Category: A la Une

  • Mort de Rossy Mukendi: le procès s’enlise, la famille s’impatiente

    Mort de Rossy Mukendi: le procès s’enlise, la famille s’impatiente

    -Il y a deux ans jour pour jour, le 25 février 2018, l’activiste Rossy Mukendi (36 ans) était tué par balle à Kinshasa alors qu’il participait à une marche pacifique organisée par le Comité laïc de coordination (CLC) pour réclamer le départ de Joseph Kabila et l’organisation des élections crédibles. Deux ans plus tard, justice n’a toujours pas été rendue. RFI a participé à la messe organisée en sa mémoire ce mardi à Kinshasa.

    Avec notre correspondant à Kinshasa, Patient Ligodi

    Plusieurs centaines de fidèles catholiques, des membres de la société civile et les proches des personnes tuées pendant les manifestations pacifiques étaient présents à la cathédrale Notre-Dame du Congo. Parmi les participants, il y a Yannick Tshimanga, le frère de Rossy Mukendi. Il réclame justice : « Pour mon frère particulièrement, il n’y a que la justice, parce que la mort de mon frère a entraîné la mort de mon papa deux semaines après. »
    La justice, c’est ce que veut également l’avocat de Rossy Mukendi qui estime que la vérité est loin d’être établie deux ans plus tard. « Le seul prévenu qui avait été envoyé pour être jugé, nous avons pensé que ce n’était pas lui. Parce que lorsque l’on a saisi l’arme qui était en possession de ce policier, c’était une arme qui contenait des balles non létales, donc des balles qui ne pouvaient pas donner la mort. »

    La députée Christelle Vuanga, présidente de la commission droits de l’homme à l’Assemblée nationale, qui a également assisté à la messe, attend également l’aboutissement du procès. « Les Congolais sont aujourd’hui victimes de beaucoup de choses. À travers [ce procès, ndlr], certainement que beaucoup de Congolais trouveront aussi gain de cause. »

    Et Yannick Tshimanga, le frère de l’activiste, espère l’implication de Félix Tshisekedi. « Nous avons un serment qu’il a écrit sur les livres de condoléances de Rossy, disant qu’il continuerait le combat de Rossy, celui de la justice. »
    Les avocats de Rossy Mukendi espèrent de leur côté rencontrer l’auditeur général nouvellement nommé pour faire avancer le dossier.

    Avec RFI

  • Le FMI dresse un bilan en demi-teinte après sa première mission de 2020

    Le FMI dresse un bilan en demi-teinte après sa première mission de 2020

    -Le Fonds monétaire international a fini, ce mardi, sa première mission de l’année en RDC. L’objectif est d’obtenir des lignes de crédits ou même l’appui budgétaire direct des bailleurs de fonds. La mission du FMI a rencontré les différentes autorités du pays et a dressé un bref bilan à l’attention des médias.

    Parmi les points positifs relevés par le FMI, le cadre macro-économique qui est resté « relativement stable », selon les données préliminaires transmises au 31 décembre 2019.                                                           La RDC a aussi globalement respecté ses engagements en termes de réformes structurelles, explique le chef de la mission. Le FMI exigeait notamment l’élargissement de l’assiette de l’impôt sur le revenu, ce qui provoque aujourd’hui la colère des fonctionnaires, et la publication d’un plan de trésorerie. Il est deux fois moins élevé que le budget adopté pour 2020.
    Ce qui inquiète en revanche les experts du FMI, c’est le nouveau dérapage des finances publiques en ce début d’année, avec une hausse des dépenses. Beaucoup avaient été reportées à 2020 pour permettre de respecter les contraintes fixées pour le mois de décembre.
    Plus inquiétant encore, les recettes n’ayant pas suffisamment augmenté, l’État congolais a une nouvelle fois fait appel à la Banque centrale pour obtenir une avance.

    Résultat : à la fin du mois de janvier, ses réserves en devises ne permettaient de couvrir que trois semaines d’importation. C’est le recours à cette pratique qui avait entraîné l’an dernier inflation et dépréciation du franc congolais.

