Tag: Sante

  • Bouteflika, Mugabe, Ouattara… : ces Présidents soignés hors du continent

    Bouteflika, Mugabe, Ouattara… : ces Présidents soignés hors du continent

    Bouteflika-La majeure partie des Présidents africains subissent pour la plupart leur traitements médicaux en Europe, aux Etats-Unis ou en Asie. Et pourquoi donc ?
     
    Absence de compétences ou d’infrastructures ? La quasi-totalité des Présidents africains sont obligés de se rendre en Europe ou en Asie pour se faire soigner de leur maladie, maligne comme bénigne. Le Président ivoirien Alassane Ouattara rentre de Paris en France, où il s’était rendu pour des raisons médicales. Le Zimbabwéen Robert Mugabe vient de rentrer de Singapour, au moment où l’Algérien Abdelaziz Bouteflika revient d’un bilan de santé au pays de… François Hollande.

    Abdelaziz Bouteflika traité en France pour un AVC

    Le 27 avril 2013, le Président algérien, Abdelaziz Bouteflika, victime d’un accident vasculaire cérébral, débarque en France, plus précisément à l’hôpital Val-de-Grâce. Li dirigeant algérien passera trois longs mois sur le sol français, puisqu’il ne retrouvera son pays que le 16 juillet 2013, après un passage au centre des invalides où l’on traite les gros handicaps. Le 13 janvier 2014, Bouteflika est retourné en France pour faire un bilan en rapport avec l’AVC dont il a été victime en juillet de l’an passé. Cette fois-ci, son séjour aura duré moins d’une semaine, puisqu’il est retourné en Algérie le vendredi 17 janvier.

    Robert Mugabe se débarrasse de sa cataracte à Singapour

    Sous la sanction de l’Union européenne qui le prive de visa, le Président zimbabwéen Robert Mugabé, 90 ans, 34 ans de pouvoir, est rentré samedi 22 février de Singapour. Au moment où son entourage et lui-même insistent sur sa santé de fer et sa longévité exceptionnelle, le plus vieux Président était à Singapour, officiellement pour soigner une cataracte à l’œil gauche. Ce qui parait comme une opération classique pour son âge. D’aucuns disent que si la sanction de l’Union Européenne n’était pas là, Robert Mugabe se serait offert le « luxe » de se faire soigner en Europe.

    Alassane Ouattara opéré en France pour une sciatique

    Début février 2014, le Président de la Côte d’Ivoire Alassane Ouattara est hospitalisé en France pour une sciatique. Le chef de l’Etat passera en France près d’un mois, au point d’inquiéter, faisant déferler une vague de rumeurs. Ouattara était même annoncé dans le coma. Ce qu’avait démenti vigoureusement le président de l’Assemblé nationale ivoirienne, Guillaume Soro. Il a fallu attendre ce dimanche 2 mars, pour voir Ouattara regagner la Côte d’Ivoire où l’attendait le Roi Mohammed VI.

    Bref, la liste des Présidents qui se soignent hors du continent est longue et non exhaustive. A part Mandela qui a préféré se faire traiter à Pretoria, en Afrique du Sud, la quasi-totalité des dirigeants africains se font soigner à l’étranger. Absences d’infrastructures adaptées, de compétences ou simple complexe. Dans tous les cas, cela dénote d’un retard de développement sur le continent au point que certains n’hésitent pas à dénoncer « une incapacité des dirigeants africains à doter leur propre pays d’infrastructures médicales capables de les prendre en charge. Conséquence : les Présidents se retournent vers l’Occident ».

    Reste à savoir à quand le développement de l’Afrique que les Présidents ne cessent de chanter à leur peuple, si ce dernier ne peut même pas attendre de leur dirigeant des hôpitaux capables de les prendre en charge. Car les populations n’ayant pas les mêmes moyens que ceux qu’ils ont élu, risquent de mourir au pays, à défaut d’être transféré à l’étranger en cas de maladie. Le chemin du développement de l’Afrique semble encore très long.

