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  • Les parades de Halloween à travers le monde

    Les parades de Halloween à travers le monde

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    Le Monde.fr avec AFP, AP et Reuters |


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    Fantômes, sorcières, monstres, vampires et zombies étaient de sortie ces derniers jours. Les apparitions ont culminé hier avec la célébration de la fête d’origine celtique marquant la veille de la Toussaint. Très populaire dans les pays anglo-saxons et en Irlande, elle a donné l’occasion également à de nombreux artistes amateurs d’amuser ou de provoquer l’effroi dans d’autres pays du monde.

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  • Sans nouvelles de leurs disparus, les Irob craignent d’être lésés par la paix entre l’Ethiopie et l’Erythrée

    Sans nouvelles de leurs disparus, les Irob craignent d’être lésés par la paix entre l’Ethiopie et l’Erythrée

    Ethiopie-Erythrée, une réconciliation en marche (3/3). Depuis la réouverture de la frontière, la communauté demande des comptes aux deux Etats sur le sort de 93 de ses membres.

    Le meurtre a provoqué une onde de choc dans les villages autour d’Endalgeda, à la frontière entre l’Ethiopie et l’Erythrée. Mi-octobre, un habitant a tué un homme qu’il accusait d’être impliqué dans la disparition de son père, vingt ans plus tôt. « Les gens deviennent très émotifs ici », confie, inquiet, un prêtre originaire du territoire Irob, rare bastion du catholicisme éthiopien, une religion pratiquée par moins de 1 % de la population.

    L’ambiance est tendue chez les Irob, une communauté d’environ 33 000 personnes disséminées dans des villages nichés au bas de montagnes rocailleuses, aux confins septentrionaux de l’Ethiopie. Depuis la réouverture de la frontière avec l’Erythrée, le 11 septembre, ses membres demandent des comptes aux deux Etats : où sont passées les 93 personnes – presque uniquement des hommes – qui ont disparu à l’aube de la sanglante guerre de 1998-2000 et dont ils n’ont plus jamais eu de nouvelles ?

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    « Tout le monde est malheureux, déçu », poursuit le prêtre. La communauté irob est en pleine période de deuil. Pendant une semaine, des familles ont organisé les « secondes funérailles » de trente adolescents qui avaient rejoint après la guerre les rebelles tigréens, opposés au régime d’Addis-Abeba, et franchi la frontière. Une fois de l’autre côté, ils avaient été formés par les militaires érythréens, et certains avaient dû, contre leur volonté, tenir la ligne de front en s’opposant à leur propre peuple. Ils sont morts et enterrés en Erythrée.

    Une quarantaine de prisonniers libérés

    Cette annonce a crispé la communauté irob. Et l’absence de nouvelles des pères et des maris qui auraient, selon les habitants, été kidnappés il y a vingt ans par des militaires érythréens avec l’aide d’espions éthiopiens n’a fait qu’aggraver la situation. Les familles avaient pourtant retrouvé l’espoir après la réouverture de la frontière. Mais plus d’un mois et demi plus tard, toujours rien. Un comité de 14 aînés a été formé pour réclamer justice et exiger des informations sur le sort des disparus.

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    Selon le chef du district d’Irob, Niguse Hagos, la libération récente d’une quarantaine de prisonniers érythréens détenus en Ethiopie pendant vingt ans a constitué un pas en avant. Si l’Erythrée faisait de même, certains époux rentreraient-ils à Alitena, Endalgeda ou ailleurs ? Car ces disparitions touchent aussi d’autres localités frontalières comme Zalambessa, où 50 personnes seraient concernées.

    Ces hommes disparus n’étaient ni des militaires ni des acteurs politiques mais des gens ordinaires qui ont fait les frais d’une guerre sanglante. « C’était un simple commerçant », rappelle Abrahet Niguse à propos de son époux. Le cliché en noir et blanc de ce beau jeune homme à la coupe afro est accroché au-dessus du lit de sa modeste maison, dans le village d’Alitena. Elle pense qu’il a été enlevé parce qu’il avait ravitaillé des soldats éthiopiens.