    Avec RFI

  • Le président Felix Tshisekedi invite le roi Philippe au 60e anniversaire de l’indépendance

    Le président Felix Tshisekedi invite le roi Philippe au 60e anniversaire de l’indépendance

    -Le président congolais Félix Tshisekedi a invité le roi Philippe aux festivités qui marqueront fin juin le 60e anniversaire de l’indépendance du pays, a indiqué vendredi la Première ministre Sophie Wilmès, en visite en République démocratique du Congo.

    “Le président a dit que le Roi était invité”, a indiqué Mme Wilmès. L’invitation officielle a été envoyée. “Nous allons voir cela en juin. Il y aura probablement d’ici là un nouveau gouvernement”, a commenté la Première ministre du gouvernement d’affaires courantes.

    L’invitation a été prononcée lors d’un tête-à-tête jeudi midi, alors que le président congolais et la Première ministre belge évoquaient le renouveau des liens entre les deux pays. M. Tshisekedi avait choisi la Belgique en septembre dernier pour sa première visite officielle en Europe en tant que président.

    Sophie Wilmès rappelle à Lubumbashi sa volonté de reprendre la coopération militaire

    Avec la réouverture du consulat-général de Lubumbashi, les liens diplomatiques entre la Belgique et la République Démocratique du Congo (RDC) continuent de se normaliser. Mais la coopération militaire, qui avait été brutalement interrompue en 2017 n’a toujours pas repris, malgré le souhait exprimé par la Belgique de la relancer. La première ministre Sophie Wilmès y est revenue dans son discours prononcé à l’occasion de la réouverture officielle du consulat-général. “Si les Congolais le veulent, nous sommes résolument prêts à partager notre expertise”, a-t-elle indiqué. La question de la volonté de la RDC reste posée. Les ministres belges ont rencontré mercredi à Kinshasa plusieurs membres du gouvernement congolais, mais pas le ministre de la Défense, un homme de confiance de l’ancien président Joseph Kabila. Ils ont par contre rencontré l’attaché militaire de l’actuel président Félix Tshisekedi.

    Pour Sophie Wilmès, la réouverture du consulat-général à Lubumbashi représente “un moment très symbolique” et “un nouveau départ”. “Le consulat est le lien physique entre les Belges et les Congolais dans la région.”

    Les deux pays semblent vouloir tourner la page de la crise diplomatique. Des accords ont déjà été conclus ces derniers mois et Sophie Wilmès a exprimé l’espoir que de nouvelles étapes seront franchies dans les semaines et les mois à venir. “Ce nouveau départ doit reposer sur une question centrale: que pouvons-nous faire de notre côté pour parvenir à une amélioration mutuelle de nos deux pays?” La Première ministre a mentionné la coopération au développement et la coopération en matières militaire, de police et de justice. Fin mars, une importante mission commerciale se rendra également à Kinshasa et à Lubumbashi.

    Mais les liens ne peuvent pas être resserrés “sans un dialogue juste et sincère”, et la Belgique continuera donc d’insister sur “des questions plus difficiles” telles que les droits de l’homme et l’insécurité, a ajouté Mme Wilmès.

    Avec Belga

  • Euronews français en direct – Info et actualités internationales en continu

    Euronews français en direct – Info et actualités internationales en continu

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  • Un deuxième entrepreneur étranger en détention préventive

