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  • Un deuxiĂšme entrepreneur Ă©tranger en dĂ©tention prĂ©ventive

    Un deuxiÚme entrepreneur étranger en détention préventive

    Cour Supreme de Justice

    -Le patron libanais d’une entreprise de construction a Ă©tĂ© placĂ© en dĂ©tention prĂ©ventive en RĂ©publique dĂ©mocratique du Congo, rĂ©sultat d’une vaste enquĂȘte sur des dĂ©tournements de fonds publics prĂ©sumĂ©s dans le financement des grands chantiers lancĂ©s par le nouveau chef de l’État, a indiquĂ© Ă  l’AFP une source judiciaire.
    Jamal Sammih, patron d’une sociĂ©tĂ© nommĂ©e Somibo, est le deuxiĂšme entrepreneur Ă©tranger visĂ© par cette information judiciaire. Issu d’une des familles qui dominent l’économie congolaise, David Blattner, de nationalitĂ© amĂ©ricaine, a Ă©tĂ© arrĂȘtĂ© vendredi dernier.
    « Dans le cadre des travaux d’urgence du chef de l’État, il (M. Sammih) avait gagnĂ© le marchĂ© de construction de 4.500 maisons sur toute l’étendue de la RĂ©publique, Ă  raison de 300 maisons par province. AprĂšs avoir reçu 17 millions de dollars du TrĂ©sor public, il n’y a que 17 maisons construites », a indiquĂ© Ă  l’AFP une source judiciaire.
    Le coût de construction de chaque maison est de 19.000 dollars, a-t-on indiqué.
    La dĂ©fense n’était pas joignable mardi matin.
    Sammih rejoint en dĂ©tention prĂ©ventive David Blattner, directeur gĂ©nĂ©ral de l’entreprise de travaux publics Safricas-Congo, dont le placement en dĂ©tention prĂ©ventive a Ă©tĂ© annoncĂ© par des sources gouvernementales.
    Safricas-Congo est l’une des entreprises qui exĂ©cutent les travaux de construction de sept ponts routiers Ă  Kinshasa pour allĂ©ger les bouchons aux grands carrefours de la capitale (les « sauts-de-mouton »).
    PrĂšs d’un an aprĂšs l’annonce le 2 mars 2019 des travaux dans le cadre du « programme d’urgence des 100 jours » du nouveau prĂ©sident FĂ©lix Tshisekedi, aucun « saut-de-mouton » n’a Ă©tĂ© inaugurĂ©.
    L’entreprise est soupçonnĂ©e « d’abus de confiance puisque bien qu’ayant encaissĂ© l’argent de l’État, Safricas n’a pas rĂ©alisĂ©, comme il se devait, les travaux de construction de sauts-de-mouton conformĂ©ment au dĂ©lai imposĂ© dans le contrat, soit trois mois », avait dĂ©clarĂ© samedi Ă  l’AFP une source judiciaire.
    Le ministre de la Justice CĂ©lestin Tunda Ya Kasende a souhaitĂ© jeudi que cette information judiciaire marque « le dĂ©but du renouveau » de la justice en RDC, « pour un vĂ©ritable État de droit, avec une justice qui doit aller jusqu’au bout des affaires dont elle est saisie ».​

    Avec libre Afrique

  • Vers un nouveau report des Ă©lections locales ?

    Vers un nouveau report des élections locales ?

    Bureau de la CENI

    -Initialement prĂ©vues en 2019, les Ă©lections locales ne devraient pas avoir lieu non plus cette annĂ©e. Le pays n’est pas prĂȘt, selon un rapport de la Commission Ă©lectorale qui invoque, entre autres, un manque de moyens financiers et logistiques.

    Avec notre correspondant Ă  Kinshasa, Patient Ligodi

    La Commission Ă©lectorale nationale indĂ©pendante (CĂ©ni) est formelle: il est impossible d’organiser, les Ă©lections des conseillers des communes et des conseillers des secteurs et chefferies, dans les conditions actuelles. PremiĂšre raison invoquĂ©e dans ce rapport : un problĂšme logistique.