    Les Irob souhaiteraient tourner enfin la page d’une guerre particulièrement traumatisante pour la communauté, l’armée érythréenne ayant occupé la zone pendant les deux années de ce conflit qui a fait entre 70 000 et 100 000 morts. Les habitants d’Alitena ont été expulsés par la force et dispersés de part et d’autre de la frontière, les villages ont été pillés, le bétail tué, les ruches saccagées. Seule la première église catholique d’Ethiopie, édifiée en 1837, a été épargnée.

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    C’est dans ce lieu de culte que les familles des disparus viennent aujourd’hui prier pour le retour de leurs proches. « Je demande à Dieu de garder l’espoir, confie Desta Tekele, dont l’époux a également disparu. J’espère que mon mari va revenir. » Elle n’a jamais eu de nouvelles de lui. Les recherches de la Croix-Rouge éthiopienne, la seule à enquêter, n’ont porté aucun fruit. « Si on nous disait qu’il est mort, ce serait une bonne nouvelle parce qu’au moins je saurais qu’il n’existe plus, lâche Abrahet, qui pourrait alors organiser des funérailles et faire enfin son deuil. Aujourd’hui, je ne sais pas s’il est vivant, je suis fatiguée. »

    « Nous ne pouvons pas être divisés »

    Pour l’heure, les Irob estiment que leurs revendications sont ignorées, alors qu’une autre question sensible risque d’affecter la communauté. En juin, sous l’impulsion de son nouveau premier ministre, Abiy Ahmed, l’Ethiopie a décidé d’accepter les conclusions de la commission internationale indépendante qui avait été chargée de délimiter le tracé de la frontière après la guerre. Celle-ci avait déterminé en 2002 que certaines localités éthiopiennes appartenaient en fait à l’Erythrée, à commencer par Badme, la ville symbole où le conflit avait commencé, et des villages irob comme Endalgeda. Depuis seize ans, Addis-Abeba refusait d’appliquer cette décision et continuait de contrôler militairement ces localités.

    Le revirement annoncé par Abiy Ahmed a provoqué la colère des Irob, qui ont manifesté pour exprimer leur mécontentement de ne pas avoir été consultés. La joie de la paix retrouvée s’est heurtée à la réalité d’une délimitation territoriale controversée. La communauté risque d’être à nouveau séparée en deux par une frontière : un tiers de ses membres deviendraient érythréens. « Nous avons une culture, une langue, nous ne pouvons pas être divisés. Si la décision est appliquée, notre minorité va disparaître », déplore Niguse Hagos.

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    Nul ne sait quand ni comment les deux pays procéderont à la nouvelle démarcation. « Nous n’allons pas donner ces villages à l’Erythrée, ils sont éthiopiens », martèle un vieil habitant d’Alitena. « Je connais ma terre, et les Erythréens connaissent la leur », rappelle un résident d’Endalgeda. Des villages érythréens devraient également revenir à l’Ethiopie. Pour le père Meschena Woldu, il faut consulter les premiers concernés avant de modifier le tracé de la frontière. « Le peuple doit décider lui-même, sinon la paix ne sera pas réglée », dit-il.

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  • L’échec du lancement d’une fusée « Soyouz » a été causé par une « déformation » d’un capteur lors de l’assemblage

    L’échec du lancement d’une fusée « Soyouz » a été causé par une « déformation » d’un capteur lors de l’assemblage

    La commission d’enquête sur l’échec du lancement d’une fusée Soyouz vers la Station spatiale, le 11 octobre, a rendu ses conclusions jeudi 1er novembre. Selon elle, cet incident a été causé par une « déformation » du capteur lors de l’assemblage de la fusée au cosmodrome de Baïkonour.

