Category: A la Une

  • La mystérieuse mort du général Delphin Kahimbi ,  le chef du renseignement militaire congolais

    La mystérieuse mort du général Delphin Kahimbi , le chef du renseignement militaire congolais

    -Le général Delphin Kahimbi, chef d’état-major adjoint des FARDC en charge du renseignement militaire, est décédé ce vendredi 28 février. L’information a été confirmée par plusieurs sources.

    Ce proche de Joseph Kabila avait été suspendu de ses fonctions après avoir été interpellé le 20 février par la Direction générale de migration.

    Le général Delphin Kahimbi a été retrouvé mort à son domicile de Kinshasa vendredi matin. Une enquête est ouverte, affirme un officier de l’armée. Le chef des renseignements militaires avait été convoqué à plusieurs reprises ces derniers jours pour répondre à plusieurs accusations.

    Selon son épouse, le général Delphin Kahimbi a été victime d’une crise cardiaque le matin à son domicile. « Le temps de s’absenter de la pièce pour un petit moment, je l’ai retrouvé affalé », explique Brendha Kahimbi. Toutes les tentatives de réanimation ont été vaines, a poursuivi l’épouse. Conduit à l’hôpital, le général Kahimbi a rendu l’âme. Aurait-il pu se suicider ?

    Selon ses proches, une enquête a été ouverte pour déterminer les causes réelles du décès. Chef de renseignement militaire, le général Delphin Kahimbi a été convoqué à plusieurs reprises ces derniers jours pour répondre à plusieurs accusations : liens avec des groupes armés, tentative de déstabilisation…

    Selon des sources de la présidence aux chancelleries, il avait même été suspendu. Le porte-parole de l’armée reconnaissait lui qu’une enquête avait été ouverte sur les allégations le concernant. Il y a une semaine, le général avait été empêché de se rendre en Afrique du Sud pour, avait-il dit, y poursuivre des soins médicaux.

  • FMI, qui juge « réaliste » de revoir le budget à la baisse

    FMI, qui juge « réaliste » de revoir le budget à la baisse

    -Après des années d’absence, le Fonds monétaire international (FMI) a confirmé mercredi qu’il maintenait la pression sur la République démocratique du Congo (RDC), avec des « inquiétudes » sur l’exécution du budget 2020, en estimant qu’il est « réaliste » de le revoir à la baisse. « L’exécution du budget jusqu’à la mi-février suscite des inquiétudes en raison des pressions sur les dépenses et de la faible performance des recettes », écrit le représentant du FMI en RDC, Philippe Egoumé, dans un communiqué.

    Ces pressions « ont entraîné des avances de la banque centrale au gouvernement et une érosion des réserves internationales de la BCC » (Banque centrale du Congo), s’inquiète le communiqué publié à l’issue d’une nouvelle mission du FMI à Kinshasa.

    « La mission a souligné la nécessité de mettre immédiatement un terme aux avances de la banque centrale et de rembourser celles accordées », insiste le communiqué.

    Votée en décembre, la loi de finances prévoit un budget 2020 de 10,59 milliards de dollars (au taux actuel du franc congolais) pour quelque 80 millions d’habitants, dont les deux tiers vivent avec moins de deux dollars par jour, sans la moindre protection sociale.

    Annoncé mi-février sur le site internet du ministère des Finances, un « plan de trésorerie », qui tient compte de l’exécution du budget, ne prévoyait plus que 5,45 milliards de dollars de dépenses, pour des recettes légèrement moindres.

    Ce plan de trésorerie est « conforme à des prévisions de recettes réalistes », juge le FMI. Le ministère des Finances avait assuré que ce « plan de trésorerie » ne remettait pas en cause le budget 2020.

    Après quatre ans d’absence, le FMI a accordé fin décembre un crédit d’urgence de 368 millions de dollars à la RDC pour répondre « à ses besoins urgents en matière de balance des paiements ».

    Pays riche en minerais (cobalt, cuivre, coltan, or…), la RDC est l’un des pays les plus pauvres au monde en termes de revenu moyen par habitant (490 dollars par an et par habitant d’après la Banque mondiale).

