Tag: Monde

  • Trop gros pour prendre l’avion: il atterrit à Londres

    Trop gros pour prendre l’avion: il atterrit à Londres

    KEVIN-Un jeune Français qu’une compagnie aérienne et le paquebot Queen Mary ont refusé de transporter des États-Unis vers l’Europe, du fait de son poids, est finalement arrivé à Londres mardi matin, à l’issu d’un vol «très dur».

    Kevin Chenais, 22 ans et 230 kilos, a pu embarquer lundi soir de New York pour Londres avec ses parents, à bord d’un avion de la compagnie Virgin Airways.

    Il souffre d’un dérèglement hormonal et est traité depuis des années par la Mayo Clinic, dont l’établissement principal se trouve à Rochester, au Minnesota. Il se déplace sur une chaise motorisée et a besoin presque en permanence d’oxygène et de surveillance médicale.

    Interrogé par l’AFP sur la façon dont s’était passé le vol, le jeune homme a répondu: «terrible, terrible, terrible. Le vol a été très dur».

    «L’aéroport (JFK de New York) a été très dur avec moi parce que j’ai dû marcher une longue distance, enfin pour moi c’est beaucoup, plus de dix mètres», a-t-il ajouté.

    «Je n’arrêtais pas de pleurer pendant le vol. J’ai beaucoup de problèmes avec la peau derrière les cuisses», a-t-il précisé.

    Il a également indiqué qu’il avait voyagé gratuitement en classe économique avec Virgin Airways. «C’est très gentil de leur part», a-t-il dit.

    «Je suis toujours très en colère que British Airways ait refusé de me prendre» à bord, a-t-il également déclaré.

    Une question de sécurité?

    British Airways, qui avait acheminé la famille aux États-Unis en mai 2012 avait expliqué à l’AFP s’être «efforcée de trouver une solution» pour le retour. «Malheureusement, il s’est avéré impossible d’accueillir le passager en toute sécurité», a ajouté une porte-parole.

    La compagnie maritime du paquebot Queen Mary, qui assure la liaison entre New York et Southampton, dans le sud de l’Angleterre, avait également refusé de l’accueillir à bord, «avançant des raisons de sécurité médicale», selon le père du jeune homme.

    Le jeune homme, qui habite Ferney Voltaire, près de la frontière suisse, a aussi confié qu’il «aimerait bien rester un peu en Angleterre».

    Kevin et ses parents ont été accueillis à l’aéroport londonien d’Heathrow par des membres du consulat français, qui ont offert leur concours pour organiser leur retour en France.

    Un voyage jeudi après-midi en Eurostar jusque Paris était l’option privilégiée.

    Avec AFP

  • Les 02 journalistes de RFI “assassinés froidement”

    Les 02 journalistes de RFI “assassinés froidement”

    rfi_journalist-Les deux employés de RFI tués samedi au Mali l’ont été avec des balles, selon le ministre français des Affaires étrangères, Laurent Fabius. Le parquet de Paris a annoncé l’ouverture d’une enquête préliminaire pour enlèvement et séquestration suivis de meurtres en lien avec une entreprise terroriste.

    La journaliste Ghislaine Dupont et l’ingénieur de son Claude Verlon ont “été assassinés froidement par balles, par des groupes terroristes”, a dit M. Fabius dimanche, après une réunion de crise à la présidence française.

    “L’un a reçu deux balles, l’autre trois balles”, a-t-il précisé. Il a confirmé qu’ils ont été enlevés à Kidal, au Nord-est du Mali, devant le domicile d’un responsable touareg qu’ils venaient d’interviewer.

    Laurent Fabius a également annoncé que la sécurité allait être accrue dans la zone.

    François Hollande a tenu une réunion de crise, dimanche matin, à l’Élysée au lendemain de l’assassinat de deux journalistes de Radio France Internationale.

    Les ministres des Affaires étrangères Laurent Fabius et de la Justice Christiane Taubira, ainsi que le directeur général de la sécurité extérieure (DGSE), Bernard Bajolet étaient présents.

    Le ministre de la Défense, Jean-Yves Le Drian, en voyage au Mexique, était représenté par son directeur de cabinet, Cédric Lewandowski.

