en étalant à même la terre leur pagne pour que des envahisseurs y marchent dessus, les Congolais dans leur ensemble tombèrent dans un piège de ce qui ressemblait à peu près au départ de Mobutu mais en réalité l’accueil était celui des armées d’occupation. Le 17 mai 1997 se transforme en une occupation militaire. C’est le jour de honte où nous avons tous vendu notre pays par le biais d’un conglomérat d’aventuriers, ces fameux Kabilistes et qui ne se gênent même pas aujourd’hui de relever le visage et de parler du Congo. À votre place messieurs et dames, j’apprendrais à me taire.
    Je ne menace personne mais j’enrage. Car j’en connais le véritable prix: l’exil

    Shame on you….!

    Likambo ya mabele, likambo ya makila…
    Mufoncol Tshiyoyo
    Président du Rassemblement pour l’Alternative Politique en RDC. R.A.P-en sigle
    Mouvement Politico-militaire,
    mufoncol_tshiyoyo@yahoo.com, Facebook Mufoncol Tshiyoyo
    004745007236

     

  • Lettre ouverte au Peuple congolais

    Lettre ouverte au Peuple congolais

     

    Joël Asher Lévy-Cohen *
    Joël Asher Lévy-Cohen *

    -‘‘L’Autorité divine qui ordonne au Roi d’être juste défend au Peuple d’être esclave’’
    Maximilien de Robespierre
    Par Joël Asher Lévy-Cohen
    Peuple congolais,
    Le lundi 28 novembre 2011, des élections frauduleuses manifestement cautionnées par la Communauté internationale qui ‘‘sponsorise’’ le génocide en République démocratique du Congo ont reporté au pouvoir le général-major Joseph Kabila Kabange. Fort de cette imposture aux allures de sélection par les puissances étrangères, ce dirigeant-gendarme a complètement verrouillé l’appareil de l’État. Il a muselé le système politique et le jeu démocratique au point de violer comme bon lui semble l’édifice constitutionnel, pourtant largement placé au-dessus de sa volonté personnelle. Aussi a-t-il confisqué les entreprises publiques. Celles-ci sont pratiquement devenues la vache à lait du clan familial, la caverne d’Ali Baba des intérêts politico-militaro-maffieux et tribalo-ethniques.
    À ce propos, la République démocratique du Congo est, à vrai dire, fort éloignée de la prédiction faite par l’oracle belge Louis Michel, d’ailleurs tuteur autoproclamé du jeune tyran, selon laquelle Joseph Kabila Kabange est, à n’en pas douter, ‘‘une chance inestimable pour l’avenir de ce géant d’Afrique centrale et de la région des Grands Lacs’’. En effet, depuis le coup d’État sanglant du 17 janvier 2001 ayant éliminé physiquement le chef mercenaire postmarxiste et poststalinien Mzee Laurent-Désiré Kabila, votre pays demeure englué dans la crise de légitimité politique. Depuis ce pronunciamiento rendu possible par les forces armées angolaises et zimbabwéennes et ayant porté au pouvoir cet ancien sociétaire des forces de défense rwandaises (FDR), votre État demeure paralysé à tous points de vue.
    Paralysie politique accentuée par la volonté de confisquer indéfiniment le pouvoir et l’absence de concorde entre toutes les familles de pensée. Paralysie économique aggravée par des politiques publiques sans consistance et sans clarté, sans direction précise et, surtout, sans orientation sérieuse. Bref des politiques publiques qui bradent indéniablement le patrimoine national et mettent littéralement le pays en coupe réglée.
    Paralysie sociale indubitablement accentuée par l’absence de volontarisme politique, de cohérence administrative et d’adhésion populaire et, surtout, la mise en place d’un système éhonté de racket des revenus de travailleurs, ainsi que des fonds affectés au développement humain. Paralysie culturelle aggravée par l’inversion des valeurs morales et de la pyramide de compétences techniques et professionnelles, faisant naturellement de votre Congo le seul et unique pays de la planète où ‘‘l’intelligence est incontestablement au service de la médiocrité et de la bêtise’’. Le seul et unique pays du monde où ‘‘les gens sans foi ni loi gouvernent au détriment de la multitude et de la Collectivité publique’’.
    Peuple congolais,
    Depuis le 26 janvier 2001, date de l’assermentation présidentielle de Joseph Kabila Kabange, votre Pays, la République démocratique du Congo n’existe véritablement que de nom. C’est, en réalité, un État comateux, végétatif, avec un peuple somme toute zombifié. En effet, la puissance publique et administrative est incapable de se déployer concrètement sur l’ensemble du territoire national. L’Autorité politique et gouvernementale de l’État, incarnée par ce dirigeant adoubé par des intérêts internationaux, est évidemment incapable de défendre l’intégrité physique du pays. Elle s’avère, par voie de conséquence, inapte à protéger ses limites territoriales.
