Tag: Sport

  • Formule 1: Hamilton, quintuple champion du monde, rejoint Fangio dans la légende

    Formule 1: Hamilton, quintuple champion du monde, rejoint Fangio dans la légende

    Lewis Hamilton a conquis le titre de champion du monde de F1 2018 dimanche 28 octobre en terminant 4e du Grand Prix du Mexique, remporté par Max Vertsappen. Le pilote britannique de Mercedes ne peut plus être rattrapé, à deux Grands Prix de la fin de la saison. Il compte autant de titres que Juan Manuel Fangio et peut désormais viser les sept sacres de Michael Schumacher.

    Il n’y avait plus de doute quant au nom du champion du monde 2018 des pilotes de Formule 1 depuis quelques semaines déjà. La seule question qui demeurait, c’était la date à laquelle Lewis Hamilton verrouillerait son sacre. Cette date, c’est ce dimanche 28 octobre. A l’issue du Grand Prix du Mexique remporté par le Néerlandais Max Verstappen (Red Bull), le Britannique, qui s’est classé 4e, est assuré du titre.

    Une « course horrible » certes, mais un nouveau sacre quand même

    Vainqueur de 9 des 18 Grands Prix disputés avant celui du Mexique, Lewis Hamilton avait une main et quatre doigts sur le titre de champion du monde. Sur l’autodromo Hemanos-Rodriguez de Mexico, il pouvait se contenter d’une 7e place pour s’assurer le titre devant son rival Michael Schumacher, l’Allemand de Ferrari. Finalement, le pilote de Mercedes a pris la 4e, derrière le vainqueur Verstappen, Vettel et Kimi Räikkönen.

    Sitôt sorti de sa monospace, le champion du monde ne s’est pas caché. « Ça a été une course horrible. J’ai pris un bon départ, mais je ne sais pas ce qu’il s’est passé. On a beaucoup souffert », a-t-il observé. Mais l’essentiel était de marquer assez de points pour s’assurer le titre. Et cela, Hamilton l’a très bien fait.

    Il fond sur les records encore détenus par Schumacher

    A 33 ans, le Britannique entre un peu plus dans la légende de la Formule 1. Il y a dix ans, il devenait le plus jeune champion du monde de l’histoire de son sport à l’époque, chez McLaren-Mercedes. Ce dimanche, Lewis Hamilton a remporté son 5e titre, après ceux de 2014, 2015 et 2017, tous avec Mercedes. Il fait aussi bien que l’illustre argentin Juan Manuel Fangio, maître des circuits dans les années 1950. « Je veux commencer par féliciter tous les supporters. Je veux remercier toute mon équipe. On a accompli tellement de travail au fil de toutes les courses. Fangio a réalisé ça aussi avec Mercedes, cela rend la situation surréaliste pour l’instant », a d’ailleurs déclaré le champion du monde.

    Désormais, un seul homme surpasse encore Lewis Hamilton dans l’histoire de la Formule 1 : Michael Schumacher et ses sept sacres mondiaux. En 2017, le Britannique avait déjà dépossédé l’Allemand de son record de pole position. Il en est à 81 désormais, contre 68 pour l’Allemand. « Schumi » compte toujours deux titres mondiaux de plus et davantage de victoires (91 contre 71) et de courses terminées sur le podium (155 contre 132) que son cadet. Pour combien de temps encore ?

    Chronologie et chiffres clés

    L’origine de l’article >>

  • CAN 2018 de beach soccer: le Sénégal dans le groupe du Nigeria

    CAN 2018 de beach soccer: le Sénégal dans le groupe du Nigeria

    Par




    La Confédération africaine de football (CAF) a effectué, ce dimanche 28 octobre, le tirage au sort de la 9e Coupe d’Afrique des Nations de beach soccer (football de plage), qui aura lieu du 9 au 14 décembre à Charm el-Cheikh, en Egypte. L’Egypte justement, tête de série et pays organisateur, est dans le groupe A avec la Côte d’Ivoire, Madagascar et le Maroc. Le Sénégal, sacré en 2016 et nation la plus titrée (quatre titres et deux finales en sept éditions), et dans le groupe B avec le Nigeria, vice-champion d’Afrique en titre, la Libye et la Tanzanie, dont c’est la première qualification pour la phase finale. Le champion d’Afrique 2018 et le finaliste seront les deux représentants de l’Afrique lors de la prochaine Coupe du monde au Paraguay, en novembre 2019.

    Chronologie et chiffres clés

    L’origine de l’article >>

  • OM – PSG : suivez le choc de la Ligue 1 en direct

    OM – PSG : suivez le choc de la Ligue 1 en direct

    Une pépite peut en cacher une autre. Comme n’a pas manqué de le rappeler le PSG, il y a sept ans, Kylian Mbappé usait encore ses fonds de culotte sur les bancs de l’école. Depuis, il a un peu évolué et fait la une de Time Magazine. Comme Donald Trump (plein de fois) par exemple. Bref, voilà des nouvelles du gars Kylian. 

    Kylian Mbappé : trop haut, trop vite ?

    Le Monde.frProdige de précocité, mythe naissant, l’attaquant français n’en finit pas de relever les attentes à son égard. Ce n’est qu’un début, s’enthousiasment les uns ; mais ce n’est qu’un début, relativise notre chroniqueur Jérôme Latta.

    Et un OM-PSG sans Cavani qu’est-ce ? On espère que ce ne sera surtout pas un “bon vieux 0-0 des familles”. 

