Tag: Sante

  • Les femmes qui pratiquent la fellation, maigrissent deux fois plus vite que les autres

    Les femmes qui pratiquent la fellation, maigrissent deux fois plus vite que les autres

    Fellation-Voici donc le constat d’une étude médicale qui pourrait intéresser de nombreux hommes ! Pour le professeur Ingrid Fleischer de l’université d’Hambourg, il n’y a aucun doute : Les femmes pratiquant la fellation et qui avalent le sperme de leurs compagnons réussissent à maigrir jusqu’à deux fois plus vite que les autres. Cette étude a donc été menée en Allemagne sur 200 femmes. Elles ont suivi le même régime et ont vécu dans un cadre de vie identique, sous la direction du professeur Ingrid Fleischer de l’université d’Hambourg.

    Le sperme et ses vertus nutritives ! Ce n’est pas la première fois que la question est évoquée. Columbia Health avait déjà mené son enquête révélant que le sperme contenait une foule d’ingrédients tels que :

    * eau
    * vitamine C
    * acide citrique
    * zinc;
    * protéines, etc.

    Le site Meltyfood explique : « Cette perte de poids se fait grâce à la présence d’une substance nommée alcaline, véritable anti-graisse naturel une fois associée au sperme. Une fois rassemblés, les deux composants chimiques attaqueraient donc la masse graisseuse au cœur même du système digestif.

    Ouais. Bon. Toujours rester vigilant face à une étude de ce type ! Non parce que clairement, la conclusion de cette étude-là c’est que si sucer n’est peut-être pas tromper, sucer ce serait surtout maigrir et quand on connait les effets parfois exubérants des dictats de la beauté, il serait dommage que pour maigrir, certaines se mettent à avaler des couleuvres ! Mais une chose est sûre : les qualités nutritives du sperme sont bel et bien réelles !

    (INSOOLITE)

  • L’Afrique, principale concernée par le fléau des faux médicaments

    L’Afrique, principale concernée par le fléau des faux médicaments

    meds-Ce lundi 14 septembre marque le lancement d’une vaste campagne internationale contre les faux médicaments. Une tare qui touche en plein cœur le continent africain. Grâce au slogan « le médicament de la rue tue », cette opération, une initiative de la Fondation Chirac, espère sensibiliser le grand public. Chaque année, près de 800 000 personnes meurent à cause du phénomène, principalement en Afrique.

    C’est un fléau. Le manque d’accès à des molécules de qualité pousse les patients, en raison du prix trop élevé et des ruptures de stocks récurrentes des produits, à se tourner vers les marchés parallèles du médicament. Des circuits complexes qui ne permettent aucune traçabilité. Les produits ainsi consommés peuvent éventuellement contenir les bonnes substances, mais en quantité insuffisante ou trop importante. Ce qui peut alors entraîner des résistances.

    Il arrive aussi que les produits véhiculés dans ces marchés parallèles contiennent des substances toxiques, comme de l’antigel, de la mort-aux-rats, ou encore des poussières de peinture. Voire du mercure. Des ingrédients qui permettent de se rapprocher au plus près du goût ou de la couleur d’un vrai médicament, mais qui peuvent entraîner de graves pathologies, des handicaps, voire tout simplement la mort du patient qui les consomme.

    Selon l’Organisation mondiale de la santé, un médicament sur 10 en circulation serait falsifié, et un médicament sur deux vendus sur Internet serait un faux. Toujours selon l’OMS, entre 30 % et 70 % des médicaments vendus en Afrique spécifiquement, selon les pays, seraient également faux. Une menace sur la santé des populations démunies, mais qui rapporte quelque 200 milliards de dollars aux trafiquants. Lucratif, puisque 20 à 45 fois plus rentable que le trafic de drogue.