    Il faudrait par exemple amĂ©nager ou carrĂ©ment construire des bĂątiments devant abriter environ 11 000 conseillers municipaux et locaux. Ces institutions sont une sorte de mini-parlements au niveau dĂ©centralisĂ©. Il faudrait en plus, prĂ©voir les diffĂ©rents frais d’installation et de fonctionnement ainsi que les salaires de ces Ă©lus.

    Le tout dans un contexte Ă©conomique difficile marquĂ© notamment par la rigueur budgĂ©taire, imposĂ©e par les nĂ©gociations avec le Fonds monĂ©taire international. Dans son rapport dĂ©posĂ© Ă  l’AssemblĂ©e nationale, la CĂ©ni propose par exemple que le nombre de conseils municipaux soit rĂ©duit.

    Pour sa part, le ministre de la Communication et des mĂ©dias, David-Jolino Diwampovesa Makelele, estime qu’aucune dĂ©cision ne peut ĂȘtre prise avant d’avoir les rĂ©sultats de la rĂ©forme Ă©lectorale. Le ministre a toutefois rappelĂ© la volontĂ© de FĂ©lix Tshisekedi d’organiser ces Ă©lections durant son quinquennat.

    La CĂ©ni propose, de son cĂŽtĂ© qu’elles soient organisĂ©es Ă  la fin du mandat prĂ©sidentiel en cours. Point de vue que ne partage pas une grande partie de la sociĂ©tĂ© civile.

    Avec RFI

  • Mort du chanteur Rwandais Kizito Mihigo : Kigali s’irrite de critiques venues de RDC

    Mort du chanteur Rwandais Kizito Mihigo : Kigali s’irrite de critiques venues de RDC

    -Les autoritĂ©s rwandaises ont dĂ©noncĂ© mardi des critiques venues de RĂ©publique dĂ©mocratique du Congo (RDC), aprĂšs la mort en prison Ă  Kigali d’un chanteur rwandais dissident, qui a aussi suscitĂ© une demande d’enquĂȘte « impartiale » d’Amnesty International. Le chanteur Kizito Mihigo, dont la musique a Ă©tĂ© interdite par le pouvoir, « s’est suicidĂ© » dans sa cellule, a affirmĂ© lundi la police rwandaise.

    L’artiste, qui avait survĂ©cu au gĂ©nocide, avait Ă©tĂ© arrĂȘtĂ© trois jours auparavant pour avoir voulu quitter le pays. Ses chansons provoquaient la colĂšre du gouvernement du prĂ©sident Paul Kagame.

    En RDC, sa mort a rĂ©veillĂ© la colĂšre anti-rwandaise rĂ©currente chez certains Congolais, qui accusent Kigali de vouloir « balkaniser » l’est de leur pays.

    Deux députés congolais, Patrick Muyaya et André Claudel Lubaya, ont ainsi violemment remis en cause la thÚse du suicide, le second dénonçant « les mains ensanglantées du pouvoir réactionnaire de Kigali ».

    « SincĂšrement, que ces politiciens marginaux aient la dĂ©cence de se taire et de s’occuper de leur pays. Le suicide malheureux d’un jeune Rwandais au Rwanda ne les concerne pas », a rĂ©pondu sur Twitter le ministre rwandais en charge de l’Afrique de l’Est, Olivier Nduhungirehe.

    De nombreux internautes congolais ont partagĂ© sur la toile une chanson de Kizito Mihigo, « Mon frĂšre congolais », qui exhorte Ă  la rĂ©conciliation Congolais et Rwandais.​

    Avec la libre Afr.

  • Sauts de mouton : un homme d’affaires amĂ©ricain et des entrepreneurs arrĂȘtĂ©s

    Sauts de mouton : un homme d’affaires amĂ©ricain et des entrepreneurs arrĂȘtĂ©s

    -Un homme d’affaires amĂ©ricain, David Blattner, directeur gĂ©nĂ©ral d’une entreprise de travaux publics installĂ©e en RĂ©publique dĂ©mocratique du Congo (RDC), a Ă©tĂ© interpellĂ© mercredi dans le cadre d’une enquĂȘte sur la construction de « sauts de mouton » Ă  Kinshasa qui dĂ©fraye la chronique dans le pays, a indiquĂ© jeudi le ministre de la Justice, CĂ©lestin Tunda Ya Kasende. Le directeur gĂ©nĂ©ral de la sociĂ©tĂ© Safricas « a Ă©tĂ© retenu au parquet », a expliquĂ© le ministre Ă  l’AFP.

