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  • Tshisekedi reverse 163.000 dollars au Trésor public

    Tshisekedi reverse 163.000 dollars au Trésor public

    -Le nouveau président congolais Félix Tshisekedi, qui a fait de la lutte anti-corruption une de ses priorités, a marqué le coup en reversant au Trésor public 163.300 dollars, selon un document de la banque centrale de la République démocratique du Congo.

    Après sa première tournée en Angola, au Kenya et au Congo-Brazzaville, puis son déplacement au sommet de l’Union africaine à Addis-Abeba, la présidence de la République a procédé à un “reversement de frais de représentation“, indique un bordereau de la Banque centrale du Congo (BCC) en date du 19 février dont l’AFP a pris connaissance.

    Pendant les cinq dernières années du règne de l’ex-président Joseph Kabila, la Cour des comptes a toujours épinglé la présidence congolaise pour ses dépassements de crédits.

    En 2017, la présidence congolaise avait enregistré un dépassement de “185% des crédits alloués”, avait reconnu le ministre des Finances congolaises Henri Yav devant les députés.

    Dans son discours d’investiture le 24 janvier, M. Tshisekedi, avait qualifié la corruption de “fléau qui dévaste notre pays, ses institutions” et promis “une stratégie de lutte contre la corruption dans l’ensemble des rouages de l’administration publique”.

    Félix Tshiekedi, candidat à la présidentielle pour le Rassemblement et l'Union pour la démocratie et le progrès social (UDPS), Bruxelles, Belgique, 18 mai 2018.

    Deux de ses partisans ont retiré leur candidat aux élections sénatoriales en dénonçant la corruption des députés provinciaux qui souhaitaient monnayer leur voix.

    La RDC a connu sa première passation pacifique du pouvoir depuis son indépendance le 30 juin 1960 avec la proclamation de Félix Tshisekedi comme vainqueur de la présidentielle, succédant à Joseph Kabila.

    Cette première passation est contestée par l’autre candidat de l’opposition Martin Fayulu qui revendique la victoire et dénonce des résultats “fabriqués” par la Commission électorale.

    Avec VOA

  • Kikwit danse avec Fayulu et accepte Tshisekedi

    Kikwit danse avec Fayulu et accepte Tshisekedi

    -Les habitants de Kikwit, dans l’ouest de la République démocratique du Congo, ont dansé mercredi soir avec l’enfant du pays, l’ex-candidat Martin Fayulu. Il est reparti en tournée pour contester les résultats de l’élection présidentielle proclamés il y a tout juste un mois.

    La contestation de Fayulu n’empêche pas ces mêmes habitants d’accepter pacifiquement, comme dans toute la RDC, la victoire de son rival, l’autre opposant Félix Tshisekedi, quatre semaines jour pour jour après son investiture.

    La grande ville du Bandundu, située à 550 km à l’ouest de Kinshasa, a accueilli en héros M. Fayulu, qui sillonne de nouveau la RDC après la campagne électorale pour remercier ses électeurs et demander “la vérité des urnes”.

    A Kiwkit, où des violences ont éclaté autour de l’annonce des résultats le 10 janvier, certains de ses partisans ont demandé “des armes” au “soldat du peuple”, qui revendique la victoire à la présidentielle du 30 décembre avec 62% des voix.

    “Meetings, sit-in et manifestations”, répond M. Fayulu, 62 ans, adepte de la “résistance pacifique”, avec en prime quelques pas de danse sur l’estrade à chacune de ses apparitions.

    Originaire du Bandundu par sa famille, M. Fayulu a appelé la Mission des Nations unies au Congo (Monusco) à publier un rapport sur les violences post-électorales à Kikwit.

    L'opposant Martin Fayulu lors d'un meeting à Butembo, Nord-Kivu, RDC, 15 février 2019. (Facebook/Michel Koyakpa)

    Fayulu appelle les habitants de Butembo à poursuivre le combat pour la vérité des urnes

    Ces violences, dont les traces sont encore visibles sur des édifices publics, ont fait plusieurs morts et des blessés, ont confirmé à l’AFP des victimes et leurs proches.