    Depuis cette date, votre Pays est délibérément enfermé dans un cul-de-sac irréversible. Otage d’un système cautionné par les tenants du désordre international, la République démocratique du Congo ne peut absolument pas décoller. Votre État, pourtant doté d’immenses ressources physiques et matérielles, ne peut, en aucune manière, entrevoir à moyen, court et long terme, comme perspective souhaitable voire respectable, le développement économique de la Collectivité publique ainsi que le progrès social de sa population. Cela est d’autant plus vrai que les concepteurs et promoteurs du génocide en terre congolaise, en l’occurrence les États-Unis d’Amérique, la Grande-Bretagne et l’ancienne puissance coloniale, la Belgique, ont décidé le parrainage à Kinshasa d’un pouvoir totalement faible. Celui-ci est, en fait, animé par bon nombre de mercenaires locaux et étrangers avec qui ils pourraient négocier, en tout temps et en toute quiétude, l’effondrement du château national. Et ce à vos dépens.
    À preuve, leur obsession pathologique à parrainer coûte que coûte des gouvernements d’union nationale qui servent de blanchissage, donc de recyclage, aux massacreurs du droit international, aux violeurs des libertés fondamentales et aux assassins des droits de la personne humaine qu’ils brandissent, pourtant, à titre de rempart et de préservation de la paix et de la sécurité. À preuve, leur soutien inconditionnel à tous les criminels et génocidaires au service de leurs causes funestes, qu’ils présentent comme une solution viable et incontournable à la crise qu’ils ont artificiellement provoquée pour l’affaissement de la Collectivité publique. À preuve, leur acharnement à vous embarquer dans d’autres dynamiques politiques présentées à tort comme la panacée à la crise dont pâtit, depuis des lustres, le pays.
    À cet égard, point n’est besoin de céder au chant des sirènes. Point n’est besoin de participer activement au processus électoral dans lequel la Communauté internationale, promotrice attitrée du génocide au Congo, compte vous embarquer en 2016. En effet, comment peut-on s’engager, en toute franchise et en toute sincérité, dans une dynamique électorale d’ailleurs pilotée par les mêmes fossoyeurs de la République démocratique du Congo ? Comment peut-on s’engager dans un processus politique et électoral curieusement vicié voire délibérément corrompu par les pupilles de puissants intérêts internationaux ? Comment peut-on s’engager dans un processus politique et électoral préalablement piégé et malignement détourné, dont les profondes causes ne sont jamais sérieusement traitées voire même résolues, et dont les conséquences prévisibles sont manifestement niées ?
    Peuple congolais,
    Il y a bel et bien eu, le lundi 28 novembre 2011, des scrutins présidentiel et législatif. Dans le secret des urnes et malgré le cafouillage délibérément provoqué cette journée, le vainqueur que vous avez désigné est connu de tous. Y compris de cette même Communauté internationale promotrice du génocide en République démocratique du Congo. À preuve, celle-ci a effectivement envoyé à Limete son ‘‘fondé de pouvoir’’ à Kinshasa en vue de signifier de vive voix à votre avocat de céder le pouvoir politique à l’imposteur étranger au cas où il ne lui plairait aucunement de nommer ‘‘Léon Lobitch’’, de sinistre mémoire, à la tête du gouvernement pourtant national. En d’autres termes, les résultats desdites consultations ont été, à vrai dire, l’œuvre des intérêts extérieurs qui récusent votre émancipation. Quelle démocratie de pacotille !
    Comme il en est vraiment ainsi, il vous appartient, en réalité, en tant que Souverain primaire, d’exiger sans concession, sans condition et sans compromis, le retour à la démocratie. Cela passe par la reconnaissance officielle de sa défaite électorale par l’imposteur et sa disponibilité permanente à assurer la passation des pouvoirs avec le vrai vainqueur des élections présidentielle et législatives du lundi 28 novembre 2011. C’est de cette seule manière que le processus politique en République démocratique du Congo sera complètement relancé, remis sur les rails. Toute autre solution en réalité échafaudée dans le but d’ignorer carrément votre volonté politique sera vaine. Elle est purement et simplement vouée à l’échec.