     6, le numéro de Marco Verratti et de Rolando. Vous avez donc beaucoup de talent, un don certain pour votre discipline, et un talent sûr pour l’absence de discipline personnelle. Et en même temps vous pouvez parfois laisser passer vos adversaires et terminer sur le banc. Bref, certains ont fait carrière avec ces qualités (et on ne va pas commencer à échanger les notes au bac, je vous assure que des gens très bien ont eu des notes très moyennes voire moyennes moins à cet examen)*.

    * Toute ressemblance avec la carrière de la personne tenant le clavier est purement fortuite

    Parce qu’il faut de tout pour faire un Monde, nous n’avons pas manqué de nous pencher sur la star marseillaise, ex-sale gosse du foot français (les Lillois s’en rappellent), ex-flèche bastiaise (les défenseurs de Ligue 1 s’en souviennent), et actuel icône chez les Marseillais.

    Découvrez la vie et l’oeuvre de Popop “FloTov”, le joueur-frisson de bien des fans phocéens; 

    A ce sujet, notre très spécial correspondant en la bonne ville de Marseille, Gilles Rof, s’était penché sur la “contamination” de Marseille par la marque mondiale PSG. A ne pas confondre avec les déchets pouvant parfois jucher les trottoirs de la cité (mais pas nécessairement plus qu’ailleurs soit dit en passant). 

    Bonne lecture de ce “phénomène impensable il y a encore quelques années”

    Au cours de la nuit, dans cet instant d’éternité où il a été à la fois deux heures et trois heures, nous nous sommes pris d’envie subite de calculs. Du coup, à coup d’équations improbables, mon camarade Grégor Brandy (qui co-animera ce direct ce soir) s’est posé la question qui agite tous les bistrots de France et de Navarre : et si Paris parvenait à être sacré champion de France en même temps que champion d’automne ?

    Sans divulgâcher la réponse, il y répond avec brio dans la démonstration ci-dessous (où ma collaboration s’est restreinte à vérifier les calculs et me fendre de légendes amusantes pour les images). Bonne lecture !

    Parce que le Parisien est taquin (ça rime, donc c’est vrai), les hommes de Saint-Germain (pas le groupe de musique) ont décidé de remuer le couteau dans la plaie marseillaise, en produisant ce clip rappelant que décidément, le temps passe vite.

     

    Et vous, vous étiez où il y a sept ans ? (Non pas que ça vous intéresse, mais je crois que personnellement, j’étais en train de tester des spécialités houblonnées à Lille) 

    Bonsoir à toutes, bonsoir à tous

    Bienvenue sur ce direct consacré à l’affiche (un peu écornée par les années, mais affiche quand même) de la 11e journée de Ligue 1. Ce soir, le PSG, multi-champion de France et de Navarre en titre se déplace en la cité phocéenne.

    L’enjeu ? Une onzième victoire en autant de rencontres pour le club de la capitale. Et une victoire contre l’adversaire honni après sept ans de disette pour celui des Bouches-du-Rhône. 

    Rendez-vous à 21 heures pétantes pour l’entame de ce match. 

    L’origine de l’article >>

  • Liga: sans pitié, Barcelone humilie un Real Madrid bien malade

    Liga: sans pitié, Barcelone humilie un Real Madrid bien malade

    Le choc majeur du championnat d’Espagne entre les deux fameux rivaux ce dimanche 28 octobre a tourné sans surprise en faveur du FC Barcelone, victorieux du Real Madrid au Camp Nou (5-1). La réaction des Madrilènes en seconde période n’a pas suffi pour endiguer la déferlante barcelonaise, symbolisée par les trois buts inscrits par le seul Luis Suarez. Le Barça est leader tandis que le Real végète en milieu de tableau. L’avenir de l’entraîneur Julen Lopetegui semble scellé.

    Le temps passe. Et cela devait bien arriver un jour : pour la première fois depuis décembre 2007, le fameux « Clasico » espagnol entre le FC Barcelone et le Real Madrid s’est joué sans les deux extraterrestres de notre époque, à savoir Cristiano Ronaldo et Lionel Messi. Le premier a fait ses bagages pour la Juventus durant l’été après neuf années glorieuses à Madrid. Le second, lui, porte toujours le maillot catalan, mais il était indisponible pour le choc de ce dimanche 28 octobre (10e journée de Liga) à cause d’une fracture du bras droit. C’est donc du bord du terrain que Messi a vu ses coéquipiers l’emporter brillamment sans lui (5-1).

    Le Real espérait rebondir, le voilà plus bas que terre

    Avant le coup d’envoi, le rapport de force était clairement en faveur des locaux. Car depuis le début de la saison, le Real Madrid va mal. Les départs de Cristiano Ronaldo et de Zinedine Zidane, les hommes forts des trois dernières saisons triomphales du club (trois Ligues des champions, deux Mondiaux des clubs, deux Supercoupes de l’UEFA, une Liga), ont laissé un vide immense. Sportivement, ça se ressent : déjà trois défaites en Liga où le géant pointe à une piteuse 9e place, une campagne européenne avec le couac d’un revers contre le CSKA Moscou, une attaque en berne… et un sentiment général que plus rien ne trouve vraiment rond.

    Le choc de dimanche face à un Barça en pleine forme était à double tranchant : soit le Real Madrid se rebellait face à son meilleur ennemi, à l’extérieur en plus, et s’offrait une bouffée d’oxygène salvatrice, soit le triple vainqueur des trois dernières Ligues des champions s’effondrait. Malheureusement pour les nombreux supporters madrilènes, c’est, sans grande surprise, le deuxième scénario qui s’est dessiné dans un Camp Nou ravi de voir son Barça piétiner son adversaire (5-1).