    Mais elles n’avaient aucune connotation “ethnique” ou “tribale” comme on a pu le redouter, ont insisté auprès de l’AFP plusieurs sources officielles et communautaires.

    – Aucun Luba visé-

    Plus précisément, aucun membre de la communauté Luba (celle de M. Tshisekedi), venue des provinces voisines du Kasaï, n’a été visé.

    “Les voisins ne se sont pas attaqués à nous”, affirme un responsable Luba, Baba Kalumba, 67 ans, dont 35 à Kikwit.

    Fayulu saist la Cour constitutionnelle samedi

    Fayulu contre-attaque

    “Il fallait qu’on donne à Fayulu sa victoire”, ajoute-t-il pour justifier la “révolte” des jeunes de Kikwit.

    Même si l’opposant de leur coeur n’a pas été proclamé vainqueur par la Cour constitutionnelle à Kinshasa, les habitants de Kikwit ont “pris acte”, comme diraient les diplomates, de la victoire de M. Tshisekedi.

    C’est lui qui incarne désormais l’espoir infini du “changement” après les 18 ans au pouvoir de son prédécesseur Joseph Kabila, dans une région qui manque de tout, à entendre ses habitants.

    “Les élections sont passées, maintenant avançons”, intervient Ange Mangangi, dont le fils, Victor Mawika, a eu le bras gauche fracturé dans les violences qui ont suivi l’annonce des résultats.

    “Dans le Bandudu, nous souffrons beaucoup. Il n’y a pas d’emploi. La majorité des enfants ne vont pas à l’école. Au delà de Kikwit, il n’y a plus de route”, détaille la mère de famille qui a voté Fayulu comme la majorité des habitants.

    Les chefs d’Etat et de Gouvernement de la SADC lors du sommet de la Double Troïka, à Luanda, Angola. 24 avril 2018. (Twitter/Présidence RDC)

    L’Afrique entérine la victoire annoncée de Tshisekedi

    “Que le président Tshisekedi fasse tout son possible pour que la population fasse confiance aux autorités. Il doit être le père de tous les Congolais. C’est à nous de l’aider pour que le pays avance”, dit-elle.

    – “On a changé d’entraîneur” –

    A Kikwit, la vie est encore plus difficile pour les 24.320 déplacés qui ont fui les violences au Kasaï en 2016-2018, et les milliers de Congolais expulsés d’Angola fin 2018.

    Ils ont tous échoué dans cette ville-carrefour qui ne compte aucune entreprise publique viable et où la “débrouillardise” est un mode de survie.

    “Les élections, c’est comme un match de foot, une équipe gagne, l’autre perd, et la vie doit continuer”, philosophe Daouda Kimukedi, un refoulé d’Angola.

    “On a un nouveau président,et nous devons tous l’aider à accomplir son projet”, poursuit-il.

    “Notre espoir aujourd’hui est que les choses s’arrangent avec l’arrivée du nouveau président Tshisekedi. Nous lui demandons d’ouvrir les sociétés pour créer de l’emploi, de ne plus laisser le pays entre les mains des ONG, que l’État fasse quelque chose pour tout le monde”, ajoute le chef-adjoint de quartier, Crispin Matshidi.

    Felix Tshisekedi, chef de la principale opposition congolaise, l'Union pour la démocratie et le progrès social (UDPS), fait des gestes à ses partisans dans la municipalité de Limete, Kinshasa, le 24 avril 2017.

    Félix Tshisekedi proclamé président par la Cour constitutionnelle

    Pour lui, il n’est plus acceptable de voir une “petite minorité vivre dans l’aisance” alors “nous le peuple nous avons faim”: “On a changé d’entraineur, il faut aussi changer les joueurs”, dit-il en filant aussi la métaphore sportive.

    Comme l’ensemble de la région du Bandundu (divisé en trois provinces depuis 2015), Kikwit qui compte environ deux millions d’habitants, est dépourvu d’un système de distribution d’eau et d’électricité depuis au moins deux décennies.