    L’Onu a demandé au Mali d’enquêter “rapidement” et de “traduire les responsables” du meurtre de deux journalistes français à kidal devant la justice.

    En route vers Bamako

    Dans un communiqué diffusé tard samedi, les membres du Conseil de sécurité ont “fermement condamné” l’enlèvement et l’exécution de la journaliste Ghislaine Dupont et de l’ingénieur de son Claude Verlon de Radio France internationale (Rfi) à Kidal, dans le nord du Mali.

    Le texte relève qu’ “en accord avec le droit international humanitaire, les journalistes, professionnels des médias et personnes associées engagées dans des missions professionnelles dangereuses dans des zones de conflit armé sont généralement considérés comme des civils et doivent être respectés et protégés en tant que tels”, demandant à “toutes les parties” impliquées dans le conflit malien de respecter ces obligations.

    Les deux reporters de Rfi s’étaient rendus samedi en début d’après midi au domicile d’Ambeiry Ag Ghissa, un membre influent de la rébellion Touareg du MNLA, qu’ils venaient d’interviewer dans le cadre d’une série de reportages qu’ils réalisaient pour le compte d’une émission spéciale prévue la semaine prochaine au Mali.

    Ils seront kidnappés quelques minutes après par au moins quatre hommes armés n’ont encore identifiés puis tués à environ 12 kilomètres à la sortie est de la ville de Kidal.

    Les circonstances précises de leur mort restaient inconnues dimanche matin.

    La PDG de France Médias Monde (incluant RFI) Marie-Christine Saragosse a annoncé qu’elle partait ce dimanche à Bamako avec d’autres responsables de la radio. Les corps des deux envoyés spéciaux de RFI devaient être rapatriés ce dimanche matin à Bamako.

    AVEC BBC

  • Washington sanctionne le Rwanda pour les enfants soldats du M23

    Washington sanctionne le Rwanda pour les enfants soldats du M23

    Enfant-soldat-Thomas-Greenfield, secrétaire adjointe aux Affaires africaines du Département d’Etat, n’a pas précisé la nature de ces sanctions qui vont s’etendre, dit-elle, à d’autres pays..

    Les Etats-Unis ont annoncé des sanctions contre le Rwanda pour son soutien présumé au mouvement rebelle du M23 qui utilise, selon Washington, des enfants soldats.

    Linda Thomas-Greenfield, la secrétaire adjointe au Bureau des Affaires africaines du Département d’Etat, a annoncé ces sanctions contre Kigali, jeudi 3 octobre, lors d’un forum en ligne avec des journalistes africains.

    Thomas-Greenfield a fourni peu de détails, mais elle a déclaré que ces sanctions ont un rapport avec un groupe rebelle dans l’est du Congo que le Rwanda est accusé de soutenir.

    “Dans ce cas, il était lié au M23, et nous allons continuer à avoir des discussions avec le gouvernement rwandais sur cette question”, a dit la diplomate américaine.

    ​​Les experts des Nations unies soutiennent que le Rwanda a fourni des armes et de la formation aux éléments du M23, le groupe rebelle qui sévit dans le Nord-Kivu, en RDC. Le Rwanda dément soutenir les rebelles.

    Thomas-Greenfield n’a pas précisé la nature des sanctions, mais dit que les mêmes sanctions vont être imposées à d’autres pays.

    Selon elle, ces sanctions ont été prises en vertu de la Loi sur la protection des enfants soldats, qui a été promulguée en 2008 par le président George W. Bush.

  • La Syrie accepte la proposition russe

    La Syrie accepte la proposition russe

    syrie-Le ministre syrien des Affaires étrangères a déclaré à Moscou que son gouvernement avait accepté la proposition de la Russie de placer les stocks d’armes du pays sous contrôle international en vue de les détruire.

    Le ministre syrien, Walid Mouallem, cité par les agences russes, a souligné que l’objectif était de “couper l’herbe sous le pied à une agression américaine”.

    La Chine accueille aussi favorablement la proposition russe.