    « Il lui est reprochĂ© sa mauvaise gestion (
). Est-ce que ce sont des dĂ©tournements? Est ce que ce sont des abus de confiance? C’est le juge qui va le dĂ©terminer », a-t-il ajoutĂ©, confirmant des informations de la presse kinoise.

    Blattner est directeur gĂ©nĂ©ral statutaire de la Safricas-Congo, entreprise du bĂątiment et de travaux publics (BTP) Ă©tablie en RDC depuis 1923. Il est Ă©galement prĂ©sident directeur gĂ©nĂ©ral d’une compagnie aĂ©rienne assurant des vols intĂ©rieurs et internationaux, la Compagnie africaine d’Aviation (CAA) sprl, et de la SociĂ©tĂ© de Broyage africaine sprl.

    Il a Ă©tĂ© interpellĂ© mercredi soir par le parquet gĂ©nĂ©ral prĂšs de la cour d’appel de Gombe (l’une des 24 communes de la ville-province de Kinshasa, ndlr) dans le cadre des enquĂȘtes sur les sorties de fonds sur les travaux des sauts de mouton », a indiquĂ© la radio privĂ©e TOP Congo FM.

    « Sa sociĂ©tĂ© avait plus de travaux Ă  faire que d’autres et a mĂȘme eu Ă  sous-traiter d’autres chantiers », a prĂ©cisĂ© une source judiciaire proche du dossier citĂ©e par cette radio.

    La construction de « sauts de mouton » (des ponts surplombant des carrefours) Ă  Kinshasa, la capitale congolaise, pour – tenter de – dĂ©sengorger le trafic routier dans cette mĂ©galopole d’une dizaine de millions d’ñmes, ne cesse de dĂ©frayer la chronique, entre retards accumulĂ©s, dĂ©sagrĂ©ments pour les automobiles, problĂšmes de financement et suspicion de dĂ©tournements de fonds.

    La rĂ©alisation rapide d’une demi-douzaine de ces ouvrages faisait partie du « programme des cents jours » lancĂ© en mars dernier par le prĂ©sident FĂ©lix Antoine Tshisekedi Tshilombo peu aprĂšs son accession au pouvoir Ă  l’issue des scrutins controversĂ©s du 30 dĂ©cembre 2018. Ce programme comprend aussi la construction et de rĂ©habilitation des routes, d’écoles et d’hĂŽpitaux.

    La justice congolaise a ouvert samedi dernier une enquĂȘte sur l’utilisation des fonds allouĂ©s Ă  l’exĂ©cution de ces travaux publics.

    Le prĂ©sident avait dĂ©cidĂ© « d’un audit sur l’utilisation des fonds dĂ©bloquĂ©s pour la construction de ces ouvrages », selon le compte-rendu du conseil des ministres du 6 fĂ©vrier.

    Le chef de l’État avait fait une tournĂ©e d’inspection des chantiers des « sauts-de-mouton » le 13 fĂ©vrier.

    « Tout porte Ă  croire qu’il s’est rĂ©ellement passĂ© quelque chose d’anormal », a commentĂ© samedi le prĂ©sident par intĂ©rim du parti prĂ©sidentiel, l’Union pour la DĂ©mocratie et le ProgrĂšs social (UDPS), Jean-Marc Kabunda-a-Kabund.

    « L’UDPS exige la dĂ©mission de toute personne (
) sur qui repose une once de soupçon dans le cadre du programme des 100 jours du chef de l’État », a-t-il ajoutĂ© lors d’un discours pour le 38e anniversaire du parti fondĂ© par l’opposant Etienne Tshisekedi wa Mulumba, le pĂšre du chef de l’Etat.