    Mali : privilégier la pharmacie à tout prix

    Pour éviter les contrefaçons, souvent dangereuses, le plus sûr est donc, évidemment, d’aller acheter ses médicaments à leur point de vente officiel. RFI a rendu visite à un professionnel agréé à Bamako. Comme l’indiquent sa blouse blanche, son badge, et la croix verte qui surplombe son officine, le Dr Youssouf Coulibaly est pharmacien. Il nous a expliqué pourquoi ses clients ne trouveront que des médicaments authentiques dans sa boutique :

    « Nous nous approvisionnons uniquement chez des grossistes agréés, dont les médicaments passent par un circuit aussi contrôlé. Donc, les médicaments qui se retrouvent dans nos officines sont non contrefaits. C’est tout à fait un gage de sécurité. La Division du département des médicaments du Mali passe faire des contrôles inopinés. Ça arrive souvent », explique-t-il.

    Un client pousse la porte de la pharmacie. Lorsqu’il doit acheter un médicament, c’est à un professionnel qu’il préfère s’adresser. Mais il reconnaît que ce n’est pas toujours le cas dans la famille. « Il y a certains parents, parfois, qui achètent des médicaments un peu… accessibles, dit-il. Pas tout le temps dans la rue, mais aussi dans les boutiques de quartier. C’est peut-être par méconnaissance, ou bien par facilité. Ils se disent que les officines ne sont pas aussi à portée de tout le monde, peut-être par la distance, peut-être par les moyens financiers. Moi, je ne préfère pas. »

    RDC : le danger des faux antipaludéens

    Le paludisme est une source de mortalité en République démocratique du Congo. En raison de ses faibles revenus, la population fait difficilement face aux coûts des soins. Elle recourt donc souvent aux officines proposant des médicaments moins chers. Or, de faux médicaments circulent en très grand nombre, selon les autorités sanitaires du pays. Plusieurs fois, leurs antennes provinciales ont tenté de lancer l’alerte.

    Au mois d’août dernier par exemple, c’est le pharmacien-inspecteur provincial du Congo central qui a mis en garde la population contre la présence de faux antipaludéens sur le marché. Selon lui, les caractéristiques visuelles suffisaient à constater qu’il ne s’agissait pas de la bonne quinine. En 2011, les autorités sanitaires de la ville de Goma, chef-lieu du Nord-Kivu, ont par ailleurs dénoncé aussi la circulation de faux médicaments contre le paludisme. Un stock important de ces produits avait même était saisi, mais cela n’avait pas permis de mettre la main sur les vrais responsables du trafic, explique un pharmacien local.

    A Kinshasa, on se fait une idée de l’origine de ces faux produits médicaux. La fausse quinine serait produite en Inde, introduite en République démocratique du Congo via la Tanzanie et distribuée clandestinement. Difficile de s’apercevoir de la supercherie, car les produits falsifiés sont conditionnés dans des emballages identiques à ceux des médicaments produits en Europe. Conseil d’un autre pharmacien de Goma : « La seule garantie pour vendre la quinine de qualité, c’est de respecter les circuits réguliers d’approvisionnement. »

    Les artistes s’engagent contre les faux médocs

    A l’occasion de la campagne lancée ce lundi contre les faux médicaments, une dizaine d’artistes se sont engagés pour réaliser des spots de sensibilisation. Parmi eux : Lynnsha, chanteuse de R’n’B et de zouk. Elle est martiniquaise, mais se produit régulièrement en Afrique. Elle confie à RFI : « Je me suis sentie concernée en tant que maman, je suppose, en tant que femme. Lorsqu’on entend que plus de 800 000 personnes meurent par an, une grande partie en Afrique, justement à cause de ces médicaments qui tuent, forcément, ce sont les plus démunis qui sont touchés. On se sent concernés. Lorsqu’on a la chance de pouvoir exercer un métier qui peut toucher certaines personnes, de pouvoir être entendu, je pense que l’on y va, on ne se pose pas trop de questions. »