    Face à un Barça sûr de sa force, le Real n’a que brièvement fait illusion

    Après 45 minutes, le ton était déjà donné. Dans l’antre des Blaugrana, Barcelone menait déjà 2-0. Philippe Coutinho avait profitait des largesses défensives pour ouvrir la marque avec facilité (11e). Puis, Raphaël Varane, pas au mieux depuis la fin de la Coupe du monde, a provoqué un penalty en fauchant Luis Suarez ; ce dernier s’est fait justice lui-même (30e). Le break fait à la pause ne souffrait alors d’aucune contestation. Et Varane « payait » sa prestation et le besoin de révolte en étant remplacé par Lucas Vazquez.

    Le début de la seconde période, en revanche, a montré un Real Madrid au visage transformé. Marcelo a relancé les siens (50e) et Luka Modric est passé à un doigt de l’égalisation, mais son tir a trouvé le poteau de Marc-André ter Stegen, le portier catalan. L’espace de 20 minutes, le Real Madrid a retrouvé de son panache et a opposé à son rival une résistance farouche, sans parvenir à faire céder le verrou une seconde fois.

    Luis Suarez met au supplice un Real en pleine crise

    Après plusieurs minutes à faire le dos rond et à souffler de soulagement face aux ratés madrilènes, le Barça a repassé la vitesse supérieure. Et le Real Madrid a volé en éclats. De la tête, Luis Suarez a redonné un break d’avance (75e). L’Uruguayen s’est ensuite joué de Thibaut Courtois pour assommer définitivement le Real (83e). Et Ousmane Dembélé, entré en jeu en seconde période, a achevé le spectacle en déposant le ballon sur la tête d’Arturo Vidal, lui aussi entré en jeu et auteur de son premier but avec Barcelone (87e).

    Ce Clasico ne restera pas sans conséquences. La première, directe, se voit au classement : le FC Barcelone reprend la tête du championnat et laisse le Real Madrid à la 9e place, sept points derrière. Et dans l’éternelle rivalité entre les deux mastodontes, cette victoire éclatante ravit le camp catalan. Le Real, lui, concède une troisième défaite consécutive en Liga, ce qui ne lui était plus arrivé depuis mai 2009. Julen Lopetegui, l’ancien sélectionneur de l’Espagne qui a pris la relève de Zinedine Zidane en juin dernier, est proche de la sortie. D’après la presse espagnole, son sort était déjà réglé depuis le week-end dernier. Il serait bien étonnant que le technicien survive à cette humiliation. Le Real Madrid s’avance vers une nouvelle période compliquée et incertaine.

    L’origine de l’article >>

  • Privés de Messi, Suarez et le Barça corrigent le Real Madrid

    Privés de Messi, Suarez et le Barça corrigent le Real Madrid

    >> Barcelone s’est imposé 5 à 1 face au Real Madrid, grâce notamment à un triplé de son attaquant Luis Suarez, et ce malgré l’absence de sa star, Lionel Messi, blessé.

    >> Après une première période catastrophique, le Real Madrid a réagi en début de seconde période, et est revenu au score grâce à Marcelo. Mais les Madrilènes ont craqué dans le denier quart d’heure et ont concédé trois buts en tout juste dix minutes.

    >> Avec cette victoire, le Barça reprend la tête du championnat espagnol devant l’Atlético Madrid. De son côté, le Real Madrid enchaîne une troisième défaite consécutive en championnat (et cinq matches sans victoire). Le club madrilène occupe la 9e place, à 7 points déjà du Barça. Les jours de Julen Lopetegui, son entraîneur, semblent comptés à la tête du club.

    C’est tout pour nous. On se retrouve dans 45 minutes pour l’autre Classique, celui entre Marseille et Paris. A tout de suite !

    Très peu pour le moment. Nous savons qu’un hélicoptère appartenant au propriétaire de Leicester s’est écrasé hier soir peu après son décollage de l’enceinte du King Power stadium. D’ordinaire, ledit propriétaire thaïlandais utilise cet engin pour rentrer chez lui après les matchs. Mais près d’un jour après l’accident, nous ne disposons pas de plus d’informations sur les passagers de l’hélicoptère et restons prudent : ni le club, ni la police, n’ont pour le moment fait de déclarations à ce sujet. Nous pouvons seulement vous dire que l’entraîneur du club anglais, Claude Puel, n’était pas à bord de l’appareil. 

    Le chat avait donné 5-0, mais dans l’autre sens. Rien à dire, il a le nez.

    Une petite pensée pour Julen Lopetegui qui vient de rater une Coupe du monde pour un CDD de deux mois avec le Real Madrid.

    On vous donne notre réponse définitive dans 5 heures.

    C’EST NI-FI ! Barcelone s’impose 5-1 contre le Real Madrid au terme d’un match fou.

    Luis Suarez, ce soir, au milieu de la défense madrilène.
     

    Certains jouent en blanc, d’autres en blaugrana (soit bleu et grenat, le catalan est d’une simplicité…). Et certains vivent à Madrid, d’autres à Barcelone. Sinon, on est fondamentalement dans le même quête d’épanouissement par la victoire et la pratique d’un seul et même sport. 

    On se donne une heure pour récupérer (et redescendre sur Terre) et on parlera football français Ligue 1.

    Non, ça c’est copyrighté par le PSG.

    Le Belge empêche le sixième but catalan à l’issue d’une action sublime.

    QUELLE PARADE DE COURTOIS !

    Sur un magnifique centre de Dembélé, Vidal laissé seul dans l’axe ajuste tranquillement Courtois pour donner quatre buts d’avance au Barça. Allez plus que deux minutes.