    Jusqu’à présent la Chine avec la Russie a bloqué tous les projets de résolution du Conseil de Sécurité des Nations unies sur la Syrie.

    Par ailleurs la France présente mardi un projet de nouvelle résolution au Conseil de sécurité de l’ONU, un projet contraignant et qui prévoit le “contrôle et le démantèlement” des armes chimiques syriennes.

    Le ministre français des Affaires étrangères Laurent Fabius a souligné que la résolution aurait également pour but de “mettre en place un dispositif complet d’inspection et de contrôle de ses obligations sous l’égide de l’Organisation pour l’interdiction des armes chimiques (OIAC)”.

    Cette résolution devra formellement exposer la nouvelle proposition de la Russie qui a suggéré de placer les armes chimiques de la Syrie sous contrôle international afin qu’elles puissent être détruites.

    Laurent Fabius a aussi promis que les coupables seront poursuivis par la justice internationale.

    Au total ce sont 1 000 tonnes d’armes chimiques qu’il faudra éliminer, une mission qui s’annonce plus que compliquée car rien ni personne ne peut garantir l’accès aux sites dans lesquels les produits sont stockés.

    Sans compter que ces armes chimiques sont éparpillées surtout le territoire syrien qui s’enfonce de jour en jour dans une guerre civile sans merci.

    La France et les Etats-Unis veulent éviter le scénario irakien et sont donc prêts à donner une chance au plan soutenu par Moscou et la Chine.

    Washington et Paris veulent éviter que le plan annoncé ne soit qu’une autre manœuvre du régime syrien et de ces alliés pour éviter toute intervention militaire.

    C’est pour cela que toutes les options, y compris la menace de frappes, restent sur la table.

    En visite en Afrique du Sud, le ministre britannique des Affaires étrangères, William Hague, a déclaré que la Grande-Bretagne soutiendrait toute résolution “crédible” du Conseil de sécurité sur les armes chimiques en Syrie qui inclurait la menace d’un usage de la force, en référence au chapitre sept de la charte de l’ONU.

    Dans la capitale Damas, c’est le soulagement après l’annonce de la proposition russe, que les personnes soient pro-régime ou hostiles.

    bbc

  • Syrie: Obama et Poutine se sont parlé en vain, le G20 scindé

    Syrie: Obama et Poutine se sont parlé en vain, le G20 scindé

    g20-Barack Obama et Vladimir Poutine ont finalement parlé en tête-à-tête de la crise en Syrie vendredi à Saint-Pétersbourg, mais ont campé sur les antagonismes qui ont scindé le G20 en deux et provoquent une tension diplomatique croissante.

    Barack Obama et Vladimir Poutine ont finalement parlé en tête-à-tête de la crise en Syrie vendredi à Saint-Pétersbourg, mais ont campé sur les antagonismes qui ont scindé le G20 en deux et provoquent une tension diplomatique croissante.

    Le G20 sort divisé en deux camps de ces deux jours de sommet électrique, où la guerre civile syrienne a complètement dominé les habituels sujets économiques.

    Onze pays menés par les Etats-Unis ont réclamé dans un communiqué commun une “réponse internationale forte” contre Damas, qui est “clairement” responsable de l’utilisation d’armes chimiques contre sa population. L’Allemagne est le seul pays européen membre du G20 à ne pas avoir signé cet appel.

    Une position justifiée par la volonté de la chancelière Angela Merkel de dégager avant tout un “consensus européen”, selon un porte-parole.

    Barack Obama, qui dit que le monde “ne peut pas rester les bras ballants”, était venu sur les terres natales de Vladimir Poutine, principal soutien de Damas, pour rallier le maximum de soutiens à son projet d’attaque. Cette option militaire n’est pas clairement évoquée dans l’appel, mais les signataires jugent quand même que “le monde ne peut pas attendre indéfiniment”.

    Les pays non signataires se retrouvent de facto ralliés à la Russie, le principal verrou qui bloque le Conseil de sécurité à l’Onu, et qui n’est officiellement pas convaincu de la culpabilité de Damas.

    “Constructive”

    Barack Obama et Vladimir Poutine se sont vus en tête-à-tête vendredi, au lendemain du dîner officiel du G20 qui avait dressé le constat du blocage.