    Afrik

  • LES JOUES D’UNE FEMME NOIRE DÉFORMÉE APRÈS AVOIR ESSAYER DE FAIRE DE FAUSSES FOSSETTES.

    LES JOUES D’UNE FEMME NOIRE DÉFORMÉE APRÈS AVOIR ESSAYER DE FAIRE DE FAUSSES FOSSETTES.

    fossette– « Dimpleplasty », est une méthode qui consiste à faire une incision sur la joue avec un scalpel pour faire des fossettes, puis les coudre. Cette opération coûte environ 2500 $. Cependant, une fois qu’il a été fait sur Cherelle Campbell, les fossettes sont allés, malheureusement, un peu trop profond.

     Cherelle Campbell, un avocat de formation, est devenu l’une des premières femmes à subir une procédure « Dimpleplasty ». Une chirurgie plastique qui implique de percer des trous dans les joues pour créer un effet de fossette.

    « J’ai toujours aimé les fossettes », a t-elle expliqué, ajoutant qu’elle aimait Chery l Cole . « Quand Dieu donnait des fossettes aux femmes, j’étais à l’arrière de la file d’attente ». Lorsque je me trouve dans la rue ou en train de regarder la télévision, et quand je vois des personnes qui ont des fossettes, j’ai l’impression d’être différente d’elles. Mais ces fossettes de rêve ont un coût.

    La chirurgie « Dimpleplasty » implique d’avoir des trous percés dans les joues à l’aide d’un scalpel. Une fois le trou a été créé, la nouvelle fossette est cousue en place. La chirurgie coûte habituellement £ 1500 (ou $2,500) pour deux – Cherelle le fait, gratuitement, en échange, la clinique voulait utiliser sa chirurgie dans ses documents publicitaires pour attirer d’autres femmes à faire de fossettes.

    « J’étais au téléphone avec mon ami qui m’a informée sur les procédures à faire ou ne pas faire pour avoir des fossettes », et je me suis dit : « Wow , je ne savais pas qu’il était possible de refaire ses fossettes pour être belle », ajoute Cherelle. Au début, je croyais que c’était une blague. « Je me suis donnée un temps de réflexion et je suis rentrée en contact ». et j’ai demandé : « Je veux celles qui sont vraiment profondes et chaque fois que je sourie, elles sont là et je suis heureuse que ce soit pour la vie ainsi. Ce n’est pas quelque chose que je vais avoir à répéter que c’est est bon ».

    (…)

    VIDÉO :  .>>  CHERELLE CAMPBELL AVAIT RÉALISÉ UNE OPÉRATION POUR DÉFORMER SES JOUES PARCE QU’ELLE VOULAIT, DÉSESPÉRÉMENT, DES FOSSETTES.

    Ou cliquez ci-contre :  >>  http://www.youtube.com/watch?v=tHLLwgP3cH8
    Cherelle, qui apparaît dans le documentaire « Bodyshockers  : Mon Piercing enfer » sur « canal 4 » a, également, été filmée lors de son opération. Parlant de ses nouvelles fossettes dans une scène de ce programme, elle dit : « J’ai été impressionné que je ne pensais pas quelles allaient être profond, c’est des sentiments mitigé . Une fois mes fossettes guéries, je sais que je vais les aimer » !

    Par contre, Une fois que l’opération a guéri, après deux semaines, les fossettes sont devenues beaucoup moins visibles, mais très visibles au moment du sourire : « Les fossettes sont subtiles et seulement visibles quand je souris », dit Cherelle Campbell aujourd’hui, et elle a exprimé sa préoccupation, d’avoir l’air idiot avec ses profondes fossettes.

     

    Cordialement,
    RÉSEAU NERRATI-PRESS ».

     
  • LES DANGERS DU DÉFRISAGE, TEINTURE ET AUTRE EN IMAGES !!!