    ARTURO VIDAL POUR LE 5-1 ! ZIDANE REVIENS, ILS SONT DEVENUS FOUS !

    Sale semaine pour lui, si Mourinho ou Conte débarquent sur le banc du Real.

    Impossible de savoir pour l’instant. Il n’a pas tenté de rester plus longtemps sur le terrain, et semblait se tenir l’arrière du genou.

    Lancé dans la profondeur après un contrôle raté de Ramos, l’Uruguayen se présente seul face à Courtois et le bat d’un petit ballon piqué. Ca fait 4-1 pour le Barça.

    ENCORE SUAREZZZZZZ ! 4-1 POUR LE BARCA !

    Match fini pour Marcelo qui avait relancé la rencontre. Il est remplacé par Mariano Diaz.

    Marcelo reste au sol après une talonnade. Le Madrilène est en pleurs sur le terrain.

    Messi a l’air d’apprécier en tout cas.

    A moins que le Real ne revienne dans les 5 prochaines minutes…

    Dembélé décale Sergi Roberto sur la droite, qui temporise et trouve Suarez dans l’axe, dont la tête superbe trompe Courtois. Ca fait 3-1 pour Barcelone après 75 minutes de jeu.

    3-1 SUAREZZZZZZ !!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!

    Difficile de prédire ce qui va se passer. Depuis la mi-temps, ce match part dans tous les sens, et pourraient aussi si déboucher sur une égalisation du Real que sur une raclée barcelonaise.

    Dembélé remplace Coutinho pour les 20 dernières minutes.

    Le chat est bien reparti faire la sieste, et Clément prépare le prochain live (tout en écrivant un article mêlant géopolitique et sport).

    BENZEMAAAAAAAAA ! Lucas Vasquez envoie une merveille de centre vers Benzema qui est un peu trop en retard sur son saut, et manque le cadre de quelques centimètres. C’est fou !

    Le Barça a longtemps largement dominé, mais depuis 20 minutes en seconde période, ça part un peu dans tous les sens.

    Si on peut avoir le début de seconde période sur 90 minutes, on signe tout de suite.

    ET ISCO QUI MANQUE L’EGALISATION ! (mais il était hors-jeu).

    Quel début de seconde période !

    LE POTEAU POUR SUAREZ !!!!

    Le but de Marcelo en vidéo :

    [⚽️ VIDÉO BUT] #FCBRMA  
    ???? Marcelo réduit l’écart pour le Real Madrid !
    ???? Un enchaînement contrôle poitrine – demi-volée remarquable !
    ???? Son 3ème but en une semaine !https://t.co/gvMXhxebsn

    — beIN SPORTS (@beinsports_FR) 28 octobre 2018

    Ce match a totalement changé en l’espace de dix minutes. On n’était pas loin du 2-2, alors que le Real était au bord du désastre en fin de première période.

    MODRIC QUI TROUVE LE POTEAU !

    BENZEMA !!! Le Français tente de glisser le ballon vers Kroos à l’entrée de la surface, mais la défense barcelonaise est bien placée et peut dégager le ballon.

    Après un gros cafouillage dans la surface, Marcelo récupère le ballon, se met sur son pied droit et le pousse au fond des filets. Ca fait 2-1, et le Barça peut regretter de ne pas s’être mis plus à l’abri en première période.

    MARCELOOOOOOOO QUI RAMENE LE REAL DANS LE MATCH !

    Vous aussi, essayez de deviner combien de secondes va tenir Lopetegui après cette défaite annoncée.

    Des mois à essayer d’installer un football de possession pour se retrouver à jouer en contre-attaque avec un bloc ultra distendu face au Barça. Quitte à être viré, Lopetegui aurait mieux fait de mourir avec ses idées plutôt que celles de René Girard.

    — Christophe Kuchly (@CKuchly) 28 octobre 2018

    Victoire 3-0 des Herbiers après prolongations. #RoadtoFinal

    Lucas Vasquez remplace Varane.

    Sur le banc. Ni à droite, ni à gauche donc.

    Varane semble bien déséquilibrer Suarez, même si ce dernier en profite bien pour se jeter et réclamer pénalty (comme à son habitude).

    Barcelone 2 – 0 Real Madrid.

    SUAREZ QUI GÂCHE UNE NOUVELLE BALLE DE 3-0 ! Sur un contre de 90 mètres, l’Uruguayen oublie ses deux coéquipiers sur la gauche et permet au Real de rester encore un peu dans le match.

    PRESQQUEEE 3-0 ! Deux superbes opportunités coup sur coup pour le Barça, mais Piqué, puis Rafinha ne cadrent pas. Si le Real finit cette période avec seulement deux buts de retard, ce sera bien payé.

    Le deuxième but barcelonais en vidéo :

    [⚽️ VIDÉO BUT] #FCBRMA  
    ???? Luis Suarez double la mise pour le FC Barcelone sur penalty !
    ✊ Varane l’accroche dans la surface, le Pistolero se fait justice lui-même !https://t.co/DgOCkIBSb9

    — beIN SPORTS (@beinsports_FR) 28 octobre 2018

    Toujours Alba lancé sur le côté gauche. Toujours un centre dangereux. Mais pas de but ou de pénalty cette fois-ci. Le Real joue à se faire peur, et va rentrer aux vestiaires avec trois buts de retard à ce rythme-là.

    Ca ne donne rien. Toujours 2 à 0 pour les Catalans après 35 minutes de jeu.

    Bon coup-franc pour le Real à 40 mètres après une faute de Piqué sur Bale. C’est l’une des rares opportunités pour le Real de se montrer dangereux.

