Tag: Nouvelles Africaines

  • Obama : Nelson Mandela est “une source d’inspiration pour le monde”

    Obama : Nelson Mandela est “une source d’inspiration pour le monde”

    Obama - Zuma-Le président américain Barack Obama, en visite en Afrique du Sud, a une nouvelle fois salué samedi Nelson Mandela, “source d’inspiration pour le monde”, mais s’est contenté de s’entretenir avec la famille du héros anti-apartheid, 94 ans, toujours dans un état critique à l’hôpital.

    Mis à jour à 17h30.

    Son “courage moral a été une source d’inspiration personnelle (…) et une source d’inspiration pour le monde”, a déclaré le dirigeant américain lors d’une conférence de presse conjointe avec son homologue sud-africain Jacob Zuma à Pretoria.

    “Je réaffirme le profond impact de son héritage dans la construction d’une Afrique du Sud libre (…) C’est un héritage que nous devons tous honorer dans nos propres vies”, a ajouté M. Obama, à l’issue d’une rapide visite à la famille.

    M. Obama a rencontré deux des filles et huit des 17 petits-enfants de l’icône mondiale de la liberté et de la réconciliation dans les locaux de sa fondation à Johannesburg. Il s’est également entretenu par téléphone avec Graça Machel, l’épouse de Nelson Mandela, qui passe de longues heures à l’hôpital de Pretoria où il est soigné depuis trois semaines.

    “J’ai exprimé mon espoir que Madiba puise paix et réconfort dans la présence de ses proches, j’ai aussi exprimé mon soutien de tout coeur à toute la famille qui traverse cette période difficile”, a dit le président américain.

    “En prenant le temps de me téléphoner pour exprimer leur solidarité et de rencontrer nos enfants, ils ont ajouté une touche de chaleur personnelle caractéristique de la famille Obama”, a fait répondre Mme Machel, qui affirme avoir transmis à son époux les voeux du couple Obama.

    Barack Obama devait se rendre ensuite dans la célèbre township de Soweto pour s’adresser à de jeunes Africains prometteurs, dans ce haut-lieu de la résistance à l’apartheid. Des incidents ont opposé la police à des manifestants anti-Obama à Soweto avant son arrivée. La police a tiré des grenades incapacitantes pour disperser un groupe de 200 à 300 personnes, qui ont notamment scandé: “Arrêtez Obama, pas nous”, ou “police d’apartheid”.

    Mandela toujours dans un état “critique mais stable”

    Attentif à chaque indication sur la santé de Mandela depuis son hospitalisation le 8 juin pour une pneumonie, l’Afrique du Sud s’était préparée au pire jeudi, après l’annulation d’un voyage de Jacob Zuma au Mozambique.

    Mais sa santé semble s’être légèrement améliorée depuis. “Il reste (dans un état) critique mais stable, donc rien n’a changé”, a déclaré samedi le président Zuma : “Mais nous espérons que ça va s’améliorer. Ce sont d’excellents docteurs qui s’occupent de lui. Nous espérons qu’il sortira très bientôt de l’hôpital”, a-t-il indiqué.

    Nelson Mandela est encore capable d’ouvrir les yeux et réagit au toucher, selon l’une de ses filles.

    A l’hôpital, les témoignages d’affection envers le père de la nation sud-africaine continuaient d’affluer. En chantant, une douzaine de personnes ont ainsi brandi des pancartes barrées de la mention “Nos coeurs sont avec toi” et “Que Dieu te bénisse Tata” (père).

    “Ils partagent les mêmes choses: Mandela a été le premier président noir d’Afrique du Sud et Obama le premier président noir des Etats-Unis”, a déclaré Tokozile Sibalo, une Sud-africaine de 50 ans, venue avec ses filles à Pretoria devant l’hôpital où est soigné Nelson Mandela. Les deux ont également obtenu le prix Nobel de la paix.

    Première grande tournée africaine d’Obama

    L’état de santé du grand homme a jeté une ombre sur la première grande tournée africaine de Barack Obama, dont le père était kényan, mais qui ne s’est rendu qu’une seule fois en Afrique noire depuis son élection, lors d’une halte au Ghana.

    Barack Obama n’a rencontré qu’une fois le héros de la lutte anti-apartheid, en 2005, alors qu’il était jeune sénateur. Ils ne se sont pas revus depuis son élection mais se sont parlé à plusieurs reprises au téléphone.