    “Il suffit d’un peu de volonté politique pour qu’on ait tout ça. Avec le nouveau régime, nous croyons que tout ces problèmes seront résolus nous espérons que le président Félix Tshisekedi va prendre en compte toutes les revendications de la population de Kikwit”, estime le maire Léonard Mutangu Katonga.

    Il rapporte une information qui circule dans la presse congolaise: le nouveau président doit commencer dans le grand Bandudu une tournée dans l’intérieur de la RDC. Kikwit dansera-t-elle aussi avec Tshisekedi?

    Avec VOA

  • Elections en RDC: les grandes lignes des résultats provisoires

    Elections en RDC: les grandes lignes des résultats provisoires

    En RDC, le processus électoral est toujours aussi contesté. La coalition Lamuka qui a soutenu l’opposant Martin Fayulu à la présidentielle, a déposé ses recours dans la matinée de ce samedi 12 janvier, pour la présidentielle. Martin Fayulu, arrivé deuxième, revendique 61% des sièges. La Commission électorale (Céni) a fini, dans la nuit de vendredi à ce samedi,  par donner les résultats des élections législatives. Le président proclamé, Felix Tshisekedi, aurait moins d’une cinquantaine de sièges, Lamuka aurait moins d’une centaine sièges et le Front commun pour le Congo (FCC), coalition au pouvoir, revendique, elle, une majorité absolue.

    Le Front commun pour le Congo, coalition qui rassemble les partis pro-Kabila, a revendiqué entre 250 et 300 députés. Ce serait un peu moins qu’en 2011. Cependant, il est extrêmement difficile de faire la filiation de tous les regroupements politiques et les candidats et c’est aussi l’une des particularités de l’ère Kabila. Les partis s’effacent derrière des regroupements, reconfigurables à souhait après les élections et c’est ce qui explique que le décompte soit difficile à faire.

    Dans le détail, le PPRD, parti présidentiel, devrait perdre quelques sièges par rapport aux précédentes élections. C’est donc grâce à ses alliés que le FCC revendique, aujourd’hui, la majorité absolue.

    Evidemment, dans les rangs de l’opposition, de la société civile, comme chez les observateurs, on s’étonne de ce score très élevé. La coalition qui détient le moins de voix à la présidentielle (4 millions pour son candidat Emmanuel Ramazani Shadary) raflerait 70 % des sièges ou même plus.

    Quant aux coalitions de l’opposition, Cach et Lamuka, elles se retrouvent largement minoritaires tout en ayant recueilli plus de de 70 % des suffrages à la présidentielle. En effet, selon le premier décompte de Cach, la coalition de Félix Tshisekedi, l’UDPS, a au moins 31 députés et pour l’UNC et alliés de Vital Kamerhe, 18 députés. On se dit déjà prêt à introduire des recours. La coalition Lamuka qui revendique 61 % des voix à la présidentielle pour Martin Fayulu, pourrait ainsi devenir la deuxième force politique à l’Assemblée, tout en totalisant moins d’une centaine de sièges.

    Recours et négociations

    Joint par RFI, Thotho Mabiku, l’un des conseillers de Félix Tshisekedi, commente ces résultats. « C’est un peu un sentiment de déception. Nous trouvons que c’est vraiment très peu de députés pour notre coalition mais pour nous, le plus important, pour le moment, c’est que nous avons l’alternance, un nouveau président élu », a-t-il déclaré.

    A la question de savoir s’ils vont avoir un contrôle effectif des institutions quand ils n’ont la majorité nulle part – à moins de rentrer dans la majorité, c’est-à-dire au sein du FCC – et qu’ils n’auront pas le Premier ministre qui contresigne l’essentiel des décisions du président, Thotho Mabiku répond que « la stratégie, nous laissons cela au président de la République ». « Nous croyons que les jours qui viennent seront très déterminants », souligne-t-il avant d’ajouter qu’ils ne rejettent pas les résultats.

    « Nous prenons d’abord acte de ce qu’il y a mais les recours ne manqueront pas parce qu’il y a des coins où nous estimons que nous aurions pu gagner. Or, les résultats que nous voyons sont autres », précise Thotho Mabiku, conseiller de Felix Tshisekedi.