    Ce Barça est largement au-dessus pour l’instant. On a du mal à voir comment le Real pourrait revenir dans la rencontre.

    Courtois était parti du bon côté, mais la frappe de Suarez était trop bien placé et trop puissante. Ça se complique très fortement pour le Real.

    SUAREZ 2 – 0 POUR LE BARCA !

    Suarez s’écroule après un contact avec Varane, alors qu’il pouvait se présenter seul devant Courtois. L’arbitre laisse jouer. Appel à la vidéo, finalement.

    RAMOOOS ! A trente mètres, le Madrilène tente sa chance de volée, mais sa frappe est trop sur Ter Stegen pour inquiéter le portier barcelonais. On en reste donc à 1-0 pour le Barça.

    Le but de Coutinho en vidéo :

    Passer d’Angers – Lyon au milieu du Barça en 24 heures, c’est avoir l’impression de regarder un autre sport.

    Soit Coutinho attend un enfant, soit il a une façon étrange de célébrer son but. Qu’en pensez-vous ?

    LA PARADEEE DE COURTOIS ! Après une superbe séquence barcelonaise, Arthur tente une frappe des 25 mètres que Courtois repousse avec aisance. On en reste à 1-0 en faveur de Barcelone.

    Pas sûr. Même s’il aime à rappeler que son oncle (et homonyme) a composé l’hymne du Barça (

    cet hymne-là

    ) l’ancien premier ministre semble fort occupé à son tweet-clash avec Ada Colau, la maire de Barcelone, en ce moment pour assister à la rencontre. 

    En même temps, s’il était présent, ce serait presque vexant pour les bancs de l’Assemblée nationale hexagonale qui ont un tantinet déploré son absence ces derniers mois.  

    (Prolongations pendant ce temps entre Fertois et Les Herbiers : toujours 0 à 0)

    Benzema seul contre trois Barcelonais est obligé de temporiser pour que ses coéquipiers viennent en soutien. Résultat, tout le monde se replace côté catalan. C’était l’une des rares incursions madrilènes dans le camp barcelonais.

    C’est mérité pour Barcelone qui tenait le début de match. Ca va être très long pour le Real s’ils ne font pas plus attention dans leur dos.

    Lancé dans la profondeur, Alba part côté gauche, réalise un superbe contrôle dans sa course et centre en retrait vers Coutinho. Le Brésilien place tranquillement son ballon au fond des filets madrilènes malgré la tentative de sauvetage de Ramos. Ca fait 1-0 pour le Barça après 12′ et déjà un mauvais prono pour le chat.

    COUTINHOOOOOOOOOO !!!!!!!!!!!!!

    BENZEMAAAA ! Après un déboulé sur le côté gauche, Bale centre vers le Français qui reprend de volée, mais ça frappe passe bien au-dessus du but de Ter Stegen. Toujours 0-0 après 8 minutes.

    C’est beau un stade de foot. 

    C’est le Barça qui domine ce début de rencontre. Messi, assis, au premier rang doit apprécier la récupération de ses coéquipiers.

    Premier appel de Benzema, et premier hors-jeu. Le Français est parti légèrement trop tôt (ou Isco a donné le ballon légèrement trop tard).

    Entrée des deux équipes sur le terrain. Superbe tifo barcelonais.

    Premier entraîneur viré de la journée (et ce n’est pas Lopetegui)

    Les 11 de départ des deux équipes.

    Il va surtout ouvrir des espaces pour Ronaldo Bale.

    On n’a pas trouvé de stream, mais sachez que Carantec-Henvic est mené 2-1 à la mi-temps.

    Premier tacle de la rencontre. 

    20 minutes avant le coup d’envoi, soit le moment parfait pour nos pronostics :

    Clément Martel : Barcelone 2 – 1 Real Madrid

    Grégor Brandy : Barcelone 3 – 1 Real Madrid

    Le chat (qui vient de se réveiller) : Barcelone 0 – 5 Real Madrid

    Plutôt Max-Alain Gradel à la pointe de l’attaque toulousaine. On aime bien se compliquer la vie.

    En parlant de jeux vidéo, si vous ne l’avez pas encore fait, on vous conseille d’aller suivre le vidéotest de RDR2 (pour le 3e jour consécutif) de nos copains de Pixels.

    On en fait beaucoup autour de ce Clasico, ce qui occulte quelque peu LE gros match de la journée, le 6e tour de coupe de France entre Fertois et Les Herbiers (si vous savez, le finaliste de l’an dernier, qui n’a perdu que 2-0 contre le PSG). 0-0 après 45 minutes. La seconde période ne devrait pas tarder à commencer. On vous tiendra, bien évidemment, au courant du résultat..

    Dommage que Grégory Coupet ne soit pas dans les buts cet après-midi, on aurait pu avoir droit à un nouvel arrêt de l’année.

    Blessé, Messi ne sera pas sur le terrain, mais en tribunes pour supporter les siens. Thibaut Courtois et Sergio Ramos respirent un peu mieux.

    Pas de Dembélé dans les 11 titulaires du FC Barcelone normalement. Le comportement du Français a été le sujet de nombreux articles et polémiques ces derniers jours, et

    semble particulièrement agacer ses coéquipiers

    . Une entrée en jeu réussie et un doublé (triplé ?) devrait lui permettre de commencer à corriger tout ça.

    Bonjour à toutes et à tous et bienvenue pour suivre le Clasico. Non, on ne parle pas de Marseille – Paris, mais de l’autre, le vrai, celui entre le FC Barcelone et le Real Madrid.