    Dimanche, le président américain se rendra au Cap (sud-ouest) avec une visite sur l’île-bagne de Robben Island, où Nelson Mandela a passé dix-huit de ses vingt-sept années de détention.

    Barack Obama sera ensuite guidé par l’ancien archevêque anglican du Cap Desmond Tutu. Il prononcera ensuite le principal discours de sa tournée africaine depuis l’Université du Cap.

    Le dernier président blanc d’Afrique du Sud, Frederik de Klerk, a annoncé qu’il écourtait des vacances en Europe en raison de l’état de santé de Nelson Mandela.

    M. de Klerk, dernier président de l’apartheid (1989-1994), négocia la fin du régime et l’organisation d’élections multiraciales avec Mandela. Il fut ensuite vice-président de Nelson Mandela dans le premier gouvernement de l’Afrique du Sud post-apartheid.(1994-97).

    (Jeune Afrique)

  • A Dakar, Obama loue le “héros” Mandela, soutient les homosexuels

    A Dakar, Obama loue le “héros” Mandela, soutient les homosexuels

    Obama- Macky– Le président américain Barack Obama a rendu hommage jeudi à Dakar, première étape de sa tourné africaine, à l’ex-président sud-africain Nelson Mandela, un “héros pour le monde” au moment où il lutte pour sa survie, et apporté son soutien aux homosexuels africains persécutés.

    Mandela, hospitalisé depuis trois semaines à Pretoria, “est un de mes héros. Je crois qu’il est un héros pour le monde entier, et le jour où il quittera cette terre, son héritage continuera à vivre à travers les âges”, a déclaré M. Obama qui doit se rendre en Afrique du Sud vendredi, prochaine étape de son périple africain avant la Tanzanie.

    Il a sans doute pensé à lui en se rendant jeudi après-midi en famille sur l’île de Gorée, au large de Dakar, d’où sont partis vers l’Amérique des milliers d’esclaves et où Mandela s’était lui aussi rendu en 1991, un an après ses 27 années passées dans les geôles du régime raciste d’apartheid.

    “C’est un moment très fort”, a affirmé M. Obama à Gorée, ajoutant: “Évidemment, pour un Africain-américain, un président africain-américain, avoir la possibilité de visiter ce site, je pense, me donne plus de motivation pour défendre les droits de l’Homme à travers le monde”.

    Barack Obama, un métis dont le père était Kenyan, était accompagné sur l’île par son épouse, Michelle, une descendante d’esclaves, et leurs deux filles Malia et Sasha.

    Avant lui ses prédécesseurs Bill Clinton et George W. Bush s’étaient également rendus en 1998 et 2003 sur l’île de Gorée, passage obligé pour tous les visiteurs de marque à Dakar.

    Interrogé par des journalistes américains, le président Obama a par ailleurs salué comme “une victoire pour la démocratie américaine” la décision de la Cour suprême prise la veille en faveur du mariage gay aux Etats-Unis.

    “Tout le monde doit avoir les mêmes droits”

    Il en a profité pour apporter son soutien aux homosexuels persécutés dans l’écrasante majorité des pays africains, hormis l’Afrique du Sud où le mariage gay est autorisé.

    “Rattraper le temps perdu”

    “Mon opinion est que, quelques soient la race, la religion, le genre, l’orientation sexuelle, face à la loi, tout le monde doit avoir les mêmes droits”, a-t-il affirmé.

    Mais, présent à ses côtés,  le président sénégalais Macky Sall lui a répondu que bien que “très tolérant”, son pays n’était “pas encore prêt à dépénaliser l’homosexualité”.

    Il a récemment exclu l’adoption d’une loi autorisant l’homosexualité au Sénégal, exigée par des organisations de défense des droits de l’Homme.

    Hormis cette divergence, MM. Obama et Sall ont dit avoir en commun les mêmes valeurs concernant “la démocratie” et “la bonne gouvernance”.

    “Le Sénégal est une des démocraties les plus stables d’Afrique et et un de nos partenaires les plus forts dans la région”, a affirmé Barak Obama.

    Ce pays “va dans la bonne direction grâce à des réformes pour renforcer les institutions démocratiques”, a-t-il affirmé, ajoutant: “Je crois que le Sénégal peut être un formidable exemple” pour le reste du continent.

    Ex-colonie française indépendante depuis 1960 le Sénégal n’a jamais connu de coup d’Etat, ce qu’a tenu à saluer le président Obama.