    Ainsi, du côté de Cach, on réfléchit déjà à une stratégie qui passera nécessairement par la case Cour de justice mais aussi par des négociations notamment avec le FCC. En effet, avec 49 sièges à l’Assemblée, Cach ne peut pas revendiquer la primature et ne peut donc former un gouvernement.

    Le FCC va-t-il leur accorder certains ministères ? Ce que propose, aujourd’hui, le docteur Kodjo Ndukuma, du FCC, à Cach, c’est d’intégrer une nouvelle majorité au pouvoir ou bien d’entrer dans une phase de cohabition. Cach, de son côté, pense qu’avec son poste de président, Felix Tshisekedi aura une influence sur les autres institutions.

    « Une vaste blague »

    Martin Fayulu de son côté, avec la Dynamique de l’opposition, sa coalition, n’était même pas sûr, ce samedi matin, d’avoir un groupe parlementaire. Lamuka est encore en train de faire les comptes mais ils auraient moins d’une centaine de députés, ce qui en ferait, si les résultats se confirment, la deuxième forme politique à l’Assemblée. C’est notamment la plateforme électorale de Moïse Katumbi qui obtient le plus de sièges. C’est aussi celle qui présentait le plus de candidats de toute l’opposition.

    « C’est de la vaste blague. Monsieur Kabila s’est donné les deux tiers de l’Assemblée nationale parce qu’il pense, demain, avec sa coalition bidon, changer la Constitution. Et vous comprenez, comme je le disais, tout est cousu de fil blanc. Monsieur Kabila pense avoir trouvé quelqu’un qui va pérenniser son pouvoir. Le peuple congolais ne le laissera jamais faire cela. C’est pour cela que nous demandons le recomptage de toutes les voix sur toutes les élections, sur les trois élections : présidentielle, législatives nationales et législatives provinciales. Il faut recompter les voix. Et si monsieur Kabila et ses acolytes pensent liquider le Congo, nous, on ne le laissera pas », a déclaré, sur RFI, Martin Fayulu.

    Implications institutionnelles

    La victoire annoncée du FCC aux législatives pourrait avoir également des implications institutionnelles. C’est ce que redoutent les opposants à Joseph Kabila car les députés de la majorité pourront réformer la Constitution. Mais il faut attendre que tous ces résultats soient confirmés.

    Il y a des périodes de recours qui s’ouvrent et qui pourront durer plus de deux mois. A partir de là, quand les assemblées seront figées et si ces tendances se confirment, le FCC devrait avoir la majorité des sénateurs. Ce qui pourrait offrir à Joseph Kabila la possibilité de venir président du Sénat, c’est-à-dire deuxième personnage de l’Etat et qui, éventuellement, s’il arrivait quelque chose au président – s’il était par exemple empêché – pourrait prendre la tête des institutions.

    D’autre part, les experts électoraux observent qu’avec toutes ces forces politiques et avec cette répartition des sièges, si elle se confirme, le FCC pourra effectivement avoir suffisamment de sièges à l’Assemblée pour changer la Constitution et pour permettre un rééquilibrage des pouvoirs entre celui éventuellement du président et ceux du gouvernement des autres Assemblées.

     

  • Législatives en RDC: les pro-Kabila resteraient majoritaires à l’Assemblée

    Législatives en RDC: les pro-Kabila resteraient majoritaires à l’Assemblée


    Par
    RFI

    Publié le 12-01-2019
    Modifié le 12-01-2019 à 06:50

    En RDC, la Commission électorale a finalement publié les résultats des élections législatives dans la nuit. Pendant un peu plus de deux heures, des agents de la Céni ont égrené les noms des 485 députés qui siégeront dans la nouvelle Assemblée nationale, sans préciser néanmoins l’affiliation de ces partis à telle ou telle coalition. Une Assemblée qui ne sera complète qu’en mars après l’élection des quinze députés des trois circonscriptions où le scrutin a été reporté. Mais d’ores et déjà, le parti au pouvoir et ses alliés du FCC pourraient rallier le plus grand nombre de sièges.