    LES DANGERS DU DÉFRISAGE, TEINTURE ET AUTRE EN IMAGES !!!

    defrissage-Leslie F. Safer, une dermatologue américaine d’Albany qui a l’habitude de traiter des patientes souffrant d’irritations capillaires des suites du défrisage, prévient que se défriser toutes les 6 semaines est trop fréquent. Pour elle il faudrait espacer cette méthode d’au moins trois mois même si elle ne la conseille pas du tout. La plupart des femmes se défrisent toutes les 6 à 8 semaines et n’hésitent pourtant pas à lisser leurs cheveux et/ou à les boucler, insistant un peu plus sur la casse définitive qui sera faîte sur la tige capillaire et sur les dommages du cuir chevelu. Source :  « Federal Drug Administration »

    La dermatologue dit aussi qu’appliquer plus qu’un traitement chimique sur ses cheveux, tels que défrisage + coloration, crée des dommages capillaires parfois irréversibles. Elle a ajouté que la seule coloration qui peut éventuellement se faire sur cheveux défrisés, et encore, est une coloration semi-permanente sans ammoniaque et contenant moins de peroxyde.
    AUTRES EFFETS DU DÉFRISAGE ET DE LA DÉCOLORATION

    Comme pour le défrisage, la décoloration peut induire pertes de cheveux, brûlures, réactions allergiques. Lorsque les deux sont associés cela peut aller jusqu’à des problèmes respiratoires et des démangeaisons corporelles.

    La plupart des clients et clientes au défrisage estiment que les organisations de la santé ne leur permettraient pas d’utiliser un tel produit si il était aussi mauvais que certains le prétendent. Ces produits sont certes sur le marché mais il est bien indiqué, sur les plus sérieux d’entre eux, qu’ils sont à utiliser avec grande précaution. La raison paraît évidente, même si beaucoup semblent l’ignorer.

    Beaucoup de jeunes femmes se défrisant seules à la maison ne respectent jamais les procédures et temps de pose indiqués, s’exposant ainsi à voir un jour leur front et/ou leur cuir chevelu dégarni et dépourvu de masse capillaire. Un test de peau devrait être fait avant chaque application sur les cheveux et cela même si on a l’habitude d’utiliser ce produit, lequel peut voir sa composition évoluer ou changée par les laboratoires. Les salons de coiffure eux-mêmes ne pratiquent pas ce test, preuve du manque de sérieux des établissements concernés.
    « JE N’AI JAMAIS EU DE PROBLÈMES À CAUSE DU DÉFRISAGE »

    Certaines personnes utilisent les produits défrisants depuis des dizaines d’années sans jamais avoir développé une allergie. L’hyper sensibilité se construit parfois d’année en année. Dans ce cas, les dommages constatés seront encore pires.
    ENTRE COLORATION, DÉFRISAGE ET CANCER

    Les « défrisées » n’hésitent pas à faire des colorations et à ajouter des produits chimiques sur leurs cheveux déjà endommagés. Ne pas respecter les temps de pause est certainement le comportement le plus irresponsable en la matière – sachez que si il est dit de laisser pauser 5 minutes, laisser le produit 10 minutes ne rendra pas l’effet meilleur.

    C’est ce qui arrive lors de la pause de colorations, lesquelles décevront souvent la gente féminine. Le résultat obtenu ne pourra jamais être celui indiqué sur la boîte puisque les couleurs n’ont pas été testées sur vos cheveux à vous, et la différence sera de surcroît constatée sur cheveux déjà traités chimiquement. On ne peut savoir à l’avance, en fonction des produits chimiques présents sur vos cheveux, quel sera votre résultat couleur. Tout dépend de chacun.

    En 1994 la « FDA » et la « American Cancer Society » ont publié une étude effectuée sur environ 573 000 femmes. Les recherches ont permis de prouver que les femmes ayant recours aux colorations permanentes et aux défrisages étaient nombreuses à posséder des problèmes urinaires et à être confrontées à des probables cas de cancers.