    « C’est vrai que c’est compliqué. Parce qu’avant tout, on a envie de leur dire : attention, n’achetez pas les médicaments dans la rue, car ils sont faux et ils tuent. Et d’un autre côté, ces personnes nous disent : ” Mais on n’a pas forcément l’argent pour acheter des vrais médicaments. ” Sachez qu’ils tuent, ce ne sont pas des médicaments, ce sont des trafiquants qui se font de l’argent sur le dos des plus pauvres. Je ne sais pas comment vous dire ça, mais surtout ne le faites pas, car vous risquez de tuer vos propres enfants… Il faut aller voir un vrai médecin. Il y a beaucoup d’associations qui sont là pour vous aider, pour vous offrir des médicaments, vous offrir des soins. S’il vous plaît, n’achetez pas des médicaments dans la rue. »

    La Guinée entend bien appliquer Medicrime

    Il y a quatre ans, le Conseil de l’Europe a décidé de créer un instrument juridique pour combattre le trafic de faux médicaments au niveau international. La convention Medicrime, qui criminalise la production et le trafic de ces faux médicaments, a été ratifiée par plusieurs pays européens. Mais en Afrique, seule la Guinée a commencé le processus de ratification. Ce dernier ira à son terme, assure à RFI le ministre guinéen de la Santé, Rémy Lamah : « Ça a été ratifié au niveau de l’Assemblée nationale, c’est déjà une avancée considérable. La suite du processus suivra. L’essentiel, c’est que le gouvernement ait pris conscience de ce phénomène ignoble pratiqué au niveau international. »

    « Nous cherchons à défendre l’intérêt de nos populations, qui ont perdu leur vie en prenant ces faux médicaments, explique le ministre guinéen. C’est pourquoi la convention Medicrime a été mise en place pour criminaliser ce phénomène au niveau de tous les pays. Et aujourd’hui dans mon pays, nous avons déclenché une lutte sans répit, avec les syndicats de pharmaciens constitués à cet effet, contre ces vendeurs de faux médicaments qui, en un temps record, ont fait assez de victimes. Dernièrement, on a eu à saisir, au niveau du port de Conakry, un tas de conteneurs de faux médicaments. C’est un phénomène très régulier. »

  • Epidémie de rougeole en RDC

    Epidémie de rougeole en RDC

    Measles in African Child-Plusieurs centaines de décès supplémentaires dus à la maladie n’ont sans doute pas été enregistrés comme tels en raison des difficultés à atteindre certaines zones touchées.

    Une épidémie de rougeole dans la région du Katanga, en République démocratique du Congo, a tué 315 personnes et au moins 20.000 malades ont déjà été recensés, ont annoncé mercredi les Nations unies.

    Plusieurs centaines de décès supplémentaires dus à la maladie n’ont sans doute pas été enregistrés comme tels en raison des difficultés à atteindre certaines zones touchées, a précisé le Bureau de coordination des affaires humanitaires (OCHA) de l’Onu dans un projet de rapport sur cette épidémie, la plus grave dans la région depuis 2010-2011.

    “L’épidémie de rougeole dans la province du Katanga ne fait qu’empirer et gagner du terrain”, souligne le rapport, que s’est procuré Reuters.

    L’OCHA estime que plus de 2,4 millions de dollars (2,1 millions d’euros) sont nécessaire pour organiser une campagne de vaccination et traiter les personnes déjà infectées.

    L’épidémie de 2010-2011 dans cette région du sud-est de la RDC avait fait quelque 1.085 morts sur 77.000 malades recensés, selon une étude de la revue scientifique BMC Infectious Diseases.

    Le taux de mortalité de la rougeole, un virus très contagieux, est faible dans les pays développés mais il peut atteindre 20% dans les pays les plus pauvres, selon Médecins sans frontières (MSF).

    Selon l’Onu, la République démocratique du Congo est classée 186e sur 187 pays pour ce qui est de l’accès à la santé.

    VOA

     

  • Etes vous pour ou contre le port du soutien-gorge ?

    Etes vous pour ou contre le port du soutien-gorge ?