    Peuple congolais,
    Ne prêtez point le flanc aux distractions émanant directement des fossoyeurs de la République démocratique du Congo recyclés, contre toute attente, en défenseurs patentés de la Nation. Devant leurs élucubrations et gesticulations qui ne sont point sans rappeler les mimiques du singe moqueur du chasseur et perché dans un arbre, posez-vous la question de savoir pourquoi ceux-ci ont effectivement tué dans l’œuf la véritable Conférence nationale souveraine (CNS) de 1992, pourtant salvatrice de la Nation et de l’État. Posez-vous, sans gêne et sans retenue, la question de savoir pourquoi en leurs temps de gestionnaire politique et administratif du pays, ils ont étranglé votre démocratie et, surtout, asphyxié votre liberté. Pourtant, la promotion de cet esprit d’indépendance et de dignité par cette plénière devrait permettre à votre Collectivité publique de décoller et, par voie de conséquence, de s’inscrire parmi les Nations les plus dignement développées.
    Méfiez-vous comme de la peste de celles et ceux qui vous abreuvent à longueur de journée de purs mensonges. Ils vous font accroire dans leurs propagandes qu’ils disposent des agendas de Kabila, qu’ils maîtrisent jusque dans les moindres détails l’emploi de temps de l’imposteur. Ces derniers donnent l’impression qu’ils sont capables d’un baroud d’honneur qui n’est pas sans rappeler les exploits intrépides d’un certain justicier du cinéma d’action ‘‘Rambo’’. Cependant, plus les années passent tranquillement, plus l’on se rend compte que ce sont, à n’en point douter, des ‘‘bluffeurs’’ attitrés.
    Peuple congolais,
    Méfiez-vous comme de la peste de celles et ceux qui prennent des initiatives spectaculaires au profit des populations de l’Est du pays. Ce sont, en réalité, des opérations destinées à endormir l’opinion publique nationale. Ces acteurs sont, en fait, des chevaux de Troie du pouvoir en place pour infiltrer les forces de l’Opposition politique et non-armée. Ils sont au service de mêmes intérêts sordides qui ont placé au pouvoir tous les criminels maffieux qui ont dirigé ou dirigent la République démocratique du Congo. En vérité, ceux-ci dînent nuitamment avec vos geôliers et vos bourreaux. N’oubliez jamais qu’ils ont eu l’outrecuidance de fabriquer artificiellement tant le CV que la biographie de l’étranger doublement imposteur et mercenaire qu’ils prétendent combattre avec acharnement aujourd’hui !
    Méfiez-vous viscéralement de l’Opposition dite institutionnelle et républicaine. Ces gens ne sont pas vos représentants nationaux. Ils siègent dans les institutions de la République démocratique du Congo pour nouer les deux bouts du mois. Ils y sont pour échapper uniquement aux affres du chômage et de la précarité matérielle. Ils y sont pour des besoins alimentaires, la satisfaction de leurs tubes digestifs. Ils n’y sont pas pour défendre effectivement vos droits les plus sacrés. Ceux-ci sont, à n’en pas douter, ‘‘la caution morale’’ de l’imposture politique. Aussi sont-ils effectivement ‘‘le paravent’’ du système dictatorial, d’ailleurs parrainé par la mafia internationale à vos dépens. En vérité, ce sont eux qui ‘‘légitiment’’ le fameux coup d’État électoral du lundi 28 novembre 2011, lequel est entièrement préjudiciable aux intérêts vitaux du sanctuaire national et dommageable à la prospérité et la sécurité de la Nation.
    Peuple congolais,
    Aujourd’hui, vous avez certes le choix. Un choix somme toute cornélien. Soit rester indéfiniment esclave en participant activement ou passivement à votre propre mort lente, d’ailleurs, décidée de l’extérieur. Dans ce cas, vous êtes sans nul conteste complices et coauteurs de votre propre sort. Soit vous faire violence en acceptant d’arracher votre liberté et votre dignité au prix du sang des Martyrs. Dans ce cas, vous acceptez d’écrire l’histoire de la liberté humaine en lettres de feu et d’or.
    À cet effet, il vous revient d’utiliser tous les moyens en votre possession afin d’arracher votre indépendance et votre souveraineté. Ce qui vous permettra d’assurer sans contrainte, sans entrave, votre avenir et le devenir de vos enfants et petits-enfants. Ce faisant, ayez toujours à l’esprit cette maxime du révolutionnaire et avocat français du 18e siècle, Maximilien de Robespierre : ‘‘Le premier principe des hommes libres est d’exterminer tous les traîtres’’.
    À bon entendeur salut !
    Joël Asher Lévy-Cohen
    Journaliste indépendant