    Cette étude publiée dans le journal du « National cancer Institute » a prouvé qu’une utilisation prolongée de ce type de produits chimiques (20 ans dans le cas des testeuses) était la cause delymphomes (cancers du système lymphatique) et de myélomes multiples (cancers hématologiques).

    Source: NERRATI PRESS

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  • SIDA: Vers une inversion de la courbe du SIDA

    SIDA: Vers une inversion de la courbe du SIDA

    Ruban-SIDA – Le rapport annuel de l’ONU SIDA publié se veut très optimiste. Selon l’organisation, l’épidémie de sida aurait été stoppée et sa courbe inversée et la course à l’accès universel au traitement en passe d’être gagnée.

    Diminution des infections et de la mortalité

    L’ONU SIDA estime à 2,3 millions le nombre de nouvelles infections à VIH chez les adultes et les enfants survenues en 2012, soit une diminution de 33 % par rapport à 2001. C’est chez les enfants que le recul est le plus impressionnant, les nouvelles infections ayant été réduites de 52 % depuis 2001. Les décès liés au sida sont eux aussi en nette diminution, puisque par rapport au pic de mortalité de 2005, les chiffres sont en baisse de 30 %.

    Enfin les décès liés à la tuberculose des personnes infectées par le VIH ont diminué de 36 % depuis 2004.

    Vers l’accès universel aux traitements ?

    L’ONU SIDA nous apprend que ce sont  9,7 millions malades vivant dans les pays pauvres qui ont désormais accès au traitement antirétroviral, ce qui représente une augmentation de près de 20 % en une seule année.

    En 2011, les États membres de l’ONU avaient approuvé l’objectif pour 2015 de fournir un traitement à 15 millions de patients, mais les nouvelles directives de l’Organisation mondiale de la Santé portent l’estimation du nombre de séropositifs devant bénéficier d’un traitement à 25 000 000 ! Michel Sidibé, Directeur exécutif de l’ONUSIDA pense d’ailleurs que ces nouveaux objectifs sont atteignables : « Non seulement nous faut-il atteindre l’objectif fixé pour 2015 de mettre 15 millions de personnes sous traitement contre le VIH, mais nous devons aussi aller plus loin et avoir la vision et la volonté de nous assurer qu’il y a pas de laissés pour compte ».

    Augmentation des dépenses

    L’ONU SIDA se félicite également que  les dépenses nationales consacrées à la lutte contre le sida ont augmenté et représentent 53 % des ressources mondiales allouées pour combattre la maladie en 2012.

    Pour cette même année, les dépenses totales ont été estimées à 18,9 milliards de dollars.

    Encore le spectre de la discrimination

    Malgré ces pas de géant, le rapport souligne que le respect des droits humains n’est toujours pas garanti pour les sidéens, que l’accès des personnes les plus exposées au risque d’infection aux services de prise en charge du VIH est souvent difficile, en particulier pour les femmes et les toxicomanes.

    Et l’organisation de noter que l’inégalité entre les sexes, les lois punitives et les mesures discriminatoires sont les principales entraves au combat contre le VIH.

    jim.fr

  • Un projet de lancement au Bas-Congo d’un bateau hôpital dans les eaux territoriales

    Un projet de lancement au Bas-Congo d’un bateau hôpital dans les eaux territoriales