    Tshisekedi vient de nommer sept haut-magistrats pour réformer la justice et lutter contre la corruption.

    Dans le mĂȘme temps, les magistrats font grĂšve depuis dix jours pour obtenir de « meilleures conditions du travail ».

    La RDC occupe la 168e place sur 180 pays dans l’indice de perception de la corruption Ă©tabli par l’ONG Transparency international, dans un rapport rendu public fin janvier.​

    Avec la libre Afrique

  • La justice  de l’UE rejette les recours des proches de Kabila sous sanctions

    La justice de l’UE rejette les recours des proches de Kabila sous sanctions

    -Le tribunal de l’Union europĂ©enne a rejetĂ©, le 12 fĂ©vrier, les recours dĂ©posĂ©s par quinze proches de Joseph Kabila, placĂ©s sous sanctions. Ces derniers contestaient la lĂ©galitĂ© de ces mesures restrictives.

    Nouveau rebondissement dans le bras de fer qui oppose l’Union europĂ©enne (UE) Ă  certains proches de Joseph Kabila. Le tribunal de l’UE a rejetĂ©, dans une dĂ©cision du 12 fĂ©vrier, les recours dĂ©posĂ©s, en mars 2018, par les collaborateurs de l’ancien prĂ©sident. Ces derniers sont visĂ©s depuis dĂ©cembre 2016 et mai 2017 par des sanctions pour violations des droits de l’homme et entrave au processus Ă©lectoral.

    Parmi ces personnalitĂ©s, dont la plupart sont de hauts gradĂ©s militaires et des personnalitĂ©s politiques proches de Joseph Kabila, figurent Ilunga Kampete, Gabriel Amisi Kumba, Ferdinand Ilunga, CĂ©lestin Kanyama, John Numbi, Roger Kibelisa, Delphin Kahimbi, Evariste Boshab, Alex Kande, Jean-Claude Kazembe, Lambert Mende, Éric Ruhorimbere, Emmanuel Ramazani Shadary, Muhindo Akili Mundos et Kalev Mutond.

    Dans leur recours, ces derniers demandaient Ă  l’instance juridique d’annuler la dĂ©cision concernant l’adoption des mesures en question, de constater l’illĂ©galitĂ© de ces dispositions et de condamner le Conseil europĂ©en aux dĂ©pens, c’est-Ă -dire aux frais liĂ©s aux instances, actes et procĂ©dures d’exĂ©cution. Le tribunal a rejetĂ© l’intĂ©gralitĂ© de ces demandes et condamnĂ© les quinze concernĂ©s Ă  rĂ©gler eux mĂȘmes les dĂ©pens.

    Un nouveau recours bientÎt déposé

    Pour la dĂ©fense des proches de l’ancien prĂ©sident, qui a rĂ©agi dans un communiquĂ©, ces arrĂȘts ne sont « qu’intermĂ©diaires », dans la mesure ou un autre recours est encore en attente de jugement et qu’un deuxiĂšme doit ĂȘtre dĂ©posĂ© contre le rĂ©cent renouvellement de ces sanctions.

    Le 9 dĂ©cembre dernier, Ă  l’issue d’intenses tractations diplomatiques, le Conseil europĂ©en avait annoncĂ© le prolongement pour un an de ces mesures pour l’ensemble des concernĂ©s, Ă  l’exception de l’ancien porte-parole du gouvernement Lambert Mende de l’ex-responsable de la sĂ©curitĂ© intĂ©rieure au sein de l’Agence nationale de renseignement (ANR), Roger Kibelisa.

    Ces sanctions avaient dĂ©jĂ  Ă©tĂ© renouvelĂ©es une premiĂšre fois, en dĂ©cembre 2018, Ă  la veille de l’élection prĂ©sidentielle. Depuis son arrivĂ©e au pouvoir, FĂ©lix Tshisekedi s’était prononcĂ© en faveur d’un allĂšgement de ces sanctions.