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    Avec plus de 250 députés, le parti au pouvoir et ses alliés pourraient garder la majorité à l’Assemblée. Un chiffre qui devrait s’affiner au fil des heures, du décompte, et des alliances qui pourraient se confirmer.

    Du côté de l’opposition, c’est beaucoup moins. La coalition de Félix Tshisekedi a emporté moins de 50 sièges. Ce qui veut dire que si sa victoire à la présidentielle devait être confirmée, Félix Tshisekdi ne pourra pas nommer de Premier ministre sans alliance et n’aura donc pas la main. La plateforme de son concurrent Martin Fayulu, elle, a emporté 59 sièges.

    Sans surprise par contre ont été réélus les grands cadres de la majorité, le président de l’Assemblée nationale précédente par exemple, Aubin Minaku, mais aussi l’ex-ministre de l’Intérieur Evariste Boshab ou encore le directeur de cabinet de Joseph Kabila, Néhémi Mwilanya, tout comme la sœur et le frère du président sortant Joseph Kabila.

    Du côté de l’opposition, la secrétaire générale du MLC, Eve Bazaïba, a été réelue à Kisangani, mais aussi l’ancien Premier ministre Adolf Muzito avec plus de 61 % des voix ou encore le chef de l’UNC, Vital Kamerhe. Martin Fayulu, lui, conserve son siège d’élu à Kinshasa. Le doyen de la nouvelle assemblée, Gabriel Kyungu, est également issu de ses rangs.

    Un peu plus de 18 millions d’électeurs ont participé à cette élection d’après la Commission électorale. La Céni, qui se félicitait aussi que sur les 485 députés, 50 soient des femmes. C’est toujours très minoritaire, mais c’est 10 de plus qu’en 2011. Pour les autres, soit quinze sièges pour les députés de Beni-territoire, Beni-ville, Butembo et Yumbi, « on connaîtra les noms aux élections de mars », a déclaré le président de la Céni, Corneille Nangaa.

    L’origine de l’article >>

  • RDC: la période de recours pour la présidentielle arrive à échéance

    RDC: la période de recours pour la présidentielle arrive à échéance


    Par
    RFI

    Publié le 12-01-2019
    Modifié le 12-01-2019 à 00:31

    C’est ce samedi que prend fin la période de recours pour la présidentielle contestée en République démocratique du Congo. La Cour constitutionnelle aura ensuite sept jours pour rendre ses décisions avant la proclamation définitive des résultats. L’opposant Martin Fayulu est le seul à avoir confirmé qu’il allait se rendre à la Cour constitutionnelle. Sa coalition Lamuka a assuré que ce dernier a obtenu 61% des voix et non pas les 34,8% annoncés par la Céni.

    Qui va déposer des recours et comment ? Du côté de Cach, la coalition du vainqueur proclamé, Félix Tshisekedi, on dit logiquement ne pas voir l’intérêt d’opérer une telle démarche.

    Tous les partis disaient connaître des difficultés pour faire remonter les informations et procès-verbaux faute d’internet. C’est l’une des raisons avancées par la coalition au pouvoir, le Front commun pour le Congo, pour ne pas avoir encore déposé un recours en faveur de son candidat Emmanuel Ramazani Shadary, alors même que le FCC se dit surpris par ces résultats.

    Son porte-parole, Barnabé Kikaya, assure que leur compilation des résultats se poursuit, mais qu’ils ne sont pas sûrs de pouvoir présenter un recours dans le délai de 48h prévu par la loi.

    Sur les trois principaux candidats à la présidentielle, Martin Fayulu est le seul qui a confirmé son intention de déposer des recours. Même si du côté de sa coalition Lamuka, on évoque toute une série de contraintes : les procès-verbaux volés au cours d’agressions, les PV des résultats compilés et même proclamés qui n’ont jamais été remis par la Céni et surtout le fait que, selon Lamuka, la Cour constitutionnelle est acquise au président sortant Joseph Kabila.

    Du côté de l’opposition en général, comme de la société civile, on craint de voir ladite Cour constitutionnelle invalider les résultats de la présidentielle, plutôt que de les corriger. Une décision qui de facto permettrait à Joseph Kabila de se maintenir au pouvoir.