    Bateau-M. Robin Mac Alpine, directeur de Mercy ships, une organisation américo-britannique, a soumis samedi à Matadi au gouverneur du Bas-Congo, Jacques Mbadu Nsitu, un projet de lancement d’un bateau hôpital dans les eaux territoriales congolaises, pour des soins de santé de proximité de qualité en faveur de la population, a appris l’ACP samedi du gouvernorat de province. Selon la source, Mercy ships, qui intrevient essentiellement dans les problèmes chirurgicaux, entend faire une prospection devant conduire à inventorier les différents malades à soigner durant 10 mois de son accostage, renforcer les capacités du personnel soignant congolais et réhabiliter deux ou trois hôpitaux dans la province. Le navire d’une grande capacité d’accueil comprend cinq blocs opératoires et dispose des chirurgiens spécialistes dans divers domaines sanitaires, a indiqué la source, soulignant que le projet a déjà été expérimenté dans plusieurs pays d’Afrique. Le choix du Bas-Congo dans le lancement de ce bateau hôpital dans les eaux territoriales congolaises, a-t-on fait savoir, se justifie par le fait que cette partie d’Afrique constitue la cible de beaucoup de besoins en termes de santé humaine. Le chef de l’exécutif provincial du Bas-Congo, a ajouté la source, a accordé une attention particulière à la réalisation de ce projet socio-sanitaire, la santé pour tous étant au centre de ses préoccupations.
    (Mediacongo)
  • RSA:L’ambulance de Mandela tombe en panne

    RSA:L’ambulance de Mandela tombe en panne

    Mandela ambulance 1-Le gouvernement sud-africain a reconnu qu’une ambulance transportant Nelson Mandela à l’hôpital dans les premières heures du 8 juin a eu des problèmes mécaniques. La panne en question a obligé l’ancien président à changer de véhicule.

    D’après certaines informations, il est resté dans le froid pendant une quarantaine de minutes, en attendant une autre ambulance. Un porte-parole de la présidence n’a pas confirmé ceci, mais il a reconnu que des problèmes de moteur ont obligé le personnel médical à mettre M. Mandela dans une autre ambulance. Cet incident n’a pas constitué, selon la même source, une menace pour la santé de M. Mandela.

    Mandela, qui est âgé 94, est traité depuis deux semaines à Pretoria pour une infection pulmonaire et il demeure dans un état grave.

  • Sida: millionième bébé indemne du VIH depuis 10 ans

    Sida: millionième bébé indemne du VIH depuis 10 ans

    Sida- mere– La naissance ce mois-ci du millionième bébé né, en Afrique, indemne du sida d’une mère porteuse du virus est célébréewa mardi à Washington l’occasion de la célébration du dixième anniversaire d’un programme d’urgence américain prévu à cet effet.

    Il s’agit d’une nouvelle étape dans la longue lutte contre le virus de l?immunodéficience humaine (VIH) et pour l’avènement d’une génération sans sida, inimaginable il y a à peine une décennie. Une nouvelle génération de médicaments et traitements antirétroviraux plus efficaces ont permis de diminuer de 30% à 2% aujourd’hui le risque de transmission du virus de la mère au bébé pendant la grossesse ou l’allaitement, selon Eric Goosby, coordinateur du Plan d?urgence américain pour la lutte contre le sida (Pepfar).

    “Environ 430.000 bébés naissent chaque année avec le VIH et le projet dont nous sommes porteurs depuis le début de Pepfar s’est intensifié ces trois dernières années en partenariat avec l’Onusida et l’UNICEF”, a-t-il affirmé.

    Le programme vise à “éliminer virtuellement le VIH pédiatrique d’ici 2015 et de maintenir les mères en vie”, a-t-il ajouté, avec l’objectif de réduire le nombre de bébés nés avec le virus à environ 30.000 par an.

    M. Goosby a souligné les nombreuses difficultés du Pepfar, qui concerne 36 pays, à atteindre les femmes des régions rurales, pauvres et reculées.

    Le secrétaire d’Etat américain, John Kerry, qui préside la cérémonie, devrait annoncer mardi que 13 pays, du Botswana au Zimbabwe, sont proches du “point de bascule”, lorsque le nombre de personnes contractant le VIH dans une année passe en dessous du nombre de personnes en traitement.

    Lancé par le président George W. Bush, le Pepfar a vu son budget progressivement porté à environ 5,5 milliards de dollars par an. Bien qu’il subsiste quelque 1,7 million de décès liés au sida chaque année, le programme américain.

