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  • Brésil: l’amertume de Rai après la prise de pouvoir de Jair Bolsonaro

    Brésil: l’amertume de Rai après la prise de pouvoir de Jair Bolsonaro

    Rai, ancien capitaine du Paris Saint-Germain, s’est confié au quotidien L’Equipe après la victoire de Jair Bolsonaro lors de la présidentielle au Brésil, dimanche 28 octobre. Le vainqueur de la Coupe du monde 1994 dit toute son amertume et sa tristesse après l’arrivée de l’extrême droite au pouvoir au Brésil.

    Rai, une des légendes du football brésilien, s’est confié au quotidien L’Equipe après l’arrivée au pouvoir de Jair Bolsonaro dimanche 28 octobre avec 55,13% des voix face à Fernando Haddad du Parti des travailleurs, de Lula. Le discours sexiste, haineux, raciste et homophobe de Bolsonaro a choqué l’actuel directeur sportif du Sao Paulo FC.

    « Je me suis senti triste »

    « Après les résultats, je me suis senti triste et j’ai même eu très peur en voyant les réactions des gens qui célébraient la victoire d’un candidat qui a déjà manifesté des valeurs absurdes et répugnantes », confie Rai.

    Mais l’ancien joueur de Botafogo est conscient que son pays traverse une crise politique sans précédent. Il y a deux ans, juste avant l’ouverture des Jeux olympiques de Rio, il avait confié que le Brésil devait faire sa révolution, comme la France en 1789. Mais celui qui se dit préoccupé par la crise économique au Brésil n’imaginait pas que cela passerait par l’arrivée au pouvoir d’une certaine forme de populisme.

    « En moyenne, 25% de la population mondiale se dirige dans cette direction. C’est un chiffre impressionnant et préoccupant qui s’explique aussi par les échecs de la gauche démocratique et de la social-démocratie dans laquelle je m’inclus, analyse Rai. La gauche ne peut pas s’épargner une autocritique, elle doit se réinventer. Ce qui se passe au Brésil, c’est beaucoup plus que la victoire de la droite, c’est la défaite de la gauche. Et c’est quelque chose qui doit être analysé de façon plus profonde. Peut-être que nous devons réinventer la nouvelle révolution humaniste, sans perdre l’essence de son idéologie. »

    « Il faut une résistance ferme de la société civile et de l’opposition »

    Dans cet entretien, Rai explique que des millions de Brésiliens se sont sentis trahis. « Cette sensation a provoqué une volonté terrible de changement, parfois guidée par la haine. Ça a même troublé les valeurs essentielles de la démocratie et les valeurs nobles de l’être humain… Je n’ai aucun doute sur le fait que beaucoup de Brésiliens ne croient pas que le nouveau président ira mettre en pratique les terribles préjugés inacceptables dont il a parlé en public. J’espère qu’ils auront raison… », dit-il.

    Mais l’ancien footballeur, qui a tenté en vain de convaincre les électeurs indécis, sait qu’il faudra rester vigilant. « Il faut une résistance ferme de la société civile et de l’opposition qui devra être attentive, qui devra agir intelligemment et, si c’est possible, devra agir avec amour de son prochain… C’est une notion essentielle ». Il ajoute : « Je ne fais pas l’apologie du communisme, mais plutôt d’un nouvel humanisme démocratique, inclusif et durable. On doit chercher un nouveau modèle de gauche qui soit efficace et qui nous représente. Il nous faut aussi de nouveaux leaders. »

    Où est l’héritage de Socrates ?

    A la question de savoir pourquoi si peu de footballeurs brésiliens en activités ou retraités ne se sont pas positionnés contre Bolsonaro, Rai répond : « Je pense que c’est à cause d’un manque de culture, de culture politique aussi. Ils ne s’expriment pas par scepticisme, ils ont peur de l’agressivité du public et parce qu’ils se sentent en minorité au milieu des footballeurs. » Avec lui, seuls Juninho et Paulo André ont exprimé leur désaccord face à Bolsonaro.

    Et que pense-t-il de ceux qui ont affiché leur soutien à Bolsonaro, à l’instar de Ronaldinho, Rivaldo ou Felipe Melo ? « Ils le soutiennent, car ils croient en un pays meilleur avec lui. Le football est un reflet de la société. En particulier son côté conservateur et méfiant ».