    Le président russe a abordé son homologue américain, “les deux dirigeants ont décidé d’aller dans un coin où ils ont rapproché leurs sièges et se sont parlé entre une vingtaine de minutes et une demi-heure tandis que les autres participants au sommet les observaient”, a raconté un haut responsable américain. La conversation a porté essentiellemet sur “l’action militaire que nous envisageons, mais également sur le processus de Genève”, a ajouté ce responsable.

    L’entretien a été “constructif”, ont déclaré les deux hommes au cours de conférences de presse distinctes.

    Pour autant, “chacun est resté sur sa position”, a dit M. Poutine.

    “J’ai dit : ‘écoutez, je ne m’attends pas à ce que nous nous mettions d’accord sur la question des armes chimiques’”, a rapporté M. Obama.

    “Bien qu’il soit possible qu’après la publication du rapport des inspecteurs de l’Onu (sur l’attaque chimique du 21 août, ndlr) il soit plus difficile pour M. Poutine de maintenir sa position”, a voulu croire le président américain.

    Escalade

    Ces entretiens et cet appel international sont tombés alors que les deux pays ont repris de plus belle leur escalade.

    “Je pense que les Russes n’ont rien à apporter au débat aux Etats-Unis” sur la Syrie, a affirmé vendredi matin le conseiller adjoint à la sécurité nationale américain, Ben Rhodes, faisant allusion à la possible venue d’une délégation russe aux Etats-Unis.

    Jeudi, l’ambassadrice américaine auprès des Nations unies, Samantha Power avait accusé Moscou de prendre le Conseil de sécurité en “otage”, verrouillant, avec la Chine, tout projet d’attaque.

    Le secrétaire d’Etat américain John Kerry est arrivé vendredi soir à Vilnius pour une brève tournée en Europe destinée à tenter de convaincre ses homologues de l’UE du bien-fondé du projet de frappes sur la Syrie. Après Vilnius, il se rendra samedi après-midi à Paris, puis dimanche à Londres, avant de regagner les Etats-Unis lundi.

    Les Russes ont pour leur part mis en garde contre toute frappe sur les stocks d’armes chimiques en Syrie qui aurait des conséquences sur l’environnement.

    Ils ont aussi annoncé un nouveau renforcement de leur dispositif militaire, avec un navire supplémentaire qui ira croiser au large des côtes de leur allié, pour faire face aux navires américains.

    Les prochains jalons prévisibles de cette crise sont attendus la semaine prochaine, avec mardi aux Etats-Unis, un discours de M. Obama à la Nation qui tentera de convaincre les élus de l’autoriser à lancer des frappes contre Damas. Un défi “difficile”, reconnaît le président américain, qui n’a pas répondu aux questions demandant ce qu’il ferait en cas de rejet.

    Le président du Parlement syrien a exhorté vendredi les parlementaires américains à ne pas autoriser de frappe militaire contre son pays, a rapporté vendredi l’agence syrienne officielle Sana.

    Lundi prochain, jour de la rentrée parlementaire américaine, le ministre syrien des Affaires étrangères sera à Moscou pour faire le point sur la crise.

    Sur le terrain, la tension monte aussi, à tel point que les Etats-Unis ont ordonné l’évacuation de personnel à Beyrouth, et accepté le départ d’employés dans le sud de la Turquie, recommandant d’éviter de se rendre dans ces deux pays.

    Au Liban, les autorités ont annoncé un renforcement des mesures de sécurité autour des missions diplomatiques.

    L’Italie, signataire de l’appel des onze pays du G20, a envoyé un navire de guerre dans l’est de la Méditerranée, qui pourrait être utilisé pour évacuer les troupes italiennes dans le sud du Liban en cas d’embrasement de ce pays voisin de la Syrie.

    Le président français François Hollande, soutien des Etats-Unis, signataire de l’appel, a déclaré vendredi que, si la France attaquait, elle ne frapperait que des “cibles militaires”, et pas avant la publication des résultats de l’enquête de l’Onu.

    “Allons nous aider la Syrie ? (si elle est attaquée, ndlr), Nous l’aiderons”, a assuré M. Poutine vendredi.