    Pas de Ronaldo ou de Messi pour la première fois depuis onze ans (soit presque le nombre d’années sans victoire pour l’OM face au PSG), mais Suarez, Coutinho, Rakitic, Kroos, Benzema et Modric sont bien là.

    Installez-vous bien, préparez vos meilleures blagues et jeux de mots. Coup d’envoi prévu à 16 h 15 !

    L’origine de l’article >>

  • OM – PSG : Ligue 1 cherche concurrents à Paris pour un semblant de suspense

    OM – PSG : Ligue 1 cherche concurrents à Paris pour un semblant de suspense

    Dix victoires en dix journées. Jamais un club français n’avait réalisé un tel début de championnat : ni le Lyon des années 2000, ni le Marseille du début des années 1990, ni le Saint-Etienne des années 1970 ou le Stade de Reims des années 1950.

    C’est dire la performance du Paris Saint-Germain en ce début de saison sur la scène nationale. Dix victoires, 37 buts marqués (aucun match à moins de trois buts), et seulement six encaissés. Lille, auteur d’un début de saison remarquable (son meilleur depuis 2004), pointait à huit longueurs avant la 11e journée.

    Sur les vingt dernières saisons, seuls deux clubs avaient pris une telle avance si tôt dans le championnat : Marseille, en 2014, sous l’impulsion de Marcelo Bielsa. Les Marseillais comptaient alors 25 points, soit sept de plus que les Parisiens, mais ils s’étaient effondrés en seconde partie de saison, et avaient fini à la quatrième place, loin derrière Paris. L’autre exemple, sans doute plus similaire à celui du PSG, est celui de l’Olympique lyonnais. En 2006, les Rhodaniens, qui allaient finir la saison avec un sixième titre consécutif, comptaient déjà 28 points, soit huit de plus que Marseille. Ils avaient fini la saison avec 17 points d’avance sur l’OM et un titre décerné dès la 33e journée.

    A quand le titre de champion ?

    Dès lors, au vu de la mainmise parisienne sur le championnat, la question ne semble plus vraiment de savoir si le PSG sera champion de France, mais quand il le sera. Depuis plusieurs jours, des observateurs plaisantent à moitié en se demandant si cela ne pourrait pas être le cas dès la fin de la première partie de saison, quand est attribué le titre honorifique de champion d’automne.

    Heureusement pour le semblant de suspense, les chiffres sont têtus. Pour qu’un club prenne le plus d’avance possible sur ses adversaires, il faut qu’il remporte tous ses matchs, et que dans le même temps ses adversaires prennent le moins de points possible, et donc qu’ils concèdent des matchs nuls. Dans ce cas-ci, ils ne se partagent que deux points (un pour l’un et l’autre), quand trois points sont en jeu en cas de victoire (trois pour la vainqueur, zéro pour le vaincu). Dans ce monde hypothétique, il faudrait alors attendre la 23e journée pour qu’un club soit champion : il compterait 69 points (23 victoires), quand ses meilleurs dauphins (ceux qui ne l’ont affronté qu’une fois) n’en compteraient que 22 (22 matchs nuls, une défaite), et seulement 45 points seraient toujours en jeu.

    Les autres clubs en juges de paix

    Autant dire qu’il reste encore un petit moment avant que les Parisiens ne soient officiellement champions. Et le suspense de cette saison dépendra certes du PSG, mais également des résultats de ses adversaires. Or, cette saison, les Lillois ne se contentent pas de faire de simples matchs nuls. Si l’on pouvait se plaindre de la faible concurrence subie par le Paris Saint-Germain il y a quelques saisons, ce n’est pas vraiment le cas pour l’instant (et ce même si les favoris attendus ne répondent pas encore présents).

    Avec 25 points acquis lors des onze premières journées, les hommes de Christophe Galtier semblent revivre après une saison catastrophique. A tel point qu’ils figurent dans la fourchette haute des dauphins à ce stade de la compétition. Sur les vingt dernières saisons, seuls Monaco (en 2013 et 2017) et Bordeaux (en 1998) ont fait aussi bien.

    Au rythme actuel (et il semble plus que compliqué que Paris ne le tienne jusqu’à la fin de la saison), il faudrait attendre la 31e journée pour que Paris soit officiellement champion : soit une de plus que le record actuel, déjà détenu par le PSG, lors de la saison 2015-2016. Preuve que pour battre ce record, les Parisiens devront aussi compter sur les autres. Pas sûr que ce soit le plus palpitant des suspenses. Mais, cette saison, à moins que Marseille et les autres ne trouvent une recette miracle, c’est probablement ce dont il faudra se contenter en Ligue 1.

    Lire aussi :   Le PSG reste fidèle à ses « ultras »

    L’origine de l’article >>

  • L’exil doré et douteux de Diego Maradona au Mexique

    L’exil doré et douteux de Diego Maradona au Mexique

    Où Diego Maradona a-t-il mis les pieds ? La sulfureuse icône du foot, après s’être fait remarquer lors du dernier Mondial russe par ses excentricités en tribune (il a dansé, fait la sieste, un malaise et s’est permis un doigt d’honneur…) lors des matchs de l’Argentine, a décidé de renouer en septembre avec sa carrière d’entraîneur, à 57 ans. L’ex-numéro 10 de l’Albiceleste a débarqué dans l’Etat de Sinaloa, dans le nord-ouest du Mexique, pour entraîner Los Dorados (« les dorés »), un club de seconde division.

    Et l’arrivée du fantasque Argentin, connu pour ses excès, dans le berceau du narcotrafic mexicain n’est pas passée inaperçue. Elle a réveillé la légende noire de son nouvel employeur, le milliardaire Jorge Hank Rhon, soupçonné de liens avec le crime organisé.