  • Tracer les munitions en RDC

    Tracer les munitions en RDC

    Une enquêtrice spécialisée dans les armes et les munitions de petit calibre examine le matériel militaire dans une base reprise aux mains d’une milice, dans le parc national des Virunga, en RDC

    PARC NATIONAL DES VIRUNGA, (IRIN) – Son métier consiste à pister les armes et les munitions de petit calibre dans les zones de conflit en Afrique, et à en déterminer la provenance.

    Chaque cartouche, fusil d’assaut, mortier, roquette ou autre article d’armement militaire qu’elle enregistre constitue une pièce du gigantesque puzzle en cours d’élaboration par l’ONG britannique Conflict Armament Research (CAR), dans le but de cartographier avec précision les flux d’armes de guerre en Afrique.

    L’enquêtrice, qui se déplace au gré des aléas du conflit en République démocratique du Congo (RDC), a souhaité garder l’anonymat. « Idéalement, il est préférable de suivre les affrontements de façon à arriver sur place dès que c’est terminé [pour vérifier le type et la provenance des munitions et des armes de petit calibre] », a-t-elle dit à IRIN.

    La brigade d’intervention de la Mission des Nations Unies pour la stabilisation en RDC (MONUSCO) bénéficie d’un mandat « musclé » du Conseil de sécurité des Nations Unies pour neutraliser les groupes armés sévissant dans le pays en partenariat avec l’armée nationale (FARDC), et des opérations ciblant toute une série de milices sont en cours.

    « On trouve des munitions soudanaises en RDC. L’essentiel provient du gouvernement de Khartoum. »

    Des éléments des FARDC et de la brigade d’intervention du Malawi se sont récemment emparés de la position des Forces démocratiques de libération du Rwanda (FDLR, un groupe rebelle rwandais hutu) dans le parc national des Virunga. Deux combattants des FDLR ont été tués, et le reste – une vingtaine d’hommes environ – se seraient dispersés dans la brousse, selon les indications que les FARDC ont données à IRIN.