    Le Sénégal fait figure d’exception en Afrique  de l’Ouest, une région frappée par les violences politiques et militaires, en particulier au Mali voisin, plongé dans la crise depuis un coup d’Etat en mars 2012. Celui-ci a précipité la chute du nord malien aux mains de groupes islamistes armés liés à Al-Qaïda et entraîné une intervention militaire franco-africaine pour les en chasser.

    Les abords du Palais présidentiel où ont eu lieu l’entretien entre Barack Obama et Macky Sall et leur conférence de presse conjointe ont résonné  du son des tam-tam et des cris de bienvenue de quelques centaines de personnes venues saluer le président américain.

    Mais en dehors de ces manifestations de joie organisées, le centre de Dakar est resté presque désert, tant les restrictions de circulation imposées pour la visite du président américain étaient draconiennes.

    Après un dîner officiel offert par le président Sall, Barack Obama, arrivé mercredi soir à Dakar, devait y passer une dernière nuit avant de partir vendredi matin pour l’Afrique du Sud.

    (fp)

  • Kagame « fait louer » à la RDC ses « rwandais de trop »!

    Kagame « fait louer » à la RDC ses « rwandais de trop »!

    Paul Kagame traqué par la presse dans son role nocif en RD Congo-Kigali a essuyé, jeudi 20 juin 2013, un important revers dans la politique expansionniste qui l’entraîne, depuis au moins deux décennies, dans des menées, guerrières éprouvantes, chez son voisin rd congolais, surtout.
    Le pays de Paul Kagame, qui tentait depuis plusieurs mois de se débarrasser de son trop plein de compatriotes, en décrétant la cessation du statut de réfugiés rwandais à travers le monde, s’est heurté à l’opposition de la RD Congo, justement. A la demande du gouvernement Kabila, une tripartite préalable (Rwanda- RD Congo – HCR) à l’acceptation de cette clause unilatéralement proposée, s’est tenue à Kigali. Elle a permis à la délégation de la RD Congo, conduite par le Pprd Richard Muyej Mangez Mans, de dénoncer les irrégularités et les carences d’une opération qui aurait eu pour effet immédiat de condamner des centaines, voire des milliers de réfugiés rwandais en RD Congo en Congolais de fait. En deux mots comme en mille, en fait, Kigali a tenté de profiter de la législation internationale en matière de réfugiés pour transformer son voisin en déversoir du trop plein de Rwandais.

    Pour l‘instant, la partie rd congolaise à la tripartite de Kigali a réussi à imposer ses vues, qui consistent en la réalisation de préalables incontournables si l’on veut réussir un rapatriement effectif des Rwandais réfugiés en RD Congo. Mais rien n’indique que Kigali soit réellement disposé à accueillir des compatriotes chez lui. Ce n’est pas un hasard si le pouvoir kagaméen taxe sans nuances tous les hutu qui ont fui son pays depuis le génocide de triste mémoire de… génocidaire. Même si parmi eux se trouvent des jeunes nés après les tueries qui ont endeuillé le pays des mille collines en 1996. Ce n’est pas non plus un fait du hasard si des hutus qui ont volontairement regagné le Rwanda, ont-été recyclés et renvoyés combattre en RD Congo, selon le désormais célèbre rapport d’experts onusiens sur les violations de l’embargo sur les exportations des armes à destination de l’Est rd congolais. Les dernières révélations d’étudiants rwandais, qui ont demandé et obtenu l’asile politique en Ouganda pour échapper au harcèlement des autorités rwandaises les obligeant à intégrer les rangs du M23, mettent à nu la politique de Kigali en matière de démographie exporter le plus d’âmes vivantes possibles en RD Congo, pour qu’ils y trouvent la mort ou y demeurent, s’ils survivent.