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    Les responsables russes qui s’exprimaient lors d’une conférence de presse ont promis de punir les coupables de cet échec embarrassant pour le secteur spatial russe et de s’assurer de la qualification du personnel du cosmodrome, martelant que Soyouz restait le lanceur « le plus fiable » en exploitation.

    Le dysfonctionnement qui a causé l’accident est dû à « la déformation de la tige du capteur » lors de son « assemblage au cosmodrome de Baïkonour », a annoncé Oleg Skorobatov, un des responsables de cette commission formée après l’accident qui avait contraint deux spationautes à revenir sur Terre.

    Mercredi, le directeur exécutif de Roskosmos, Sergueï Krikaliov, avait expliqué qu’un dysfonctionnement du capteur, chargé de contrôler la séparation des premier et deuxième étages de la fusée, avait provoqué l’accident. « L’une des parois latérales ne s’est pas éloignée suffisamment et a frappé un bac de carburant du deuxième étage, ce qui a provoqué une explosion », avait-il déclaré, cité par les agences de presse russes.

    « Les fusées les plus fiables »

    Oleg Skorobatov a appelé jeudi à un « contrôle répété » de ces capteurs et a assuré avoir « écarté » l’hypothèse que ces problèmes puissent venir de l’usine où ils ont été fabriqués. Il a ajouté que les prochaines fusées Soyouz, devant décoller de Baïkonour et du cosmodrome français de Kourou (Guyane), où Arianespace en utilise, seront « révisées ».

    « Des propositions et des recommandations ont été élaborées pour réviser ces lanceurs », comprenant le démontage et réassemblage de certains blocs, ainsi que des vérifications des capteurs, a expliqué le responsable de Roskosmos.

    Dmitri Baranov, un responsable de l’entreprise RKK Energia qui conçoit et produit les vaisseaux spatiaux Soyouz, a, en outre, assuré que les fusées Soyouz demeurent « les fusées les plus fiables » existantes. En dépit de cet accident, et d’une série de problèmes techniques qui ont troublé l’image au secteur spatial russe, les fusées Soyouz conservent, en effet, un taux particulièrement élevé de lancements réussis. Le système de sécurité qui a permis le retour en vie des deux spationautes en octobre a, par ailleurs, parfaitement fonctionné.

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  • L’Australie va évacuer tous les enfants migrants de l’île de Nauru

    L’Australie va évacuer tous les enfants migrants de l’île de Nauru

    La situation des enfants de réfugiés et de demandeurs d’asile relégués sur l’île de Nauru, souffrant de dépression, multipliant les tentatives de mutilation ou de suicide, émeut une grande partie de la société australienne. Au point que des dizaines d’organisations ainsi que nombre d’élus appelaient ces dernières semaines le premier ministre australien, Scott Morrison, à évacuer les mineurs et leurs familles de ce minuscule caillou du Pacifique.

    Canberra a fini par céder et a commencé à discrètement évacuer les enfants de Nauru. « Il n’y a quasiment plus d’enfants à Nauru et en Papouasie-Nouvelle-Guinée et nous nous attendons à ce qu’il n’y en ait plus aucun d’ici à la fin de l’année », a déclaré jeudi 1er novembre le représentant de l’Australie à Londres, George Brandis, à la radio britannique LBC.

    Le journal The Australian, citant des sources gouvernementales, a rapporté que 40 enfants étaient toujours à Nauru et qu’ils seraient transférés en Australie avant la fin de l’année.

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    Au fil des années, des centaines d’enfants ont été évacués de Nauru vers l’Australie avec leurs familles. Ils sont éparpillés à travers le pays et soumis à des restrictions diverses, certains vivant dans des camps de rétention, d’autres ayant des droits limités à l’emploi et à l’éducation. Mais aucun n’obtient le droit de s’établir pour de bon.

    « Une fois que les gens ont reçu de l’aide médicale, alors on s’attend à ce qu’ils rentrent dans leur pays d’origine », a affirmé jeudi le ministre de l’intérieur, Peter Dutton.