    Jonglant avec deux téléphones portables, l’enquêtrice multiplie les appels et obtient l’autorisation (ainsi que quelques refus) de certains membres de la hiérarchie militaire des FARDC d’accéder à l’ancien camp de brousse des FLDR, également connu sous le nom de « Kilomètre 9 ».
    « Le mieux est de se rendre sur place et de parler directement avec eux [les FARDC] », dit-elle. « Il faut que nous arrivions avant que les munitions [des FDLR] soient récupérées par les FARDC ».

    Il est impératif de documenter ses découvertes aussi rapidement que possible, sur le terrain. Les groupes armés et les armées régulières partagent le plus souvent les mêmes armes à feu. Après s’être emparé de positions militaires, les vainqueurs se redistribuent généralement les armes et les munitions saisies, et un maillon de la chaîne d’approvisionnement se perd.

    Depuis la route en roche volcanique, rien ne laisse deviner la base qui assurait un revenu aux FDLR grâce au péage de 0,21 dollars US auquel étaient soumis les voyageurs traversant le parc entre Kalangera et Tongo, dans le territoire de Rutshuru (Nord Kivu).

    À la recherche de « marques de culot »

    En s’enfonçant de quelques mètres dans l’épaisseur de la brousse, une clairière dévoile pourtant des traces d’habitation : de la viande de brousse pend aux arbres, et l’odeur qui flotte trahit des problèmes d’assainissement. Il s’y trouve un lit de branchages, au matelas de paille, au-dessus duquel est accroché un poncho en guise de protection contre la pluie – et une caisse de munitions.

    Une à une, l’enquêtrice photographie les marques de culot à la base de chacune des cartouches. Bien qu’il puisse sembler dénué de sens à l’œil non averti, le marquage des munitions est source d’informations pour le spécialiste.

    Les marques de culot d’une cartouche sont imprimées sur le lieu de fabrication, et « on y retrouve le plus souvent le pays d’origine et la date de fabrication », a dit à IRIN le directeur de CAR, James Bevan.

    « Par exemple, le numéro d’identification de la Bulgarie est le 10. Luwero Industries, en Ouganda, utilise du matériel de fabrication chinois et présente donc le même style de police. LI à la position de 12 heures, et les deux chiffres de l’année à la position de 6 heures », a-t-il dit.

    Le code des munitions zimbabwéennes est ZI, tandis qu’au Soudan, certaines portent le code SU ou SUD.

    Les marques de culot comportent d’autres indices évocateurs permettant d’en confirmer l’origine, même s’ils ne suffisent pas à la déterminer, tels que la couleur du joint d’amorce ou la configuration des petites dentelures entourant l’amorce (l’élément de mise à feu à la base de la cartouche).

    « On trouve des munitions soudanaises en RDC. L’essentiel provient du gouvernement de Khartoum. Le M23 [une milice agissant supposément pour le compte du Rwanda voisin] en possédait beaucoup également. Nous essayons de comprendre comment elles sont arrivées jusqu’ici. Elles ne sont pas de très bonne qualité », a dit M. Bevan.

    Fondée en 2011, CAR surveille les mouvements d’armes au Mali, en Somalie, au Soudan et au Soudan du Sud, et a commencé à faire de même en République centrafricaine il y a peu.

    « Il est ressorti [de recherches initiales] que le Soudan approvisionne des forces gouvernementales et non gouvernementales dans toute la région, de l’est à l’ouest de l’Afrique », a dit M. Bevan.

    Le rapport sur les mouvements d’armes en provenance du Soudan devrait être publié en juin 2014. Le même mois, l’ONG lancera une base de données ouverte – baptisée iTrace – au siège des Nations Unies à New York. Il est envisagé que ces informations accessibles au public servent notamment aux autorités nationales de contrôle des exportations d’armes, aux ONG et aux journalistes d’investigation.