    Dans leur dĂ©claration, Thierry Bontinck et Patrick De Wolf, les avocats de ces personnalitĂ©s se sont nĂ©anmoins rĂ©jouis du fait que le Conseil de l’UE a reconnu avoir « violĂ© le droit de la dĂ©fense, ne laissant pas [les avocats] transmettre des informations en temps utile sur les observations du Conseil ».

    En dĂ©pit de cette reconnaissance, le tribunal a nĂ©anmoins estimĂ© qu’il n’était pas possible de considĂ©rer que l’issue aurait pu ĂȘtre diffĂ©rente « si le requĂ©rant [la personne sous sanctions] s’était vu communiquer, Ă  l’adoption de ces sanctions, les Ă©lĂ©ments justifiant la dĂ©cision attaquĂ©e ».

    Avec JA

  • General Electric, les capitaux amĂ©ricains font leur grand retour en RDC

    General Electric, les capitaux américains font leur grand retour en RDC

    -Le gĂ©ant amĂ©ricain s’est engagĂ© Ă  investir plus d’un milliard de dollars en RDC, principalement sur le barrage Inga et dans le domaine de la santĂ©.

    Le 12 fĂ©vrier, un protocole d’accord de plus d’un milliard de dollars a liĂ© l’entreprise amĂ©ricaine General Electric, reprĂ©sentĂ©e par George Njenga, son directeur exĂ©cutif pour l’Afrique subsaharienne, et le gouvernement congolais, reprĂ©sentĂ© par le ministre de la SantĂ©, Eteni Longondo, et celui des Ressources hydrauliques et de l’ÉlectricitĂ©, Eustache Muhanzi Mubembe.

    « Il s’agit de l’investissement amĂ©ricain le plus important en RDC », a dĂ©clarĂ© Ă  la presse Peter Pham, envoyĂ© spĂ©cial des États-Unis pour les Grands Lacs, qui a assistĂ© Ă  cette cĂ©rĂ©monie en compagnie de l’ambassadeur amĂ©ricain dans le pays, Mike Hammer.

    « De la place pour tous les acteurs » aprĂšs le dĂ©part des espagnols d’Inga III

    Avec la promesse de construire en trois ans des infrastructures Ă©lectriques d’une capacitĂ© de 1000 MW, GE fait son entrĂ©e sur le gigantesque complexe hydroĂ©lectrique Inga, dont le troisiĂšme volet est en cours de dĂ©veloppement. Deux consortiums – l’un chinois et l’autre europĂ©en – se sont dĂ©jĂ  vus confier le chantier en 2016, mais l’entreprise espagnole ACS, qui menait le second consortium, en a claquĂ© la porte fin janvier.

    De quoi libĂ©rer une place de leader pour General Electric ? Il est un peu tĂŽt pour le dire. Selon le ministre Eustache Muhanzi Mubembe, la prĂ©sence amĂ©ricaine dans le projet Inga 3 est la bienvenue et ne prĂ©sente aucun obstacle pour les autres partenaires qui voudraient bien accompagner ce projet. »L’accord de dĂ©veloppement reste ouvert. Les espagnols sont partis sans que personne ne les chasse, la  RDC voudrait plutĂŽt avoir tout le monde avec elle. Les amĂ©ricains, les chinois, les indiens, les Ă©gyptiens sont tous les bienvenus », a-t-il indiquĂ©.

    Équipements sanitaires

    Selon nos confrĂšres de Bloomberg, l’accord prĂ©voit aussi une intervention de GE pour rĂ©habiliter des turbines sur les barrages d’Inga I et II, les deux premiers volets du mĂ©ga-complexe, qui doit en tout comporter huit barrages et produire 88 000 MW, a rappelĂ© le ministre.

    General Electric s’engage aussi fournir des matĂ©riels pour l’équipement des hĂŽpitaux et centres de santĂ© Ă  travers le pays.

    Cette signature marque le grand retour des capitaux amĂ©ricains en RDC, quatre ans aprĂšs le dĂ©part de Freeport-McMoran qui avait cĂ©dĂ© en mai 2016 sa participation majoritaire dans Tenke Fungurume Mining (TFM) – Ă  l’époque la plus grosse unitĂ© de production de cuivre du pays – au chinois Molybdenum, pour plus de 2,6 milliards de dollars.