    Les associations de défense des droits de l’homme ont dénoncé l’incertitude qui perdure pour ces enfants et leurs familles, accusant le gouvernement de ne pas leur offrir de solution. « Ces familles n’ont pas de visa, elles sont de fait en détention dans le pays jusqu’à ce que leurs problèmes sanitaires soient réglés et certaines sont vraiment parquées dans des centres de détention fermés », a déclaré George Newhouse, du National Justice Project.

    Selon un sondage récent commandé par le Sunday Telegraph de Sydney, un tabloïd qui soutient le gouvernement conservateur, 79 % des Australiens veulent que ces enfants et leurs familles soient évacués de Nauru.

    Encore 600 réfugiés à Nauru

    Avant une législative partielle cruciale le mois dernier, le premier ministre avait agité l’idée d’autoriser le transfert de réfugiés en Nouvelle-Zélande, mais exclu qu’ils entrent en Australie.

    Il a affirmé jeudi que critiquer les conditions de vie des migrants, originaires de pays aussi divers que l’Iran et la Birmanie, revenait à insulter les 11 000 habitants de Nauru. « Les gens doivent se montrer respectueux envers nos voisins de Nauru. Car c’est là que vivent leurs enfants, où ils vont à l’école, où ils travaillent, où ils font leur vie », a-t-il lancé.

    Aux termes d’un accord avec Barack Obama lorsqu’il était président, 439 réfugiés de Nauru et aussi de Manus, un autre îlot servant de lieu de rétention, sur un total potentiel de 1 250, avaient été accueillis aux Etats-Unis. Mais il en reste plus de 600 à Nauru. D’après les défenseurs des droits, 600 hommes vivent toujours dans des « centres de transition » à Manus après la fermeture de son camp l’année dernière suite à une décision judiciaire.

    Canberra argue qu’il sauve des vies grâce à cette politique d’immigration draconienne, en dissuadant les migrants d’entreprendre un périlleux voyage. Les arrivées de bateau, qui étaient quasiment quotidiennes, sont aujourd’hui rarissimes.

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  • Au Mexique, les caravanes de migrants progressent vers les Etats-Unis

    Au Mexique, les caravanes de migrants progressent vers les Etats-Unis

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    Le Monde.fr avec AFP, AP et Reuters |


    • Mis à jour le

    Deux « caravanes », qui rassemblent environ 6 000 personnes venues d’Amérique centrale, sont actuellement dans le sud du Mexique et se dirigent vers la frontière américaine, où les migrants comptent faire une demande d’asile.

    Disant craindre une « invasion » de son pays, le président américain, Donald Trump, a évoqué le déploiement de « jusqu’à 10 000 ou 15 000 » soldats à la frontière américano-mexicaine, qui s’ajouteront aux quelque 2 100 membres de la garde nationale déjà mobilisés. Il a aussi promis de mettre fin au droit du sol, qui stipule que tout enfant né sur le territoire américain acquiert la nationalité étatsunienne, sans s’attarder cependant sur la façon d’y parvenir.

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    Les migrants de la première caravane sont partis le matin du lundi 29 octobre de Tapanatepec pour rejoindre Niltepec, dans l’Etat d’Oaxaca, situé à environ 56 km de distance.


    HANNAH MCKAY / REUTERS

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  • Midterms J – 5 : en dénonçant le droit du sol, Trump provoque des tensions dans son camp

    Midterms J – 5 : en dénonçant le droit du sol, Trump provoque des tensions dans son camp

    La Maison Blanche et les républicains veulent faire des élections de mi-mandat du 6 novembre un plébiscite pour Donald Trump, tandis que les démocrates espèrent obtenir la majorité à la Chambre des représentants. Le correspondant du Monde à Washington, Gilles Paris, recense quotidiennement les principaux éléments de la campagne.