    Avec son budget 2020 de 10 milliards de dollars, le gouvernement du président Félix Antoine Tshisekedi Tshilombo voulait financer la gratuité de l’enseignement primaire, une promesse de campagne du chef de l’Etat.​

    Avec la libre

  • Dollar Americain: Impact de la variation du  taux d’echange sur le social de Congolais

    Dollar Americain: Impact de la variation du taux d’echange sur le social de Congolais

    Impact du taux d’echange du dollar sur le pagnier de la menagere a Kinshasa

  • Le directeur de la société Safricas, Erwin Blattne libéré

    Le directeur de la société Safricas, Erwin Blattne libéré

    -Face au « principe de réalité » et aux pesanteurs congolaises, les bonnes intentions du président marquent le pas
    Les bonnes intentions ne suffisent pas… Un an après son accession au pouvoir dans des circonstances controversées, Félix Tshisekedi fait l’amère expérience des pesanteurs congolaises et des limites de la classe politique de son pays.
    Après les espoirs suscités par sa volonté déclarée de lutte contre la corruption, renforcée par la nomination de nouveaux magistrats, supposés plus intègres que leurs prédécesseurs, les désillusions se succèdent. La dernière en date est celle des saute mouton, ces viaducs qui étaient censés désengorger les grandes artères de Kinshasa.

    Un an après le début de travaux qui ont paralysé la capitale, il apparaît non seulement que la tâche est loin d’être terminée mais que des sommes importantes auraient été détournées par divers intervenants, ce qui a mené à la détention momentanée du directeur de la société Safricas. Erwin Blattner. Cette homme influent, personnalité en vue à Kinshasa a cependant quitté sa cellule sans autre forme de procès et il est douteux que l’enquête remonte jusqu’à Vital Kamerhe, le puissant directeur de cabinet du chef de l’Etat, présenté comme un ami de l’homme d’affaires.

    Auparavant, d’autres grands projets décidés dans la foulée de la « politique des cent jours » de Félix Tshisekedi se sont heurtés au principe de réalité : à Beni, les militaires engagés dans des combats meurtriers contre les milices islamistes n’ont pas touché leur prime de fin d’année, qui aurait été détournée par le général Sikabwe Fall, depuis longtemps mis en cause par l’ONU ; la promesse de mettre en place, sur plusieurs années, une assurance maladie universelle se heurte à la fermeté du Fonds monétaire international, qui a « retoqué » le budget de 11 milliards de dollars présenté par le Premier Ministe Ilunga Ilunkamba et le nouveau plan de trésorerie prévoir désormais deux fois moins de recettes et deux fois moins de dépenses.

    En outre, le principe de la gratuité de l’enseignement primaire, accueilli avec enthousiasme par toutes les familles du Congo, a été battu en brèche par les grèves des enseignants du réseau catholique (80% des écoles) tandis que dans les faits, bien des parents s’acquittent encore de frais scolaires ou participent à la rémunération des enseignants.
    Sur le plan politique également, le chef de l’Etat se rend compte qu’additionner les voyages, conquérir sa légitimité au delà des frontières ne suffit pas et qu’au pays aussi, il faut consolider ses alliances, assurer ses arrières. On en est loin : le parti de M. Tshisekedi, l’UDPS (Union pour la démocratie et le progrès social) qui fut durant quarante ans un vivier de personnalités politiques ayant essaimé dans diverses formations n’a pas encore acquis l’expérience du pouvoir.