    Le trop plein de population du Rwanda constitue assurément un des motifs déterminant des visées expansionnistes de Kagame sur la RD Congo. Chez son riche voisin, le Chef de l’Etat rwandais convoite tout richesses naturelles, mais aussi et surtout, espaces géographiques à conquérir définitivement. Au Rwanda, tout le monde est à l’étroit depuis des siècles. Les statistiques les plus récentes renseignent que le voisins de la RD Congo se confinent à 416 personnes au Km2 (1.556 personnes au km2 Kigali !), selon John Rwangomba, le ministre rwandais des Finances et de la planification, qui dévoilait les résultats d’un recensement effectué en 2012. Pour un pays dont la superficie totale est de quelques pauvres 28.000 km2 (moins que la Belgique !), le Rwanda compte un peu plus de 10.000.000 d’habitants. La tendance à l’accroissement de la population est plutôt à la hausse, la moyenne familiale au pays de Kagame oscillant autour de 4 enfants/couple. Une croissance démographique terrifiante, selon l‘expression d’un député du parti unique au pouvoir à Kigali, François Byabarumwanzi, qui reconnaît que « quand nous construisons des écoles, des centres de soins ou des hôpitaux, leur capacité est très rapidement dépassé»!

    Le problème démographique rwandais, que Kagame tente de régler par les armes, date de la nuit des temps. Un ouvrage du sociologue français Gaston Bouthoul (1896-1980), en faisait déjà état en 1958 ! Le père de la discipline scientifique qui traite de la sociologie des guerres, la polémologie, citait en effet la partie rwandaise de la région des Grands Lacs parmi les sources potentielles de conflits armés dans le monde. En raison de sa densité. 40 ans après, les prédictions du scientifique français se sont réalisées.

    E. MUKUNA (Direct.CD)

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  • Ghana: les Chinois chassés des mines d’or

    Ghana: les Chinois chassés des mines d’or

    Mine 1– Quand il a vu arriver des camions de la police et de l’armée sur le terrain boueux où il était affairé à chercher de l’or, Emmanuel Quainn a pris la fuite. Mais ce n’est pas lui qu’on cherchait. Ce sont les mineurs chinois qui sont dans le collimateur des autorités ghanéennes. 

    Installés à Dunkwa-on-Offin, ville du centre du pays, depuis un an, ils s’étaient eux aussi mis en quête d’or. Un secteur lucratif, mais illégal.

    “La plupart des Chinois sont partis très loin d’ici”, raconte M. Quainn, ex-installateur d’antennes paraboliques reconverti en chercheur d’or.

    Le mois dernier, le gouvernement ghanéen a envoyé des unités spéciales composées de soldats, de policiers et d’agents de l’immigration dans les régions riches en or afin d’en chasser les étrangers arrivés en masse ces dernières années.

    Après une série de raids, 218 Chinois, 57 ressortissants de pays africains ainsi que quelques Russes ont été rapatriés.

    Plus de 200 Chinois sont aussi rentrés chez eux volontairement dans le cadre d’un accord avec l’ambassade de Chine.

    Ces opérations ont mis la Chine dans une situation délicate, au moment où le pays investit massivement sur le continent africain, en quête de nouveaux marchés, de pétrole et de ressources naturelles. 

    Au Ghana, de nombreux projets d’infrastructures ont été confiés à des entreprises chinoises, et la Chine prévoit d’octroyer un prêt de trois milliards de dollars au tout nouveau producteur de pétrole.

     

    Si cette nation ouest-africaine, en plein boom économique, veut attirer des capitaux chinois, elle souhaite aussi préserver ses richesses naturelles et éviter qu’elles ne soient pillées par des étrangers.

    “On ne vise aucune nationalité en particulier”, assure Francis Palmdeti, porte-parole des services d’immigration ghanéens.

    “Le but est de s’assurer que la dégradation qui est en cours, autant pour l’environnement que pour les cours d’eau, soit stoppée”.

    Dans ce pays de 25 millions d’habitants appelé la Côte d’Or du temps des colons britanniques, le Ghana est le second producteur d’or d’Afrique et le précieux métal reste un des piliers de l’économie, avec le cacao et le pétrole.

    La loi ghanéenne permet aux citoyens d’exploiter des mines à petite échelle, sur des terrains n’excédant par dix hectares, mais les étrangers n’y sont pas autorisés et sont considérés comme des mineurs illégaux, ou “galamsey”.

    Dunkwa-on-Offin a connu beaucoup de changements ces dernières annéees, selon Peter Kofi Owusu-Ashia, un responsable local.

    Les Ghanéens ont progressivement abandonné leurs outils manuels pour des excavateurs importés par les hommes d’affaires chinois, raconte-t-il. 

    Ce qui fut, un temps, de l’orpaillage artisanal, est devenu bien plus dommageable pour l’environnement.

    La plupart des immigrés chinois proviennent du comté de Shanglin, dans la province du Guangxi, dans le sud de la Chine, où l’orpaillage fait également partie de la tradition.