    Le fait du jour

    Donald Trump n’a pas apprécié l’accueil glacial réservé par le speaker (président) républicain de la Chambre des représentants, Paul Ryan, à son idée de supprimer par décret l’amendement de la Constitution qui établit le droit du sol pour l’obtention de la citoyenneté américaine, mardi 30 octobre.

    « Paul Ryan devrait se concentrer sur le maintien de la majorité plutôt que donner ses opinions sur quelque chose dont il ne sait rien ! Notre nouvelle majorité républicaine travaillera à cela, à la suppression des échappatoires en matière d’immigration et à la protection de nos frontières ! », a assuré le président sur son compte Twitter, mercredi 31 octobre. Paul Ryan, qui ne se représente pas, avait jugé la veille impossible de modifier la Constitution par décret.

    La nouvelle offensive du président sur l’immigration, destinée à mobiliser sa base électorale, inquiète les élus républicains en campagne dans des circonscriptions qui comptent une importante population latino. Ryan Costello, un élu de Pennsylvanie qui ne se représente pas, a rappelé qu’un grand nombre de circonscriptions indécises comportent une part importante d’immigrés. Il a qualifié de « faute professionnelle » l’initiative de Donald Trump.

    Carlos Curbelo, candidat à sa réélection en Floride, a lui aussi sèchement écarté la méthode prônée par Donald Trump. Le droit du sol « est protégé par la Constitution, donc non, Donald Trump, vous ne pouvez pas y mettre fin par décret », a-t-il réagi sur Twitter. « Ce dont nous avons vraiment besoin, c’est d’une vaste…

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  • Un archipel du Pacifique bannit la crème solaire pour sauver son corail

    Un archipel du Pacifique bannit la crème solaire pour sauver son corail

    L’Etat souverain des Palaos, 459 kilomètres carrés, c’est un peu plus de 20 000 habitants répartis sur une poignée d’îles paradisiaques isolées au beau milieu de l’océan Pacifique, à mi-chemin entre l’Australie et le Japon. Cette république de poche, minuscule et isolée, vient pourtant de prendre une décision majeure, une première mondiale. A partir de 2020, le territoire de l’archipel sera interdit à tout type de crème solaire.

    Bien que les Palaos ne fassent généralement pas les titres de la presse internationale, la petite république insulaire est bien connue des amateurs de plongée sous-marine qui apprécient particulièrement la beauté de ses récifs coralliens. Or le soleil brille aux Palaos et les crèmes qu’utilisent les touristes pour s’en protéger sont toxiques pour les coraux qu’ils viennent admirer. Un porte-parole du président des Palaos Tommy Remengesau a indiqué à l’Agence France-Presse que la recherche scientifique avait démontré que les produits chimiques entrant dans la composition de la plupart des crèmes solaires étaient toxiques pour le corail, même à dose infime.

    Un archipel pionnier en matière de protection marine

    Les sites de plongée des Palaos accueillent en moyenne chaque heure quatre bateaux bondés de touristes, faisant craindre aux autorités que les récifs n’en soient au point de non-retour. « Cela équivaut chaque jour à des litres de crème solaire qui vont dans la mer dans les spots célèbres pour la plongée et le masque et tuba », a déclaré le porte-parole à l’AFP.

    A partir de 2020, toute personne important ou revendant des crèmes solaires sera passible d’une amende de 1 000 dollars. L’Etat américain d’Hawaï, dans le Pacifique également, avait annoncé une interdiction similaire en mai, qui entrera en vigueur en 2021. Les touristes se verront confisquer leurs tubes en arrivant. Les Palaos, qui sont le premier Etat souverain à faire de même, se veulent pionniers en matière de protection marine : l’archipel avait créé en 2009 le premier sanctuaire pour requins au monde, ce qui eut pour conséquence d’interdire leur pêche dans toute sa zone économique exclusive (ZEE), soit 630 000 kilomètres carrés.