    Publié par Small Arms Survey en mai 2014, le rapport intitulé Following the thread : Arms and ammunition tracing in Sudan and South Sudan (Suivre la piste : le traçage des armes et des munitions au Soudan et au Soudan du Sud) a découvert, lors d’une période d’enquête s’étendant d’avril 2011 à juillet 2013, que « les forces de sécurité soudanaises sont la principale source d’approvisionnement en armes des groupes armés non étatiques au Soudan et au Soudan du Sud, par le biais d’une stratégie d’armement délibérée et de prises au champ de bataille ».

    Traité sur les armes

    Le 2 avril 2013, l’Assemblée générale des Nations Unies a adopté le Traité sur le commerce des armes (TCA) visant à réguler le marché des armes conventionnelles, estimé à 70 milliards de dollars US annuels. L’Iran, la Syrie et la Corée du Nord ont voté contre. Un an après l’adoption du traité, 118 États l’avaient signé, et 31 l’avaient ratifié. L’entrée en vigueur du TCA est soumise à sa ratification par 50 pays.

    « On trouve des munitions soudanaises en RDC. L’essentiel provient du gouvernement de Khartoum. »

    CAR recueille aussi bien des données sur l’arsenal des milices que sur celui des forces gouvernementales, étant donné que « le commerce illicite et le commerce licite [d’armes et de munitions] sont liés. Les circuits primaires légaux alimentent le marché illicite », a dit M. Bevan.

    Allison Pytlak, directeur de campagne auprès de l’ONG britannique Control Arms Coalition (CAC), a dit à IRIN que le TAC était dépourvu de « mécanismes de suivi [intégrés] ».

    « Certaines études évaluent le commerce annuel de munitions pour les armes légères et de petit calibre à 4,3 milliards de dollars – plus que le commerce d’armes légères et de petit calibre en lui-même, estimé à 2,68 milliards de dollars », a-t-elle dit.

    Mme Pytlak a ajouté que de nombreux pays étaient opposés aux contrôles portant sur les munitions prévus par le traité, « actuellement appliqués aux exportations uniquement – au motif que c’est trop compliqué à mettre en œuvre et à gérer. […] L’immense majorité des pays qui exportent du matériel militaire pratiquent déjà un contrôle des munitions dans le cadre de leurs systèmes de contrôle des exportations d’armes ».

    CAC prévoit la mise en place d’un système documentaire de surveillance de la mise en application du traité, alimentée par la société civile, comparable à l’Observatoire des mines et des armes à sous-munitions dédié au contrôle de la Convention sur l’interdiction des mines antipersonnel.

    À Tongo, les soldats des FARDC nettoyaient leurs armes avant les offensives programmées contre les FDLR. Parmi la grande variété d’armes retrouvées sur place se trouve un fusil sans recul, saisi lors de l’assaut d’une position du M23 l’année dernière.

    Une unité des FARDC avait fait main basse sur l’arme : cet exemple illustre la rapidité avec laquelle une arme peut se perdre, dans ces environnements où le matériel passe de mains en mains avec une telle fluidité. Ces informations apportent un élément de réponse, qui permettra par la suite de comprendre comment l’arme a pu transiter par un tel labyrinthe d’acteurs militaires, tant gouvernementaux que non gouvernementaux.

    D’après un rapport publié par CAR en 2012 à la suite d’une enquête portant sur neuf pays – The distribution of iranian ammunition in Africa (La distribution des munitions iraniennes en Afrique) – « Les gouvernements africains sembleraient être les principaux vecteurs de l’approvisionnement en munitions [et armes] iraniennes des marchés illégaux en Afrique – que ce soit du fait de pertes, de vols ou de politiques délibérées d’armement des civils et des forces insurgées ».