    Analyse

    Pour Alain-Joseph Lomandja, ancien membre de la mission d’observation de la Cenco en 2011, se basant sur les articles 73 à 76 relatifs au contentieux électoral de la loi électorale, il y a plutôt 3 options si le juge de la Cour constitutionnelle estime que les recours sont recevables, qu’il accepte de les examiner.

    Alain-Joseph Lomandja

    12-01-2019
    – Par
    Léa-Lisa Westerhoff

    Il y a bien sûr la possibilité aussi que le juge de la Cour constitutionnelle rejette les recours s’ils sont jugés irrecevables sur la forme.

    L’origine de l’article >>

  • RDC: Kikwit encore en proie aux violences, Lamuka appelle au calme

    RDC: Kikwit encore en proie aux violences, Lamuka appelle au calme

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  • Elections en RDC: pas de nouvelle date pour l’annonce des résultats

    Elections en RDC: pas de nouvelle date pour l’annonce des résultats


    Par
    RFI

    Publié le 06-01-2019
    Modifié le 07-01-2019 à 03:50

    En République démocratique du Congo (RDC), les résultats des élections du 30 décembre étaient prévus pour ce dimanche 6 janvier, mais la Céni n’annonce aucune date pour la publication des résultats provisoires. La Commission électorale nationale indépendante était réunie en plénière, ce dimanche après-midi. A l’issue de cette réunion, le président de la Céni, Corneille Nangaa, a indiqué que la commission n’avait centralisé qu’un peu plus de la moitié des bulletins de vote.

    La Commission électorale s’est réunie en plénière, ce dimanche après-midi, à Kinshasa pour évaluer, précisément, ce processus de compilation des résultats.

    Lors d’une conférence de presse, à l’issue de cette réunion, le président de la Céni, Corneille Nangaa, a spécifié que la commission n’avait centralisé qu’un peu plus de la moitié des bulletins de vote (53%). Trop peu pour annoncer des résultats, même provisoires.

    La Céni appelle à la « patience »

    « Annoncée pour ce 6 janvier 2019, la publication des résultats provisoires ne peut intervenir ce jour. En effet, les travaux de ramassage des transmissions de plis de différents bureaux de vote se poursuivent, non seulement vers les différents centres locaux des compilations mais aussi vers les autres destinataires légaux. Le taux de traitement qui était de 20 % le 3 janvier 2019, tel qu’annoncé lors de ma dernière conférence de presse, est à ce jour à 53 %. En attendant l’exhaustivité des plis, nous demandons à l’opinion nationale de garder patience, le temps de la consolidation de toutes les données », a déclaré Corneille Nangaa.

    Car si dans les provinces du Kongo central et du Maniema, le dépouillement était presque terminé dimanche soir, dans les zones plus reculées du pays, les plis mettent du temps à arriver faute de route ou de moyens.

    Lors de cette conférence de presse, le président de la Céni a été interrogé sur une nouvelle date pour l’annonce des résultats. « Je ne voudrais pas vous dire que je vais annoncer mardi, pour que je revienne encore mardi pour vous dire : non, non ce n’est pas possible. Laissez la Céni travailler ! Nous faisons le nécessaire pour que le traitement se fasse le plus rapidement possible », a répondu Corneille Nangaa.

    Ceux qui pensent qu’ils peuvent influencer les résultats de la Céni, non, la Céni va annoncer des résultats conformément à la loi.

    Ecoutez Corneille Nangaa

    06-01-2019
    – Par
    Kamanda Wa Kamanda

    En 2011, la Commission électorale avait mis douze jours avant d’annoncer les résultats provisoires, rappelle un expert électoral, mettant en avant l’importance des contraintes logistiques. Des résultats qui portaient sur 63 000 bureaux de vote, soit 15 000 de moins que pour ces élections. Et dont la compilation, à l’époque, avait été jugée bâclée.