    A partir de 2009, à Shanglin, le bruit s’est répandu qu’il y avait de l’argent à faire au Ghana, raconte Yang Jiao, étudiant en doctorat à l’unversité de Floride, spécialiste des investissements chinois au Ghana.

    Souvent, les Chinois travaillaient de mèche avec des locaux afin de faciliter leur entrée dans le pays et l’accès aux terres, explique M. Jiao.

    “Tous les intermédiaires, l’élite locale, les chefs locaux ont eux aussi trouvé leur intérêt dans l’orpaillage illégal”, dit-il.

    Isaac Abraham, porte-parole de la commission ghanéenne des minéraux, estime qu’environ 1.000 licences ont été délivrées pour de petites mines mais il y a aussi beaucoup d’orpailleurs indépendants non enregistrés.

    Avec une campagne criblée de trous creusés par les mineurs et des rivières de plus en plus troubles, le président John Dramani Mahama, fraîchement élu, s’est retrouvé sous pression.

    Début juin, des soldats ont effectué une descente au Takyiwa Memorial Paradise Hotel, un des lieux fréquentés par les Chinois de Dunkwa-on-Offin.

    Liu Long Fei, qui travaille dans le restaurant de l’hôtel, a été réveillé dans la nuit par les forces de l’ordre pointant armes et lampes torches sur les lits.

    “Ils nous ont dit +levez-vous, levez-vous+ de façon très brutale”, relate-t-il.

     

    Selon Liu, l’hôtel a été vidé et tous ceux qui semblaient chinois ont été mis dans des bus et envoyés au siège de l’immigration, à Accra, même s’ils étaient détenteurs de visas ou permis de travail. 

    Tous ont été jetés dans des cellules bondées, leurs téléphones et leur argent confisqués. Lui-même a passé plus d’une semaine en détention.

    “Nous n’avons brutalisé personne”, affirme de son côté M. Palmdeti, à l’immigration.

    Depuis, les mineurs chinois ont presque tous quitté Dunkwa-on-Offin. Mais il y ont laissé leurs excavateurs et leur savoir-faire. 

    Maintenant qu’ils sont partis, “on va continuer”, assure M. Quainn. “Nous avons appris leurs techniques, ça va être plus facile pour nous”.

    (AFP)

  • Réforme sur la nationalité ivoirienne: 300 000 personnes seraient concernées

    Réforme sur la nationalité ivoirienne: 300 000 personnes seraient concernées

    Ouattara 1-Au début du mois de juin, le gouvernement ivoirien a proposé une loi qui modifie le processus d’acquisition de la nationalité ivoirienne. Premier point, les hommes étrangers qui épousent une Ivoirienne pourront devenir automatiquement ivoiriens – le contraire existait déjà. Une autre disposition concerne une partie des étrangers présents dans le pays. Selon le gouvernement, plus de 300 000 personnes seraient concernées par cette procédure.

    Alassane Ouattara avait annoncé vouloir réformer la loi sur la nationalité, sujet épineux en Côte d’Ivoire. La proposition de loi prévoit l’acquisition de la nationalité ivoirienne pour les hommes étrangers épousant une Ivoirienne -le contraire existe déjà-. Le texte veut aussi faire naturaliser une partie des étrangers présents sur le territoire.

    Sont concernés par cette mesure : les étrangers installés dans le pays avant l’indépendance en 1960 et ceux qui sont nés en Côte d’Ivoire avant le 9 janvier 1973. Par essence, les descendants de ces personnes pourront eux aussi acquérir la nationalité ivoirienne. La procédure pourrait concerner 300 000 personnes.

    L’application d’une loi de 1972

    C’est fin 1972 que le Code de la nationalité a été modifié, mais les régularisations n’auraient pas été effectuées. En 2004, les accords de Linas Marcoussis ont voulu régler le problème et ont donné un an aux concernés pour se signaler. Le gouvernement explique aujourd’hui qu’à l’époque le décret a mis neuf mois à être publié : ils sont ainsi nombreux à ne pas avoir pu bénéficier de cette mesure.

    Ce nouveau projet serait donc la simple phase d’application effective de cette loi. Et pour savoir concrètement comment procéder pour ces naturalisations, il faudra attendre l’adoption par le Parlement et son décret d’application – un extrait d’acte de naissance pourrait suffire – à présenter au procureur de la République.