    SOUTIEN GORGE-Petite, on a hâte de porter un soutien-gorge pour dire à tout le monde «je suis une femme!». Adulte, on attend qu’une chose toute la journée, c’est rentrer le soir et pouvoir enfin se libérer de ce truc gênant ! Doit-on nécessairement porter un soutien-gorge ? On fait le débriefing de l’utilité du soutien-gorge…

    Pourquoi portons-nous un soutien-gorge ?

    Toutes les femmes en portent, toutes les femmes y voient la même utilité : le soutien-gorge empêcherait les seins detomber. Pourtant, une étude du Centre Hospitalier Universitaire de Besançon remet en cause la nécessité du soutien-gorge. Les chercheurs ont étudié pendant 15 ans son rôle sur 300 femmes. Leur conclusion est sans appel : le soutien-gorge n’empêche pas les seins de tomber.

    Il reste une raison : pour éviter un mal de dos (encore faut-il avoir une poitrine assez importante pour être “dangereuse”). Pourtant, lors de cette étude les femmes qui ne portaient pas de soutien-gorge ont affirmé se tenir dans une meilleure position et ressentir moins de douleurs dorsales.

    Nous continuons de porter des soutiens-gorge surtout parce que la société actuelle nous dit exactement à quoi notre poitrine doit ressembler: ronde, ferme et haute. Les seins sont pourtant tous uniques, la taille et la forme n’est jamais la même selon les femmes. Alors pour entrer dans les normes esthétiques on porte un soutien-gorge. Lorsque l’on a des petits seins on va le préférer rembourré alors qu’on pourrait se passer totalement de soutien-gorge. Lorsque l’on a une forte poitrine on porte un soutien-gorge qui la fait paraitre plus tonique.

    Les bienfaits de ne pas porter de soutien-gorge

    Les femmes de l’étude qui ne portaient pas de soutien-gorge ont également indiqué respirer mieux, avoir une poitrine plus ferme et ne pas avoir les seins qui tombent!

    Les chercheurs pensent que le soutien-gorge provoque une paresse du système de suspension, ce qui est favorable à la chute des seins.

    Les résultats de l’étude suggèrent que la poitrine gagne plus de fermeté et de maintien lorsqu’elle n’est pas enfermée dans un soutien-gorge parce qu’il limite la croissance et le renforcement des tissus de soutien des seins.

    Le docteur Jean-Denis Rouillon ne perçoit donc pas d’utilité médicale, physiologique ouanatomique au soutien-gorge.

    Le soutien-gorge est-il mauvais pour la santé ?

    On entend beaucoup que le soutien-gorge favorise le cancer du sein.  Aucune étude sérieuse n’a été menée pour déterminer cette corrélation. Rien n’est donc sûr!

    En revanche une étude a été réalisée aux Etats-Unis en 1991 sur 4 000 femmes de 30 à 79 ans. La majorité d’entre elles ont affirmé porter un soutien-gorge pour une raison esthétique. Parmi celles qui portaient un soutien-gorge également la nuit, 3 sur 4 ont souffert d’un cancer du sein. L’étude a conclu que sur les femmes qui ne portent pas de soutien-gorge le risque de cancer du sein est de 1/168. Le même niveau de risque que pour les hommes

    Porter ou ne pas porter un soutien-gorge…

    Personne ne peut savoir à votre place s’il est meilleur pour votre corps de porter un soutien-gorge ou pas. Les seins sont différents d’une femme à l’autre (position, poids etc…), il est donc impossible d’établir des règles générales. Comme pour le sommeil, vous devez sentir vos besoins et écouter votre corps. La meilleure façon de savoir ce qui est bon pour vous, c’est de regarder d’abord et surtout votre confort personnel, votre bien-être. Il n’y a aucune obligation à porter un soutien-gorge ! Ne vous souciez pas des critères de modes, prenez soin de votre santé !