    Dans un cas de figure, « il existe une preuve claire d’un approvisionnement direct et illicite de l’Iran à destination du continent », ce qui constitue une violation des sanctions édictées par les Nations Unies en 2007 visant les exportations d’armes iraniennes. « Les transferts de munitions iraniennes contrevenaient aussi aux sanctions des Nations Unies ciblant la Côte d’Ivoire et vraisemblablement aux embargos des Nations Unies frappant la RDC et le Darfour. Il n’y a pas de preuve permettant d’établir une participation directe de l’Iran dans ces violations », explique le rapport.

    « Les marchés d’armes africains évoluent, avec l’apparition de nouveaux fournisseurs et de nouveaux vecteurs d’approvisionnement – aussi bien légaux qu’illégaux. Pourtant, la communauté internationale est freinée dans sa lutte contre la prolifération d’armes illicites, essentiellement du fait d’un manque de capacité de surveillance qui l’empêche de comprendre pleinement les transferts illicites et, partant, de développer des stratégies adaptées de lutte contre la prolifération », souligne le rapport.

    Le traité sur le commerce des armes « est solide s’agissant des contrôles visant les exportations, mais ne s’accompagne d’aucun élément de suivi indépendant à l’heure actuelle. C’est ce que nous [CAR] faisons », a dit M. Bevan.

    go/cb-xq/amz

    [This report does not necessarily reflect the views of the United Nations]

  • Retour de milliers de migrants en RDC après l’opération coup de poing de Brazzaville

    Retour de milliers de migrants en RDC après l’opération coup de poing de Brazzaville

    CONGOLAI REFOULES– Au cours du mois dernier, quelque 60 000 ressortissants de la République démocratique du Congo (RDC) ont quitté la République du Congo voisine, soit parce qu’ils ont été victimes d’expulsions musclées – pour lesquelles plusieurs policiers accusés de brutalité ont été renvoyés – soit parce qu’ils se sentaient menacés par l’opération. Ils étaient 2 600 à faire le voyage en bateau pour la seule journée du 6 mai.

    Le 3 avril, Brazzaville a lancé une opération qui ciblait les délinquants et les migrants en situation irrégulière. Comme le pays se trouve juste de l’autre côté du fleuve Congo, la grande majorité des étrangers vivant en République du Congo sont originaires de la RDC. Ils sont 600 000 à y vivre de petits boulots ; marchands ambulants, éboueurs, chauffeurs ou travailleurs domestiques.

    Selon un policier en poste à Ngobila Beach, en RDC, parmi les 4 000 personnes entassées quotidiennement dans les ferrys pour traverser le fleuve, certaines disent avoir des titres de séjour en règle. Plusieurs personnes ont déclaré que leurs papiers avaient été brûlés ou déchirés par les policiers du Congo-Brazzaville durant l’opération.

    L’une des grandes organisations non gouvernementales de la RDC, Voix des sans Voix, a dénoncé les « traitements cruels, inhumains et dégradants » subis par les migrants, y compris les citoyens de la RDC titulaires d’un titre de séjour valide, mais qui n’ont pourtant pas échappé à ces « expulsions barbares ».

    Selon un responsable de la Croix-Rouge d’une clinique mobile de Ngobila Beach, les nouveaux arrivants ont souvent des hématomes et des blessures. Il a indiqué que deux femmes avaient accouché lors de la courte traversée du fleuve, fin avril.

    « Un garçon avait la gorge enflée, comme si quelqu’un avait essayé de l’étrangler. Les policiers l’avaient roué de coups et lui avaient pris son argent et son téléphone. Un autre garçon a été brûlé au fer à repasser sur le dos et le ventre », a déclaré le responsable.

    Les services de police de Brazzaville ont reconnu qu’il y avait eu des dérapages au début de l’opération et ils ont annoncé le renvoi de 17 policiers sanctionnés pour leur brutalité.

    D’après le compte-rendu du conseil des ministres qui s’est tenu récemment en RDC, des délégations du gouvernement de Kinshasa se sont rendues dans la capitale voisine pour protester contre toutes les expulsions illégales et les violations des droits de l’homme dont ont été victimes leurs compatriotes.