    A ceux qui soupçonnent le gouvernement Ouattara de vouloir gagner des électeurs en vue de l’élection présidentielle de 2015, les autorités répondent qu’un naturalisé doit attendre 5 ans avant de pouvoir exercer son droit de vote et 10 ans avant d’être éligible.

    (RFI)

  • Rwanda : Twagiramungu reporte son retour

    Rwanda : Twagiramungu reporte son retour

    Twagiramungu-L’ancien premier ministre rwandais, Faustin Twagiramungu souhaite retourner dans son pays pour “prendre part au débat démocratique”.

    L’ancien premier ministre rwandais, Faustin Twagiramungu n’a pas pu rentrer à Kigali, faute de visa.

    En exil volontaire en Belgique, il n’a pas été en mesure d’obtenir un visa auprès de l’ambassade rwandaise à Bruxelles.

    Premier ministre de juillet 1994 à août 1998 et candidat malheureux à l’élection présidentielle en 2003 remportée par Paul Kagame, il avait annoncé son intention de retourner vendredi dans son pays afin de “prendre part au débat démocratique”.

    “Il ne faut pas laisser le pays à la gestion d’un seul homme, en l’occurrence le président Paul Kagame”, ajoute celui qui avait été crédité de 3,6% des voix lors de la présidentielle de 2003, un score dont il remet en cause la régularité.

    “Je voulais faire inscrire mon parti, le Rwandan Dream Initiative (RDI), afin d’ouvrir l’espace politique”, a-t-il expliqué.

    Il a effectué sa demande de visa auprès de l’ambassade du Rwanda en Belgique le 28 mai, en utilisant son passeport belge, mais son visa n’est pas arrivé à temps.

    Faustin Twagiramungu a dénoncé une décision “politique”, mais il s’est dit “plus déterminé que jamais” à rentrer au Rwanda.

    L’ancien Premier ministre assure par ailleurs n’avoir “aucune ambition” de participer aux élections législatives prévues en septembre, mais il espère toujours pouvoir être rentré au Rwanda pour “ouvrir le débat”, tout en disant craindre d’être arrêté s’il remet les pieds dans son pays.

    (BBC)

  • L’Afrique du Sud envoie des soldats en RDC

    L’Afrique du Sud envoie des soldats en RDC

    L’Afrique du Sud envoie des soldats en RDC

    soldats rsa– L’Afrique du Sud a envoyé des soldats en République démocratique du Congo (RDC) dans le cadre d’ une mission de paix des Nations Unies, a déclaré vendredi le vice- ministre des Relations internationales et de la Coopération Ebrahim Ebrahim. Si M. Ebrahim n’a pas précisé le nombre de soldats que l’ Afrique du Sud a envoyés en RDC, le pays s’est engagé à détacher plus de 1.300 hommes sur les 3.500 que compte la brigade.

    “Les soldats sud-africains sont actuellement en route pour la RDC”, a indiqué à la presse M. Ebrahim depuis Pretoria, après un point sur l’actualité internationale.

    Outre l’Afrique du Sud, la Tanzanie et le Malawi se sont également engagés à contribuer à la brigade qui aura pour mission de combattre les rebelles dans l’est de la RDC, où des troubles ont cours.

    Les soldats envoyés par la Tanzanie sont déjà déployés sur le terrain, a ajouté M. Ebrahim.

    Le 28 mars, le Conseil de sécurité des Nations Unies a autorisé l’envoi d’une nouvelle brigade d’intervention en RDC, avec pour mandat de lutter militairement contre les groupes rebelles afin de ramener la paix dans l’est du pays ravagé par les conflits.

    L’envoi de soldats de maintien de la paix à l’étranger fait débat en Afrique du Sud, alors que le pays vient de déplorer de lourdes pertes militaires. Le 23 mars, 13 soldats sud-africains de maintien de la paix ont été tués et 27 autres blessés dans des combats contre des troupes rebelles dans la banlieue de la capitale de la République centrafricaine (RCA) Bangui.

    L’Afrique du Sud a retiré ses soldats de RCA en avril. Néanmoins, le gouvernement sud-africain a déclaré que les pertes subies par son armée en RCA n’empêcheront pas l’armée sud- africaine d’entreprendre d’autres actions.