    Selon Peter Pham, le gouvernement amĂ©ricain est le plus gros contributeur en RDC dans le domaine de la santĂ©, notamment dans la lutte contre Ebola. Et dans le domaine de l’éducation, plus de mille Ă©coles sont soutenues par des subventions amĂ©ricaines, a-t-il ajoutĂ©.

    Avec JA

  • Le ministĂšre des Finances tente de clarifier sa position sur son plan de trĂ©sorerie

    Le ministÚre des Finances tente de clarifier sa position sur son plan de trésorerie

    -Le document rĂ©duit drastiquement les prĂ©visions de dĂ©penses. Et suite aux craintes Ă©mises par certains membres de la sociĂ©tĂ© civile par rapport Ă  l’exĂ©cution de l’ambitieux programme de FĂ©lix Tshisekedi, le ministĂšre des Finances relativise et appelle au calme.

    D’emblĂ©e, Vincent Ngonga Nzinga, directeur de cabinet du ministre des Finances, explique que le plan de trĂ©sorerie publiĂ© par son ministĂšre n’est pas Ă  confondre avec le budget 2020 votĂ© par le Parlement.

    Et il n’exclut pas de publier d’autres plans au courant de l’annĂ©e. « Il est dynamique, il est ajustable, il est rĂ©visable Ă  tout moment, selon la conjoncture. »

    Il explique Ă©galement la baisse de prĂ©vision des recettes en grande partie par le ralentissement de la croissance Ă©conomique Ă  l’échelle internationale. « Ce n’est pas la seule explication, mais pour des petites Ă©conomies ouvertes comme la RDC, c’est dĂ©jĂ  une explication dĂ©terminante, parce que le gros de la croissance des pays en voie de dĂ©veloppement est tirĂ© par la demande internationale. »

    Et pour remonter la pente, en dépit des aléas du contexte international, le ministÚre des Finances compte notamment sur une éventuelle embellie des cours des matiÚres premiÚres et surtout sur la mise en place de la chaine de la recette, en informatisant toutes les phases de la collecte des recettes.

    Or selon les estimations, ce n’est qu’au mois de juin environ que ce dispositif  pourra ĂȘtre opĂ©rationnel.

    Et Ă  cĂŽtĂ© de cette possibilitĂ©, le gouvernement compte aussi sur d’autres niches comme la mobilisation de l’impĂŽt professionnel sur les rĂ©munĂ©rations qui inclut dĂ©sormais le secteur public.

    Avec RFI

  • Important coup de filet de la police Ă  Kinshasa

    Important coup de filet de la police Ă  Kinshasa

    -À Kinshasa, en RĂ©publique dĂ©mocratique du Congo (RDC), une centaine de dĂ©linquants – assassins escrocs et membres de gangs – ont Ă©tĂ© prĂ©sentĂ©s le 17 fĂ©vrier au siĂšge du commissariat provincial de la police. Pour le chef de la police de la capitale, le gĂ©nĂ©ral Sylvano Kasongo, les opĂ©rations menĂ©es par ses hommes ont sensiblement rĂ©duit l’insĂ©curitĂ©.

    Avec notre correspondant Ă  Kinshasa, Kamanda wa Kamanda Muzembe

    Des hommes en uniforme, des civils et des femmes, ont Ă©tĂ© prĂ©sentĂ©s le 18 fĂ©vrier par la police de Kinshasa. Plusieurs de ces criminels sont des rĂ©cidivistes et ont bĂ©nĂ©ficiĂ© d’une certaine impunitĂ©.

    Ces Ă©lĂ©ments pourtant considĂ©rĂ©s comme dangereux ont Ă  leur actif des crimes de plusieurs sortes, a expliquĂ© un des officiers supĂ©rieurs du Groupe de lutte contre la criminalitĂ© et les stupĂ©fiants : « Ces bandits de grand chemin, repris de justice et membres de la bande prĂ©sentĂ©e en date du 31 janvier 2020 au terme d’extorsion de plusieurs voitures taxis, communĂ©ment appelĂ©es “Ketch” ».