    Un deuxième entrepreneur étranger en détention préventive

    Cour Supreme de Justice

    -Le patron libanais d’une entreprise de construction a été placé en détention préventive en République démocratique du Congo, résultat d’une vaste enquête sur des détournements de fonds publics présumés dans le financement des grands chantiers lancés par le nouveau chef de l’État, a indiqué à l’AFP une source judiciaire.
    Jamal Sammih, patron d’une société nommée Somibo, est le deuxième entrepreneur étranger visé par cette information judiciaire. Issu d’une des familles qui dominent l’économie congolaise, David Blattner, de nationalité américaine, a été arrêté vendredi dernier.
    « Dans le cadre des travaux d’urgence du chef de l’État, il (M. Sammih) avait gagné le marché de construction de 4.500 maisons sur toute l’étendue de la République, à raison de 300 maisons par province. Après avoir reçu 17 millions de dollars du Trésor public, il n’y a que 17 maisons construites », a indiqué à l’AFP une source judiciaire.
    Le coût de construction de chaque maison est de 19.000 dollars, a-t-on indiqué.
    La défense n’était pas joignable mardi matin.
    Sammih rejoint en détention préventive David Blattner, directeur général de l’entreprise de travaux publics Safricas-Congo, dont le placement en détention préventive a été annoncé par des sources gouvernementales.
    Safricas-Congo est l’une des entreprises qui exécutent les travaux de construction de sept ponts routiers à Kinshasa pour alléger les bouchons aux grands carrefours de la capitale (les « sauts-de-mouton »).
    Près d’un an après l’annonce le 2 mars 2019 des travaux dans le cadre du « programme d’urgence des 100 jours » du nouveau président Félix Tshisekedi, aucun « saut-de-mouton » n’a été inauguré.
    L’entreprise est soupçonnée « d’abus de confiance puisque bien qu’ayant encaissé l’argent de l’État, Safricas n’a pas réalisé, comme il se devait, les travaux de construction de sauts-de-mouton conformément au délai imposé dans le contrat, soit trois mois », avait déclaré samedi à l’AFP une source judiciaire.
    Le ministre de la Justice Célestin Tunda Ya Kasende a souhaité jeudi que cette information judiciaire marque « le début du renouveau » de la justice en RDC, « pour un véritable État de droit, avec une justice qui doit aller jusqu’au bout des affaires dont elle est saisie ».​

    Avec libre Afrique

  • FRANCE 24 – EN DIRECT – Info et actualités internationales en continu 24h/24

    FRANCE 24 – EN DIRECT – Info et actualités internationales en continu 24h/24

    FRANCE 24 – EN DIRECT – Info et actualités internationales en continu 24h/24

  • Sauts de mouton : un homme d’affaires américain et des entrepreneurs arrêtés

    Sauts de mouton : un homme d’affaires américain et des entrepreneurs arrêtés

    -Un homme d’affaires américain, David Blattner, directeur général d’une entreprise de travaux publics installée en République démocratique du Congo (RDC), a été interpellé mercredi dans le cadre d’une enquête sur la construction de « sauts de mouton » à Kinshasa qui défraye la chronique dans le pays, a indiqué jeudi le ministre de la Justice, Célestin Tunda Ya Kasende. Le directeur général de la société Safricas « a été retenu au parquet », a expliqué le ministre à l’AFP.

    « Il lui est reproché sa mauvaise gestion (…). Est-ce que ce sont des détournements? Est ce que ce sont des abus de confiance? C’est le juge qui va le déterminer », a-t-il ajouté, confirmant des informations de la presse kinoise.

    Blattner est directeur général statutaire de la Safricas-Congo, entreprise du bâtiment et de travaux publics (BTP) établie en RDC depuis 1923. Il est également président directeur général d’une compagnie aérienne assurant des vols intérieurs et internationaux, la Compagnie africaine d’Aviation (CAA) sprl, et de la Société de Broyage africaine sprl.

    Il a été interpellé mercredi soir par le parquet général près de la cour d’appel de Gombe (l’une des 24 communes de la ville-province de Kinshasa, ndlr) dans le cadre des enquêtes sur les sorties de fonds sur les travaux des sauts de mouton », a indiqué la radio privée TOP Congo FM.

    « Sa société avait plus de travaux à faire que d’autres et a même eu à sous-traiter d’autres chantiers », a précisé une source judiciaire proche du dossier citée par cette radio.

    La construction de « sauts de mouton » (des ponts surplombant des carrefours) à Kinshasa, la capitale congolaise, pour – tenter de – désengorger le trafic routier dans cette mégalopole d’une dizaine de millions d’âmes, ne cesse de défrayer la chronique, entre retards accumulés, désagréments pour les automobiles, problèmes de financement et suspicion de détournements de fonds.

    La réalisation rapide d’une demi-douzaine de ces ouvrages faisait partie du « programme des cents jours » lancé en mars dernier par le président Félix Antoine Tshisekedi Tshilombo peu après son accession au pouvoir à l’issue des scrutins controversés du 30 décembre 2018. Ce programme comprend aussi la construction et de réhabilitation des routes, d’écoles et d’hôpitaux.

    La justice congolaise a ouvert samedi dernier une enquête sur l’utilisation des fonds alloués à l’exécution de ces travaux publics.

    Le président avait décidé « d’un audit sur l’utilisation des fonds débloqués pour la construction de ces ouvrages », selon le compte-rendu du conseil des ministres du 6 février.