    Tension et appréhension

    Cette situation fait craindre à l’opposition que ces délais ne servent à « tripatouiller » les résultats. Le porte-parole du candidat de l’opposition Martin Fayulu avait ainsi appelé la Commission électorale, samedi, à ne pas retarder l’annonce des résultats.

    Moïse Katumbi affirme, lui, que tous les résultats sont déjà connus et que la Céni traîne le pied pour d’autres raisons.

    Le porte-parole du candidat du pouvoir Emmanuel Ramazani Shadary, Maître Aimé Kilolo Musamba, a tenu dimanche une conférence de presse. Il demande à la Céni de procéder à la procclamation dans les plus brefs délais. « Nous demandons à la Céni, conformément à la loi, de publier ces résultats, parce qu’elle est le seul organe habilité. C’est une question de respect de texte et des délais qui ont été communiqués à l’opinion », s’impatiente-t-il.

    Du côté de la majorité, au contraire, le porte-parole André Alain-Atundu, appelait à faire confiance à la Céni. « Compte tenu de l’immensité du pays, il faut faire, à celui qui est chargé de collationner les résultats, le crédit de la bonne foi et de la confiance à la Commission électorale », a-t-il dit.

    Dans l’attente des résultats des elections en RDC: les Kinois partagés entre la peur et l’espoir.

    06-01-2019
    – Par
    Kamanda Wa Kamanda

    L’origine de l’article >>

  • Elections en RDC: les résultats provisoires reportés à la semaine prochaine

    Elections en RDC: les résultats provisoires reportés à la semaine prochaine


    Par
    RFI

    Publié le 05-01-2019
    Modifié le 05-01-2019 à 20:12

    En République démocratique du Congo (RDC), il n’y aura pas de proclamation des résultats provisoires de la présidentielle avant « la semaine prochaine ». C’est ce que dit Corneille Nangaa, le président de la commission électorale, aux agences de presse internationales. La Céni promet de faire le point dimanche 6 janvier sur les travaux de compilation des résultats à l’issue d’une réunion de son assemblée plénière. Le président de la Céni avait dit, jeudi dernier, connaître des difficultés dans l’acheminement des plis des bulletins et des PV de résultats. Cet après-midi, ces travaux de compilation n’avaient toujours pas atteint les 50%, selon des sources internes à la commission électorale.

    « Cela avance très vite mais il faut être patient », explique un membre du bureau de la Céni.

    Les résultats devraient être publiés dimanche 6 janvier, date officielle donnée par la commission électorale à l’issue du report des scrutins, mais plusieurs sources internes confirment qu’on est encore loin du but.

    En effet, la compilation n’avait pas encore atteint les 50 % ce samedi après-midi, en raison de difficultés logistiques dans la remontée des plis de bulletins et de procès-verbaux de résultats.

    « Une réunion plénière de la Céni est prévue ce dimanche », dit l’un de ses membres. A l’issue de cette réunion, la commission électorale devrait rendre public l’état des lieux de la compilation. Néanmoins, toutes les provinces enregistrent des retards et c’est ce qui étonne les observateurs nationaux y compris à Kinshasa, la capitale, où il n’y a ni mauvaises routes, ni un manque de moyens qui pourraient justifier ce nouveau délai.

    Cette compilation des résultats se passe dans un climat de tensions entre les agents de la Céni, les témoins des partis politiques et les observateurs nationaux, notamment ceux de la Cenco. Dans plusieurs centres locaux de compilation des résultats, des cas de fraudes et d’entraves continuent d’être dénoncés. Des cas sur lesquels la Céni dit enquêter.

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  • Elections en RDC: la Cenco répond à la Céni

    Elections en RDC: la Cenco répond à la Céni


    Par
    RFI

    Publié le 05-01-2019
    Modifié le 05-01-2019 à 17:25

    Alors que nous sommes toujours dans l’incertitude sur la date de publication des résultats provisoires de la présidentielle en RDC, la passe d’armes se poursuit entre la conférence épiscopale (Cenco) et la Commission électorale (Céni). Le jeudi 3 janvier, la Cenco mettait en demeure la Céni de donner les vrais résultats sortis des urnes et assurait connaître le vainqueur de la présidentielle, sans préciser son nom. Le lendemain, la Céni avait écrit au président de la Cenco pour protester, accusant l’Eglise catholique de donner des tendances, de violer les lois et de finalement préparer à un soulèvement. La réponse ne s’est pas fait attendre et c’est par courrier que la conférence épiscopale répond.