    En Syrie même, l’armée a lancé vendredi une opération d’envergure avec l’intention apparente de reprendre la localité de Mouadamiyat al-Cham, lieu d’une attaque présumée à l’arme chimique et verrou d’un aéroport militaire stratégique au sud-ouest de Damas, selon une ONG syrienne.

    Les rebelles se sont quant à eux retirés de l’une des entrées de Maaloula dont ils avaient pris le contrôle mercredi, a affirmé l’opposition, soulignant sa volonté de préserver les monuments religieux et archéologiques de cette antique cité chrétienne située au nord de Damas.

     

    © 2013 AFP

  • G20 : le Pape écrit à Poutine pour qu’une “solution pacifique” soit trouvée en Syrie

    G20 : le Pape écrit à Poutine pour qu’une “solution pacifique” soit trouvée en Syrie

    PAPE-Le pape François lance un appel aux dirigeants du G20, qui doivent “trouver des moyens de surmonter des positions divergentes” et “mettre de côté la poursuite futile d’une solution militaire”.

     Le Pape François semble vouloir peser dans les décision prises sur la scène internationale. Celui-ci a écrit jeudi au président russe Vladimir Poutine pour que les membres du G20 réunis à Saint-Petersbourg “ne restent pas inactifs” dans la recherche d’une solution de paix qui “évite un massacre” en Syrie, a annoncé le Vatican.

    Consulter : La lettre en anglais du Pape François

    Dans sa lettre adressé à M. Poutine en qualité de président du G20, le pape évoque dans un premier temps la situation économique et sociale mondiale, avant de condamner les “inutiles massacres” au Moyen-Orient, lançant un appel contre toute solution armée.

    “Un solution pacifique”

    “Il est regrettable que, depuis le début du conflit en Syrie, des intérêts unilatéraux aient prévalu et entravé la recherche d’une solution qui aurait permis d’éviter un tel massacre”, écrit le Pape dans son courrier daté du 4 septembre, à la veille du sommet. “Les dirigeants du G20 ne peuvent rester indifférents au drame du peuple syrien”, poursuit-il, avant de lancer un “appel sincère” aux dirigeants du sommet, qui doivent “trouver des moyens de surmonter les positions divergentes” et “mettre de côté la poursuite futile d’une solution militaire”.

    Prônant une “solution pacifique à travers le dialogue et la négociation”, le Pape a rappelé que tous les gouvernements avaient “le devoir moral d’assurer une aide humanitaire à ceux qui souffrent à cause du conflit, tant à l’intérieur qu’à l’extérieur des frontières du pays”.

    Le Monde

  • La Syrie à l’agenda du sommet du G20.

    La Syrie à l’agenda du sommet du G20.

    poutin- obama-Les dirigeants des pays membres du G20, un sommet normalement consacré à l’économie, auront à se pencher sur le dossier de la Syrie, après les attaques à l’arme chimique, dont le régime du président Bachar el-Assad a nié être responsable.

    Les présidents et Premier ministre ont commencé d’arriver à Saint-Petersbourg pour la rencontre de deux jours.

    Les Nations unies ont annoncé que le représentant spécial de l’Onu et de la Ligue arabe, Lakhdar Brahimi, participera au sommet qui a débuté à 12H T.U à Saint-Petersbourg.

    Il devrait relancer les efforts pour organiser une conférence internationale de paix sur le conflit syrien.

    Le président des Etats-Unis, Barack Obama a demandé au Congrès d’approuver des frappes limitées pour punir le régime syrien d’avoir utilisé des armes chimiques.

    Il cherche à obtenir le soutien d’autres pays, à part celui acquis de la France.

    Le Royaume-uni a exclu toute participation après qu’une motion déposée par le gouvernement eut été rejetée par les députés.