    Le chef de l’État avait fait une tournée d’inspection des chantiers des « sauts-de-mouton » le 13 février.

    « Tout porte à croire qu’il s’est réellement passé quelque chose d’anormal », a commenté samedi le président par intérim du parti présidentiel, l’Union pour la Démocratie et le Progrès social (UDPS), Jean-Marc Kabunda-a-Kabund.

    « L’UDPS exige la démission de toute personne (…) sur qui repose une once de soupçon dans le cadre du programme des 100 jours du chef de l’État », a-t-il ajouté lors d’un discours pour le 38e anniversaire du parti fondé par l’opposant Etienne Tshisekedi wa Mulumba, le père du chef de l’Etat.

    Tshisekedi vient de nommer sept haut-magistrats pour réformer la justice et lutter contre la corruption.

    Dans le même temps, les magistrats font grève depuis dix jours pour obtenir de « meilleures conditions du travail ».

    La RDC occupe la 168e place sur 180 pays dans l’indice de perception de la corruption établi par l’ONG Transparency international, dans un rapport rendu public fin janvier.​

    Avec la libre Afrique

  • Le DG de la société Safricas arrêté : 100 jours du programme du  President

    Le DG de la société Safricas arrêté : 100 jours du programme du President

    -Le patron du BTP a été arrêté pour sa mauvaise gestion présumée des grands travaux présidentiels, dans le cadre de l’enquête sur le programme d’urgence de Félix Tshisekedi, a annoncé jeudi le ministre de la Justice.

    Le directeur général de la société Safricas « a été retenu au parquet » mercredi, a expliqué le ministre de la Justice Célestin Tunda Ya Kasende. « Il lui est reproché sa mauvaise gestion (…). Est-ce que ce sont des détournements? Est ce que ce sont des abus de confiance? C’est le juge qui va le déterminer », a-t-il expliqué.

    Safricas est l’une des entreprises qui construisent une demi-douzaine de ponts routiers devant enjamber la chaussées à Kinshasa pour en finir avec les bouchons aux grands croisements de la capitale. Connus par les Kinois sous le nom de « Sauts-de-mouton », ces futurs échangeurs routiers sont le symbole des « travaux d’urgence » lancés en mars-avril par le nouveau président Tshisekedi, sous le nom du « programme des 100 jours ».

    Près d’un an après, les « Sauts-de-mouton » sont toujours inachevés, comme d’autres chantiers lancés dans la foulée de l’investiture du président le 24 janvier 2019. Le président avait décidé « d’un audit sur l’utilisation des fonds débloqués pour la construction de ces ouvrages », selon le compte-rendu du conseil des ministres du 6 février. Le chef de l’État avait fait une tournée d’inspection des chantiers des « sauts-de-mouton » le 13 février.
    Réformer la justice

    « Tout porte à croire qu’il s’est réellement passé quelque chose d’anormal », a commenté samedi le président par intérim du parti présidentiel UDPS, Jean-Marc Kabund. « L’UDPS exige la démission de toute personne (…) sur qui repose une once de soupçon dans le cadre du programme des 100 jours du chef de l’État« , a-t-il ajouté dans un discours lors du 38e anniversaire du parti.

    Le président Tshisekedi vient de nommer sept haut-magistrats pour réformer la justice et lutter contre la corruption. Dans le même temps, les magistrats font grève depuis dix jours pour obtenir de « meilleures conditions du travail ».

    Avec JA

  • General Electric, les capitaux américains font leur grand retour en RDC

    General Electric, les capitaux américains font leur grand retour en RDC

    -Le géant américain s’est engagé à investir plus d’un milliard de dollars en RDC, principalement sur le barrage Inga et dans le domaine de la santé.

    Le 12 février, un protocole d’accord de plus d’un milliard de dollars a lié l’entreprise américaine General Electric, représentée par George Njenga, son directeur exécutif pour l’Afrique subsaharienne, et le gouvernement congolais, représenté par le ministre de la Santé, Eteni Longondo, et celui des Ressources hydrauliques et de l’Électricité, Eustache Muhanzi Mubembe.

    « Il s’agit de l’investissement américain le plus important en RDC », a déclaré à la presse Peter Pham, envoyé spécial des États-Unis pour les Grands Lacs, qui a assisté à cette cérémonie en compagnie de l’ambassadeur américain dans le pays, Mike Hammer.