    « Diego veut juste être sur le terrain »

    « Je suis guéri depuis quinze ans », martèle aujourd’hui Maradona, qui a longtemps lutté contre sa dépendance à la cocaïne. Cette précision s’impose à Culiacan, capitale de l’Etat de Sinaloa, territoire du puissant cartel du même nom. Cette région stratégique de la production et du trafic de drogue est devenue le théâtre d’une guerre de succession sanguinaire depuis que l’ancien chef du cartel de Sinaloa, Joaquin « El Chapo » Guzman, a été extradé aux Etats-Unis.

    Celui que les Argentins ont surnommé jadis « El Pibe de oro » (le gosse en or) fait le délice des réseaux sociaux. Certains internautes n’ont pas hésité à rebaptiser le club « Los Drogados » (les drogués). Son recruteur, Jorge Alberto Hank Inzunza, un des fils de Jorge Hank Rhon, a pris sa défense dans la presse : « Diego veut juste être sur le terrain. » Mais ce rejeton trentenaire peine à se démarquer du passé sulfureux de son père, fondateur du conglomérat Grupo Caliente, propriétaire de Los Dorados et du club de première division Los Xolos de Tijuana.

    Paris sportifs, casinos, hôtels 5-étoiles… Jorge Hank Rhon est à la tête d’une très grosse…

    L’origine de l’article >>

  • Toute l’actualité sportive du week-end

    Toute l’actualité sportive du week-end

    FOOTBALL : Un clasico tout sauf classique en Espagne. Le FC Barcelone et le Real Madrid s’affrontent au Camp Nou. Mais cette fois, ni Messi, ni Cristiano Ronaldo ne sont sur la pelouse. Retour sur ce match avec François David.

    FOOTBALL : Hasard du calendrier, OM – PSG, le clasico à la française, est aussi prévu ce soir (28 octobre 2018). Nous sommes en direct du Stade Vélodrome avec Stéphane Burgatt.

    CYCLISME : Le point sur la 31ème édition du Tour du Faso, avec notre envoyé spécial, Eric Chaurin.

    HANDBALL : Le bilan du championnat d’Afrique des Clubs Champions, à Abidjan.

    TENNIS : Présentation du Masters 1000 de Paris-Bercy, dernier grand tournoi avant le combat des chefs, mi-novembre 2018, à Londres.

    L’origine de l’article >>

  • Liberté, égalité, diversité: les combats du sport

    Liberté, égalité, diversité: les combats du sport

    Chaque semaine, La marche du monde vous propose de découvrir l’histoire de nos sociétés contemporaines.
    Sur les cinq continents, nous recherchons des témoignages, mais aussi des archives radiophoniques et musicales, pour revivre les évènements et les mouvements qui éclairent l’actualité.
    En Afrique, en Asie, en Amérique, en Europe et au Proche-Orient, rafraîchissons-nous la mémoire et partageons notre histoire !

    A partir du 28 octobre 2018 :
    *** Dimanche 01h10 TU et 10h10 TU vers toutes cibles (02h10 et 11h10 heure de Paris)
     

    Retrouvez les sujets traités par cette émission sur RFI SAVOIRS =
    http://savoirs.rfi.fr/

    L’origine de l’article >>

  • Le tennis masculin français dans le creux de la vague

    Le tennis masculin français dans le creux de la vague

    Alors que le Masters 1000 de Paris-Bercy s’ouvre le 29 octobre, le tennis masculin français fait bien grise mine. Aucun joueur dans le Top 20, aucun joueur en quarts de finale d’un tournoi du Grand Chelem cette année, des leaders vieillissants et décevants, des perspectives pessimistes : le tennis tricolore est bel et bien en crise, de l’aveu même des instances.

    Il y a dix ans que le tournoi de Paris-Bercy, aussi appelé Rolex Paris Masters, n’a plus été gagné par un Français. En 2008, Jo-Wilfried Tsonga, 23 ans à l’époque, terminait sa belle année en triomphant de l’Argentin David Nalbandian. Il s’agissait de son premier titre majeur. C’était le temps des espoirs et des promesses d’avenir radieux. Le temps où le tennis français attendait beaucoup de ses fameux « Mousquetaires » Jo-Wilfried Tsonga, Richard Gasquet, Gaël Monfils et Gilles Simon. Dix ans après, le constat est cruel : ces espoirs se sont bien effrités. Et pour le tournoi de Paris-Bercy 2018, le tableau français ne promet pas grand-chose.

    2018, l’annus horribilis

    A la fin du mois de novembre, la France visera une seconde Coupe Davis consécutive. Ça, c’est pour le verre à moitié plein. Car en dehors de cette compétition, le tennis masculin français va mal. Cette année 2018 est même terrible de médiocrité. Aucun Tricolore n’a atteint les quarts de finale d’un des quatre tournois du Grand Chelem (Open d’Australie, Roland-Garros, Wimbledon et US Open) : pareille contre-performance était inédite depuis 1980. Il n’y avait même aucun Français en deuxième semaine, ce qui n’était plus arrivé depuis 18 ans. Et au classement ATP ? Pas de trace d’un représentant français dans le Top 20 avant Bercy. Le premier, Lucas Pouille, n’est qu’au 23e rang.

    Jo-Wilfried Tsonga, encore meurtri par les blessures, a même été éjecté du Top 100, une première depuis juillet 2007. Absent des courts depuis février, le tennisman a été opéré du genou gauche et a fait son retour mi-septembre. Fin octobre, le Français pointe au 113e rang mondial. En début d’année, il était encore dans le Top 15…  A Bercy, le revenant affrontera au premier tour le solide serveur canadien Milos Raonic. S’il passe, Jo-Wilfried Tsonga se retrouvera face au « Maître », l’inoxydable suisse Roger Federer… Autant dire que le Français ne s’attend pas à faire des miracles.