    Des militaires et des policiers pour la plupart

    Pour le gĂ©nĂ©ral Sylvano Kasongo, il est regrettable que des policiers et des militaires soient eux-mĂȘmes les acteurs de l’insĂ©curitĂ©. « La plupart des bandits Ă  90% sont des militaires et des policiers, a-t-il prĂ©cisĂ©. Cela nous gĂȘne, mais on doit les prĂ©senter ».

    La lutte contre l’insĂ©curitĂ© concerne tout le monde, explique le chef de la police de Kinshasa qui invite les autoritĂ©s et la population Ă  une collaboration. « Nous disons Ă  la population de coopĂ©rer, de collaborer avec les policiers, de nous donner des informations et nous appeler Ă  tout moment, a-t-il encore martelĂ©. Nous sommes Ă  leur disposition ».

    Désormais, de jour comme de nuit, la police mÚne dans la capitale des opérations qui, selon le général Sylvano Kasongo, auraient permis de faire baisser sensiblement le taux de criminalité.

    Avec RFI

  • Perte de 404 millions USD en 2019 aprĂšs des dĂ©prĂ©ciations d’actifs

    Perte de 404 millions USD en 2019 aprĂšs des dĂ©prĂ©ciations d’actifs

    -Glencore, le gĂ©ant du nĂ©goce des matiĂšres premiĂšres basĂ© en Suisse, a publiĂ© mardi une perte de 404 millions de dollars (372 millions d’euros) pour 2019, plombĂ© par des dĂ©prĂ©ciations d’actifs et la baisse des cours du cobalt et du charbon. Le groupe, qui avait dĂ©gagĂ© un bĂ©nĂ©fice net de 3,4 milliards un an plus tĂŽt, a inscrit dans ses comptes 2,8 milliards de dollars de charges de dĂ©prĂ©ciations liĂ©es Ă  ses mines de cuivre en Afrique, au charbon en Colombie et Ă  des actifs pĂ©troliers au Tchad.
    Son excĂ©dent brut d’exploitation s’est contractĂ© de 26%, Ă  11,6 milliards de dollars sous l’effet de la baisse des cours des matiĂšres premiĂšres qui a pesĂ© sur ses activitĂ©s miniĂšres, a-t-il indiquĂ© dans un communiquĂ©.
    « Notre performance pour 2019 est le reflet des nĂ©gociations commerciales prolongĂ©es et incertaines », affirme Ivan Glasenberg, son directeur gĂ©nĂ©ral, citĂ© dans le communiquĂ©, Ă©voquant les « tensions » autour des barriĂšres commerciales grandissantes, ainsi que des prix dans l’ensemble « plus faibles » pour ses principales matiĂšres premiĂšres.
    Sur l’ensemble de l’annĂ©e, les prix du cuivre, son mĂ©tal de rĂ©fĂ©rence, se sont situĂ©s en moyenne 8% en deçà de l’annĂ©e prĂ©cĂ©dente, le zinc en baisse en moyenne de 13%, le cobalt en baisse de 57% tandis que le charbon thermique a de son cĂŽtĂ© chutĂ© en moyenne de 27%, a chiffrĂ© le groupe suisse.
    « A court terme, nous surveillons Ă©troitement l’évolution du coronavirus », ajoute le patron du groupe suisse, qui cherche Ă  Ă©valuer les rĂ©percussions pour la croissance Ă©conomique et les marchĂ©s, et les Ă©ventuels « ajustements » nĂ©cessaires.
    Pour 2019, le groupe a nĂ©anmoins maintenu son dividende Ă  0,20 dollar par action.​

    Avec Libre Afrique

  • Les « sauts de mouton » kinois au centre de polĂ©miques et d’une instruction judiciaire

    Les « sauts de mouton » kinois au centre de polĂ©miques et d’une instruction judiciaire