    (AFP)

  • Diabète: une «épidémie» qui touche de plus les pays en développement

    Diabète: une «épidémie» qui touche de plus les pays en développement

    INSULINE-Les 7 et 8 juin 2013 se tenait à Libreville la 3e édition du Symposium international sur le diabète. Cette rencontre a permis pour la troisième année consécutive de réunir des chercheurs, médecins et acteurs de la santé afin d’enrayer ce que les spécialistes considèrent comme une « épidémie », même si le diabète n’est pas une maladie contagieuse.

    Aujourd’hui, le nombre de malades est évalué à plus de 366 millions de personnes à travers le monde. Quatre millions et demi de personnes en meurent chaque année. Ce mal se propage silencieusement et, qu’il soit de type 1 ou de type 2 – le plus répandu -, il a, semble-t-il, jusqu’à présent concerné les populations des pays riches. Mais depuis plusieurs années, les chercheurs constatent une très forte progression dans les pays en voie de développement.

    Vieillissement, sédentarité et obésité…

    Une des premières raisons du développement de la maladie en Europe et aux Etats-Unis est le vieillissement de la population. Le surpoids des enfants est aussi un facteur aggravant qui peut favoriser le diabète. Celui de type 2, dit « diabète gras », est notamment dépisté chez les jeunes obèses. Mais dans tous les pays, le diabète enregistre une forte progression. La Chine recense plus 110 millions de diabétiques, l’Inde 100 millions de malades.

    Si le métabolisme des populations vivant dans les pays riches a pris du temps à s’adapter, sur le continent africain par exemple le diabète est devenu en une décennie un problème de santé publique. Aujourd’hui, même les habitants des Etats les plus pauvres peuvent accéder à un niveau alimentaire suffisant.

    Le changement de comportement de vie entraîne une modification des habitudes alimentaires. Une nourriture plus riche, plus grasse, associée à une urbanisation grandissante, ont une conséquence directe sur les jeunes comme la réduction des efforts physiques, qui accroît les risques. Huit décès de diabétiques sur dix interviennent dans les pays pauvres.

     

    Dépistage facile mais coûteux

    Le diabète peut être diagnostiqué en mesurant le taux de glycémie d’un patient et ainsi adapter le taux d’insuline nécessaire. Mais si cette solution est la plus fiable, elle n’est pas accessible à tous. Les dispositifs sophistiqués et onéreux ne peuvent concerner les populations rurales notamment. Certains médecins comme au Burkina Faso, tentent de développer des pratiques de dépistages alternatives. Le test urinaire couplé à un interrogatoire sur les antécédents familiaux, entre autres, peut aider à déceler un cas de diabète par exemple.

    En Guinée Conakry, l’information et la sensibilisation ne sont pas à la hauteur des risques car le dépistage infantile de la maladie n’existe que depuis peu. Jusqu’à récemment, le diabète chez l’enfant était méconnu et, ainsi, n’existait tout simplement pas aux yeux des populations. En cause : l’illettrisme, l’ignorance, le manque de personnel de santé bien informé dans les centres de santé primaire, au plus proche des populations. Enfin, les croyances alimentées par les guérisseurs et la stigmatisation face à une maladie qui peut être asymptomatique pendant une dizaine d’années avant d’être reconnue.

    C’est en Afrique qu’est recensé le plus grand nombre de cas de diabète non diagnostiqué, estimé à près de 80%.

  • RDC: nouvelle stratégie pour réduire la mortalité maternelle et infantile

    RDC: nouvelle stratégie pour réduire la mortalité maternelle et infantile

    Femme-enceinte– La République démocratique du Congo a lancé une nouvelle stratégie globale de santé “visant à sauver 430.000 vies d’enfants de 0 à 5 ans et 7.900 vies de mères d’ici fin 2015”, avec plusieurs partenaires internationaux.