    C’est le président de la Cenco qui avait été interpellé et c’est donc lui qui répond. Monseigneur Utembi commence sa missive par dire que le courrier de Corneille Nangaa est « tombé à point nommé » alors que tous les archevêques et évêques délégués du pays étaient réunis dans le cadre de leur comité de suivi du processus électoral.

    « C’est donc dans ce cadre que votre lettre a été examinée », précise le président de la conférence épiscopale. Les évêques du Congo se disent « surpris » par les allégations de violer systématiquement les lois alors qu’ils n’ont jamais donné de tendances ou de résultats. Ils s’étaient bien gardés de transmettre le nom de l’heureux élu ou même de dire publiquement s’il était de l’opposition ou de la majorité. Aussi, ils rappellent que l’objectif de l’observation citoyenne, c’est de crédibiliser le processus électoral et de contribuer à la légitimation des institutions élues.

    Dans sa missive, le président de la conférence épiscopale dit « oser croire » que « cet objectif est une matière d’intérêt commun » avec la Céni. Quant au fait d’accuser la Cenco de préparer un soulèvement, le jugement des évêques est sans appel.

    « Ce sont les irrégularités qui irriteraient la population et la plus grave qui pourrait porter le peuple au soulèvement serait de publier les résultats, quoique provisoires, qui ne soient pas conformes à la vérité des urnes », écrit Monseigneur Utembi.

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  • Elections en RDC: un réseau d’experts électoraux redoute un rendez-vous manqué

    Elections en RDC: un réseau d’experts électoraux redoute un rendez-vous manqué

    « Elections du 23 décembre 2018 : Vers un énième rendez-vous manqué pour le peuple congolais ? » C’est le titre du dernier rapport que le Réseau pour la réforme du secteur de sécurité et de justice (RRSSJ) vient de rendre public. Un réseau composé des experts congolais issus de la société civile. Ils listent une série de facteurs qui, selon eux, laissent planer le spectre d’une contestation postélectorale après le 23 décembre.

    « Ces élections ne seront pas crédibles », tranchent d’emblée les auteurs de ce rapport. Ils dénoncent entre autres, l’« inféodation » de la Commission électorale au pouvoir, des « tripatouillages du cadre juridique » de ces élections avec, par exemple, une répartition des sièges qui s’est faite avant l’audit du fichier électoral et alors que cet audit a révélé un nombre « important d’électeurs » « mal identifiés ».

    Viennent ensuite des questions de logistique : la « controverse sur la légalité » de la machine à voter, les doutes persistants sur capacité de la Commission électorale à déployer cette machine dans les temps, ou encore le recours à l’armée congolaise acheminer le matériel. Armée peut-on lire dans le rapport « dont la neutralité politique est généralement remise en cause », ce qui n’est pas de nature « atténuer les suspicions d’une fraude électorale planifiée ».

    Mais ce n’est pas tout : les auteurs du rapport s’inquiètent aussi de retard dans le financement de ces élections « toujours pas garanti à ce stade ». Sans oublier, la dégradation du contexte sécuritaire, en particulier à Beni dans l’est du pays où sévit également une épidémie d’Ebola, ce qui risque « d’empêcher » de nombreux électeurs d’exercer leur droit de vote. Ils déplorent aussi les « violations » répétées du droit de manifester à l’approche du scrutin, et enfin le manque de neutralité des organise judiciaires qui seront chargés d’examiner les contentieux et autres recours liés aux élections.

    Devant cette situation, où l’Etat congolais semble se dresser contre le peuple au profit des intérêts partisans, « la communauté internationale ne doit pas rester sans agir », concluent les auteurs pour qui « il est de la responsabilité de l’ONU, des organisations africaines et des partenaires de la RDC de faire en sorte que le pays retrouve le chemin de la stabilité politique ».