    « De la place pour tous les acteurs » après le départ des espagnols d’Inga III

    Avec la promesse de construire en trois ans des infrastructures électriques d’une capacité de 1000 MW, GE fait son entrée sur le gigantesque complexe hydroélectrique Inga, dont le troisième volet est en cours de développement. Deux consortiums – l’un chinois et l’autre européen – se sont déjà vus confier le chantier en 2016, mais l’entreprise espagnole ACS, qui menait le second consortium, en a claqué la porte fin janvier.

    De quoi libérer une place de leader pour General Electric ? Il est un peu tôt pour le dire. Selon le ministre Eustache Muhanzi Mubembe, la présence américaine dans le projet Inga 3 est la bienvenue et ne présente aucun obstacle pour les autres partenaires qui voudraient bien accompagner ce projet. »L’accord de développement reste ouvert. Les espagnols sont partis sans que personne ne les chasse, la  RDC voudrait plutôt avoir tout le monde avec elle. Les américains, les chinois, les indiens, les égyptiens sont tous les bienvenus », a-t-il indiqué.

    Équipements sanitaires

    Selon nos confrères de Bloomberg, l’accord prévoit aussi une intervention de GE pour réhabiliter des turbines sur les barrages d’Inga I et II, les deux premiers volets du méga-complexe, qui doit en tout comporter huit barrages et produire 88 000 MW, a rappelé le ministre.

    General Electric s’engage aussi fournir des matériels pour l’équipement des hôpitaux et centres de santé à travers le pays.

    Cette signature marque le grand retour des capitaux américains en RDC, quatre ans après le départ de Freeport-McMoran qui avait cédé en mai 2016 sa participation majoritaire dans Tenke Fungurume Mining (TFM) – à l’époque la plus grosse unité de production de cuivre du pays – au chinois Molybdenum, pour plus de 2,6 milliards de dollars.

    Selon Peter Pham, le gouvernement américain est le plus gros contributeur en RDC dans le domaine de la santé, notamment dans la lutte contre Ebola. Et dans le domaine de l’éducation, plus de mille écoles sont soutenues par des subventions américaines, a-t-il ajouté.

    Avec JA

  • Important coup de filet de la police à Kinshasa

    Important coup de filet de la police à Kinshasa

    -À Kinshasa, en République démocratique du Congo (RDC), une centaine de délinquants – assassins escrocs et membres de gangs – ont été présentés le 17 février au siège du commissariat provincial de la police. Pour le chef de la police de la capitale, le général Sylvano Kasongo, les opérations menées par ses hommes ont sensiblement réduit l’insécurité.

    Avec notre correspondant à Kinshasa, Kamanda wa Kamanda Muzembe

    Des hommes en uniforme, des civils et des femmes, ont été présentés le 18 février par la police de Kinshasa. Plusieurs de ces criminels sont des récidivistes et ont bénéficié d’une certaine impunité.

    Ces éléments pourtant considérés comme dangereux ont à leur actif des crimes de plusieurs sortes, a expliqué un des officiers supérieurs du Groupe de lutte contre la criminalité et les stupéfiants : « Ces bandits de grand chemin, repris de justice et membres de la bande présentée en date du 31 janvier 2020 au terme d’extorsion de plusieurs voitures taxis, communément appelées “Ketch” ».

    Des militaires et des policiers pour la plupart

    Pour le général Sylvano Kasongo, il est regrettable que des policiers et des militaires soient eux-mêmes les acteurs de l’insécurité. « La plupart des bandits à 90% sont des militaires et des policiers, a-t-il précisé. Cela nous gêne, mais on doit les présenter ».

    La lutte contre l’insécurité concerne tout le monde, explique le chef de la police de Kinshasa qui invite les autorités et la population à une collaboration. « Nous disons à la population de coopérer, de collaborer avec les policiers, de nous donner des informations et nous appeler à tout moment, a-t-il encore martelé. Nous sommes à leur disposition ».

    Désormais, de jour comme de nuit, la police mène dans la capitale des opérations qui, selon le général Sylvano Kasongo, auraient permis de faire baisser sensiblement le taux de criminalité.

    Avec RFI