    Où est l’héritage de votre frère, Socrates* ? Comment aurait-il réagi face à cette vague d’extrême droite ? demande le quotidien sportif français. « J’ignore comment il aurait réagi, mais il l’aurait fait avec force, avec vigueur. Il était et restera à tout jamais un mythe, une inspiration pour la démocratie et la liberté », répond le natif de Ribeirão Preto à propos de son frère aîné.

    Rai, qui a aussi la nationalité française depuis 2016 et qui a été fait chevalier de la Légion d’honneur par l’ancien président François Hollande,  n’entend pas pour autant quitter son pays et ses compatriotes. « J’ai l’honneur d’être un citoyen français, de me sentir un citoyen du monde, mais mon âme est irrémédiablement brésilienne. Je serai toujours ici pour croire que nous pouvons devenir un pays meilleur », conclut un des plus grands joueurs du Paris Saint-Germain.

    * Décédé en 2011, Socrates s’était engagé politiquement en faveur de la démocratie à la fin de la période de la dictature militaire (1964-1985).

    Chronologie et chiffres clés

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  • Ballon d’or : Platini vote Varane au nom d’une certaine tradition

    Ballon d’or : Platini vote Varane au nom d’une certaine tradition

    Michel Platini a soulevé trois fois le Ballon d’or dans sa carrière de joueur (1983, 1984 et 1985). Ce qui lui accorde une certaine autorité sur la question quand il s’agit de formuler son souhait concernant le vainqueur de l’édition 2018, qui sera désigné le 3 décembre. Et le cœur de l’ancien buteur bat plutôt pour un défenseur : le Français Raphaël Varane (25 ans). « Il y a un seul joueur qui a gagné une Coupe d’Europe et la Coupe du monde, c’est Varane, a plaidé Michel Platini au micro de RMC Info, mardi soir. D’habitude il y a toujours le débat Ronaldo-Messi, mais cette année il n’y en a qu’un qui a gagné tout ça, il s’appelle Varane. »

    Lire aussi :   « Pas de Ballon d’or pour les Bleus, et c’est tant mieux »

    Michel Platini défend ici une certaine tradition du Ballon d’or, celle qui prévalait avant le règne commun de Ronaldo et Messi, vainqueurs des dix dernières éditions. Pour Platini, la question n’est pas de savoir quel est le meilleur joueur du monde, mais bien quel est celui qui a marqué la saison. « Les résultats c’est la seule chose objective, tout le reste c’est du subjectif, estime-t-il. On peut avoir des avis par rapport à Griezmann, Mbappé, Lloris, Modric… Mais le seul qui a tout gagné cette année, c’est Raphaël Varane. »

    Pour rappel, le critère numéro un pour l’attribution du Ballon d’or reste « les performances du joueur et son palmarès sur l’année ». Et le palmarès parle pour Raphaël Varane comme il plaidait pour les deux derniers défenseurs honorés, Fabio Cannavaro en 2006 (champion du monde avec l’Italie) et Matthias Sammer (champion d’Europe avec l’Allemagne).

    Sauf que le trophée créé par le magazine France Football en 1956 a changé de nature ces dernières années. Entre 2010 et 2015, il a fusionné avec le prix du meilleur joueur FIFA. A l’époque, les votes des sélectionneurs et des capitaines des 208 pays membres de la FIFA avaient privé le Néerlandais Wesley Sneijder (vainqueur de la Ligue des champions avec l’Inter Milan et vice-champion du monde avec les Pays-Bas) de la victoire au profit de Lionel Messi.

    Même chose trois ans plus tard. Le Français Franck Ribéry (lauréat de la Ligue des champions avec le Bayern Munich) terminait troisième derrière le duo Ronaldo-Messi. Avec le seul vote des journalistes, Sneijder et Ribéry auraient un Ballon d’or à poser sur leur cheminée.

    Soutenu aussi par Noël Le Graët

    Le retour à la version originelle – avec le seul panel des journalistes – serait-il la chance d’un défenseur comme Raphaël Varane qui ne peut pas mener campagne en enfilant les buts dans les dernières semaines avant le vote ? La question n’était pas d’actualité lors des deux dernières éditions. Fort de sa victoire à l’Euro avec le Portugal en 2016 et d’une nouvelle Ligue des champions avec le Real Madrid, Cristiano Ronaldo était intouchable.

    Raphaël Varane dispose d’un autre soutien de poids en la personne de Noël Le Graët. « Cette année, j’aimerais bien que ce soit lui. Les défenseurs sont rarement récompensés », expliquait le 10 octobre le président de la Fédération française de football. Une façon pour lui, aussi, de ne pas se positionner entre les deux stars offensives des Bleus : Antoine Griezmann et Kylian Mbappé.