    -La construction de « sauts de mouton » (des ponts surplombant des carrefours) Ă  Kinshasa, la capitale de la RĂ©publique dĂ©mocratique du Congo (RDC) pour – tenter de – dĂ©sengorger le trafic routier dans cette mĂ©galopole d’une dizaine de millions d’ñmes, ne cesse de dĂ©frayer la chronique, entre retards accumulĂ©s, dĂ©sagrĂ©ments pour les automobiles, problĂšmes de financement voire suspicion de dĂ©tournements de fonds. La rĂ©alisation rapide de ces sept ouvrages faisait partie du « programme des cents jours » lancĂ© en mars dernier par le nouveau prĂ©sident FĂ©lix Antoine Tshisekedi Tshilombo peu aprĂšs son accession au pouvoir Ă  l’issue des scrutins controversĂ©s du 30 dĂ©cembre 2018. Ce programme comprend aussi la construction et de rĂ©habilitation des routes, d’écoles et d’hĂŽpitaux.
    Entamée sur les chapeaux de roue, la construction des sauts de mouton visait, selon M. Tshisekedi à la fois à « embellir » Kinshasa, mais aussi de fluidifier le trafic sur les grandes artÚres de la ville en éliminant les embouteillages aux heures de pointe. Ils concernent les voies qui drainent un nombre important de véhicules vers le centre-ville et vice-versa.
    Mais les retards se sont accumulés, à la fois en raison de problÚmes techniques et de financement. A la colÚre des Kinois, confrontés à des embarras de circulation encore plus importants dus aux travaux, avec des inaugurations sans cesse reportées.
    Le prĂ©sident Tshisekedi a visitĂ© jeudi, pour la deuxiĂšme fois, les diffĂ©rents chantiers aprĂšs avoir ordonnĂ© un audit sur l’utilisation des fonds dĂ©bloquĂ©s pour la construction de ces ouvrages. Les travaux avaient repris lundi dernier sur certains chantiers aprĂšs que le gouvernement eut dĂ©cidĂ© d’affecter 3,5 millions de dollars supplĂ©mentaires pour achever ces travaux d’ici le mois de juin 2020.
    Dans un rapport publiĂ© le 8 janvier, une ONG, l’Observatoire de la dĂ©pense publique (Odep), affirmait que le programme d’urgence « de 100 jours » a Ă©tĂ© gĂ©rĂ© en violation de la loi-cadre rĂ©gissant les finances publiques. Elle citait notamment des cas de surfacturation ou encore d’opacitĂ© dans le processus de passation de marchĂ©.
    Ces rĂ©vĂ©lations ont conduit la justice congolaise Ă  ouvrir une enquĂȘte sur l’utilisation des fonds allouĂ©s Ă  l’exĂ©cution de ces travaux publics.
    Selon la presse kinoise, cette instruction judiciaire a Ă©tĂ© ouverte samedi par le parquet gĂ©nĂ©ral prĂšs la Cour d’appel de Kinshasa/Matete. Elle vise Ă  enquĂȘter sur l’exĂ©cution des diffĂ©rents travaux publics, comme la construction ou la rĂ©habilitation de routes – dont les « sauts de mouton », mais aussi d’écoles et d’hĂŽpitaux.
    Les sites d’information ActualitĂ©.cd et 7sur7.cd expliquaient que le procureur gĂ©nĂ©ral a requis du vice-Premier ministre et ministre du Budget, Jean Baudouin Mayo Manbeke, qu’il lui transmette les copies de tous les bons d’engagement Ă©tablis en faveur des sociĂ©tĂ©s exĂ©cutant les travaux de 100 jours ainsi que les numĂ©ros de dossiers relatifs en urgence.
    Le ministre des Finances, JosĂ© Sele Yalaghuli, est priĂ© de transmettre les copies des ordres de paiements informatisĂ©s et/ou toutes les lettres de paiements d’urgence Ă©tablies en faveur de toutes les entreprises retenues. Il doit Ă©galement transmettre l’exĂ©cution du plan de trĂ©sorerie et de dĂ©caissement de fonds en faveur de ces entreprises.
    Le vice-Premier ministre et ministre en charge des Infrastructures, Travaux Publics et Reconstruction (ITPR), Willy Ngoopos Sunzhel, est lui aussi sollicitĂ© par le procureur.​

    Avec LIBRE AFRIQUE