    L’entourage du président, parmi lesquels de nombreux nouveaux venus recrutés dans la diaspora, est soupçonné d’enrichissement rapide ; des piliers du parti ne font pas confiance au directeur de cabinet Vital Kamerhe, qui a l’expérience de la chose publique mais demeure un rival potentiel du chef de l’Etat… Mais surtout, le « mariage de raison » conclu, à la surprise générale, entre Félix Tshisekedi et le président sortant Joseph Kabila à l’issue d’un scrutin controversé et qui n’ont pas encore été suivies par des élections locales, connaît de nombreuses déchirures dans le contrat. Tout d’abord parce que le président Tshisekedi, à chacune de ses sorties à l’étranger, égratigne son prédécesseur sous la pression de ses interlocuteurs occidentaux qui, sans mesurer les risques, le somment de se démarquer de son partenaire et allié de circonstance. Lorsqu’il rentre au pays, le président, à chaque fois, se retrouve confronté à la réalité du rapport de forces, sachant bien que Kabila contrôle toujours le Sénat, l’Assemblée, qu’il garde son ascendant sur l’armée et dispose de « cartes cachées » comme ces armes de guerre qui arrivent nuitamment depuis la Tanzanie jusqu’au port de Tanganyika, sur les bords du lac du même nom, par l’entremise du gouverneur de la province qui n’est autre que Zoe Kabila, frère de l’ex chef de l’Etat….

    Lors de son dernier séjour à Kinshasa, l’envoyé spécial américain Peter Pham n’a pas mâché ses mots : au nom de la lutte contre la corruption, il a sommé Tshisekedi de sévir contre le « clan Kabila », c’est-à-dire de détricoter l’ alliance qui avait cependant permis la transition pacifique.
    C’est peut-être pour cela qu’en lieu et place de mesures de fond, les coups d’épingle se succèdent, frappant d’anciens caciques : interpellation de Kalev Mutomb, l’ancien chef de l’ANR (Agence nationale de renseignements), humiliation de l’ancien Ministre de l’Intérieur et « dauphin » de Kabila Emmanuel Shadary empêché de se rentre au Burundi en compagnie de Marcellin Cishambo ex- gouverneur du Sud Kivu, interpellation de Jaynet Kabila, la sœur jumelle…

    Jusqu’à présent, à part des protestations de circonstance, le « clan Kabila » s’est gardé de toute réaction précipitée et il assure que l’accord de coalition est toujours valable. Mais si Félix Tshisekedi se montre jusqu’à présent prudent, avançant à pas feutrés sur le fil du rasoir, sans doute n’oublie –t-il jamais que son partenaire demeure un grand fauve qui prépare ses coups avec plusieurs longueurs d’avance…

    Avec Colette Braeckman

  • Mort de Rossy Mukendi: le procès s’enlise, la famille s’impatiente

    Mort de Rossy Mukendi: le procès s’enlise, la famille s’impatiente

    -Il y a deux ans jour pour jour, le 25 février 2018, l’activiste Rossy Mukendi (36 ans) était tué par balle à Kinshasa alors qu’il participait à une marche pacifique organisée par le Comité laïc de coordination (CLC) pour réclamer le départ de Joseph Kabila et l’organisation des élections crédibles. Deux ans plus tard, justice n’a toujours pas été rendue. RFI a participé à la messe organisée en sa mémoire ce mardi à Kinshasa.

    Avec notre correspondant à Kinshasa, Patient Ligodi

    Plusieurs centaines de fidèles catholiques, des membres de la société civile et les proches des personnes tuées pendant les manifestations pacifiques étaient présents à la cathédrale Notre-Dame du Congo. Parmi les participants, il y a Yannick Tshimanga, le frère de Rossy Mukendi. Il réclame justice : « Pour mon frère particulièrement, il n’y a que la justice, parce que la mort de mon frère a entraîné la mort de mon papa deux semaines après. »
    La justice, c’est ce que veut également l’avocat de Rossy Mukendi qui estime que la vérité est loin d’être établie deux ans plus tard. « Le seul prévenu qui avait été envoyé pour être jugé, nous avons pensé que ce n’était pas lui. Parce que lorsque l’on a saisi l’arme qui était en possession de ce policier, c’était une arme qui contenait des balles non létales, donc des balles qui ne pouvaient pas donner la mort. »

    La députée Christelle Vuanga, présidente de la commission droits de l’homme à l’Assemblée nationale, qui a également assisté à la messe, attend également l’aboutissement du procès. « Les Congolais sont aujourd’hui victimes de beaucoup de choses. À travers [ce procès, ndlr], certainement que beaucoup de Congolais trouveront aussi gain de cause. »

    Et Yannick Tshimanga, le frère de l’activiste, espère l’implication de Félix Tshisekedi. « Nous avons un serment qu’il a écrit sur les livres de condoléances de Rossy, disant qu’il continuerait le combat de Rossy, celui de la justice. »
    Les avocats de Rossy Mukendi espèrent de leur côté rencontrer l’auditeur général nouvellement nommé pour faire avancer le dossier.