    Le premier multiplie les entretiens avec les médias tel un candidat en campagne, le second n’a pas besoin de se raser pour y penser très fort. Dans le même temps, Varane ne semble pas ériger le Ballon d’or en obsession. « C’est une récompense individuelle, nous on joue un sport collectif… Si je ne le gagne pas, ce ne sera pas une déception », disait-il le 5 septembre avant Allemagne-France.

    Depuis, le joueur traverse une période plus délicate, à l’image du Real Madrid, et risque d’être éloigné des terrains jusqu’à la fin novembre en raison d’une blessure aux adducteurs. Dans le même temps, Cristiano Ronado enchaîne enfin les buts avec la Juventus Turin et vient d’accorder un entretien exclusif… à France Football. La parole risque de nouveau de ne pas être du côté de la défense le 3 décembre.

    Lire aussi :   L’entraîneur du Real Madrid, Julen Lopetegui, démis de ses fonctions

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  • CAN 2019 : Mehdi Abeid incertain pour Togo-Algérie

    CAN 2019 : Mehdi Abeid incertain pour Togo-Algérie




    Le milieu de terrain international de Dijon (DFCO), Mehdi Abeid, sera absent pour une quinzaine de jours, a appris l’AFP le 21 octobre 2018 auprès d’Olivier Dall’oglio, l’entraîneur du club français de football. Abeid souffre d’une contracture aux ischios, survenue lors du match nul du DFCO à Monaco samedi (2-2) et au cours duquel il avait marqué. Sa participation au match Togo-Algérie le 16 novembre, qualificatif pour la CAN 2019 (5e journée) est incertaine.

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  • Cameroun: une mission évalue l’aspect sécuritaire de la CAN 2019

    Cameroun: une mission évalue l’aspect sécuritaire de la CAN 2019

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    Une mission de sécurité Confédération africaine de football/Fédération internationale de football est au Cameroun depuis le 28 octobre 2018 pour évaluer les mesures sécuritaires prises par le pays en marge de la Coupe d’Afrique des nations 2019, prévue du 15 juin au 13 juillet. Cette mission, qui s’achève le 3 novembre prochain, visitera l’ensemble des sites devant abriter les matches de la CAN 2019.

    C’est lors du dernier comité exécutif de la Confédération africaine de football (CAF), fin septembre 2018 en Egypte, que la décision d’une mission de sécurité au Cameroun a été prise. Objectif : s’assurer de l’existence des plans de sécurité dans les différents sites de la Coupe d’Afrique des nations 2019.

    Mais indirectement, cette inspection, qui intervient après l’élection présidentielle du 7 octobre 2018, doit en plus de garantir que la sérénité règne dans le pays, s’assurer que les mouvements sécessionnistes des régions anglophones, n’auront pas un impact négatif sur la phase finale du tournoi, prévue du 15 juin au 13 juillet.

    Une autre mission d’inspection prévue

    La délégation conduite par le président de la fédération nigérienne de football, Djibrilla Hima Hamidou « Pelé », a ainsi eu des entretiens avec les ministres en charge des questions de sécurité. Elle a non seulement reçu les assurances que les aspects sécurités ont bien été pris en compte dans la conception des stades en cours de construction, mais également que la sécurité des personnes et des biens, sera parfaitement assurée lors de la CAN 2019, singulièrement sur le site de Buéa et Limbé en zone anglophone, qui abritera les rencontres du groupe E.

    La mission CAF/FIFA s’est depuis le 28 octobre rendue sur les sites de Yaoundé, Garoua et Bafoussam pour la visite des infrastructures sportives et aéroportuaires.

    Une autre visite d’inspection de la CAF est annoncée au Cameroun dans les prochains jours, pour l’évaluation de l’évolution des travaux des infrastructures sportives.

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  • Football : les vérités de Cristiano Ronaldo

    Football : les vérités de Cristiano Ronaldo

    Pour la première fois, Cristiano Ronaldo, quintuple Ballon d’Or,  a expliqué sa décision de quitter le Real Madrid pour la Juventus Turin, dans un entretien au magazine France Football. Il évoque aussi son envie de rester le plus longtemps possible au haut niveau. Il répond par ailleurs à l’accusation de viol qui le vise aux Etats-Unis.