  • Guinée : report des légistives en vue

    Guinée : report des légistives en vue

    Alpha Conde, Président de la Guinée
    Alpha Conde, Président de la Guinée

    -La classe politique guinéenne attend de la Ceni une nouvelle date conformément aux recommandations du dialogue inclusif de la semaine dernière.

    Ce dialogue s’était tenu à Conakry sous les auspices de la communauté internationale.

    On s’achemine donc vers un report de la date du scrutin qui a été fixée au 30 juin par un décret présidentiel.

    Le dialogue inclusif propose une feuille de route suivant laquelle la Ceni fixerait la nouvelle date “consensuelle”.

    Et en croire Yero Condé, le directeur de l’information de la Ceni.

    Il estime que le 30 juin n’est plus tenable.

    Un projet de chronogramme portant la signature du président de la ceni et qui propose le 28 juillet comme la nouvelle date du scrutin suscite la polémique.

    L’opposition souligne que cette date n’est pas réaliste mais la Ceni conteste l’authenticité du document.

    En attentant la nouvelle date, dans les états-majors de la mouvance présidentielle et dans ceux de l’opposition, l’heure est aux préparatifs.

    (BBC)

  • Zambie:L’ancien président Rupiah Banda empêché de quitter le territoire zambien

    Zambie:L’ancien président Rupiah Banda empêché de quitter le territoire zambien

    Rupiah Banda-L’ancien président de Zambie, Rupiah Banda, 76 ans, a de nouveau été empêché, le vendredi 7 juin, de quitter le territoire national et ce pour la troisième fois en deux mois, alors qu’il se dit « persécuté » par le nouveau pouvoir. Une série de poursuites judiciaires a été lancée contre lui depuis l’entrée en fonction de son successeur, Michael Sata, en septembre 2011. Au pouvoir de 2008 à 2011, M. Banda est désormais accusé d’avoir détourné d’importantes sommes d’argent public « pour son profit personnel et celui de sa famille » dans le cadre d’un contrat avec une compagnie pétrolière nigériane ; des faits qualifiés de « corruption, blanchiment d’argent et fraude ».

  • Guinée :Le vote des Guinéens à l’étranger

    Guinée :Le vote des Guinéens à l’étranger

    Alpha Conde-La mouvance présidentielle accepte le vote des Guinéens de l’étranger, l’un des quatre préalables exigés par l’opposition à sa participation aux législatives prévues le 30 juin.

    Saliou Bela Diallo, porte parole de la mouvance présidentielle, qui a exprimé, auprès de notre correspondant, son accord pour les Guinéens de l’étranger votent, propose par ailleurs la “création d’une institution de veille afin surveiller la sécurisation des opérations de vote”.

    L’opposition considère ce geste de la mouvance présidentielle comme un acquis, mais elle reste prudente et évoque le cas de Waymark, l’opérateur sud-africain, chargé de mettre à jour le fichier électoral électronique, qu’elle conteste et dont elle réclame le départ.

    Cependant Lansana Kouyaté, président du PEDN, l’un des trois principaux dirigeants de l’opposition, reconnaît que l’on est “dans une dynamique de négociations”.

    “Les discussions sont intenses mais on ne discute pas pour rien”, estime-t-il

    Saïd Djinnit, le facilitateur de la communauté internationale en Guinée se félicite pour sa part que “le débat se déroule dans de bonnes conditions” et dénote une volonté des participants de trouver “une issue de sortie de crise”.

    La question du vote des Guinéens de l’étranger semble donc réglée.

    Maintenant le dialogue politique entre l’opposition et la mouvance présidentielle doit permettre de régler les trois points restants, notamment le report du décret présidentiel convoquant les Guinéens aux urnes le 30 juin, la libération des militants de l’opposition en détention et aussi donc le cas de l’opérateur sud-africain Aymar.

    Le dialogue politique inter-guinéen se poursuivra dimanche dans la salle des Actes du Palais du Peuple à Conakry.

    En attendant, compte tenu de l’importance des sujets, les différentes délégations ont convenu de procéder à des consultations au niveau de leurs bases.

    L’ancien Premier ministre Sidya Touré a regretté qu’il ait fallu deux années avec autant de marches et de morts pour pouvoir arriver à un véritable dialogue structuré.

    Boubacar Diallo,

    Conakry, BBC Afrique

    “On continue les discussions dans l’intérêt de la paix en Guinée, mais également dans l’intérêt de la démocratie”, a-t-il déclaré.

    (BBC)