    Depuis décembre 2017, les touristes sont contraints par les autorités de l’archipel de s’engager à respecter l’environnement et de prêter serment. Et pour cause, leur nombre, qui ne cesse d’augmenter, est une menace pour les fragiles équilibres naturels de l’île. En 2016, l’archipel a accueilli 150 000 touristes, une hausse de 70 % par rapport à 2010, faisant pression à la fois sur les infrastructures, l’environnement et le paysage.

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  • Crise au Sri Lanka : la suspension du Parlement levée

    Crise au Sri Lanka : la suspension du Parlement levée

    La lutte pour le pouvoir continue dans l’île entre les partisans du premier ministre sortant et ceux de l’ancien président autoritaire Mahinda Rajapakse.

    Le Monde avec AFP Publié aujourd’hui à 08h40, mis à jour à 15h16

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    Les opposants au président sri-lankais Maithripala Sirisena, qui l’accusent de coup d’Etat contre la démocratie, ont remporté une première victoire dans la crise politique aiguë que traverse le pays depuis près d’une semaine. Jeudi 1er novembre, le chef de l’Etat sri-lankais a levé sous la pression de la rue et de la communauté internationale la suspension du Parlement prévue initialement pour durer jusqu’au 15 novembre.

    Les parlementaires, qui se réuniront lundi, pourront donc décider qui des deux premiers ministres rivaux pourra rester au pouvoir. Ils pourraient ainsi se prononcer sur le retour aux affaires de Mahinda Rajapakse, 72 ans, l’autocrate qui a régné sur le pays jusqu’en 2015.

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    « J’ai eu une longue discussion avec le président la nuit dernière et j’ai reçu des réponses positives de sa part », a déclaré, jeudi, Karu Jayasuriya, le président du Parlement. Troisième personnage de l’Etat dans l’ordre protocolaire, il faisait pression pour que l’assemblée puisse se réunir et avait dit craindre un « bain de sang », si ce n’était pas le cas. Il n’était pas encore décidé quand pourrait se tenir un possible vote de confiance pour départager les deux camps. Le président du Parlement doit s’entretenir vendredi avec les chefs de parti.

    La crise a éclaté vendredi lorsque les Sri-Lankais, pris de court, ont appris en direct à la télévision et sur les réseaux sociaux qu’ils venaient de changer de premier ministre sur décision du président Sirisena. Le chef de l’Etat venait en effet de nommer M. Rajapakse, l’ancien homme fort du pays. Pour le premier ministre sortant, hors de question, pour autant, de céder sa place. Ranil Wickremesinghe, au pouvoir depuis 2015, décide ne pas quitter sa résidence officielle où il se retranche bientôt, entouré de ses proches. En plus de divergences sur la politique économique à mener dans le pays, des rivalités croissantes étaient apparues entre les deux hommes à l’approche de l’élection présidentielle de 2019.

    Violence politique

    La Constitution du pays, amendée de nombreuses fois et interprétée différemment en fonction des circonstances et des intérêts des parties en présence, n’offre pas de solution claire à cette crise politique qui suscite les inquiétudes dans cette île de l’océan Indien marquée par une longue histoire de violence politique. Lundi, le président du Parlement a déclaré redouter un « bain de sang » qui ne pourrait être évité que par le retour des députés au Parlement.

    Si le premier ministre sortant Wickremesinghe – et ses partisans qui ont manifesté en masse dans la capitale ces derniers jours – peut désormais espérer obtenir un vote de confiance, ce dont l’avait privé le président en suspendant le Parlement à la suite de la nomination de l’ancien autocrate M. Rajapakse, ce dernier peut compter sur une popularité croissante. Tout dépendra désormais des marchandages et des défections qui sont négociés par les deux camps afin d’obtenir la majorité des sièges.

    Le retour sur le devant de la scène de M. Rajapakse dont le règne avait été marqué par de multiples violations des droits de l’homme, des disparitions de journalistes et des accusations de népotisme inquiète au-delà de ses rivaux directs à Colombo. Dans le nord du pays où vit la minorité tamoule, son nom est associé à la campagne militaire extrêmement brutale qui s’est traduite par l’écrasement sanglant en 2009 de l’insurrection des Tigres de libération de l’Eelam tamoul et mettait un terme à vingt-six années d’une guerre civile dont on estime le bilan à 100 000 morts.