    Si vous sentez qu’il n’est pas indispensable pour vous d’en porter un mais que vous vous souciez de l’esthétique, ou que vos tétons soient perceptibles sachez qu’il existe un grand nombre d’outils et d’astuces. Par exemple, vous pouvez adopter la technique des danseuses classiques: du sparadrap ou bien des caches tétons (à partir de 4 euros).

    Si pour vous il est impensable de ne plus porter de soutien-gorge, alors attention à ne pas le porter trop serré car vos seins ne seront pas mieux maintenus et votre respiration sera dangereusement limitée. Pensez à choisir des soutiens-gorge qui ont de légères armatures qui seront plus confortables voire sans baleine du tout. Ne dormez jamais avec un soutien-gorge !

    Allez-vous essayer de ne plus porter de soutien-gorge ?

       (AVEC RTL)

  • ”Le paracétamol tue la fécondité”

    ”Le paracétamol tue la fécondité”

    paracetamol_tablets-Des scientifiques de l’Université d’Edimbourg au Royaume-Uni révèlent dans une étude qu’une forte consommation du paracétamol par une femme enceinte pourrait nuire à la santé de la reproduction de l’enfant à naître.
    Ils se sont servis des souris auxquelles, ils ont implanté un tissu fœtal humain.
    Les chercheurs ont constaté que les souris auxquelles on avait donné du paracétamol pendant sept jours avaient des niveaux beaucoup plus faibles de testostérone.
    Cette hormone est essentielle pour le développement des organes reproducteurs mâles.
    L’organisme en charge de la santé en Grande-Bretagne estime que les femmes enceintes doivent prendre du paracétamol, seulement si c’est nécessaire et sur une période aussi courte que possible.

    (bbc)

  • Côte d’Ivoire : dépigmentation interdite

    Côte d’Ivoire : dépigmentation interdite

    ECLAIRECISSEMENT-Le gouvernement ivoirien a décidé d’interdire l’utilisation des produits de dépigmentation, jugés nocifs pour la santé.

    La dépigmentation de la peau rencontre depuis plusieurs années un succès auprès des jeunes femmes africaines – et de quelques hommes – qui pensent qu’elle les embellit.

    Mais les experts médicaux estiment que ces crèmes peuvent entraîner l’apparition d’un cancer ou d’autres maladies.

    L’utilisation de ces produits est particulièrement répandue au Nigeria.

    L’Afrique du Sud a les lois les plus sévères au monde concernant les produits d’éclaircissement de la peau, ayant notamment interdit l’ingrédient hydroquinone, mais plus d’un tiers des femmes sud-africaines les utilisent tout de même.

    (BBC)

  • RDC : la province du Katanga reste secouée par le cholera

    RDC : la province du Katanga reste secouée par le cholera

    cholera— Malgré les efforts consentis par la communauté humanitaire et les autorités locales, la province du Katanga, dans le sud de la RD Congo, reste secouée par le cholera, où plus de 840 personnes sont mortes entre 2012 à 2014, rapporte une note d’information du Bureau de la coordination des Affaires humanitaire (OCHA) publié jeudi.

    “Dans la province minière du Katanga, le choléra fait des ravages. De 2012 à 2014, plus de 31.370 cas ont été enregistrés dans la province, 843 personnes en sont mortes durant la période”, indique le même rapport.

    “En 2013, la seule province avait enregistré deux fois plus de cas de choléra que toutes les autres provinces de la RDC réunies”, selon le rapport.

    En 2006, une étude menée par un professeur congolais1 a identifié huit villes de l’est de la RDC comme zones sources de choléra. Cette enquête notait que la majorité de ces foyers était située en bordure des lacs.

    Cette étude a conduit à l’élaboration du Plan national 2 d’élimination du choléra. Sept ans plus tard, le choléra est installé durablement comme priorité sanitaire.

    (Xinhua)
  • Afrique: des serviettes hygiéniques pour la scolarité des filles

    Afrique: des serviettes hygiéniques pour la scolarité des filles

    hygiene-Quand le paquet de protections hygiéniques coûte trop cher, beaucoup d’adolescentes africaines utilisent les moyens du bord, vieux habits, papier journal, mousse à matelas. . . Certaines ne vont tout simplement pas à l’école, et les autorités et des ONG cherchent des solutions.