    Après Manchester, au début de sa carrière, Cristiano Ronaldo avait débarqué au Real Madrid, « le plus grand club du monde ». Mais pourquoi avoir quitté l’Espagne et la « Maison Blanche » après neuf saisons remplies de titres dont quatre Ligues des champions ? « Je sentais à l’intérieur du club, surtout de la part du président (NDLR : Florentino Perez) qu’on ne me considérait plus comme au début (…) La vérité, c’est que le président me voulait, mais qu’en même temps, il me faisait savoir que mon départ ne constituerait pas un problème », raconte l’international portugais.

    « L’âge n’est pas un facteur important »

    A 33 ans, Cristiano Ronaldo se sent encore la force de relever des défis. « L’âge n’est pas un facteur important. Ça l’est peut-être pour certains clubs, mais pas pour moi. C’est vrai j’aurais pu demeurer où j’étais, confortablement, et continuer à gagner des titres dans l’un des plus grands clubs du monde », raconte CR7 tout en précisant qu’à la Juve, on le désirait vraiment. « On me l’a dit ! On me l’a montré ! »

    Avec 7 buts en 10 rencontres dans le championnat italien, Cristiano Ronaldo estime être « toujours en phase d’adaptation ». « Je dois m’ajuster à mes coéquipiers, à leur profil tactique et physique à leurs déplacements sur le terrain, à la Serie A, à l’Italie, à la langue. Ce n’est pas facile, mais c’est motivant ».  La Juventus Turin est pour le moment en tête du classement devant avec 6 points d’avance sur l’Inter Milan.

    La semaine dernière, Cristiano Ronaldo a inscrit son 400e but en championnats, Angleterre, Espagne et Italie confondus. « Ce qui est compliqué, c’est de garder cette éthique de travail, cette motivation qui vous permet d’être le même joueur sur la durée ». Il ajoute : « Combien de joueurs sont capables d’être au plus haut niveau de performance pendant plus de dix ans ? (…) Messi et moi. »

    « La vérité éclatera au grand jour »

    Le quintuple Ballon d’Or France Football, candidat à sa propre succession, a aussi évoqué l’idée d’un sixième trophée. « Je l’ai dit de nombreuses fois, gagner un sixième Ballon d’Or n’est pas une obsession. Et je ne pose pas la question en ces termes-là. Je sais déjà, dans mon for intérieur, que je suis un des meilleurs joueurs de l’histoire. Bien sûr que j’ai envie de le gagner ce sixième Ballon d’Or ! Ce serait un mensonge de vous dire l’inverse. Je bosse pour ça. Comme je bosse pour marquer des buts et gagner des matches sans que cela soit une obsession. Le Ballon d’Or, oui, je pense le mériter. »

    En octobre, la police de Las Vegas a ouvert une enquête sur les accusations portées par Kathryn Mayorga, qui affirme dans une plainte au civil que le footballeur l’a violée en juin 2009. Selon un communiqué de l’un de ses avocats, Cristiano Ronaldo assure avoir eu une relation « complètement consentie ».

    Interrogé sur l’affaire Cristiano Ronaldo déclare : « J’ai donné des explications à ma compagne. Mon fils, Cristiano Jr, est trop petit pour comprendre. Le pire, c’est pour ma mère et mes sœurs. Elles sont abasourdies, et en même temps très en colère. C’est la première fois que je les vois dans cet état-là ». Ajoutant : « J’essaie de rester calme. Mais ça reste là, à l’intérieur de moi ».  « Je sais qui je suis et ce que j’ai fait. La vérité éclatera au grand jour. Et les gens qui me critiquent ou qui exposent ma vie aujourd’hui, qui font d’elle un cirque, ces gens-là verront », conclut-il sur le sujet.

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  • Top 20 RFI: Abdenasser El Khayati, un dauphin bientôt chez les «Lions»?

    Top 20 RFI: Abdenasser El Khayati, un dauphin bientôt chez les «Lions»?

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    Auteur de son huitième but aux Pays-Bas, l’attaquant Abdenasser El Khayati est désormais 2e de notre classement des buteurs africains d’Europe. A ce rythme-là, le joueur né aux Pays-Bas pourrait bientôt être appelé en équipe nationale du Maroc.

    TOP 20 RFI: mode d’emploi

    Ce classement ne prend en compte que:

    1) les joueurs évoluant dans les douze meilleurs championnats d’Europe (selon l’indice UEFA 2018-2019): Allemagne, Angleterre, Autriche, Belgique, Espagne, France, Italie, Pays-Bas, Portugal, Russie, Turquie, Ukraine
    2) les sélectionnés ou sélectionnables par une équipe nationale A africaine. Ce qui inclut donc les joueurs binationaux.