    « Mon ambition, c’est surtout d’être sur le terrain, de rejouer, de prendre du plaisir, de m’éclater sur le court. Tout en sachant que je suis encore en train de prendre mes marques et que je suis à peu près certain de ne pas jouer mon meilleur tennis », a-t-il annoncé, ajoutant : « J’ai envie de bien faire, mais en étant lucide, c’est compliqué quand on a pas beaucoup de matches dans les jambes, qu’on n’a pas joué pendant plus de sept mois. Le tennis ne s’envole pas, mais les aptitudes physiques, je dois encore les faire progresser, pour tenir un match, trois sets, éventuellement cinq. »

    Le Top 100 a masqué les faiblesses d’un tennis français toujours ncapable de gagner en Grand Chelem

    La chute de Tsonga est symptomatique de l’échec du tennis français. Si, plus jeune, le plus prometteur était Richard Gasquet, le statut de leader tricolore a vite été endossé par le Manceau. Dans un tennis mondial écrasé depuis 2005 par le « Big Four », surnom donné au quatuor composé de Roger Federer, Rafael Nadal, Novak Djokovic et Andy Murray, Jo-Wilfried Tsonga était l’un des rares à pouvoir bousculer par moment la hiérarchie et espérer récupérer quelques miettes. Mais jamais les tournois du Grand Chelem se sont toujours refusés à lui. Il y eut bien une finale en Australie, deux demies à Paris, deux autres à Londres, mais point de sacre. Marat Safin, Juan Martin Del Potro, Stan Wawrinka (à trois reprises) et Marin Cilic ont réussi à gagner les quelques fois où le Big Four a lâché prise ; les Français, non. Yannick Noah, titré à Roland-Garros en 1983, attend toujours son successeur.

    Longtemps, la France s’est félicitée de son contingent important de joueurs présents dans le Top 100 mondial. Un « dogme » avec lequel « on doit rompre », martelé Arnaud Di Pasquale, Directeur technique national (DTN) du tennis français entre 2013 et 2017. Pour lui, le Top 100 ne doit être qu’« une étape », a-t-il expliqué d’une chronique sur Eurosport. « Ce n’est pas parce qu’on forme 10, 15 ou même 20 joueurs Top 20 qu’on a une victoire en Grand Chelem. La preuve », a-t-il ajouté. Rafael Nadal, 17 titres du Grand Chelem au compteur dont 11 sur la terre battue de Paris, a aussi dressé ce constat. « La France a probablement le plus grand nombre de joueurs dans le Top 100 mondial. Cela veut dire que vous faites du bon travail de ce point de vue-là. Il faut peut-être un peu plus pour remporter un Grand Chelem. (…) C’est très compliqué de forger de grands champions », a analysé l’Espagnol, qui sait de quoi il parle. Lui-même est l’arbre qui cache la forêt de la baisse de niveau du tennis espagnol, orphelins de ses illustres Carlos Moya, Juan Carlos Ferrero, Alex Corretja ou encore David Ferrer.

    Le DTN veut repérer les jeunes talents plus tôt et mieux les former

    Pierre Cherret, l’actuel DTN, ne se voile pas la face : le tennis français n’est clairement pas au mieux. « C’est une réalité. Cela doit nous amener à une remise en cause », a-t-il lâché à l’AFP. Le dirigeant estime que la situation actuelle « doit nous poser la question de notre système de formation, de ce qu’il a été et ce qu’il doit être pour être performant ». La présence régulière de Français dans le Top 20 du classement ATP jusqu’à récemment a sans doute masquer certains manques : « On s’est peut-être un peu endormis en disant que ça allait continuer à s’alimenter… »

    Des changements sont nécessaires. « On repère nos jeunes trop tard », pointe Pierre Cherret, qui développe sa réflexion : « Aujourd’hui, le tennis commence à 3 ans. Si on détecte les enfants à 6 ans et qu’on commence à les entraîner à 8 ans, c’est trop tard. Les Américains, les Asiatiques, les Tchèques, les Ukrainiens, les Italiens… Ils commencent beaucoup plus tôt. On a pris deux ans de retard. Ils doivent être aussi mieux entraînés, avec plus d’intensité. (…) La précocité, même si cela dérange en France, c’est un incontournable pour arriver à haut niveau dans ce sport. » Le DTN enfonce le clou : « Il ne faut pas avoir peur de remettre en cause notre système de formation. »

    Cette refonte de la formation française ne se fera pas du jour au lendemain. C’est un travail qui va prendre du temps pour que ses effets se fassent sentir au plus haut niveau. Alors que les « Mousquetaires » Tsonga, Gasquet, Monfils et Simon ont tous passé les 32 ans et se rapprochent doucement de la fin de leur carrière, la relève est pour l’instant surtout incarnée par Lucas Pouille, qui a eu du mal, ces deux dernières années, à confirmer les espoirs placés en lui. Il va falloir certainement attendre encore pour que le tennis masculin français retrouve des couleurs. Pierre Cherret mise sur les juniors : « On a déjà commencé à enclencher la dynamique. Elle n’est pas suffisante bien sûr. Mais on a une densité progressivement qui arrive. Maintenant, on veut plus, et on veut gagner des Grand Chelem juniors. » Pour des résultats chez les pros, rendez-vous dans quelques années…

    Chronologie et chiffres clés

    L’origine de l’article >>