    Mais le président russe Vladimir Poutine, qui estime avoir été trompé par les Occidentaux lors des opérations contre la Libye, demande des preuves irréfutables de la responsabilité du régime syrien dans l’utilisation de gaz à Ghouta et rappelle qu’une autorisation des Nations unies est nécessaire avant de lancer des frappes dans un pays souverain.

    bbc

  • Succession royale – Hommage aux acteurs de la Belgique et appel à une Europe humaine pour le discours d’adieu

    Succession royale – Hommage aux acteurs de la Belgique et appel à une Europe humaine pour le discours d’adieu

    Roi Albert-Son dernier discours avant son abdication a été l’occasion pour le roi Albert II de rendre hommage à “différents groupes de responsables de notre société”, d’appeler au maintien de la cohésion du pays et à une Europe qui mette l’accent sur les jeunes et la justice sociale et de demander à la population d’entourer le futur roi Philippe et la future reine Mathilde.
    Le roi commence son discours en saluant la mémoire de son frère. Il dit aussi “sa gratitude à différents groupes de responsables de notre société”: il rend hommage au dévouement et au sens du compromis constructif de très nombreux hommes et femmes politiques et “profite de l’occasion pour saluer l’énorme travail réalisé ces derniers mois par le gouvernement et ses collaborateurs” pour mettre en oeuvre la sixième réforme de l’Etat. Le roi a également un mot pour les acteurs du monde économique et social, et notamment pour les partenaires sociaux qui sont arrivés récemment à un compromis sur l’harmonisation des statuts ouvrier-employé, puis pour la fonction publique et pour le monde culturel, “qui témoigne d’une étonnante créativité”. Formulant quatre souhaits pour l’avenir, Albert II cite d’abord la cohésion de la Belgique, vitale “non seulement pour la qualité de notre vie ensemble, mais aussi pour la préservation de notre bien-être”. Il fait aussi un véritable plaidoyer pour l’Europe, “plus que jamais nécessaire”. L’Europe doit cependant être “plus qu’un projet budgétaire” et intégrer la croissance durable, les perspectives d’avenir pour les jeunes et la justice sociale. Le roi appelle aussi à rester ouverts aux pays en développement, et particulièrement à l’Afrique centrale. Le discours se conclut sur un souhait émis “comme roi et comme père”: Albert II demande à la population d’entourer les futurs souverains de son soutien. (Belga)

  • Une Rwandaise condamnée aux Etats-Unis

    Une Rwandaise condamnée aux Etats-Unis

    Installée aux Etats-Unis depuis 1998, Beatrice Munyenyezi était selon les témoins de son procès, l’une des responsables d’un barrage routier de Butare, ville du sud du Rwanda, dressé pour intercepter et tuer les victimes du génocide.

    Agée de 43 ans, elle a été inculpée en juin 2010 par un jury fédéral du New Hampshire et a été reconnue coupable au printemps dernier.

    A sa sortie de prison, Munyenyezi sera renvoyée vers le Rwanda où elle pourrait être inculpée de génocide.

    800 000 personnes ont été tuées durant le génocide de 1994, la plupart de l’ethnie tutsie.

    beatriceSelon un communiqué du procureur, elle faisait partie du Mouvement républicain national pour la démocratie et le développement, le parti au pouvoir durant le génocide et du “mouvement de jeunesse” des Interahamwe.

    Alors que le génocide prenait fin en juin 1994, elle s’est enfuie au Kenya, où elle a donné naissance à des jumeaux, et d’où elle a fait une demande de statut de refugié aux Etats-Unis.

    Assistée d’organisations humanitaires, elle s’est ensuite installée dans l’Etat américain du New Hampshire, où elle a fait des études universitaires et a obtenu un emploi.

    Son mari, Arsene Shalom Ntahobali, et sa mère ont tous deux été condamnés à la prison à vie au Rwanda pour avoir participé au génocide.

    Munyenyezi est la première personne impliquée dans le génocide rwandais à être inculpée aux Etats-Unis.

    En écoutant l’annonce lundi de sa condamnation à la peine maximale, Munyenyezi a fondu en larmes.

    Ses avocats comptent faire appel du jugement.

    “Elle n’était pas une simple spectatrice, a souligné le juge Stephen McAuliffe en prononçant sa condamnation. L’accusée a personnellement participé aux meurtres d’hommes, femmes et enfants, simplement parce qu’ils étaient appelés Tutsis».

    bbc