    Le porte-parole du gouvernement de la RDC, Lambert Mende, citant des sources à Brazzaville, a déclaré que seules 1 000 expulsions avaient eu lieu dans les règles. « Il n’est pas impossible que beaucoup soient partis par peur d’une expulsion musclée. »

    Le Haut Commissariat des Nations Unies pour les réfugiés (HCR) « est en contact avec les autorités de la République du Congo pour empêcher l’expulsion de réfugiés et de demandeurs d’asile originaires de la RDC et d’autres pays », a indiqué Céline Schmitt, porte-parole de la représentation régionale du HCR en RDC.

    Discrimination et insultes

    Certaines personnes arrivées à Kinshasa ont dit avoir été victimes de discrimination, de représailles et d’insultes à Brazzaville.

    « C’est la peur qui m’a poussée à revenir », a déclaré Carole, une commerçante de 33 ans qui faisait partie des rapatriés.

    Elle a expliqué que si les violences perpétrées au début de l’opération de police avaient conduit les migrants à fuir à la hâte, sans rien prendre avec eux, les choses ont changé et certains arrivent maintenant avec des affaires, quand ils ont les moyens de payer le transport de leurs bagages.

    Une fois à Beach Ngobila, ils sont emmenés par autobus dans un stade désormais bondé et dans les locaux de la mairie de Kinshasa, où ils reçoivent de l’eau et de la nourriture.

    « Nous avons des cas de paludisme, de diarrhée, de maux de tête et des enfants qui présentent des signes de malnutrition », a déclaré Doris Muyembe, qui dirige la Croix-Rouge à Kinshasa. « Nous avons du mal à soigner tout le monde, car nous manquons de matériel ; il n’y a plus de médicaments disponibles », a-t-il ajouté.

    Selon la Croix-Rouge, 50 pour cent des rapatriés sont originaires de la province de l’Équateur, 20 pour cent du Bas-Congo, 20 pour cent de Kinshasa, et 10 pour cent des autres régions de ce vaste pays. Certains sont retournés dans ces régions à bord d’autobus loués par le gouvernement et d’autres par leurs propres moyens.

    Trouver du travail est la principale préoccupation de ceux qui reviennent. Certains ont réclamé au gouvernement l’instauration de programmes pour leur permettre de gagner décemment leur vie dans leur pays d’origine, afin qu’ils n’aient plus besoin de partir une nouvelle fois à l’étranger.
    (IRIN)

  • Les rébellions à l’assaut des Etats, voie africaine du politique

    Les rébellions à l’assaut des Etats, voie africaine du politique

    Un soldat de FARDC pres de Kibati, au nord de Goma
    Un soldat de FARDC pres de Kibati, au nord de Goma

    -La déstabilisation de régimes étatiques en Afrique par des groupes armés s’avère le moyen le plus répandu de conquérir le pouvoir politique. Un chaos souvent instrumentalisé par les puissances occidentales selon le politologue Michel Galy. (more…)

  • Affaire Cpi/Bemba : Un an après, l’Aprodec asbl veut intervenir entant qu’Amicus Curiae

    Par BSK

    bembaL’Affaire le Procureur c. Jean-Pierre Bemba Gombo tient l’opinion tant nationale qu’internationale en haleine depuis une année déjà. Cette affaire, riche en rebondissements, est unique en son genre car aucune juridiction internationale n’a déjà eu à traiter un tel cas. En effet, l’affaire en cause a été transmise à la Cour Pénale Internationale depuis le 22 décembre 2004 par l’Etat centrafricain. Mais, le problème est que ladite affaire est consécutive à la décision prise souverainement par le même Etat centrafricain lorsqu’il a eu recours aux armées étrangères de la sous-région entre octobre 2002 et mars 2003, avec l’aval de l’ONU et de l’Union africaine pour mettre fin à une rébellion qui menaçait sa sécurité intérieure conformément à l’article 51 et 52 de la Charte des Nations Unies. (more…)