    Sources: sites des ligues nationales de chaque pays.

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  • Premier League: Manchester City et Liverpool sont toujours en tête et invaincus!

    Premier League: Manchester City et Liverpool sont toujours en tête et invaincus!

    Pour aller plus loin autour d’un sport qui passionne la planète entière, au-delà des résultats, enjeux, analyses, l’émission reviendra aussi sur certains matchs, joueurs, vedettes actuelles et anciennes gloires, sur des évènements mémorables, des faits marquants et jamais loin de l’actualité du moment.
    Emission présentée par Annie Gasnier. Coordination journalistique et reportages: David Fintzel. Réalisation: Laurent Salerno.

    A partir du 29 octobre 2018, Radio Foot internationale, c’est du lundi au vendredi à 15h10 TU vers l’Afrique ; 16h10 TU vers le monde et Paris ; à 21h10 TU vers l’Afrique et la Roumanie.

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  • Le Real Madrid vire son entraineur après le classico

    Le Real Madrid vire son entraineur après le classico

    Copyright de l’image Getty Images

    Le Real Madrid a limogé l’entraineur Julen Lopetegui après seulement quatre mois et demi à la tête du club.

    L’Espagnol a succédé à Zinedine Zidane en juin, mais la défaite écrasante 5-1 contre Barcelone lors du Clasico dimanche était sa cinquième défaite en six matchs.

    Le Real, qui est maintenant neuvième de la Liga, n’a marqué que 14 points sur 30 possibles, son pire début de saison depuis 2001-02.

    Le club a annoncé qu’il serait “provisoirement remplacé” par l’ancien joueur Santiago Solari, actuellement entraîneur du Castilla, l’équipe réserve.

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  • L’entraîneur du Real Madrid, Julen Lopetegui, démis de ses fonctions

    L’entraîneur du Real Madrid, Julen Lopetegui, démis de ses fonctions

    C’était la défaite de trop. Au lendemain de la correction dans le Clasico contre le FC Barcelone (5-1), l’entraîneur du Real Madrid, Julen Lopetegui, a été démis de ses fonctions, lundi 29 octobre, a annoncé dans la soirée le club madrilène.

    L’Espagnol de 52 ans ne sera resté que quatre mois à ce poste. La décision était attendue depuis plusieurs jours tant les résultats de la Maison blanche, 9e du championnat espagnol, n’étaient pas conformes aux attentes pour le triple champion d’Europe en titre.

    Lire aussi :   Barça-Real : Julen Lopetegui ou la vie impossible d’un entraîneur au Real Madrid

    Interim de Santiago Solari

    « Le comité directeur du Real Madrid, réuni ce jour, a décidé de mettre fin au contrat de l’entraîneur Julen Lopetegui. Cette décision, adoptée avec le plus haut sens des responsabilités, a pour objectif de changer la dynamique de l’équipe première, a écrit le club dans un communiqué. Le comité directeur considère qu’il existe une grande disparité entre les résultats obtenus jusqu’à présent et la qualité des joueurs de l’effectif du Real Madrid. »

    M. Lopetegui sera « remplacé provisoirement par Santiago Solari », ancien joueur du Real Madrid entre 2000 et 2005. Il fera ses débuts dès mercredi en 16es de finale aller de la Coupe du Roi à Leilla, en attendant la nomination d’un nouvel entraîneur.

    Malgré un début de saison prometteur, le Real Madrid reste sur cinq matchs sans victoire en Liga. La tâche était compliquée pour M. Lopetegui qui a pris la succession sur le banc madrilène de Zinédine Zidane, l’entraîneur qui a permis au Real de remporter trois Ligues des champions d’affilée et qui a vu partir au cours de l’été le quintuple Ballon d’or, Cristiano Ronaldo. Avec ce renvoi, Julen Lopetegui devient l’un des entraîneurs les plus éphémères de l’histoire récente madrilène avec seulement 14 matches dirigés : 6 victoires, 2 nuls et 6 défaites.

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  • La Ligue 1 est-elle (si) nulle ?

    La Ligue 1 est-elle (si) nulle ?

    Chronique. Depuis le temps que l’on proclame le déclin du championnat de France, celui-ci devrait en être aujourd’hui au niveau d’Andorre ou de Saint-Marin. Le sujet a tout du marronnier, et il a de nouveau poussé sur le terreau de l’hebdomas horribilis des clubs français en Coupe d’Europe.