    Avec RFI

  • Le FMI dresse un bilan en demi-teinte après sa première mission de 2020

    Le FMI dresse un bilan en demi-teinte après sa première mission de 2020

    -Le Fonds monétaire international a fini, ce mardi, sa première mission de l’année en RDC. L’objectif est d’obtenir des lignes de crédits ou même l’appui budgétaire direct des bailleurs de fonds. La mission du FMI a rencontré les différentes autorités du pays et a dressé un bref bilan à l’attention des médias.

    Parmi les points positifs relevés par le FMI, le cadre macro-économique qui est resté « relativement stable », selon les données préliminaires transmises au 31 décembre 2019.                                                           La RDC a aussi globalement respecté ses engagements en termes de réformes structurelles, explique le chef de la mission. Le FMI exigeait notamment l’élargissement de l’assiette de l’impôt sur le revenu, ce qui provoque aujourd’hui la colère des fonctionnaires, et la publication d’un plan de trésorerie. Il est deux fois moins élevé que le budget adopté pour 2020.
    Ce qui inquiète en revanche les experts du FMI, c’est le nouveau dérapage des finances publiques en ce début d’année, avec une hausse des dépenses. Beaucoup avaient été reportées à 2020 pour permettre de respecter les contraintes fixées pour le mois de décembre.
    Plus inquiétant encore, les recettes n’ayant pas suffisamment augmenté, l’État congolais a une nouvelle fois fait appel à la Banque centrale pour obtenir une avance.

    Résultat : à la fin du mois de janvier, ses réserves en devises ne permettaient de couvrir que trois semaines d’importation. C’est le recours à cette pratique qui avait entraîné l’an dernier inflation et dépréciation du franc congolais.

    Avec RFI

  • Le président Felix Tshisekedi invite le roi Philippe au 60e anniversaire de l’indépendance

    Le président Felix Tshisekedi invite le roi Philippe au 60e anniversaire de l’indépendance

    -Le président congolais Félix Tshisekedi a invité le roi Philippe aux festivités qui marqueront fin juin le 60e anniversaire de l’indépendance du pays, a indiqué vendredi la Première ministre Sophie Wilmès, en visite en République démocratique du Congo.

    “Le président a dit que le Roi était invité”, a indiqué Mme Wilmès. L’invitation officielle a été envoyée. “Nous allons voir cela en juin. Il y aura probablement d’ici là un nouveau gouvernement”, a commenté la Première ministre du gouvernement d’affaires courantes.

    L’invitation a été prononcée lors d’un tête-à-tête jeudi midi, alors que le président congolais et la Première ministre belge évoquaient le renouveau des liens entre les deux pays. M. Tshisekedi avait choisi la Belgique en septembre dernier pour sa première visite officielle en Europe en tant que président.

    Sophie Wilmès rappelle à Lubumbashi sa volonté de reprendre la coopération militaire

    Avec la réouverture du consulat-général de Lubumbashi, les liens diplomatiques entre la Belgique et la République Démocratique du Congo (RDC) continuent de se normaliser. Mais la coopération militaire, qui avait été brutalement interrompue en 2017 n’a toujours pas repris, malgré le souhait exprimé par la Belgique de la relancer. La première ministre Sophie Wilmès y est revenue dans son discours prononcé à l’occasion de la réouverture officielle du consulat-général. “Si les Congolais le veulent, nous sommes résolument prêts à partager notre expertise”, a-t-elle indiqué. La question de la volonté de la RDC reste posée. Les ministres belges ont rencontré mercredi à Kinshasa plusieurs membres du gouvernement congolais, mais pas le ministre de la Défense, un homme de confiance de l’ancien président Joseph Kabila. Ils ont par contre rencontré l’attaché militaire de l’actuel président Félix Tshisekedi.