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  • Crash en Indonésie : l’une des boîtes noires récupérée

    Crash en Indonésie : l’une des boîtes noires récupérée

    L’une des deux boîtes noires de l’avion de la compagnie indonésienne Lion Air qui s’est abîmé en mer lundi avec 189 personnes à bord a été retrouvée, a annoncé jeudi 1er novembre le patron du comité national de la sécurité des transports. Les circonstances de l’accident devraient ainsi être éclaircies.

    « Nous avons trouvé l’une des boîtes noires », a déclaré à l’Agence France-Presse (AFP) Soerjanto Tjahjono. « Nous ne savons pas si c’est le FDR (qui enregistre les paramètres de vol) ou le CVR (qui enregistre les sons dans le cockpit). »

    L’armée indonésienne avait annoncé mercredi avoir peut-être localisé l’épave de l’avion. Pour récupérer les deux boîtes noires de l’appareil, un millier de personnes ont été mobilisées, dont des dizaines de plongeurs, de même que des hélicoptères et des bateaux.

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    Le Boeing 737 MAX 8 de Lion Air, entré en service il y a seulement quelques mois, a disparu en mer de Java lundi. Peu auparavant, l’équipage avait demandé au contrôle aérien l’autorisation de revenir à Djakarta, son point de départ. Il avait pour destination Pangkal Pingang, localité de transit pour les touristes désireux de profiter des plages de l’île voisine de Belitung. Les autorités ont exclu la possibilité de retrouver des survivants.

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  • Un procès met à nu les critères d’admission plus ou moins avouables de Harvard

    Un procès met à nu les critères d’admission plus ou moins avouables de Harvard

    LETTRE DE NEW YORK

    Avis aux jeunes prodiges : il vous reste deux jours pour déposer votre candidature à Harvard. Et le Wall Street Journal vous donne en « une » quelques conseils pour réussir : déménagez dans les montagnes perdues du Montana – l’université a bien du mal à recruter dans les campagnes américaines – ; soyez très pauvre – et vous augmenterez la diversité de la prestigieuse école de Cambridge (Massachusetts) – ; ou au contraire très riche – afin que vos parents puissent être de généreux donateurs. Surtout, intéressez-vous aux humanités, plus qu’à la science que l’on peut étudier au MIT voisin. Enfin, si vous êtes un champion de hockey, vous avez toutes les chances d’être admis.

    La raison de cet article du quotidien économique ? La tenue, depuis le 15 octobre à Boston, du procès contre le processus d’admission de Harvard, accusé de discriminer les étudiants d’origine asiatique.

    L’affaire, qui tient en haleine l’élite américaine, a forcé l’avocat du campus, Bill Lee (promotion Harvard 1972) à dévoiler les secrets de l’université en la matière. « Je n’ai pas révélé la recette du Coca-Cola », a-t-il assuré. Il n’empêche, on en sait désormais beaucoup plus sur les méthodes de Harvard.

    La sélection est sévère, seuls 2 022 étudiants ont été admis en 2017 sur 43 000 postulants. Tous ont d’excellents scores académiques, et il faut donc trouver d’autres critères pour les départager. Certains, évidents, portent sur le caractère du candidat – social, extraverti mais pas trop, extraordinaire forcément. D’autres sont moins avouables : il existe une liste de candidats « dans l’intérêt du doyen » (on dirait les pistonnés en français) ainsi qu’une « liste Z », celle des candidats qui n’ont pas tout à fait le niveau. Bref un labyrinthe plus ou moins recommandable dont les aspirants rêvent de trouver l’issue.

    Un modèle d’« affirmative action »

    Le sujet officiel est ailleurs, il s’agit de savoir si Harvard…

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