    Zéro victoire face à des adversaires pour certains modestes, il n’en fallait pas plus pour que notre goût de l’autodénigrement entre en émulsion au contact des éternelles carences de notre football de clubs.

    Elle a toujours été (un peu) nulle

    La frustration est sans doute avivée par l’écart entre les performances de la sélection nationale et celles des clubs, au lendemain d’une victoire en Coupe du monde. Mais on peut observer l’Angleterre pour se convaincre qu’une telle corrélation n’existe ni dans un sens, ni dans l’autre.

    Cette frustration repose aussi sur un malentendu historique, qui consiste à prendre pour référence d’exceptionnelles années 1990, durant lesquelles le football de clubs français a connu son apogée avec ses sept finales continentales et ses deux uniques Coupes d’Europe. Juste avant la révolution industrielle du football.

    Depuis une quinzaine d’années, la Liga, la Premier League, la Bundesliga et la Serie A sont bien installées en tête du coefficient UEFA, tandis que la Ligue 1 oscille entre le quatrième et le sixième rang.

    Elle est à sa place

    A une époque où les résultats sportifs sont de plus en plus indexés aux moyens financiers, le football français apparaît, en réalité, à sa place : celle de la cinquième puissance européenne – grâce à son vaste marché de consommateurs et à ses droits de diffusion.

    En termes de prestige et d’attention, l’Espagne, l’Angleterre, l’Allemagne et l’Italie restent loin devant – malgré l’intérêt international récent suscité par l’AS Monaco et surtout le Paris-Saint-Germain.

    Mais le PSG joue dans une autre cour, celle de la Ligue des champions, et la locomotive espérée est plutôt un TGV qui file sur d’autres rails que les TER de L1. Dans le monde, notre championnat vaut ce que valent ses droits de diffusion à l’étranger : une paille.

    Lire :   OM – PSG : Ligue 1 cherche concurrents à Paris pour un semblant de suspense

    Elle pourrait faire mieux

    Logique, mais savoir ne pas rester à sa place, c’est aussi le propre du sport de haut niveau. La finale et la demi-finale de Ligue Europa atteintes par l’OM et l’OL en 2018 et en 2017 masquent mal le mépris des clubs français pour cette compétition – pourtant à leur portée. C’est le problème quand on joue plus la qualification pour la Coupe d’Europe que la Coupe d’Europe elle-même.

    La faiblesse des projets sportifs, le manque d’audace sont des maux récurrents, qui compromettent le spectacle proposé, alors que le championnat de France souffre de son tropisme défensif et de son manque d’éclat.

    Or, ni la direction technique nationale ni les entraîneurs ne font du football français un laboratoire du jeu dans lequel s’élaborerait un modèle séduisant et gagnant… Et quand des techniciens reconnus (Ancelotti) ou prometteurs (Jardim, Emery, Favre) arrivent de l’étranger, ils sont raillés et leurs séjours écourtés.

    Elle pourrait être mieux dirigée

    La France du football ne brille pas non plus par sa gouvernance. Même le meilleur président de club de l’époque, Jean-Michel Aulas, semble perdre pied. A Nantes, Paris, Marseille ou Lille, les dirigeants arrivés avec les investisseurs étrangers ont commis de graves erreurs de stratégie et de communication.

    Bien que les clubs les plus nantis soient désormais dotés de stades modernes, ils continuent à se plaindre de la fiscalité ou de réclamer un système (encore) moins égalitaire en se déchirant au sein des instances.

    De quoi s’inquiéter quant à l’usage qui sera fait de la future manne des droits télé, en forte augmentation dès 2020. L’absence de vision caractérise aussi un football qui méprise et maltraite absurdement ses supporteurs.

    On l’aime quand même

    Cette « Farmers League » que l’on moque à l’étranger est, pourtant, ce championnat où l’on forme et fait émerger de futures stars qui iront briller ailleurs, exploitant un fantastique vivier de jeunes joueurs. Elle sent le terroir qu’incarnent bien ses bucoliques multiplex du samedi soir.

    C’est surtout la compétition où évoluent les clubs qu’on aime le plus – d’un amour plus difficile et ingrat que celui voué aux top teams glamoureuses, bardées de stars. On ne s’excusera pas d’avoir, dimanche après-midi, préféré Rennes-Reims au « classico » Barça-Real.

    La Ligue 1 est dénigrée rituellement, mais on la chérit encore jusque dans sa manière de résister aux injonctions du grand spectacle footballistique mondialisé. On aimerait juste qu’elle fasse un effort pour nous rendre cette affection.

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