    Pour Sophie Wilmès, la réouverture du consulat-général à Lubumbashi représente “un moment très symbolique” et “un nouveau départ”. “Le consulat est le lien physique entre les Belges et les Congolais dans la région.”

    Les deux pays semblent vouloir tourner la page de la crise diplomatique. Des accords ont déjà été conclus ces derniers mois et Sophie Wilmès a exprimé l’espoir que de nouvelles étapes seront franchies dans les semaines et les mois à venir. “Ce nouveau départ doit reposer sur une question centrale: que pouvons-nous faire de notre côté pour parvenir à une amélioration mutuelle de nos deux pays?” La Première ministre a mentionné la coopération au développement et la coopération en matières militaire, de police et de justice. Fin mars, une importante mission commerciale se rendra également à Kinshasa et à Lubumbashi.

    Mais les liens ne peuvent pas être resserrés “sans un dialogue juste et sincère”, et la Belgique continuera donc d’insister sur “des questions plus difficiles” telles que les droits de l’homme et l’insécurité, a ajouté Mme Wilmès.

    Avec Belga

  • Euronews français en direct – Info et actualités internationales en continu

    Euronews français en direct – Info et actualités internationales en continu

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  • Un deuxième entrepreneur étranger en détention préventive

    Un deuxième entrepreneur étranger en détention préventive

    Cour Supreme de Justice

    -Le patron libanais d’une entreprise de construction a été placé en détention préventive en République démocratique du Congo, résultat d’une vaste enquête sur des détournements de fonds publics présumés dans le financement des grands chantiers lancés par le nouveau chef de l’État, a indiqué à l’AFP une source judiciaire.
    Jamal Sammih, patron d’une société nommée Somibo, est le deuxième entrepreneur étranger visé par cette information judiciaire. Issu d’une des familles qui dominent l’économie congolaise, David Blattner, de nationalité américaine, a été arrêté vendredi dernier.
    « Dans le cadre des travaux d’urgence du chef de l’État, il (M. Sammih) avait gagné le marché de construction de 4.500 maisons sur toute l’étendue de la République, à raison de 300 maisons par province. Après avoir reçu 17 millions de dollars du Trésor public, il n’y a que 17 maisons construites », a indiqué à l’AFP une source judiciaire.
    Le coût de construction de chaque maison est de 19.000 dollars, a-t-on indiqué.
    La défense n’était pas joignable mardi matin.
    Sammih rejoint en détention préventive David Blattner, directeur général de l’entreprise de travaux publics Safricas-Congo, dont le placement en détention préventive a été annoncé par des sources gouvernementales.
    Safricas-Congo est l’une des entreprises qui exécutent les travaux de construction de sept ponts routiers à Kinshasa pour alléger les bouchons aux grands carrefours de la capitale (les « sauts-de-mouton »).
    Près d’un an après l’annonce le 2 mars 2019 des travaux dans le cadre du « programme d’urgence des 100 jours » du nouveau président Félix Tshisekedi, aucun « saut-de-mouton » n’a été inauguré.
    L’entreprise est soupçonnée « d’abus de confiance puisque bien qu’ayant encaissé l’argent de l’État, Safricas n’a pas réalisé, comme il se devait, les travaux de construction de sauts-de-mouton conformément au délai imposé dans le contrat, soit trois mois », avait déclaré samedi à l’AFP une source judiciaire.
    Le ministre de la Justice Célestin Tunda Ya Kasende a souhaité jeudi que cette information judiciaire marque « le début du renouveau » de la justice en RDC, « pour un véritable État de droit, avec une justice qui doit aller jusqu’au bout des affaires dont elle est saisie ».​

    Avec libre Afrique

  • FRANCE 24 – EN DIRECT – Info et actualités internationales en continu 24h/24

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