    A Lwengo, dans le sud de l’Ouganda, Violet Nalubyayi se souvient de ses premières règles comme si c’était hier. Sa mère lui avait donné un vieux chiffon et elle était restée à la maison cinq jours par peur d’être humiliée devant ses camarades.

    “J’avais peur. J’aurais pu courir, ça serait tombé et ils auraient ri”, raconte cette élève de 14 ans qui, du coup, avait pris l’habitude de rester chez elle tous les mois, ratant plusieurs jours de cours.

    C’est “un gros, gros problème”, reconnaît Moses Odongo, le professeur principal du centre scolaire primaire privé Lwerudeso de ce district rural, car les élèves prennent du retard à partir de la puberté, qui peut être précoce, ou abandonnent carrément l’école.

    Son établissement a déjà du mal à sortir l’argent pour acheter des craies, et il voit mal comment obtempérer à la récente demande du gouvernement ougandais de fournir des kits d’urgence incluant serviettes hygiéniques, uniformes scolaires de rechange et cachets anti-douleur. “Ca ne serait pas facile, et trop cher”, dit-il, renvoyant la balle dans le camp des autorités centrales.

    Une politique publique de distribution de serviettes hygiéniques pourrait étonner dans les pays développés, mais en Ouganda, plus de 60% des jeunes filles sont concernées par le problème, et plus généralement, une fille scolarisée sur dix en Afrique, selon l’Unicef.

    Nul besoin d’aller dans des endroits aussi reculés que Lwengo pour rencontrer des jeunes filles dont la puberté démarre dans l’inconfort, l’absence d’hygiène intime et la peur d’avoir honte.

    Le cas existe tout autant à Johannesburg, où certaines parties de l’agglomération sont un concentré de pauvreté et de familles s’entassant dans des bidonvilles.

    – Sable, feuilles, sacs plastiques –

    “Je n’en croyais pas mes oreilles, ça m’a soufflée”, raconte à l’AFP la Sud-Africaine Sue Barnes, 49 ans, en se remémorant le jour où elle a appris, en 2010, que des fillettes manquaient la classe une semaine par mois juste à cause de leurs règles.

    “J’ai réalisé qu’il y avait des besoins beaucoup plus importants (en matière d’hygiène menstruelle). Je crois que les gens ne sont tout simplement pas au courant. C’est facile de dire +oh la la, c’est choquant+ et de passer son chemin”, dit-elle.

    Venue de l’industrie textile, Mme Barnes a mis au point un pack réutilisable de neuf serviettes hygiéniques et trois culottes, vendu 190 rands (15 euros environ) et prévu pour durer cinq ans, contre 23 rands (1,75 euros) le paquet de dix serviettes classiques vendu en épicerie.

    “Les filles utilisaient du sable, des feuilles, des sacs plastiques, des journaux pour contenir le sang”, poursuit Mme Barnes. “Une fille a même raconté que sa mère lui avait dit de s’asseoir dans une bouse de vache”.

    Sue Barnes fabrique ses packs pour les écoles du Swaziland et du Lesotho, deux petits pays particulièrement pauvres voisins de l’Afrique du Sud. Son association, Project Dignity, approche aussi des ONG ou des entreprises mécènes pour obtenir des dons nécessaires à la fabrication de packs destinés à des écoles sud-africaines.

    “Ma vision des choses, c’est que chaque fille doit recevoir une éducation scolaire, mais pas seulement ça: elle a droit à la dignité et au respect d’elle-même”, dit-elle.

    Plusieurs organisations plus ou moins caritatives se sont positionnées comme elle sur ce créneau.

    La Banque africaine de développement (AFDB) a débloqué en février un million de dollars via son projet African Water Facility pour améliorer l’hygiène sanitaire et menstruelle dans la province rurale du Cap oriental (sud), demandant “une attention particulière aux besoins des filles”.