    “La RDC est le troisième pays au monde qui contribue le plus à la mortalité globale des enfants de moins de 5 ans après l’Inde et le Nigeria. (…) Toutes les 30 minutes, au moins une femme meurt en couches en RDC. Chaque année, environ 15.000 femmes meurent en donnant la vie”, explique le communiqué du ministère de la Santé congolais publié vendredi.

    Selon une enquête de 2010, 1 enfant sur 6 meurt avant l’âge de 5 ans en RDC, soit environ 465.000 enfants qui perdent la vie chaque année. C’est une légère amélioration par rapport à 2001, où un enfant sur 5 n’atteignait pas son cinquième anniversaire.

    “La plupart” des décès sont dus à des “maladies évitables par des mesures simples et peu coûteuses”, notamment en ce qui concerne “le paludisme, la pneumonie, la diarrhée et des maladies survenant chez les nouveau-nés (infections, asphyxies, hypothermie)”, indique le communiqué.

    La stratégie globale de santé est soutenue par l’Unicef, la Banque Mondiale, l’Agence américaine pour le développement international (USAID) et l’Union Européenne, qui a annoncé vendredi une contribution de 40 millions de dollars pour accélérer les progrès.

    Le gouvernement s’engage à “coordonner les efforts en synergie avec ses partenaires pour mieux renforcer le système de santé et assurer la survie des femmes et des enfants”, a promis le ministre de la Santé, le Dr Félix Kabange, cité dans le communiqué.

    Geeta Rao Gupta, directrice générale adjointe de l’Unicef, a pour sa part estimé que “grâce à la créativité et à une volonté politique nationale fortes, tous les enfants et leurs mamans, même ceux des zones les plus reculées peuvent avoir accès aux interventions permettant de vaincre les principales causes de mortalité”.

    La RDC est le “pire pays pour être mère”, d’après le rapport “Situation des mères dans le monde” de l’ONG Save the Children, publié le 7 mai. Ce rapport compare la situation dans 176 pays dans les domaines de la santé, la mortalité infantile, l’éducation, les revenus et le statut politique des mères.

    Par AFP

  • RDC: six cas suspects d’Ebola dans le nord-est du pays

    RDC: six cas suspects d’Ebola dans le nord-est du pays

    Ebola– Six cas suspects d’Ebola ont été recensés dans le nord-est de la République démocratique du Congo, où la fin d’une épidémie de cette maladie mortelle avait été déclarée en novembre, a annoncé mercredi l’ONU lors de sa conférence de presse hebdomadaire à Kinshasa.

    “Six cas suspects de la fièvre hémorragique à virus Ebola ont été rapportés entre le 1er et le 12 mai dans la zone de santé de Mongo (…) dans le district du Bas-Uele”, en province Orientale (Nord-Est), a déclaré Sylvestre Ntumba, du Bureau de la coordination des affaires humanitaires (Ocha).

    “Avec l’appui de l’Organisation mondiale de la santé (OMS), une équipe de la division provinciale de la santé est descendue sur le terrain pour investiguer et prélever des échantillons. Les résultats sont attendus”, a-t-il ajouté.

    La précédente épidémie avait son épicentre à Isiro, à environ 240 km de Mongo. Entre mai et novembre 2012, elle avait fait 62 cas dont 34 décès, d’après l’ONU. Pour la première fois, une femme infectée avait accouché d’un enfant prématuré vivant – mais les deux sont finalement morts.

    Il n’existe ni traitement ni vaccin contre le virus Ebola. Il se transmet par contact direct avec le sang, les sécrétions corporelles (sueur, urine, selles), par voie sexuelle et manipulation sans précaution de cadavres contaminés.

    Cette maladie se caractérise par de la fièvre, des vomissements, des coliques abdominales, des diarrhées sanguinolentes et des saignements des gencives.

    Lors de la dernière épidémie en RDC, la lutte s’est heurtée aux traditions et aux coutumes encourageant la proximité avec des malades et des défunts, et également à la crainte des habitants d’être placés en isolement, qui a poussé de potentiels malades à fuir en brousse.

    Par AFP