    Au Kenya, Barclay Paul Okari produit des packs de serviettes réutilisables bon marché pour le marché est-africain.

    L’association Sustainable Health Entreprises utilise au Rwanda de la fibre de bananier pour fabriquer ce type de serviettes.

    En Ouganda, MakaPads se sert de feuilles de papyrus et de papier recyclé et AFRIPads a lancé un paquet low cost de serviettes réutilisables un an, qui fait désormais toute la différence pour Violet Nalubyayi: “Je suis contente. Maintenant personne ne peut voir que j’ai mes règles et je peux même jouer sans avoir peur”, confie l’adolescente.

    (Jeuneafrique)

  • Des médecins sud-africains réussissent la première greffe de pénis au monde

    Des médecins sud-africains réussissent la première greffe de pénis au monde

    medecin-L’Afrique du Sud a réussit, vendredi, la première greffe mondiale de pénis. L’opération a été menée par une équipe de médecins sud-africains sur un jeune homme dont l’organe avait été amputé.

    Une équipe de chercheurs sud-africains a annoncé le premier succès mondial d’une transplantation de pénis vendredi 13 mars. La reconstruction a été menée le 11 décembre à l’hôpital Tygerberg du Cap durant neuf heures. L’organe utilisé avait été prélevé sur un donneur décédé. Trois mois plus tard le patient recouvre l’usage de toutes ses fonctions urinaires et reproductives.

    “J’ai le privilège d’avoir participé à cette première greffe réussie au monde”, a déclaré le professeur Frank Graewe, chef du département de chirurgie reconstructive à l’Université de Stellenbosch (Sud-Ouest). Une autre greffe avait déjà été pratiquée, mais elle n’avait pas été un succès.

    Circoncision ratées

    La greffe faisait partie d’une étude pilote réalisée par l’Hôpital Tygerberg à Cape Town et l’Université de Stellenbosch pour aider les initiés qui meurent ou perdent leur pénis à cause des circoncisions ratées chaque année au cours des cérémonies traditionnelles.

    Chaque année des milliers de jeunes hommes, principalement de la tribu Xhosa en Afrique du Sud, ont leurs prépuces sectionné lors de rituels traditionnels. Les experts estiment qu’environ 250 hommes perdent leur pénis chaque année à la suite de complications médicales dûes à la circoncision.

    L’équipe médicale a remercié la famille de la personne décédée dont le prélèvement de l’organe a permis cette opération. Trouver un donneur d’organe était l’un des principaux défis de cette étude, a déclaré l’ université.

    (Jeuneafrique)

  • Sida : ” la RDC parmi les mauvais élèves”

    Sida : ” la RDC parmi les mauvais élèves”

    Ruban-SIDA-Selon Médecins Sans Frontières, plus de 80 % des personnes atteintes du virus du Sida en RDC n’ont pas accès aux soins dont ils ont besoin.
    L’ONG estime que le gouvernement et les bailleurs de fond ne tiennent pas leurs engagements.
    Une situation qui d’après MSF, place la RDC parmi les mauvais élèves de la lutte contre le VIH en Afrique.
    Si les médicaments antirétroviraux sont en principe gratuits, la réalité est tout autre.
    Les patients doivent débourser de l’argent pour leur dépistage et leur traitement.
    Dans un pays où plus de la moitié de la population vit avec moins d’un dollar par jour, souvent les patients sont obligés de faire un choix douloureux : soit payer pour leur traitement soit acheter à manger.
    Selon les chiffres officiels, le taux de prévalence du SIDA est de 1,2 % en RDC : un chiffre relativement bas, comparé à celui de pays comme la Namibie, où la prévalence est dix fois plus élevée.
    Mais d’après une source proche du programme national de lutte contre le SIDA en RDC, les conclusions de Médecins Sans Frontières sont ‘’volontairement alarmistes et les chiffres largement surévalués.’’

    BBC